CENTRAFRIQUE : COUR PENALE SPECIALE, LES DIGNITAIRES DE LA SÉLÉKA ET ANTI-BALAKA SONT EN TRAIN DE PRENDRE LA POUDRE D’ESCAMPETE

Publié le 14 juin 2017 , 8:30
Mis à jour le: 14 juin 2017 8:30 pm

CENTRAFRIQUE : COUR PENALE SPECIALE,,  LES DIGNITAIRES DE LA SÉLÉKA ET ANTI-BALAKA SONT EN TRAIN DE PRENDRE LA POUDRE D’ESCAMPETE

 

 Le général Ali Darrassa à Bambari

 

Bangui, le 15/06/2017

Par : HERMAN THEMONA CNC,

 

Qui aurait pensé qu’ils allaient être sérieusement inquiétés par la Cour Pénale Spéciale qui se met doucement mais surement en place à Bangui ? Les seigneurs de guerre chercheraient à quitter le pays pour fuir la justice et se mettre à l’abri ailleurs.

Depuis la publication du rapport du projet Mapping, documentant les violations graves du droit international, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, commises sur le territoire de la République Centrafricaine, de janvier 2003 à décembre 2015, les gros calibres concernés par dite période qui se sentent morveux commencent déjà à s’agiter.

De sources concordantes, les gros poissons qui avaient brillé par leur muscle d’Hercule et qui avaient foncé sur tout ce qui bougeait en Centrafrique comme Obélix pour tuer, détruire, violer, piller à satiété, ont déjà peur que le ciel de la Cour Pénale Spéciale leur tombe sur la tête. Après avoir vainement négocié avec le gouvernement actuel pour une loi d’amnistie, Ils ont opté pour la violence. Leurs éléments divisés en de nombreuses factions qu’ils n’arrivent même pas à contrôler ont occupé presque les 3/4 du pays qu’ils écument sans foi mais selon leur loi. Cette stratégie visait seulement à amener les nouvelles autorités et particulièrement l’assemblée nationale à voter une loi d’amnistie en leur faveur.

Ayant compris que le peuple centrafricain dans son entièreté ne peut tolérer une telle et si grave bévue, les nouvelles autorités ont opposé une résistance pacifique qui signifie un boulevard les conduisant directement devant la CPS. Leur dernière chance, chercher par tout moyen à quitter le pays.

Quand on dit eux, eux, c’est comme si on se taisait de façon complice sur les noms de ces bourreaux. Selon nos informations, vérifiées d’ailleurs  ses caciques et tête pensantes de la seleka et Anti-Balaka dont nous taisons les noms sont en pleine négociation, une négociation qui d’ailleurs, est en train de s’acheminer vers une satisfaction, avec leurs complices pour les aider à quitter le pays.

 

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