Affaire Ndélé 1 : Les Auditions Reprennent, Entre Superficialité et Préoccupations Alimentaires

Publié le 20 janvier 2024 , 5:05
Mis à jour le: 20 janvier 2024 8:09 am

Affaire Ndélé 1 : Les Auditions Reprennent, Entre Superficialité et Préoccupations Alimentaires

 

Un accusé devant la barre de la CPS à Bangui. CopyrightCNC
Un accusé devant la barre de la CPS à Bangui. CopyrightCNC

 

 

Bangui, 21 janvier 2024 (CNC) – Les audiences dans l’affaire Ndélé 1 ont récemment repris devant la Cour pénale spéciale, suscitant un regain d’attention et de débats. Après une première phase d’audition de témoins contextuels, les accusés Azor Khalid et Chaffardine Moussa ont été interrogés sur leur personnalité. Cependant, cet aspect a été vivement critiqué par la défense, qui estime que ces questions restent superficielles, ne touchant pas encore le cœur du problème. Maître Blaise Fleury-OTTO, l’un des avocats de la défense, souligne que cette approche permet certes d’esquisser le portrait des accusés, mais elle ne devrait pas précéder l’examen des faits légalement prévus. Une nuance cruciale dans un contexte judiciaire où la Cour pénale spéciale joue un rôle central.

 

Les récentes auditions ont révélé une tension palpable entre la nécessité de cerner la personnalité des accusés et la critique sévère de la défense quant à la superficialité de cette approche. Maître Blaise Fleury-OTTO affirme que se limiter à des questions telles que le nom, les habitudes et la vie quotidienne ne suffit pas à aborder les infractions alléguées. Il insiste sur le fait que le moment n’est pas encore venu de reprocher des faits, mais plutôt de comprendre précisément qui comparaît devant la Cour.

 

Le débat ne s’arrête pas là. La question de l’alimentation des accusés a également été soulevée par la défense. Maître Fleury-OTTO reconnaît que la Cour a tenté d’aborder cette préoccupation, mais souligne que c’était une réalité incontestable. Les avocats de la défense considèrent cette question comme un aspect crucial du respect des droits fondamentaux des accusés, même si cela peut sembler accessoire au premier abord.

 

La déclaration du principal accusé, Azor Khalid, sur son identité ajoute une dimension intrigante à l’affaire. La distinction entre “Azor Khalid” et “Azor Kalité” soulève des questions sur la précision des informations présentées devant la Cour. Cette nuance pourrait potentiellement influencer la perception de l’accusé par le public et souligner l’importance des détails dans le processus judiciaire.

 

En définitif, l’affaire Ndélé 1 continue de susciter des interrogations profondes quant à la nature des audiences devant la Cour pénale spéciale. La tension entre la nécessité de comprendre la personnalité des accusés et la critique de la défense quant à la superficialité persiste. Les préoccupations alimentaires ajoutent une dimension humanitaire à l’équation, soulignant l’importance des droits fondamentaux même dans un contexte judiciaire. Alors que les auditions se poursuivent, il reste à voir comment la Cour abordera ces questions cruciales et si elles auront un impact sur le déroulement de l’affaire. Une saga judiciaire où chaque détail compte.

 

Par Anselme Mbata

 

Corbeaunews Centrafrique

Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21

Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com

Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes  WhatsApp :

CNC Groupe 1

CNC groupe 2

Groupe Infos

 

Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.

 

 

Aucun article à afficher