Centrafrique : Jean-Pierre DOUZIMA quitte enfin la tête de l’Agence Centrafricaine pour la Formation Professionnelle et l’Emploi (ACFPE).

Publié le 25 septembre 2018 , 5:19
Mis à jour le: 25 septembre 2018 5:19 pm
Monsieur Jean-Pierre Douzima

 

 

 

 

 

Centrafrique : Jean-Pierre DOUZIMA quitte enfin la tête de l’Agence Centrafricaine pour la Formation Professionnelle et l’Emploi (ACFPE).

 

 

Et pourquoi les gendarmes sont – ils basés à l’Agence ?

 

Ce long métrage a duré 14 années, lorsque le lundi 17 septembre 2018, à l’heure du diner, l’appétit de Jean-Pierre DOUZIMA sera brutalement coupé par le décret présidentiel annonçant son limogeage.

Et ce, en dépit des dizaines de millions de Francs CFA injectés par JP DOUZ au Contrôle Général des Entreprises et Offices Publics, à la Primature, aux administrateurs particulièrement les représentants des centrales syndicales, Noel RAMADAN et Mme GROTT.

Outre cette étape de corruption, JP DOUZ et PIRI vont organiser une semaine lugubre à MOUNGOUMBA en passant par PISSA, pour implorer le mystère de la mythologie lobayenne en vue de conserver leur poste.  

Jean-Pierre DOUZIMA, désemparé, méconnaissable, se sentant lâché par tous, cherche vainement une solution de sortie de crise, surtout comment faire pour assurer sa survie étant entendu qu’il est non seulement désormais demandeur d’emploi, mais aussi tout le pactole injecté pour conserver le poste jusqu’en 2020. C’est ainsi que :

Le jeudi 20 septembre 2018, il va mobiliser le Directeur Administratif et Financier, la secrétaire particulière et le planton de la Direction Générale, pour soutirer tous les procès-verbaux et les résolutions des conseils d’administration de 2004 à 2018, les documents comptables tels que les états financiers relatifs aux paiements de ses impôts et ceux du DAF, les surfacturations de la compagnie aérienne RAM, les états financiers des dons et legs, etc…., bref, tous documents compromettant ses 14 années de gestion, pour ainsi les dissimuler ou les bruler.

Le Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et de la Protection Sociale, Monsieur Jean Christophe NGUINZA, Ministre de tutelle de l’ACFPE, ayant été informé de la situation a immédiatement pris attache avec le Premier Ministre et son collègue de la sécurité publique, pour dépêcher une brigade de la gendarmerie à l’ACFPE, pour barricader la Direction Générale et sécuriser ainsi les dernières archives de l’Agence, le vendredi 21 septembre 2018.

Ensuite, non content de la décision du Chef de l’Etat, Monsieur Jean-Pierre DOUZIMA décide, ce même jeudi 20 septembre 2018, avec le Président du Conseil d’Administration Monsieur Noel RAMADAN, d’organiser un conseil d’administration extraordinaire le vendredi 21 septembre 2018, dont l’ordre n’a pas été préalablement soumis à l’approbation du Ministre de tutelle, et aussi Jean-Pierre DOUZIMA n’a plus qualité à exercer en tant rapporteur du Conseil d’Administration puisqu’il n’est plus Directeur Général depuis le 17 septembre 2018.

Encore une fois de plus la vigilance du Ministre de tutelle a prévalu, une équipe des gendarmes fait irruption dans la salle et les éjecte comme des intrus à la recherche des jetons de présence.

Les syndicalistes qui sont présents au sein des Conseils d’administration de l’ACFPE ont pour mission de veiller à la protection des travailleurs conformément aux textes et lois qui les régissent.

Malheureusement RAMADAN et Mme GROTT, ces deux syndicalistes soutiennent DOUZIMA qui est frappé par la loi de la retraite depuis le 30 décembre 2016. Sont-ils réellement des syndicalistes ? Connaissent-ils le rôle d’un syndicaliste ?

Toujours dans ces agitations dilatoires, JP DOUZ sollicite le concours du Maitre APATIO pour venir constater la fermeture, selon lui, de ses biens dans les locaux de l’ACFPE.

En tout cas, le feuilleton DOUZIMA est définitivement fini au quatorzième épisode. Comme tous les films dramatiques, les acteurs principaux finissent toujours en prison. On ne le souhaite pas pour lui.

Le nouveau Directeur Général de l’ACFPE aura du pain sur la planche. Ancien Directeur Général du Centre Régional Africain d’Administration du Travail (CRADAT) basé à Yaoundé au Cameroun, Inspecteur Principal de Travail et des Lois Sociales, il a la carrure indiqué pour redorer le blason de l’ACFPE longtemps terni par l’aventurier Jean-Pierre DOUZIMA.

Le premier acte que Monsieur Pierrot YOELE devrait mettre en chantier, dès sa prise de fonction, probablement dans les prochains jours, c’est de commanditer un audit financier et comptable sur la gestion de son prédécesseur. Des rapports de l’Inspection Générale d’Etat, de l’Inspection Générale des Finances et de la Cour des comptes sont disponibles et pourront aider à faire la lumière.

 

Alain Nzilo

 

Aucun article à afficher