Centrafrique : grève à la base de SATOM de Bouar, les personnels demandent le départ du chef de Sécurité .

Publié le 25 janvier 2019 , 6:06
Mis à jour le: 25 janvier 2019 6:06 pm
Inauguration des travaux du bitumage de l'axe BAORO-BOUAR par le chef de l'État Faustin Archange Touadera. CopyrightCNC.
Inauguration des travaux du bitumage de l’axe BAORO-BOUAR par le chef de l’État Faustin Archange Touadera. CopyrightCNC.

 

 

Centrafrique : grève à la base de SATOM de Bouar, les personnels demandent le départ du chef de Sécurité .

 

Bouar (CNC) – Depuis vendredi 25 janvier, les agents de la société des travaux publics SATOM observent une grève reconductible pour demander le départ de leur chef de sécurité, monsieur Gildas. La raison évoquée, l’homme aurait mis trop de pression sur eux.

 

Même si le personnel en grève évoque officiellement que leur chef de sécurité serait arrogent, insolant et ne cesse de mettre la pression régulière sur eux pour lancer un ultimatum de grève à leur hiérarchie le lundi dernier, les vraies raisons de ce bras de fer, selon des sources indépendantes proches de la représentation du personnel contactée par CNC, seraient un bras de fer personnel entre le tchadien Tiranga, le Directeur de SATOM-Bouar et son Chef de sécurité le centrafricano-français Gildas concernant plusieurs points.

D’abord concernant la pratique de gestion employée par le Directeur Tiranga, dans laquelle la société mère aurait détecté des nombreuses irrégularités, le chef de sécurité, envoyé par le siège pour corriger les erreurs de bitumage Bouar-Fambele, découvre avec stupéfaction certaines pratiques du détournement mises en place par le Directeur depuis plusieurs années.

Dans le passé, selon les mêmes sources, le directeur aurait tenté de détourner 4 conteneurs de SATOM en provenance de Douala pour le Tchad, mais le responsable de sécurité aurait bloqué pour ramener à Bouar.

Même les fonds destinés pour la construction des infrastructures (écoles, pistes de cassage…) Sur l’axe Bouar-Baoro à hauteur de 500 millions de francs CFA serait dans le viseur du tchadien Tiranga comme il a fait dans le passé pour les travaux sur le tranchant Bouar-Fambele.

Il est vrai que sur les conditions de travail des employés, le chef de sécurité ne cesse d’exiger strictement à ces derniers de porter leur tenue du travail aux heures du boulot. Les heures du travail doivent aussi être respectées, tout comme les outils de travail qu’ils utilisent quotidiennement. Le vol des ciments et autres doivent être sévèrement punis. Ce qui n’est pas du goût de certains employés.

Monsieur Tiranga, dans son jeu, aurait manipulé certains délégués du personnel pour tenter d’obtenir le départ de son collègue Gildas, responsable de sécurités reconnues pour ses compétences par beaucoup des employés.

Contactée par CNC, la direction de Satom local nie farouchement d’être derrière cette grève des employés qui demandent le départ sans délai du chef de sécurité.

Pour la délégation du personnel, il est ridicule de parler de leur manipulation. La raison est claire, le chef de sécurité doit partir avant la reprise du boulot selon les grévistes.

 

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