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Échec de la mise en place de la commission paritaire à l’ONASPORTS : dévoilement d’une profonde crise de gouvernance

Échec de la mise en place de la commission paritaire à l’ONASPORTS : dévoilement d’une profonde crise de gouvernance

L'entrée principale du stade 20 000 places bloquée par le personnel de l'ONASPORT en grève
L’entrée principale du stade 20 000 places bloquée par le personnel de l’ONASPORT en grève

 

 

Bangui, 25 mars 2024 (CNC)  

 La tentative avortée de mettre en place la commission paritaire à l’ONASPORTS met en lumière une profonde crise de gouvernance au sein de cette institution.

 

Au sein de l’Office national de gestion des infrastructures sportives publiques, connu sous son acronyme ONASPORTS, une atmosphère de tension et de controverse règne suite à l’échec de l’organisation de la réunion pour la mise en place de la commission paritaire prévue le 20 mars 2024. Cette situation révèle des lacunes dans la gestion et les relations internes, soulevant des questions cruciales sur la gouvernance au sein de l’établissement.

 

Des lacunes évidentes

 

L’absence du Conseil d’Administration et la non-participation du Ministère de la Jeunesse et des Sports, ministère de tutelle, ont été les principales raisons invoquées pour justifier l’annulation de la mise en place de la commission. Ces éléments essentiels, selon les statuts de l’ONASPORTS, mettent en évidence des dysfonctionnements structurels et un manque de respect des procédures réglementaires.

 

Un directeur général en position délicate

 

Le directeur général de l’ONASPORTS, monsieur Hervé Sévérin Lidamon,  se retrouve au centre de cette crise. Son refus de respecter les directives  de son ministère de tutelle et sa volonté d’organiser à tout pris cette assise sans la présence de son ministère de tutelle et sans la délégation du personnel de l’onasports, a suscité de nombreuses réactions hostiles à son égard. Cet entêtement révèle un isolement croissant vis-à-vis des différentes composantes de l’organisation et remet en question son approche managériale.

 

Demandes du personnel

 

La délégation du personnel a souligné qu’elle ne refuse pas de se rendre à cette commission, mais qu’il est primordial de commencer par restituer les salaires du personnel qui ont été coupés. Ils insistent sur le respect des textes administratifs, notamment l’article 08 du statut de l’ONASPORT et l’article 26 de l’accord d’établissement. De plus, ils soulignent l’importance d’avoir une réunion du conseil d’administration avant de participer à cette commission paritaire.

 

Perspectives et responsabilités

 

L’impasse rencontrée souligne l’urgence de réévaluer les modes de gouvernance au sein de l’ONASPORTS. La nécessité de rétablir le dialogue et d’assurer une gestion respectueuse des règles et des individus est cruciale. Le Ministère de la Jeunesse et des Sports est l’occasion de réaffirmer son rôle de tutelle et de garant des bonnes pratiques administratives et éthiques.

 

Rappelons que l’échec de la mise en place d’un comité à l’ONASPORTS illustre les défis profonds auxquels l’organisation est confrontée, nécessitant une introspection et des actions décisives pour surmonter la crise de gouvernance actuelle.

 

Cette situation met en évidence l’importance de la transparence, du respect des procédures et du dialogue au sein des institutions, essentiels pour traverser les crises et assurer une gestion saine et productive.

 

Par Alain Nzilo

 

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Alfred Poloko Plaide pour l’Adoption de la Crypto-Monnaie dans la CEMAC Malgré le Fiasco en Centrafrique

Alfred Poloko Plaide pour l’Adoption de la Crypto-Monnaie dans la CEMAC Malgré le Fiasco en Centrafrique

 

Monsieur Alfred Poloko, Président du Conseil Économique et Social de la République centrafricaine
Monsieur Alfred Poloko, Président du Conseil Économique et Social de la République centrafricaine

 

 

Bangui, 25 mars 2024 (CNC)  

 Malgré un accueil mitigé en République centrafricaine, M. Alfred Poloko, président du conseil économique et social, pousse à l’intégration des cryptomonnaies dans les six pays de la CEMAC.

 

Depuis son introduction en tant que deuxième monnaie légale en République centrafricaine, la crypto-monnaie n’a pas donné les résultats escomptés. Loin de stimuler l’économie, son adoption semble n’avoir laissé aucune trace dans le quotidien des Centrafricains, aucun citoyen n’ayant véritablement adopté cette monnaie pour ses transactions quotidiennes. Ce constat amer souligne le décalage entre les ambitions présidentielles et la réalité économique et sociale du pays.

 

Un contexte favorable ?

 

La RCA jouit actuellement d’une influence régionale notable, avec la présidence de plusieurs institutions clés de la CEMAC. Cette position privilégiée est considérée par certains comme une occasion unique de promouvoir des initiatives ambitieuses, telles que l’adoption de cryptomonnaies. Cependant, cette approche a suscité une vive opposition, notamment en raison des graves conséquences économiques et sécuritaires potentielles pour une région déjà fragile.

 

Critiques et appréhensions

 

Les détracteurs de cette proposition sont véhéments, pointant du doigt les risques de se lancer dans une aventure aux conséquences mal mesurées. L’instabilité des valeurs des crypto-monnaies, les défis réglementaires et de sécurité et le manque d’infrastructures technologiques adéquates font partie des principales préoccupations.

« C’est un bond en avant risqué qui pourrait compromettre la stabilité économique déjà précaire de notre région », déclare un économiste centrafricain s’exprimant sous couvert d’anonymat.

 

Vers une solution concertée ?

 

L’appel du président Tanga Poloko à « se libérer de toute peur » d’utiliser les crypto-monnaies est audacieux mais nécessite une approche plus nuancée et concertée. Si les cryptomonnaies doivent être intégrées dans l’économie de la CEMAC, cela devrait s’accompagner d’un cadre réglementaire fort, d’une campagne d’éducation financière de la population et d’une évaluation rigoureuse des impacts sociaux et économiques.

 

Alors que le conseil économique et social de la République centrafricaine délibère sur la question des cryptomonnaies, prudence et inclusion doivent être les mots d’ordre. La transition vers une économie numérique est inévitable et souhaitable, mais elle doit être menée de manière réfléchie pour s’assurer que les avantages l’emportent sur les risques. Le débat sur les crypto-monnaies en RCA est loin d’être terminé et nécessitera la participation active de tous les secteurs de la société pour tracer la voie vers un avenir prospère et sûr.

 

Par Alain Nzilo

 

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Lutte pour la survie : la crise de l’eau et de l’électricité  en Centrafrique s’empire du jour au jour

Lutte pour la survie : la crise de l’eau et de l’électricité  en Centrafrique s’empire du jour au jour

 

Une femme qui attend l'arrivée de l'eau de la SODECA
Une femme qui attend l’arrivée de l’eau de la SODECA. Photo CNC

 

 

Bangui, 25 mars 2024 (CNC)  

 Au Cœur de l’Afrique, le pays de Barthelemy Boganda, pays de « Zo kwé Zo »,  fait face depuis des années à une crise humanitaire grave et sans précédent, où l’accès au besoin les plus élémentaires tels que l’eau potable et l’électricité  est dramatiquement restreint. Dans ce context, chaque jour devient une lutte pour la survie, révélant  la dure réalité d’une population confrontée à des défis inimaginables.

 

Un sombre tableau se dessine en République centrafricaine, où l’accès aux besoins les plus élémentaires tels que l’eau potable et l’électricité est dramatiquement limité. Des récents rapports, dont ceux d’Action contre la Faim et de la Banque mondiale, révèlent des chiffres alarmants : entre 65 et 67 % des Centrafricains n’ont pas accès à l’eau potable, tandis que 98 % vivent sans électricité. Ce manque d’accès aux ressources essentielles pose la question suivante : s’agit-il d’une série de malédiction divine ou du résultat d’une mauvaise gestion profonde ?

 

Témoignage d’un banguissois:

« Chaque jour est une lutte. Sans eau ni électricité, vivre dignement devient un défi insurmontable », explique Jacques, père de famille vivant au PK11, à la sortie nord de Bangui, la capitale centrafricaine.

 

La situation en République centrafricaine soulève des questions sur la nature de ces défis. Est-ce le résultat du destin, une malédiction divine comme certains le croient, ou plutôt le symptôme d’un état défaillant ?

 

Témoignage d’un expert en gouvernance :

« Ce à quoi nous assistons en RCA n’est pas le fruit du hasard. Il y a des décisions politiques et des priorités en matière de gouvernance », explique Mme Béatrice, chercheuse en politiques publiques.

 

Au-delà des statistiques, les impacts de cette crise se font sentir au quotidien. Les centrafricains doivent parcourir de longues distances pour accéder à l’eau, tandis que l’absence d’électricité limite non seulement le confort, mais aussi les opportunités économiques et éducatives.

 

Témoignage d’un jeune entrepreneur :

« Le manque d’électricité est un obstacle majeur. Sans elle, il est impossible de faire fonctionner mon atelier après le coucher du soleil », se lamente Ahmadou, qui tente de lancer sa start-up.

 

Un appel à la solidarité internationale se fait sentir. Alors que certains soutiennent que la situation actuelle pourrait être un dessein divin, d’autres, de manière plus critique, y voient la conséquence d’une gestion défectueuse de l’État.

 

Témoignage d’un représentant d’ONG :

« Ce n‘est pas une fatalité. Avec un engagement international soutenu et une volonté politique locale, des améliorations sont possibles », déclare Sarah, coordinatrice d’une ONG internationale en République centrafricaine.

 

Ceci dit, la crise des besoins fondamentaux en RCA n’est pas seulement un problème de ressources, mais aussi de répartition, de gouvernance et de politique. Les citoyens, pris entre résignation et espoir, réclament un changement significatif.

 

La République centrafricaine se trouve entre le désespoir et l’espoir, où chaque choix de gouvernance influencera son avenir.

 

Par Anselme Mbata

 

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Quand le directeur général adjoint de la Garde présidentielle restreint les visites aux députés Dominique Éphrem Yandocka

Quand le directeur général adjoint de la Garde présidentielle restreint les visites aux députés Dominique Éphrem Yandocka

 

Le député Dominique Yandocka, Président du parti ITA
Le député Dominique Yandocka, Président du parti ITA

 

 

Bangui, 25 mars 2024 (CNC)  

 Dans les dédales politiques et judiciaires de la République centrafricaine, un épisode criminel met en lumière les tensions entre le pouvoir et l’opposition. L’interdiction de rendre visite au député Dominique Éphrem Yandocka, détenu à l’infirmerie de la garde présidentielle à  Camp de Roux à Bangui, jette une ombre sur les droits humains et la justice dans le pays.

 

L’incident, marqué par la décision du directeur général adjoint de la garde présidentielle de limiter l’accès à Dominique Éphrem Yandocka uniquement à sa famille et à son avocat, révèle les limites imposées à la solidarité politique et à l’assistance juridique. Cette restriction est intervenue la semaine dernière, malgré l’autorisation judiciaire permettant à l’ancien Premier ministre et député Martin Ziguelé de se rendre visite à son collègue Dominique Éphrem Yandocka, illustrant une tension palpable entre les institutions de l’État.

 

Dominique Éphrem Yandocka, gravement malade, symbolise une figure centrale dans cette affaire. Son arrestation le 15 décembre dernier à son domicile à 4 heures du matin, et son accusation de tentative de coup d’État, considérées avec scepticisme par les observateurs internationaux et des entités telles que les Nations unies, soulèvent de profondes questions sur la liberté politique et la manipulation judiciaire en RCA.

 

Les appels à sa libération, de l’expert des droits de l’homme de l’ONU aux opposants politiques comme Anicet Georges Dologuelé en passant par le député Joseph Bendounga, mettent en évidence l’ampleur de la solidarité politique pour le député Dominique Éphrem Yandocka.

 

Le refus du régime de répondre à ces appels, décrits par certains proches du pouvoir comme un « sacrifice », ajoute une couche d’intrigue et de spéculation. L’état de santé précaire de Dominique Éphrem Yandocka et les conditions de détention douteuses exacerbent les craintes d’abus de pouvoir et de justice partielle.

 

Cette crise met en lumière les défis cruciaux auxquels est confrontée la démocratie en République centrafricaine. Les actions du directeur général adjoint de la garde présidentielle, qui a restreint les visites aux députés Dominique Éphrem Yandocka, représentent un symptôme plus large des tensions entre l’autorité de l’État et les libertés individuelles. Un suivi étroit de la part de la communauté internationale est crucial pour préserver la justice et les principes des droits de l’homme dans le pays.

 

Par Éric Azoumi

 

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Donc sont-ils au courant ? Des questions se posent après l’explosion de Lessé en RCA

Donc sont-ils au courant ? Des questions se posent après l’explosion de Lessé en RCA

 

Les photos collées de l'explosion à l'usine de Tessé, survenue le mercredi 20 mars 2024. Photo circulant sur Facebook
Les photos collées de l’explosion à l’usine de Lessé, survenue le mercredi 20 mars 2024. Photo circulant sur Facebook

 

 

Bangui, 25 mars 2024 (CNC)  

 Suite à l’explosion dévastatrice de l’usine Palme d’Or de Lessé, 120 kilomètres de Bangui, dans la préfecture de la Lobaye, la réponse du gouvernement centrafricain s’est matérialisée par l’annonce d’une délégation sur place, révélée par le député Brice Kevin KAKPAYEN à un journaliste centrafricain.

 

Une tragédie et des questions :

 

Le 20 mars a marqué un jour sombre pour Lessé avec une explosion à l’usine Palme d‘Or. Cette catastrophe a fait des morts et des blessés, soulevant une vague d’indignation et de questions sur la sécurité industrielle et la gestion des urgences dans le pays. Les victimes, au nombre d’une vingtaine, ont été rapidement transportées à Bangui, soulignant la gravité de la situation.

 

Silence initial et critiques croissantes :

 

L’absence initiale de communication officielle de la part des autorités centrafricaines a rapidement été perçue comme un échec. Cette réaction contraste fortement avec la promptitude du gouvernement à réagir aux événements qui se sont produits en Russie, laissant les citoyens dans l’attente et la frustration.

 

Pression croissante des citoyens :

 

L’inquiétude et la colère se sont rapidement répandues sur les réseaux sociaux, où les citoyens ont exprimé leur consternation face à ce qu’ils percevaient comme une négligence de leur gouvernement. Les questions relatives à la préparation et à la réponse aux situations d’urgence sont devenues de plus en plus pressantes, exigeant des mesures concrètes et visibles.

 

Clarification et engagement :

 

Face à la pression croissante de l’opinion publique, le gouvernement a finalement esquissé une réaction par l’intermédiaire du député Brice Kevin KAKPAYEN. Il a annoncé l’envoi d’une délégation gouvernementale et parlementaire pour évaluer la situation sur place et coordonner les opérations d’assistance. Bien que retardée, cette annonce a été un pas vers la prise de responsabilité.

 

Il convient de rappeler que l’explosion de Lessé a révélé une série de défis dans la gestion de crise et la communication gouvernementale. L’annonce d’une visite spéciale d’une délégation, loin de témoigner d’une action proactive du gouvernement, met plutôt en évidence une réponse sous pression, soulignant le besoin crucial de transparence et d’efficacité dans la réponse aux catastrophes.

 

Par Gisèle MOLOMA

 

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La Croix-Rouge Centrafricaine au Secours des Victimes de Catastrophes Naturelles

La Croix-Rouge Centrafricaine au Secours des Victimes de Catastrophes Naturelles

 

Les déplacés internes dans un camp à Bria

 

 

Face aux récentes catastrophes naturelles qui ont touché la sous-préfecture de Mongoumba en Lobaye et la ville de Bria en Haute-Kotto, la Croix-Rouge centrafricaine a apporté un soutien indéfectible aux victimes. Cette solidarité a été soulignée lors d’une conférence de presse tenue le 22 mars à Bangui, mettant en évidence la profondeur de l’engagement humanitaire de l’organisation.

 

Une mission humanitaire urgente

 

Environ 254 ménages à Bria et 103 autres à Mongoumba ont bénéficié de l’aide de la Croix-Rouge, qui s’est manifestée par une aide financière et un soutien à la reconstruction des maisons détruites. Cette initiative s’aligne sur la mission de l’organisation qui consiste à soutenir les personnes vulnérables en période de conflit et de catastrophe. Le révérend Pasteur Antoine Mbao Bogo, président de la Croix-Rouge centrafricaine, décrit l’ampleur de la situation :

« Depuis le mois d’octobre, des pluies torrentielles se sont abattues sur notre pays, provoquant des désastres parmi la population. »

 

Défis de l’intervention

 

Le révérend Pasteur Antoine Mbao Bogo souligne les défis rencontrés depuis le début des pluies d’octobre, qui ont conduit à des catastrophes. Confrontée à une forte demande d’aide, l’organisation a dû réagir rapidement malgré les difficultés.

« La demande était forte, mais nous avons fait des demandes et nous y avons répondu », explique le révérend Mbao Bogo, soulignant la réactivité de l’organisation.

 

Une approche innovante : les transferts monétaires

 

À Mongoumba, chaque famille touchée a reçu 50 000 francs, une approche novatrice privilégiée par la population elle-même. Cette stratégie de « transferts monétaires », une première dans le pays, a permis une assistance directe et efficace, en complément de la construction de puits d’eau et de latrines et de la distribution de kits de construction à Bria. Le révérend Mbao Bogo précise :

« La population a opté pour les transferts monétaires. C’est une première dans notre pays. Nous avons pu les aider dans ces transferts ».

 

Témoignages de solidarité

 

Madame Béatrice, bénéficiaire de l’aide à Mongoumba, exprime sa gratitude : « Cette aide est une bouée de sauvetage pour nous. La reconstruction de notre maison était un défi insurmontable sans l’intervention de la Croix-Rouge ».

M. Paul, un habitant de Bria touché par les vents violents, témoigne : « Les kits de construction et les nouvelles installations sanitaires ont considérablement amélioré notre quotidien. »

 

Il convient de rappeler que l’engagement de la Croix-Rouge centrafricaine auprès des communautés touchées par les catastrophes naturelles témoigne d’une solidarité et d’une adaptabilité exemplaires. Malgré les difficultés, l’organisation continue d’apporter espoir et soutien aux plus vulnérables, affirmant son rôle crucial dans la réponse humanitaire en République centrafricaine.

 

Par Prisca VICKOS

 

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Entre justice et pouvoir : la visite entravée de Martin Zigueler à Yandocka

Entre justice et pouvoir : la visite entravée de Martin Zigueler à Yandocka

 

Le président du MLPC Martin Ziguelé, député de Bocaranga 3,
Le président du MLPC Martin Ziguelé, député de Bocaranga 3,

 

 

Bangui, 24 mars 2024 (CNC)  

 À Bangui, capitale centrafricaine, la visite de l’ancien premier ministre et député Martin Ziguelé au député Dominique Yandocka soulève des questions sur le respect de l’autorité judiciaire et des droits fondamentaux, dans un contexte marqué par des tensions politiques.

 

Le jeudi 21 mars 2024, ce qui aurait dû être une procédure de routine a pris un tournant inattendu et significatif dans le paysage politique et judiciaire du pays de Barthelemy Boganda, la République centrafricaine. Un député du Mouvement pour la libération du peuple centrafricain (MLPC), qui, en l’occurrence Martin Ziguelé, ancien premier ministre,  tentait de rendre visite à l’honorable Dominique Ephrem YANDOCKA détenu au camp de Roux, s’est heurté à une série d’obstacles malgré une autorisation de la justice. Cette histoire, qui part d’une approche de transparence et de préoccupation, met en évidence les frictions entre les décisions judiciaires et les ordres militaires, illustrant un défi majeur pour l’État de droit en RCA.

 

À l’arrivée du député Martin Ziguelé à la prison du camp de Roux, il a été informé du transfert de YANDOCKA à l’infirmerie de la garde présidentielle, une complication supplémentaire qui était de mauvais augure. Sa rencontre avec YANDOCKA, bien que brève, était sous surveillance, une intrusion qui rappelle les limites imposées même aux élus de la nation. La situation s’envenime lorsque l’ancien premier ministre Martin Ziguelé reçoit l’ordre de quitter les lieux, une directive émanant d’un commandant non identifié, malgré la présentation de l’autorisation judiciaire.

 

Cette histoire n’est pas seulement celle d’un refus de visite, elle est emblématique des défis auxquels est confrontée la justice en RCA. Les instructions militaires dérogatoires aux autorisations judiciaires soulèvent des questions sur le respect des droits fondamentaux et de l’autorité du pouvoir judiciaire. L’intervention du colonel, directeur de la garde présidentielle, refusant la visite malgré une autorisation claire, ne fait qu’ajouter à la perplexité et à la variabilité du récit, révélant une complexité et une variabilité dans les interactions entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir exécutif.

 

L’appel du député Martin Ziguelé à la MINUSCA et à la communauté internationale vise non seulement à attirer l’attention sur le cas de YANDOCKA, mais aussi à souligner l’urgence d’une réforme pour garantir le respect des droits de l’homme et de l’État de droit.

 

L’incident de la visite refusée à Ndoka dépasse le cadre individuel pour remettre en question le fragile équilibre entre la justice et le pouvoir en RCA, soulignant l’importance cruciale de l’intégrité judiciaire pour l’avenir du pays.

 

Par la rédaction du CNC

 

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Le retour au bercail, un nouvel espoir pour les réfugiés centrafricains en RDC

Le retour au bercail, un nouvel espoir pour les réfugiés centrafricains en RDC

 

Groupe de réfugiés avec des travailleurs humanitaires se préparant pour le rapatriement en République Centrafricaine depuis la République démocratique du Congo.
Groupe des refugiés centrafricains en RDC s’apprêttaient à rentrer au pays

 

 

Bangui, 24 mars 2024 (CNC)

 Dans la petite localité de Worobe, à deux pas de Zongo, en République démocratique du Congo, une cérémonie discrète mais significative s’est déroulée le vendredi 22 mars 2024. Elle a marqué le retour de 170 âmes, réparties en 36 foyers, dans leur pays natal, la République centrafricaine. Ce geste, loin d’être anodin, témoigne d’une aspiration profonde à la paix et à la stabilité dans un pays marqué par des années de conflit.

 

Sentiments mitigés de joie et d’appréhension

 

Parmi les voix qui se sont élevées lors de ce moment poignant, il y a celles des réfugiés eux-mêmes, porteurs d’espérance mais aussi témoins des défis à venir.

« Nous revenons le cœur léger mais l’esprit anxieux, conscients des difficultés mais nourris par l’espoir de la reconstruction », partage l’un d’eux, symbole vivant d’un avenir à reconstruire.

 

Un appel à la paix et à la reconstruction

 

Se faisant l’écho de ce sentiment, Madame Angel Dikongue, représentante du HCR, a lancé un appel passionné aux rapatriés : qu’ils soient des agents de paix dans leur communauté.

« Votre retour est un pas vers la paix, mais la vraie réconciliation se jouera dans la vie de tous les jours », a-t-elle souligné, soulignant l’importance de chaque geste vers l’harmonie.

 

Un processus continu

 

Ce deuxième convoi de rapatriement volontaire n’est qu’une étape dans un processus plus large de retour des réfugiés centrafricains. La situation dans le pays reste complexe, avec des défis en matière de sécurité, de développement et de cohésion sociale à relever. Pourtant, chaque retour est une victoire sur le désespoir, un pas en avant vers la réconciliation.

 

  • Témoignages de résilience
  • « Nous revenons pour construire, pas pour oublier », affirme un jeune père.
  • « La peur nous a suivis, mais l’espoir nous guide », confie une mère, tournée vers l’avenir.
  • Un appel à la solidarité
  • « Ce retour n’est qu’un début. Le soutien doit se poursuivre », insiste un ancien réfugié, soulignant le besoin crucial d’aide à la réintégration.

 

Le retour des réfugiés centrafricains, bien que modeste, est monumental par ce qu’il symbolise : la possibilité d’un avenir pacifié, d’une communauté reconstruite sur les ruines du passé. C’est un témoignage de la résilience humaine et un rappel poignant que, malgré les défis, l’espoir reste la pierre angulaire de la reconstruction.

 

Par Éric Azoumi

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Pénurie d’eau à Paoua : un défi croissant pour 40 000 habitants

Pénurie d’eau à Paoua : un défi croissant pour 40 000 habitants

Rond point de Paoua rebaptisé Place de l'unité et de la cohésion sociale
Rond point de Paoua rebaptisé Place de l’unité et de la cohésion sociale

 

 

Bangui, 24 mars 2024 (CNC)

À Paoua, la pénurie d’eau affecte gravement la vie de 40 000 habitants, aggravée par la démographie croissante et la défaillance des infrastructures.

 

Dans la préfecture de Lim-Pendé, la réalité quotidienne de ses habitants est loin d’être paisible. La ville de Paoua, avec ses 40 000 habitants, se retrouve au cœur d’une crise qui touche l’un des besoins humains les plus fondamentaux : l’accès à l’eau potable. La croissance démographique, conjuguée aux problèmes persistants de l’Agence nationale de l’eau et de l’assainissement (ANEA), a plongé la région dans une grave pénurie d’eau.

 

Les autorités municipales tirent la sonnette d’alarme et plaident pour une intervention urgente, dans l’espoir d’augmenter le nombre de points d’eau et d’assurer le bon fonctionnement de l’ANEA. Ces appels mettent en évidence le contraste frappant entre la richesse potentielle de la région en ressources naturelles et l’amère réalité de ses habitants qui luttent pour les besoins les plus élémentaires.

 

Témoignages et  Voix unies :

 

Rostand Kozibe, le responsable du groupe dans le deuxième arrondissement, exprime une réalité dure mais partagée :

« Les populations souffrent beaucoup à cause de l’eau. » Cette souffrance est une constante dans ses paroles, reflétant la gravité de la situation.

 

Un résident fait écho à cette réalité en ajoutant : « Chaque jour, c‘est la même lutte pour un bien aussi fondamental. » Ces mots résument l’urgence d’agir, tandis que le témoignage d’une mère, « Voir mes enfants sortir tôt le matin pour aller chercher de loin de l’eau est insupportable », souligne l’aspect humain profondément touchant de cette crise.

 

Appels à l’action et perspectives d’avenir :

 

Face à cette crise, la mobilisation des collectivités territoriales vers une solution durable est primordiale. La réparation des infrastructures existantes, couplée à l’investissement dans de nouveaux points d’eau, apparaît comme une nécessité urgente. Le renforcement de l’ANEA est également crucial pour une gestion efficace de l’eau dans la région.

 

L’urgence de la situation à Paoua exige une attention immédiate et des actions concrètes pour garantir l’accès à l’eau potable. Au-delà de la résolution d’une crise de l’eau, il s’agit d’un combat pour la dignité, la santé et le bien-être de milliers de personnes, rappelant à tous l’importance vitale de l’eau dans nos vies.

 

Par Gaël Boberang

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L’insalubrité à Bambari : un défi croissant pour la santé et l’environnement

L’insalubrité à Bambari : un défi croissant pour la santé et l’environnement

 

Centre-ville de Bambari. Photo CNC / Cyrille Jefferson Yapendé

 

 

Bangui, 24 mars 2024 (CNC)  

 La ville de Bambari, connue pour sa vivacité, est confrontée à un défi grandissant : l’insalubrité. Notre correspondant local a constaté une accumulation inquiétante de déchets, présentant des risques pour la santé et l’environnement.

 

Un danger imminent pour la santé

 

L’abbé Bienvenue Freddy Kongoniye, major de l’hôpital Notre Dame de Victoire, souligne les conséquences directes de cette situation.

« L’insalubrité, c’est-à-dire les déchets mal gérés, crée un énorme problème dans la ville », affirme-t-il.

La gestion des déchets est un enjeu majeur de santé publique. Les tas d’ordures non traitées deviennent des terrains fertiles pour des maladies, dont le paludisme, identifié par l’abbé comme la principale cause de mortalité.

 

Responsabilité partagée

 

L’abbé Kongoniye souligne l’importance de la responsabilité individuelle et collective dans la gestion des déchets.

« Si nous parvenons à prendre soin de notre environnement, c’est toute la communauté qui est protégée », explique-t-il. Il propose des solutions pratiques pour limiter la prolifération des déchets, comme l’utilisation de fosses ou de poubelles, pour empêcher les moustiques, vecteurs de maladies, de se reproduire.

 

Des initiatives locales nécessaires

 

Il soulève une question cruciale : la municipalité joue-t-elle son rôle ? Des tas d’ordures s’accumulent près des écoles et des marchés, comme à Kedigra, mettant en danger la santé des enfants et des commerçants. La situation exige une action urgente de la part des autorités locales pour renforcer la collecte et le traitement des déchets.

 

Notons que l’insalubrité à Bambari n’est pas une fatalité. Chaque résident, armé d’une sensibilisation et d’une action, peut contribuer à un environnement plus sain. L’urgence est réelle et il est impératif que la municipalité intensifie ses efforts pour un Bambari propre et sûr.

 

Par Bertrand Yékoua

 

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Alain Gbaziali : Le Magistrat au Passé Sombre et aux Pratiques Corrompues

Alain Gbaziali : Le Magistrat au Passé Sombre et aux Pratiques Corrompues

 

 

 

 

Bangui, 18 mars 2024 (CNC)

 Le magistrat Alain Gbaziali, président de la chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Bangui, est empêtré dans un scandale de corruption. Ses récentes accusations contre Maître Crépin Mboli-Goumba ont jeté une lumière crue sur ses pratiques douteuses.

 

Alain Gbaziali, magistrat à la réputation douteuse, a récemment défrayé la chronique en accusant Maître Crépin Mboli-Goumba de tentative de sa corruption. Selon Alain Gbaziali, Mboli-Goumba aurait tenté de le soudoyer avec une somme substantielle de 10 millions de francs CFA dans une affaire de succession. Cette déclaration a soulevé des questions sur les motivations de Gbaziali et a mis en lumière son passé troublant.

 

En effet, ce n’est pas la première fois que le nom d’Alain Gbaziali est associé à des allégations de corruption. En 2002, alors qu’il était président du tribunal de commerce, un média centrafricain, en l’occurrence « le Novateur » de Mokwapi l’avait traité de corrompu. Ces accusations ont persisté au fil des ans.  En 2005, en pleine audience, maître Zarambaud l’avait traité même de corrompu.   Et ce n’est pas tout ! Même Quand il était encore à la chancellerie, il passait son remis à escroquer les justiciables, ce qui avait poussé le Ministre d’alors à le mettre en garde, lui disant que la chancellerie n’est pas faite pour ça. Même dans  le dossier de la famille Maythe. Afin de trouver une solution,  il exigeait 3 , 5 et 5 millions, jusqu’à récemment.

 

L’affaire la plus récente met en lumière les méthodes de Gbaziali pour solliciter des pots-de-vin. Des Magistrats ont témoigné à CNC que lors du dernier conseil de la magistrature, qui permet l’affectation  des Magistrats dans les juridictions ,  il demandé à ses collègues de l’argent pour leur trouver des bons postes. Il a même accepté 100 000 francs CFA

 

Et le plus surprenant, dans sa déposition devant un huissier de justice, Alain Gbaziali a tenté de se disculper en affirmant avoir refusé les propositions de pots-de-vin de Maître Mboli-Goumba. Cependant, ses antécédents et les témoignages recueillis soulèvent des doutes sur la véracité de ses affirmations. Sa réputation, entachée par des années de suspicion et d’accusations, ne joue pas en sa faveur.

 

En outre, les centrafricains se demandent comment quelqu’un qui demande même 100 000 francs de pot-de-vin ne peut refuser 10 millions ?

 

L’implication de Gbaziali dans différentes affaires de corruption qui secoue la justice nationale compromet l’intégrité du système judiciaire centrafricain et soulève des inquiétudes quant à l’indépendance de la justice. Dans un pays où la corruption est endémique et où la confiance du public dans les institutions est fragile, de telles révélations ne font qu’exacerber une situation déjà précaire.

 

Rappelons que l’affaire Alain Gbaziali met en lumière les défis persistants liés à la corruption et à l’intégrité du système judiciaire centrafricain.

 

Par Alain Nzilo

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Chaos et terreur à Mbali : le pillage des civils par les mercenaires russes et les soldats FACA

Chaos et terreur à Mbali : le pillage des civils par les mercenaires russes et les soldats FACA

 

Deux mercenaires russes de Wagner occupant l'État major des rebelles en Centrafrique
Deux mercenaires de Wagner occupant le quartier général des rebelles en Centrafrique

 

 

Bangui, 22 mars 2024 (CNC)

 La tranquillité de Mbali, commune de la préfecture de Mambéré, est brisée. La population vit un cauchemar du jamais vu depuis l’arrivée des soldats des FACA et des mercenaires russes.

 

Depuis cinq jours, une vague de terreur s’abat sur la commune de Mbali, au nord-ouest de la RCA. Des soldats des Forces armées centrafricaines (FACA), accompagnés de mercenaires russes, ont lancé une série d’actions plongeant la population dans la désolation et la peur. Les témoignages recueillis auprès des habitants révèlent l’ampleur de la violence : pillages, vols et un niveau de brutalité sans précédent à l’encontre des civils.

 

« Depuis leur arrivée, l’insécurité est devenue notre quotidien », confie un habitant, souhaitant garder l’anonymat.

« Ils ont pillé nos maisons, volé nos biens et semé la terreur. »

 

Contrairement aux rebelles, souvent craints mais décrits comme moins nuisibles aux civils, les actions des mercenaires de Wagner et des soldats FACA représentent une menace directe pour la vie quotidienne des habitants. Ils érigent des barricades, fouillent et volent les taxi motos, sources vitales d’approvisionnement pour la commune, saisissant tout ce qui a de la valeur.

 

Parmi les articles les plus convoités, les motos neuves ou en bon état ont été spécifiquement ciblées.

« Quand je revenais de Gadzi, ils  m’ont arrêté et pris ma moto, toute neuve, sans aucune explication », raconte le propriétaire de l’une des motos saisies, reflétant la détresse de beaucoup d’autres personnes dans des situations similaires.

 

« J‘ai vu de mes propres yeux les soldats FACA et les mercenaires russes fouiller les maisons, prendre l’argent des plus vulnérables, même celui qui se cache dans les pagnes des femmes et dans des slips », raconte une femme âgée, la voix tremblante de peur et d’indignation.

 

L’accusation portée contre un vieil homme du village, battu par les russes pour avoir prétendument aidé les rebelles, reflète la paranoïa et la violence gratuite exercées par ces forces censées protéger la population. Cette brutalité a forcé de nombreux habitants à fuir vers la brousse, où les femmes sont contraintes d’accoucher dans des conditions déplorables, mettant en danger leur vie et celle de leurs enfants.

 

La détresse de la population de Mbali a résonné au-delà des frontières de la commune, grâce aux appels à l’aide qui ont circulé sur les réseaux sociaux. Des audios déchirants circulent, témoignant de l’urgence de la situation et de l’impérieuse nécessité d’intervenir pour rétablir l’ordre et la sécurité.

 

Un chef de village, une source locale faisant autorité, a déclaré que la quantité de marchandises saisies par les mercenaires de Wagner, les Russes et les FACA pourrait dépasser vingt millions de francs CFA, soit 30 000 euros. Ce chiffre met en évidence l’ampleur des pillages et la gravité de la situation.

 

La population de Mbali, prise entre deux feux, s’interroge sur l’avenir. Face aux dérives des mercenaires et des forces armées, vers qui se tourner ? Le dilemme est rude : gouvernement, rebelles ou aide extérieure, qui peut vraiment offrir un refuge et une solution à leurs souffrances ?

 

Dans le contexte actuel, l’inquiétude grandit quant à l’influence de Wagner et aux intentions réelles des forces en présence, laissant les habitants de Mbali dans un état de profond désarroi et de confusion quant à leur sécurité et à leur avenir.

 

Par Bertrand Siri

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La File d’Attente Réinventée: Bouteilles et Pierres, Symboles d’Espoir des Jeunes Candidats à la fonction publique centrafricaine

La File d’Attente Réinventée: Bouteilles et Pierres, Symboles d’Espoir des Jeunes Candidats à la fonction publique centrafricaine

 

 

Trottoir jonché de bouteilles et des morceaux de cailloux et divers débris le long du mur de la direction générale de la fonction publique à Bangui, capitale de la République centrafricaine. Ceci représente les candidats à l'intégration dans la fonction publique centrafricaine qui gardent leur place par des bouteilles et des pierres.
135 candidats à l’intégration dans la fonction publique centrafricaine représentés par les cailloux et bouteilles dans la queue à la direction de la fonction. CopyrightCNC

 

Bangui, 22 mars 2024 (CNC)

 Le projet d’intégration de six mille jeunes dans la fonction publique centrafricaine a soulevé des défis sans précédent et des tensions palpables devant le ministère de la fonction publique..

 

Un système débordé

 

La promesse du gouvernement d’intégrer six mille candidats dans la fonction publique à la veille des élections législatives et présidentielle de 2025 a déclenché une ruée sans précédent vers les bureaux administratifs. Cette annonce, censée apporter une lueur d’espoir à une population majoritairement sans emploi, a au contraire exacerbé les tensions. Les candidats, dans une course contre la montre et la compétition, adoptent des stratégies inhabituelles pour conserver leur place dans une file d’attente interminable.

 

File d’attente matérialisée

«

Je n’ai jamais rien vu de tel de ma vie. Des bouteilles et des pierres portant nos noms servent désormais d’espaces réservés dans ces files d’attente interminables », partage Jean-Pierre, candidat. Ce système déconcertant, où des objets inanimés remplacent les individus, témoigne du désespoir et de l’ingéniosité humains face à l’adversité. Chaque jour, près de deux cents bouteilles et pierres sont alignées, symbolisant l’espoir et l’attente d’une vie meilleure.

 

Un ballet administratif quotidien

 

Le processus est devenu un ballet administratif où la place de chacun n’est pas marquée par sa présence physique mais par une pierre ou une bouteille.

« Le soir, on dépose son nom sous une pierre, et le lendemain, c‘est son passeport d’entrée », explique Fatou, une autre candidate. Cette méthode, bien que créative, met en évidence l’ampleur du désespoir chez les jeunes qui cherchent leur place au soleil.

 

Les conséquences d’une promesse

 

Cette situation illustre non seulement la précarité de l’emploi mais aussi l’impréparation face à l’ampleur de la demande. Le gouvernement, en tentant de motiver les jeunes centrafricains dans le cadre de la prochaine présidentielle de 2025, a peut-être sous-estimé la capacité d’accueil de ses propres structures et le désespoir de sa jeunesse.

« C‘est un vrai parcours du combattant. Chaque jour est un combat pour ne pas perdre sa place, au sens propre comme au sens figuré », confie Freddy, les yeux rivés sur la pierre qui porte son nom.

 

L’initiative d’intégration à la fonction publique, aussi louable soit-elle, révèle les failles d’un système à bout de souffle.

 

Cette présentation illustre bien les difficultés et les dispositifs de fortune mis en place par les candidats à l’insertion dans la fonction publique centrafricaine. Leur quotidien, marqué par l’attente et l’incertitude, est le reflet d’une société en quête de stabilité et de dignité.

 

Par Alain Nzilo

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Guerre de l’instauration des associations des Étudiants : le bras de fer s’intensifie à l’université de Bangui

Guerre de l’instauration des associations des Étudiants : le bras de fer s’intensifie à l’université de Bangui

 

Grève des Étudiants de l'Université de Bangui reclamant le paiement des arriérés de leur bourse d'études, le 3 avril 2020. Photo CNC / Cyrille Jefferson Yapendé.
Grève des Étudiants de l’Université de Bangui . Photo CNC / Cyrille Jefferson Yapendé.

 

Bangui, 22 mars 2024 (CNC)  

 La démocratie étudiante à l’Université de Bangui, l’unique établissement universitaire public  du pays,  est menacée, ce qui plonge l’institution dans une profonde tourmente.

 

L’Université de Bangui, haut lieu de l’apprentissage et de l’innovation en République centrafricaine, est aujourd’hui au cœur d’une polémique qui remet en cause les principes mêmes de la démocratie étudiante. La décision du rectorat de mettre en place la Coordination nationale des étudiants centrafricains (CNECA) en lieu et place de l’Association nationale des étudiants centrafricains (ANECA) est au centre de cette tourmente, perçue par beaucoup comme une ingérence flagrante du régime en place dans les affaires universitaires.

 

Violation des principes démocratiques :

 

La création du CNECA, jugée illégitime par une partie importante de la communauté universitaire, représente la tentative du parti au pouvoir, le Mouvement des cœurs unis (MCU), de diluer toute forme de démocratie restante au sein de l’université. Élysée NGUEMALE, président de l’Observatoire pour la gouvernance démocratique en République centrafricaine, dénonce cette décision comme une « violation manifeste de tous les principes démocratiques ».

 

Manipulation et accusations de trahison :

 

L’implication des autorités rectorales dans ce processus, apparemment sous la pression du gouvernement, a été sévèrement critiquée. NGUEMALE les accuse de trahison, de se laisser manipuler par le pouvoir pour « livrer leur âme et leur intellectualité ».

 

Mobilisation pour la démocratie :

 

En réponse à cette situation, NGUEMALE appelle les étudiants à résister à ce qu’il décrit comme une « manœuvre dictatoriale ». Il demande de toute urgence la formation d’un comité chargé d’organiser des élections équitables pour l’ANECA dans les 60 jours, un appel qui semble gagner en popularité parmi les étudiants.

 

  • Violation des droits démocratiques :
  • La création du CNECA met en évidence une violation des principes démocratiques.
  • Les autorités rectorales sont critiquées pour leur complicité présumée.
  • La revendication d’élections libres pour l’ANECA est devenue un cri de ralliement.
  • Réactions et appel à l’action :
  • NGUEMALE encourage la résistance contre l’oppression politique.
  • Un mouvement étudiant se mobilise pour sauvegarder la démocratie universitaire.

 

Rappelons que la défense de la démocratie étudiante devient un cri de ralliement à Bangui.

 

Par Gisèle MOLOMA

 

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Recrutement et Corruption : Les Zones d’Ombre de la Gendarmerie Centrafricaine

Recrutement et Corruption : Les Zones d’Ombre de la Gendarmerie Centrafricaine

 

candidat au concours du recrutement des policiers et gendarmes lors des épreuves sportives à Bangui le 16 septembre 2019. Crédit photo : Minusca.
candidat au concours du recrutement des policiers et gendarmes lors des épreuves sportives à Bangui le 16 septembre 2019. Crédit photo : Minusca.

 

 

Bangui, 20  mars 2024 (CNC)  

 La République centrafricaine, en proie à une instabilité politique chronique, voit aujourd’hui son armée, notamment la gendarmerie, secouée par des scandales de recrutement d’une ampleur sans précédent. Dans les coulisses de la sélection des nouveaux membres de cette institution autrefois vénérée, se cachent des pratiques douteuses, des favoritismes flagrants et une corruption généralisée. Les récentes révélations sur les processus de recrutement ont jeté une lumière crue sur l’état de déliquescence morale et institutionnelle qui règne au sein des forces de sécurité nationale.

 

Le recrutement au sein de la gendarmerie centrafricaine a récemment fait l’objet de vives critiques et de controverses. Cette institution, autrefois respectée et considérée comme noble, semble avoir perdu sa lettre de noblesse en raison de pratiques douteuses et de malversations lors des processus de sélection de nouveaux membres. Ces dernières années, plusieurs recrutements ont été entachés par des allégations de corruption, de favoritisme et d’irrégularités flagrantes, jetant ainsi une ombre sur l’intégrité et la crédibilité de cette force de sécurité nationale.

 

Une des principales critiques concerne la composition des comités de recrutement, infiltrés par des éléments douteux et des individus impliqués dans des réseaux de corruption, à l’exemple de Madame Patricia Mamadou, Général Matongo et le ministre de la sécurité publique lui-même. Ces personnalités influentes du ministère de la sécurité, appuyées par des membres de la MINUSCA, semblent avoir manipulé les processus de sélection pour servir leurs propres intérêts. Ces pratiques compromettent gravement l’intégrité et la légitimité des recrutements, sapant ainsi la confiance du public dans les institutions chargées de maintenir l’ordre et la sécurité.

 

« C’est un scandale flagrant ! Ils nous volent nos chances de servir notre pays de manière honorable », s’exclame Marie, une résidente du quartier Ouango, dans le septième arrondissement de Bangui indignée par les récentes révélations sur les pratiques de recrutement.

 

Un aspect particulièrement préoccupant est l’absence de critères clairs et objectifs dans le processus de recrutement. Au lieu de privilégier les compétences, l’intégrité et la qualification des candidats, les décisions semblent être influencées par des considérations politiques, sociales et personnelles. Le favoritisme envers les proches des hauts fonctionnaires et des personnalités politiques est monnaie courante, au détriment des aspirants méritants et compétents.

 

« C’est une honte pour notre pays ! Nous avons besoin de forces de sécurité dignes de confiance, pas des marionnettes des politiciens corrompus », déclare Jean, un commerçant au marché Gobongo, dans le quatrième arrondissement de Bangui, exprimant son indignation face à la situation.

 

De plus, l’absence de vérifications de l’aptitude morale et professionnelle des candidats soulève des préoccupations majeures quant à la qualité et à l’intégrité des forces de sécurité. La prolifération de recrues non qualifiées, voire criminelles, compromet la capacité de la gendarmerie à remplir efficacement ses missions de maintien de l’ordre et de protection des citoyens.

 

« Nous sommes livrés aux criminels ! Comment pouvons-nous nous sentir en sécurité lorsque ceux qui sont censés nous protéger sont corrompus jusqu’à la moelle ? », s’interroge David, un enseignant au lycée de Fatima de Bangui, exprimant le sentiment de vulnérabilité de nombreux citoyens face à l’impunité et à la corruption au sein des forces de sécurité.

 

La multiplication des irrégularités et des scandales au sein du processus de recrutement témoigne d’un dysfonctionnement structurel profond au sein de l’appareil sécuritaire de la République centrafricaine. Ces pratiques compromettent la sécurité nationale et alimentent l’instabilité, sapant ainsi les efforts visant à restaurer la paix et la stabilité dans le pays.

 

En outre, l’implication directe de hauts responsables, y compris le général Matongo et d’autres personnalités influentes, soulève des questions sur l’ampleur de la corruption et de l’impunité au sein des élites politiques et militaires. Il est impératif que des mesures sérieuses et transparentes soient prises pour enquêter sur ces allégations, traduire les responsables en justice et réformer en profondeur les processus de recrutement au sein des forces de sécurité.

 

En réalité, la défaillance dans le recrutement au sein de la gendarmerie centrafricaine est un symptôme alarmant d’un système institutionnel corrompu et dysfonctionnel. Il est temps d’agir de manière décisive pour restaurer l’intégrité et la crédibilité de nos institutions de sécurité, afin de garantir la protection et le bien-être de tous les citoyens de la République centrafricaine.

 

Par Alain Nzilo

 

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Tragédie à Paoua, une mère face à la justice pour acte de maltraitance par le feu sur sa fillette

Tragédie à Paoua, une mère face à la justice pour acte de maltraitance par le feu sur sa fillette

 

La mère qui a frappé sa fillette à Paoua
La suspecte au commissariat de Paoua.

 

 

 

Bangui, 22 mars 2024 (CNC)  

 Dans le quartier tranquille de Korobaïlé à Paoua, dans la préfecture de Lim-Pendé, un acte de violence inimaginable a brisé le calme, mettant en lumière les recoins sombres de la maltraitance des enfants. Mme Pierrette Setto, âgée de 32 ans, est accusée d’avoir infligé de graves brûlures à sa fille de 9 ans en utilisant le feu, une méthode de punition qui défie l’entendement.

 

L’incident, qui a eu lieu dimanche dernier, a laissé la communauté sous le choc. Les blessures subies par la jeune Christelle Beamboye, en particulier aux joues, aux cheveux, à l’anus et aux organes génitaux, témoignent d’un niveau de violence incroyable. L’affaire a été rapidement portée à l’attention des autorités, ce qui a conduit Mme Setto directement au poste de police de Paua, où elle attend actuellement une procédure pénale.

 

Le chef de la police de Paoua, Thierry Agouda, a fait part de sa consternation face à l’incident.

« Dans notre communauté, où chaque enfant est chéri, de tels actes de maltraitance nous rappellent la nécessité de rester vigilants et solidaires. La loi doit être appliquée avec toute sa force pour protéger les plus vulnérables », a-t-il déclaré, soulignant la responsabilité collective dans la prévention de la violence domestique.

 

Les motivations derrière les actions de Mme Setto restent floues, enveloppées d’un voile de douleur et de regret. Cependant, les répercussions de ses actes ont plongé une famille dans la tourmente et un enfant dans une agonie physique et psychologique.

 

Actuellement hospitalisée, Christelle Beamboye reçoit les soins nécessaires pour soigner ses blessures. Le personnel médical de l’hôpital de Paoua s’engage à lui apporter le soutien et la compassion dont elle a désespérément besoin pendant cette période traumatisante.

« Le chemin vers la guérison sera long pour Christelle, mais nous sommes là à chaque étape », déclare un médecin de l’hôpital, reflétant l’engagement de la communauté envers son plus jeune membre.

 

Les voisins et les membres de la victime, profondément touchés par l’événement, se sont rassemblés pour offrir leur soutien.

« Nous ne pouvons pas rester silencieux face à une telle injustice. Aujourd’hui, nous élevons la voix pour Christelle, afin qu’aucun autre enfant n’ait à endurer de telles souffrances », déclare une habitante du quartier de Korobaïlé, marquant une vague de solidarité contre l’indifférence.

 

Cette tragédie soulève des questions douloureuses sur la dynamique familiale, la santé mentale et les mécanismes de soutien disponibles pour les personnes en détresse. Il s’agit d’un rappel brutal de la responsabilité de chaque individu et de chaque institution de protéger les enfants, de reconnaître les signes de détresse et d’agir avant qu’il ne soit trop tard.

Par Gaël Boberang

 

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L’Influence de Wagner en Centrafrique: une Source de Déstabilisation Régionale

L’Influence de Wagner en Centrafrique: une Source de Déstabilisation Régionale

 

Plus d’une centaine de « mercenaires » se rendant en Libye arrêtés au Soudan
Plus d’une centaine de « mercenaires » se rendant en Libye en escale au Soudan. CopyrightDR

 

Bangui, 22 mars 2024 (CNC)

 L’emprise de Wagner sur la République centrafricaine fait courir des risques de déstabilisation pour tous les pays africains, à commencer par les pays voisins de la RCA.

 

Une empreinte qui dépasse les frontières

 

Le Groupe Wagner, acteur majeur sur les plans militaire, économique et politique en République centrafricaine, joue un rôle clé dans la dynamique des conflits dans les pays africains. Sa présence suscite des inquiétudes quant à son impact sur la sécurité et la stabilité de ces pays.

 

  • Répercussions régionales

 

Au         Mali, au Burkina Faso et au Niger, les opérations de Wagner en République centrafricaine ont des répercussions directes sur la sécurité et la stabilité de ces trois pays d’Afrique de l’ouest. Depuis la République centrafricaine, Wagner parvient à déstabiliser ces trois pays, incitant certains de leurs officiers militaires à fomenter des coups d’État et à s’emparer du pouvoir, instaurant un régime dictatorial sanguinaire.

 

  • Le cas du Tchad: En 2023, une tentative de déstabilisation du Tchad via la formation des jeunes rebelles tchadiens par Wagner sur le territoire centrafricain, notamment dans Lim-Pendé, a échoué, suite à l’intervention rapide de l’armée tchadienne sur le territoire centrafricain. Cette situation a failli provoquer un conflit direct entre le Tchad et la Centrafrique, mais Bangui a compris très vite et lâcher les rebelles aux militaires tchadiens .

 

La présence de Wagner dans notre pays a poussé nos autorités à gonfler leur muscle aux voisins. Ils se croient désormais intouchables. Même les pauvres jeunes tchadiens ont été entraînés par Wagner dans un conflit qui nest pas le leur”, confie un centrafricain à CNC.

 

La Centrafrique, base de recrutement pour Wagner

 

L’implication de Wagner dans le conflit au Soudan, documentée par le Wall Street Journal, illustre une stratégie plus large de déstabilisation, utilisant la République centrafricaine comme terrain de recrutement de ses mercenaires communément appelés « russes noirs ». Des jeunes, notamment des russes noirs Peuls, sont recrutés pour renforcer les rangs des combattants au Soudan, dans un jeu d’influence qui transcende les frontières.

 

  • Combat à dimension internationale

 

La          présence de forces spéciales ukrainiennes au Soudan, qui entraînent les forces armées soudanaises contre les rebelles soutenus par Wagner, ajoute une couche de complexité au conflit. Cette intervention souligne l’interdépendance des conflits régionaux et internationaux.

 

  • Conséquences de l’engagement de Wagner en Centrafrique

 

Le          recrutement en République centrafricaine pour le conflit soudanais met en lumière les méthodes de Wagner, suscitant une réaction locale et internationale.

« Ces recrutements par Wagner forcent nos jeunes à une guerre qui n’est pas la leur, laissant nos communautés en deuil », confie un leader communautaire de la Vakaga.

 

  • Réactions internationales

 

  • La communauté internationale reste divisée. Des sanctions sont en cours de discussion, mais l’efficacité de telles mesures reste incertaine. Un expert africain en sécurité analyse : « La lutte contre Wagner nécessite une approche multilatérale, impliquant à la fois des pressions politiques et des actions concrètes sur le terrain. »

 

La stratégie de Wagner en République centrafricaine, avec son impact régional et ses liens avec le conflit au Soudan, nécessite une attention soutenue et une action coordonnée pour préserver la stabilité régionale.

 

Par Alain Nzilo

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Le PNCN en quête d’identité :  opposition constructive ou alignement ?  

Le PNCN en quête d’identité :  opposition constructive ou alignement ?  

Monsieur Cyriaque Gonda, en costume, ancien Président du PNCN, décédé
Cyriaque Gonda, le regretté Président fondateur du PNCN. CopyrightDR

 

 

 

Bangui, 22 mars 2024 (CNC)  

 Le récent entretien de monsieur Prosper Daouda, président par intérim du PNCN sur la Radio Ndékè – Luka, révèle une réalité politique nuancée et parfois contradictoire.

 

Le poids du passé et la vision de l’avenir :

 

« Vous vous souvenez d’un souvenir très douloureux », commence Prosper Daouda, évoquant la perte douloureuse de Cyriaque Gonda, soulignant son rôle emblématique dans la politique centrafricaine. Malgré cette défaite, Daouda insiste sur le fait que le parti reste animé par une idéologie forte, « c‘est son idéologie qui le maintient en vie ». Pourtant, cette noble vision se heurte à la réalité d’un parti qui semble osciller entre deuil et désir de renouveau, dans un contexte où les actions et les financements restent flous.

 

Entre affirmation de force et réalités :

 

« Au contraire, le PNCN enregistre beaucoup, beaucoup de nouvelles adhésions », Daouda réfute l’idée d’un affaiblissement du PNCN. Cependant, cette affirmation semble en contradiction avec la perception du public et les rumeurs selon lesquelles les partisans se disperseraient vers le parti au pouvoir. Ce contraste pose la question de la dynamique interne réelle du parti et de son positionnement face à un pouvoir dominant.

 

L‘opposition « constructive » : un oxymore politique ?

 

« Nous sommes l’opposition et nous faisons des propositions. Nous critiquons les choses qui ne vont pas », déclare Daouda. Mais cette approche est-elle vraiment viable dans un système politique où le pouvoir semble orchestrer l’opposition à son avantage ? La notion même d’opposition « constructive » devient ainsi paradoxale, surtout lorsque l’indépendance de ces petits partis semble compromise par des liens financiers et stratégiques avec le pouvoir.

 

L’UFDO et le PNCN : alliance stratégique ou mariage de raison ?

 

« L’UFDO, nous étions ensemble et il s’est passé quelque chose qui n’allait pas », explique Daouda à propos de la relation entre le PNCN et l’UFDO, ainsi que du rôle joué par feu Gonda dans cette coalition. Si l’UFDO est perçue comme une opposition modérée, créée sous l’égide du pouvoir pour diluer les voix dissidentes, où se situe vraiment le PNCN dans ce paysage ? La volonté de Daouda de revenir à l’UFDO reflète-t-elle une stratégie politique réfléchie ou une nécessité de survie dans un environnement contrôlé ?

 

« Nous devons d’abord faire en sorte que les choses avancent », conclut Daouda, offrant un aperçu des défis et des contradictions au sein du PNCN. Se présentant comme une  opposition « constructive », le parti navigue en eaux troubles, où les idéaux semblent parfois compromis par des réalités politiques complexes. En effet, Cette analyse met en évidence la nécessité d’une opposition plus affirmée et indépendante pour une démocratie centrafricaine dynamique.

 

Par Alain Nzilo

 

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Kabo assiégé par la méningite : une crise sanitaire oubliée

Kabo assiégé par la méningite : une crise sanitaire oubliée

 

Pancarte de l'hôpital de Kabo, dans la préfecture de l'Ouham-Fafa. CopyrightCNC
Pancarte de l’hôpital de Kabo, dans la préfecture de l’Ouham-Fafa. CopyrightCNC

 

Bangui, 22 mars 2024 (CNC)

 Kabo, une localité de la préfecture de l’Ouham-Fafa, au nord-ouest de la République centrafricaine, est aux prises avec une formidable épidémie de méningite, laissant ses habitants dans un profond désarroi et une vulnérabilité sanitaire alarmante.

 

Dans le lourd silence de la nuit à Kabo, la ville semble retenir son souffle face à l’avancée inexorable de la méningite.

« La ville est assiégée par la maladie, et notre hôpital, abandonné à son sort, n’a plus de médecin pour veiller sur les plus de quinze âmes désespérément admises depuis le début de l’épidémie dans la ville», rapporte Alain Sanga , un citoyen résident de Kabot alarmé par la situation.

 

Une communauté en détresse

 

Le départ de l’ONG internationale Médecins Sans Frontières de Kabo a laissé un grand vide.

« L’évacuation de MSF a marqué le début d’une ère sombre pour Kabo. Aujourd’hui, notre hôpital ressemble plus à un tombeau qu’à un lieu de guérison », confie une infirmière qui est restée malgré les conditions.

Ce témoignage met en lumière le désespoir du personnel face à l’ampleur de cette crise.

 

La situation est encore plus tragique pour les  familles des patients. Une mère accablée de chagrin partage :

« Voir mon enfant lutter contre la fièvre, impuissant, est une torture. Où est l’aide promise ? Ce cri du cœur révèle le désarroi des familles face à une réponse sanitaire inefficace.

 

Abandon par l’État et la communauté internationale

 

L’espoir d’une intervention de l’État s’amenuise de jour en jour.

« Nous avons été laissés pour compte. Les promesses d’aide sont comme des mirages dans le désert », déclare un responsable local désabusé.

 

Cependant, la solidarité au sein de la communauté n’offre qu’une faible lueur d’espoir.

« En l’absence d’aide, nous nous efforçons de prendre soin les uns des autres, en partageant nos maigres ressources », témoigne un bénévole, symbolisant l’esprit de résilience de Kabo.

 

Vers une issue incertaine

 

La lutte de Kabo contre la méningite est loin d’être isolée, mais elle incarne la lutte plus large contre la négligence en matière de santé dans les régions vulnérables. La détresse de Kabo met en lumière les failles de notre système de santé, où les communautés les plus défavorisées font face à des crises sanitaires avec peu ou pas de soutien.

 

La situation à Kabo est une tragédie qui se déroule à l’abri des regards du monde, un sombre rappel de l’inégalité en matière de santé mondiale.

 

Par Cyrille Féinam

Correspondant du CNC à Kabo

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Crise de l’eau à Obo : un défi de survie quotidien

Crise de l’eau à Obo : un défi de survie quotidien

 

L'unique forage de la ville de M'Boki
 CopyrightCNC

 

 

Bangui, 22 mars 2024 (CNC

 La pénurie d’eau à Obo, capitale provinciale du Haut-Mbomou  met en évidence les défis cruciaux auxquels sont confrontés ses habitants.

 

La lutte matinale pour l’eau

 

À l’aube, les rues d’Obo s’animent avec une quête essentielle : l’accès à l’eau potable. Les quartiers de Nairobi et d’Abouna sont particulièrement touchés, où la sécheresse a tari les sources traditionnelles. Les habitants, armés de bidons et de récipients, se précipitent vers les points d’eau, certains se réveillant avant l’aube pour assurer leur tour. Cette scène quotidienne révèle l’ampleur de la crise de l’eau dans cette ville du sud-est de la RCA.

 

Alternatives risquées

 

Privés de forages, beaucoup se tournent vers des puits non améliorés, malgré les risques sanitaires.

« C‘est difficile… Nous n’avons qu’un seul point d’eau », raconte Jean-Marie, un habitant, illustrant leur situation précaire. Les témoignages abondent, évoquant les maladies d’origine hydrique et la nécessité de trouver des solutions durables.

 

Voix d’autorités et d’experts

 

Donatien Kumbuiki, le secrétaire général du quartier d’Abouna, exprime l’urgence :

« Les gens souffrent beaucoup pour boire de l’eau. » Cette détresse est reconnue par les autorités locales, dont le sous-préfet Dieudonné Yapoula, qui souligne l’effet aggravant de la sécheresse et promet des actions des autorités centrales.

 

Armand Gizeh, le médecin-chef, déconseille la consommation d’eau non potable et propose des mesures préventives, comme la purification de l’eau à domicile, pour lutter contre les maladies hydriques.

 

Analyse et perspectives

 

Face à cette crise, la communauté d’Obo fait preuve d’une résilience remarquable, même si la situation reste critique. La dépendance à l’égard d’un seul point d’eau et l’utilisation de l’eau provenant de puits non améliorés soulignent la nécessité d’améliorer les infrastructures hydrauliques.

 

Réponse sanitaire

 

La prévention des maladies d’origine hydrique nécessite une éducation à l’hygiène et l’accès à des méthodes de purification de l’eau. Les conseils d’Armand Gizeh méritent une attention pour préserver la santé publique en attendant des solutions permanentes.

 

L’appel à la solidarité

 

L’alerte tirée par Donatien Kumbuiki et le sous-préfet Yapoula nous rappelle l’importance de la solidarité et de la rapidité d’action des autorités. La crise actuelle nécessite une mobilisation à tous les niveaux de gouvernement et une coopération internationale pour fournir une aide efficace et durable.

 

Vers une résolution ?

 

Les autorités centrales étant conscientes du problème, la patience des habitants est mise à rude épreuve. La promesse d’une solution adéquate doit se traduire rapidement par des actions concrètes pour éviter une détérioration de la situation humanitaire.

 

Défis et espoirs

 

L’accès à l’eau potable est un droit fondamental, et sa rareté à Obo met en évidence les graves défis auxquels sont confrontées de nombreuses communautés dans le monde. Cette crise offre également l’occasion de repenser la gestion de l’eau et de renforcer les systèmes de santé publique, avec l’espoir d’un avenir où l’eau n’est plus une source de souffrance mais un bien commun accessible à tous.

 

Par Fidèle ZEGUINO

Correspondant du CNC dans le grand sud-est

 

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Lutte contre la violence basée sur le genre à Boali : une initiative de l’ONG FAEDD

Lutte contre la violence basée sur le genre à Boali : une initiative de l’ONG FAEDD

 

Deux femmes qui reviennent du champs à Bria
Deux femmes qui reviennent du champs . Photo CNC

 

 

Bangui, 22 mars 2024 (CNC)  

 Dans la paisible ville de Boali, localité situé à 95 kilomètres de Bangui, une réalité plus sombre émerge, celle de la violence basée sur le genre (VBG), un problème de plus en plus alarmant. L’ONG Femmes actives et entreprenantes pour le développement durable (FAEDD) est en première ligne pour contrer cette tendance inquiétante en initiant un atelier de sensibilisation de trois jours. Cette initiative vise non seulement à éduquer mais aussi à engager la communauté locale dans une lutte inébranlable contre la violence basée sur le genre.

 

La montée des VBG à Boali n’est plus un secret pour personne. Gisèle Mbita, la coordinatrice de la FAEDD, partage un constat troublant :

« Lors de notre dernière visite, des histoires de violence nous ont été partagées, dévoilant une réalité souvent cachée ou minimisée par la communauté. Nous sommes là pour éclairer les femmes sur leurs droits et les moyens de se défendre ». Cette déclaration a eu un impact significatif lors de l’atelier, soulignant l’urgence de la situation.

 

Se référant à la législation centrafricaine sur les peines applicables aux auteurs de VBG, Gisèle Mbita souligne la nécessité d’adopter des mesures similaires à Boali. Elle explique :

« Des peines allant jusqu’à trois ans de prison et des amendes importantes sont prévues. Ces dispositions légales servent de modèle pour protéger efficacement nos femmes et nos filles ».

 

Les témoignages des participants à l’atelier résonnent comme un appel à l’action. Omega Mokongoma, un participant, exprime son engagement :

« Nous devons mettre fin à cette violence. Frapper une femme, un enfant, c’est inacceptable. Je m’engage à promouvoir le respect et la protection au sein de ma communauté ».

 

Gizazé, le chef du quartier Bowling 1, partage cette ambition de changement :

« Je vais sensibiliser mes électeurs à la gravité des VBG et à l’importance de protéger nos femmes et nos enfants. Tout le monde doit comprendre que ces actes ne resteront pas impunis ».

 

L’initiative de l’ONG FAEDD aboutit à la création d’un comité de suivi, une avancée significative dans la lutte contre les VBG à Boali.

« Ce comité jouera un rôle essentiel dans le suivi et le signalement de tous les cas de violence, en assurant une réponse rapide et efficace », a déclaré un membre de la FAEDD.

 

La mobilisation contre les VBG à Boali va au-delà des simples ateliers. Elle reflète une prise de conscience collective d’une menace qui mine la cohésion et le bien-être de la communauté. Tous les habitants de Boali sont invités à se joindre à cette cause, armés de connaissances, de solidarité et d’un engagement indéfectible.

 

Notons que  l’atelier de la FAEDD à Boali n’est pas seulement un événement éducatif ; Elle marque le début d’une révolution sociale. Une révolution où chaque individu, homme, femme, jeune ou vieux, participe activement à la protection et au respect de l’autre. Boali donne l’exemple de la résilience et de l’espoir, prouvant qu’ensemble, une communauté peut surmonter les obstacles et œuvrer pour un avenir sans violence. La lutte contre la violence basée sur le genre ne s’arrête pas là ; Elle ne fait que commencer, soutenue par les voix de ceux qui refusent de se taire.

 

Cette bataille, bien que difficile, est nécessaire pour assurer la sécurité et la dignité de tous les habitants de Boali. Cela nécessite un engagement à tous les niveaux de la société, une compréhension profonde des enjeux et des défis, et une volonté inébranlable de voir un jour ces violences appartenir au passé. Le chemin est long, mais la détermination des habitants de Boali et de l’ONG FAEDD promet de transformer cette vision en une réalité tangible.

 

Par Ghislain Ngara

 

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Chefs de quartier et police judiciaire en RCA : Rôles, confusions et solutions

Chefs de quartier et police judiciaire en RCA : Rôles, confusions et solutions

 

Dans la cour face à la cour d'appel de Bangui. CopyrightCNC
Face à la cour d’appel de Bangui. CopyrightCNC

 

Bangui, 22 mars 2024 (CNC)  

 Dans le cadre d’un effort de renforcement du système judiciaire en République centrafricaine, l’initiative de formation des acteurs de la justice par la Minusca souligne l’importance d’une approche holistique. Au cœur de cette initiative, le juge Bethel Anicet Parfait Kaouet, Premier-juge au tribunal de Bimbo , partage ses idées et sa vision d’une justice accessible et équitable lors d’un atelier de formation à Bangui.

 

Un partenariat judiciaire pour l’équité

 

« Nous travaillons en étroite collaboration avec les officiers de police judiciaire, qui sont nos proches collaborateurs », précise M. Kaouet, soulignant la qualité remarquable de leur travail. Cette coopération vise à assurer une transition harmonieuse des affaires entre les différentes instances de justice.

 

  • Clarification des rôles :

 

Kaouet pointe une zone d’ombre concernant la collaboration avec les chefs de quartier.

« La plupart des chefs de quartier ne maîtrisent pas le code de procédure civile », déplore-t-il, appelant à une meilleure prise de conscience pour éviter de marcher sur les compétences des uns et des autres.

  • Résolution des litiges fonciers :

 

« La terre appartient à l’État », rappelle Kaouet, insistant sur la nécessité de saisir le ministère de l’Urbanisme pour éviter les litiges fonciers.

« C’est par méconnaissance des textes que les gens sèment le désordre dans les quartiers », explique-t-il, mettant en avant un problème récurrent.

 

L’importance cruciale de connaître les lois

 

« J’invite la population centrafricaine à s’imprégner de la loi de notre pays », lance Kaouet, soulignant l’adage juridique selon lequel l’ignorance de la loi n’est pas une excuse. Il souligne l’accessibilité de la justice pénale et la mise en place d’un système d’aide juridictionnelle pour les affaires civiles, visant à réduire les obstacles financiers.

 

En un mot, l’engagement du juge Kaouet en faveur de la formation des acteurs de la justice en République centrafricaine ouvre la voie à une meilleure compréhension et application des lois. Son appel à une connaissance approfondie des textes législatifs et au respect des compétences juridictionnelles est un pas vers une justice plus juste et inclusive, essentielle à la cohésion sociale et au développement du pays.

 

 

Par Éric Azoumi

 

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Le Prix de l’Opposition : le Procureur demande 500 Millions dans le Procès de Mboli-Goumba

Le Prix de l’Opposition : le Procureur demande 500 Millions dans le Procès de Mboli-Goumba

 

Maître Crépin Mboli-Goumba, coordonnateur du BRDC avec ses avocats peu après sa libération provisoire
Maître Crépin Mboli-Goumba, coordonnateur du BRDC avec ses avocats peu après sa libération provisoire

 

 

Bangui, 21 mars 2024 (CNC)

 Dans un tournant judiciaire inattendu, le procureur de la République demande une amende exorbitante contre Maître Crépin Mboli-Goumba, illustrant un conflit où justice et politique sentremêlent dangereusement en République Centrafricaine.

 

Un procès sous haute tension :

 

Le procès de Maître Crépin Mboli-Goumba, reporté à plusieurs reprises et finalement tenu hier le 20 mars, dépasse le cadre juridique. Accusé d’outrage à magistrat, le procureur a requis une peine d’un an de prison assortie d’une amende de 500 millions de francs CFA, mettant en lumière une affaire marquée par des connotations politiques. Cette stratégie semble viser à affaiblir financièrement et moralement une figure de l’opposition, en brossant un tableau où le pouvoir utilise la justice comme une arme.

 

Les dynamiques politiques à l’œuvre :

 

Au cœur de cette affaire, Maître Crépin Mboli-Goumba, leader du PARTI AFRICAIN POUR UNE TRANSFORMATION RADICALE ET L’INTEGRATION DES ÉTATS (PATRIE), et figure centrale du Bloc républicain pour la défense de la Constitution du 30 mars 2016, représente une voix critique contre le régime actuel. Ses accusations ouvertes de pratiques mafieuses au sein de l’appareil judiciaire, visant le ministre de la Justice, monsieur Djoubaye Abazène,  et indirectement le président putschiste Faustin Archange Touadera, ont scellé son sort dans une bataille où la politique éclipse la légalité.

 

Accusations de « mafia judiciaire » :

 

La brutalité de l’arrestation de Maître Crépin Mboli-Goumba, et les charges disproportionnées portées contre lui, témoignent de l’utilisation de la justice comme outil de répression politique. Les termes de « mafia judiciaire » utilisés par les observateurs et Maître Mboli-Goumba lui-même ne sont pas choisis à la légère, ils reflètent une réalité où la loi est manipulée au service d’intérêts particuliers.

 

Réactions et témoignages :

 

Les réactions à ce procès vont de l’inquiétude à l’indignation.

« C‘est un signal alarmant pour la démocratie », confie un observateur anonyme. Un autre ajoute :

« C‘est clairement une tentative d’étouffer l’opposition, un abus de pouvoir déguisé en justice. »

 

 

Ce procès contre Maître Crépin Mboli-Goumba nous oblige à nous interroger sur les frontières entre justice et manœuvres politiques en République centrafricaine. La demande exorbitante du procureur révèle non seulement la vulnérabilité des opposants politiques face à un système judiciaire manipulé, mais appelle également à une réforme profonde des institutions pour garantir l’équité et la liberté d’expression dans un climat politique de plus en plus polarisé.

 

Par Alain Nzilo

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Projet d’Intégration dans la Fonction Publique : La Grande arnaque du gouvernement centrafricain

Projet d’Intégration dans la Fonction Publique : La Grande arnaque du gouvernement centrafricain

 

Monsieur Marcel Djimassé, ministre de la Fonction publique de Centrafrique habillé en costume devant son téléphone portable. Il porte ses verres progressives
Monsieur Marcel Djimassé, ministre de la Fonction publique de Centrafrique

 

 

Bangui, 21 mars 2024 (CNC)  

 La République centrafricaine s’enfonce dans une escroquerie systématique des centrafricains orchestrée par son propre gouvernement.

 

Le gouvernement centrafricain a lancé un ambitieux projet d’insertion dans la fonction publique, promettant un avenir professionnel stable à de nombreux citoyens. Cependant, ce qui semblait être une aubaine s’est rapidement transformé en un piège coûteux et décevant pour les aspirants fonctionnaires.

 

50 000 FCFA pour l’authentification des diplômes étrangers

 

Dans le cadre du projet d’intégration des jeunes centrafricain dans la fonction publique de leur pays, une mesure controversée a été mise en œuvre, touchant particulièrement les jeunes centrafricains ayant obtenu leurs diplômes à l’étranger (arnaque du gouvernement centrafricain ). Le ministère de la Fonction publique exige de ces candidats qu’ils franchissent une étape supplémentaire : l’authentification de leur diplôme par le ministère centrafricain des Affaires étrangères. Cette procédure, loin d’être une simple formalité administrative, s’est avérée être une source de frustration et de consternation pour de nombreux aspirants fonctionnaires.

 

L’exigence en question oblige les candidats à payer une somme substantielle de cinquante mille francs CFA  pour la certification de leur diplôme. Pour plusieurs, il s’agit d’un investissement financier important, ce qui soulève des questions quant à l’équité et à l’accessibilité de ce processus.

 

Ce qui est encore plus intrigant, c’est la capacité opérationnelle du ministère des Affaires étrangères à mener à bien cette tâche. Dans un pays où les infrastructures de communication et les réseaux internationaux sont limités, comment ce ministère parvient-il à vérifier l’authenticité des diplômes obtenus à des milliers de kilomètres ? La méthode utilisée pour contacter les institutions étrangères et obtenir une confirmation rapide reste floue, ce qui alimente les spéculations sur l’efficacité et la légitimité de cette approche.

 

Cette situation met en lumière un problème plus large d’un système qui semble davantage axé sur l’arnaque du gouvernement centrafricain des candidats au détriment de l’intégrité et de l’efficacité. Les candidats, déjà confrontés à l’incertitude et aux défis liés à la recherche d’emploi, se retrouvent contraints de débourser une somme exorbitante pour une démarche dont la valeur ajoutée est discutable.

 

« Est-ce vraiment dans l’intérêt public, ou s’agit-il simplement d’une nouvelle façon d’exploiter ceux qui cherchent à servir leur pays ? », s’interroge Martine Doté, exprimant une frustration largement partagée par ses pairs. Plutôt que d’assurer l’équité et la compétence au sein de la fonction publique, cette approche semble créer des obstacles supplémentaires, décourageant particulièrement ceux qui ont investi dans une éducation à l’étranger, souvent dans l’espoir de contribuer au développement de leur pays.

 

Dans ce contexte, la question de l’efficacité de l’administration publique et de son engagement en faveur de l’intégrité et de la transparence est plus que jamais d’actualité. Alors que la République centrafricaine aspire à la stabilité et au progrès, il est crucial de revoir ces procédures, non seulement pour faciliter l’accès à la fonction publique, mais aussi pour restaurer la confiance dans les institutions de l’État.

 

Certification des diplômes obtenus localement

 

La certification des diplômes obtenus localement en République centrafricaine représente un autre niveau de complexité et de dépenses pour les demandeurs d’emploi qui aspirent à rejoindre la fonction publique. Cette mesure, appliquée aussi bien aux diplômes de l’enseignement secondaire qu’à l’enseignement supérieur, nécessite des démarches spécifiques et coûteuses de la part des candidats (arnaque du gouvernement centrafricain ).

 

Pour ceux qui ont obtenu leur baccalauréat, une visite à la direction des examens et concours est nécessaire. Là, un processus d’authentification du diplôme attend le diplômé, pour lequel une somme d’argent doit être versée. Cette démarche, qui peut sembler être une simple formalité administrative, s’avère être une source de frustration et un obstacle financier important pour de nombreux jeunes.

 

Le parcours est similaire pour les diplômés de l’Université de Bangui ainsi que d’autres écoles supérieures, qui doivent également s’engager dans un processus d’authentification et de certification de leurs diplômes. Cette approche implique le paiement d’une somme d’argent, ce qui ajoute un fardeau supplémentaire à ceux qui ont déjà investi du temps et des ressources dans leur éducation.

 

Ces procédures soulèvent plusieurs questions quant à leur nécessité et à leur efficacité. Pourquoi imposer des frais supplémentaires à des diplômés qui ont déjà fait la preuve de leur compétence et de leur engagement en terminant leurs études ? De plus, ces coûts supplémentaires représentent un obstacle particulièrement difficile pour ceux qui se trouvent déjà dans une situation financière précaire.

 

L’impact de ces procédures coûteuses et lourdes sur les demandeurs d’emploi est palpable. Non seulement ils constituent un obstacle financier à l’entrée dans la fonction publique, mais ils peuvent également décourager les talents locaux de poursuivre une carrière dans le secteur public. Alors que le pays cherche à développer et à stabiliser son administration, ces obstacles administratifs et financiers pourraient avoir l’effet inverse, en limitant l’accès aux postes publics aux seules personnes capables de supporter ces coûts.

 

Dans une période où la République centrafricaine s’efforce de renforcer son administration et d’attirer des compétences pour son développement, il apparaît essentiel de reconsidérer ces procédures. La simplification et l’allègement de ces processus pourraient non seulement faciliter l’accès à la fonction publique pour de nombreux candidats méritants, mais aussi améliorer la transparence et l’équité du processus de recrutement pour éviter l’arnaque du gouvernement centrafricain .

 

Le certificat médical, une autre arnaque du gouvernement centrafricain

intégration dans la fonction publique en République centrafricaine a révélé un enchaînement de dysfonctionnements et d’abus suscitant l’inquiétude des candidats. Selon les directives du ministère de la Fonction publique, ce document doit être délivré par le service de santé de l’inspection du travail. Cependant, la procédure pour l’obtenir s’est transformée en une source de frustration et d’arnaque publique.

 

Les candidats sont tenus de payer quatre mille cinq cents francs CFA pour le certificat médical. Pourtant, une fois le paiement effectué, ils reçoivent un reçu officiel indiquant seulement 2 500 francs CFA. Cet écart entre le montant payé et celui inscrit sur le reçu laisse un trou béant de deux mille francs  CFA (2 000 francs CFA), la destination de cet argent restant un mystère (arnaque du gouvernement centrafricain ). Cette situation jette une ombre sur l’intégrité du processus, laissant les candidats se demander où va réellement leur argent.

 

Le problème ne s’arrête pas là. Les candidats qui satisfont à cette exigence financière reçoivent leur certificat médical sans subir d’examen médical. Cette pratique remet en question la validité du certificat lui-même et soulève des inquiétudes quant à l’efficacité de cette exigence en tant que critère de sélection pour l’entrée dans la fonction publique. Si le but de ce certificat est d’assurer la bonne santé des futurs fonctionnaires, l’absence d’un véritable examen médical semble contre-productive et superficielle.

 

De plus, la précipitation pour obtenir ce document a entraîné une surcharge des services concernés, entraînant des retards importants. Les candidats doivent maintenant attendre trois à quatre semaines avant d’avoir accès au personnel nécessaire à la délivrance du certificat, ce qui ajoute une couche supplémentaire de stress et d’incertitude à leur parcours.

 

La carte nationale d’identité et le classeur de l’inspection du travail, une autre arnaque ouverte

 

L’exigence récente d’une carte nationale d’identité et l’obligation d’acheter un classeur spécifique pour le dépôt des dossiers à l’inspection du travail en République centrafricaine ajoutent une couche supplémentaire de complexité et de coûts pour les candidats désireux d’intégrer la fonction publique. Cette section examine l’impact et les motivations possibles de ces nouvelles règles, qui semblent peser sur les candidats financièrement plus qu’elles n’améliorent le processus de sélection.

 

L’exigence de la carte nationale d’identité

 

Jusqu’à récemment, la carte nationale d’identité n’était pas un document obligatoire dans le dossier de candidature à la fonction publique. L’introduction soudaine de cette exigence a soulevé des questions sur ses motivations réelles. Certains y voient une stratégie visant à pousser les candidats à aller verser encore une importante somme d’argent aux partenaires libanais du Président Faustin Archange Touadera. D’autres s’interrogent sur la raison d’être de l’ajout d’une contrainte financière et administrative supplémentaire pour les candidats, déjà submergés par les multiples frais et démarches nécessaires pour postuler.

 

La vente imposée de classeurs

 

Là encore, c’est grave. L’obligation d’acheter un classeur à un prix exorbitant pour le dépôt d’un dossier ajoute une dimension supplémentaire à la controverse. Sur le marché, le prix d’un cartable varie entre trois cents et cinq cents francs CFA (300 à 500 francs CFA), mais à l’inspection du travail, les candidats sont obligés de payer trois mille cinq cents francs  pour un article similaire. Cette pratique, qui empêche les candidats d’apporter leur propre matériel acheté à un prix raisonnable, est perçue non seulement comme de l’exploitation financière, mais aussi comme un manque de considération pour la situation économique des candidats.

 

Cette situation pose la question de savoir si ces exigences servent réellement les intérêts de l’administration et des candidats ou si elles représentent une opportunité pour certains acteurs de bénéficier indûment du processus de recrutement. En imposant des coûts injustifiés et supplémentaires, le système risque de décourager les candidats compétents mais moins fortunés et de compromettre l’intégrité du processus de sélection.

 

Le mirage de l’intégration : stratégie électorale pour 2025

 

La promesse d’intégrer six mille jeunes centrafricains dans la fonction publique centrafricaine a suscité beaucoup d’intérêt et d’espoir parmi les citoyens. Cependant, une analyse de la loi de finances pour l’année 2024 révèle que le gouvernement n’a alloué aucun budget pour la réalisation de ce projet. Cette omission soulève des questions sur la sincérité de l’annonce du gouvernement et sur son engagement réel à améliorer les perspectives d’emploi des centrafricains.

 

L’annonce avait été perçue comme une initiative louable visant à atténuer le chômage et à revitaliser l’administration publique avec de nouveaux talents. Toutefois, l’absence de dispositions financières dans le budget pour l’année précédant les élections de 2025-2026 indique que le projet pourrait ne pas être aussi prioritaire qu’annoncé. Cette révélation alimente les spéculations selon lesquelles l’engagement du gouvernement à intégrer ces candidats pourrait n’être qu’une manœuvre politique visant à apaiser les tensions et à gagner le soutien populaire en vue des prochaines élections.

 

Le processus de dépôt et d’examen des dossiers, qui devrait s’étendre jusqu’en  2025, l’année d’élections, semble s’inscrire dans une stratégie à long terme visant à maintenir l’espoir et l’attention des citoyens, sans garantie de réalisation. Cette tactique risque de générer de la frustration et du mécontentement parmi les candidats et de miner la confiance dans les promesses du gouvernement.

 

La situation met en évidence un décalage entre les annonces politiques et les actions concrètes. Alors que les citoyens espèrent des améliorations tangibles dans leur vie quotidienne et professionnelle, l’utilisation des projets d’emploi comme outils politiques pourrait avoir des répercussions négatives sur la perception et la légitimité du gouvernement.

 

Conclusion

 

La nécessité de présenter une carte nationale d’identité et d’acheter un classeur à un prix gonflé illustre les défis et les obstacles supplémentaires imposés aux candidats à la fonction publique en République centrafricaine. Ces pratiques, qui semblent s’écarter des principes d’équité et de transparence, nécessitent une réévaluation urgente afin de s’assurer que le processus de recrutement reste accessible à tous et exempt d’exploitation financière. Sans une telle intervention, la confiance dans le système administratif risque de s’éroder, ce qui sape les efforts de développement et de gouvernance du pays (arnaque du gouvernement centrafricain ).

 

Par Alain Nzilo

 

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Vol spectaculaire au nord de Bangui : une leçon de moto tourne à l’l’arnaque

Vol spectaculaire au nord de Bangui : une leçon de moto tourne à l’l’arnaque

 

Les taxis motos de la capitale centrafricaine
Bangui, les motos taxis

 

 

Bangui, 21 mars 2024 (CNC)

 Un spectaculaire vol de moto secoue le quartier PK12 à la sortie nord de la capitale Bangui, laissant le propriétaire dans la consternation.

 

Hier, jeudi 20 mars, le calme habituel du quartier PK12, à la sortie nord de Bangui, a été perturbé par un événement très inhabituel. Sur le terrain de football de Bégoua, un acte de tromperie digne d’un scénario de film du théâtre ivoirien s’est déroulé.

 

Un individu, sous prétexte d’apprendre à conduire une moto, s’est approché d’un conducteur de moto-taxi. Le soi-disant étudiant, après avoir contacté le chauffeur la veille, a fixé un rendez-vous pour jeudi sur le terrain susmentionné. Vers 16 heures, les deux hommes se sont rencontrés, prêts pour la leçon d’équitation prévue.

 

Selon un témoin qui a observé la scène de loin, le faux apprenti, après quelques tentatives, a semblé s’habituer à la moto.

« Il a fait semblant d’apprendre, avec des démarrages hésitants, mais tout à coup, il a accéléré à toute vitesse et a disparu avec la moto », raconte le témoin, visiblement abasourdi par l’audace de l’escroc.

 

Le conducteur de la moto, trompé par la ruse de son homologue, s’est retrouvé désespéré.

« Je n’arrivais pas à croire que quelqu’un qui prétendait ne pas savoir conduire une moto puisse mettre en œuvre un tel plan », confie-t-il, encore sous le choc.

Avant la grande évasion, l’escroc a même remis 5 000 francs CFA au conducteur de la moto, comme pour sceller leur affaire, une somme qui n’a pas pu compenser la perte subie.

 

Bien qu’isolé, ce vol suscite des inquiétudes quant à la sécurité dans les zones périphériques de Bangui.

« C’est une sonnette d’alarme pour tous les exploitants de moto-taxis. Nous devons être désormais plus vigilants, surtout avec les nouveaux clients », déclare un représentant local des conducteurs de motos-taxis.

 

Ce vol ingénieux met en évidence l’importance de la prudence, même dans les échanges les plus banals.

 

Cet article illustre comment un acte criminel peut entraîner non seulement des pertes matérielles, mais aussi éroder la confiance au sein de la communauté. À travers le récit de cet événement, nous voyons à quel point il est crucial de rester vigilant et de renforcer les mesures de sécurité, en particulier dans les interactions quotidiennes qui semblent anodines.

 

 

Par Anselme Mbata

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Multiplication des Barrières Illégales : Trafic et racket des usagers dans l’Ouham et Lim-Pendé

Multiplication des Barrières Illégales : Trafic et racket des usagers dans l’Ouham et Lim-Pendé

 

Barrière de contrôle des gendarmes à Gallo, non loin de Baboua, dans la préfecture de la Nana-Mambéré, au nord-ouest de la République centrafricaine.
Barrière de contrôle des gendarmes , non loin de Baboua, dans la préfecture de la Nana-Mambéré, au nord-ouest de la République centrafricaine.

 

 

Bangui, 20 mars 2024 (CNC)

 La création incessante de postes de contrôle illégaux par les forces de l’ordre dans les préfectures de Ouham et de Lim-Pendé dresse un tableau troublant de la corruption et des abus dans cette région.

 

Le mois dernier, le Premier ministre Félix Moloua a annoncé la création d’une brigade mixte chargée de surveiller et de démanteler les postes de contrôle illégaux, mais la réalité sur le terrain est tout autre. Les préfectures de l’Ouham et de Lim-Pendé restent des bastions des pratiques illicites, les forces de l’ordre orchestrant une multiplication effrénée de ces obstacles, mettant à mal la vie des citoyens ordinaires.

 

Selon les témoignages recueillis, les soldats de l’armée nationale, censés assurer la sécurité des citoyens, se transforment en prédateurs économiques sur les grands axes routiers comme par exemple sur l’axe Kouki – Nana-Bakassa. Les motards sont particulièrement visés, contraints de subir des extorsions déguisées en contrôles routiers.

 

Freddy, un témoin, rapporte :

« Les soldats exigent des taxes exorbitantes pour passer ces points de contrôle. Même les produits locaux les plus simples sont soumis à des frais arbitraires. C’est devenu une mafia organisée ».

 

Une victime, qui a souhaité garder l’anonymat, a raconté son expérience :

« Je transportais des sacs de manioc pour ma famille quand j’ai été arrêtée. Les soldats m’ont forcé à payer une taxe considérable, menaçant de confisquer ma marchandise si je refusais ».

 

Ces pratiques généralisées alimentent un cycle de corruption et d’impunité, sapant les fondements mêmes de l’État de droit. Les citoyens, déjà confrontés à des défis économiques, se retrouvent piégés dans ce racket institutionnalisé.

 

La prolifération des postes de contrôle illégaux à Ouham et Lim-Pendé est symptomatique d’un dysfonctionnement plus large au sein des forces de l’ordre. Il est impératif que les autorités prennent des mesures concrètes pour mettre fin à ces pratiques préjudiciables à la population.

 

Par Arsène Féimonazoui

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Entre félicitations et polémiques : la lettre de Touadéra à Poutine

Entre félicitations et polémiques : la lettre de Touadéra à Poutine

 

Faustin Archange Touadera et Vladimir Poutine à couteaux tirés suite à la discrète visite d’Evguéni Prigojine à Bangui

 

 

Bangui, 21 mars 2024 (CNC)

 La récente lettre de félicitations de Touadéra à Poutine après sa réélection a déclenché un débat animé dans le pays et sur les réseaux sociaux.

 

Une lettre de reconnaissance et d’amitié

 

Le président centrafricain Faustin Archange Touadéra a adressé une lettre remplie d’éloges et de félicitations à Vladimir Poutine suite à sa réélection. Cette lettre souligne l’attachement du peuple russe à Poutine et la volonté de poursuivre une coopération exemplaire entre les deux nations. Dans un geste d’admiration et de respect, le président Touadéra mentionne la démocratie et la transparence de l’élection russe, ainsi que les réalisations de Poutine pendant son mandat.

 

Un Défi de Rédaction Constant

 

Un aspect remarquable et régulièrement critiqué de la communication présidentielle centrafricaine est la présence d’erreurs grammaticales et typographiques dans les documents officiels. Cette lettre ne fait pas exception, suscitant des commentaires sur les médias sociaux non seulement sur le fond mais aussi sur la forme.

 

– Commentaire de Denis :

« Quand le président Touadera déifie Poutine. (…) Passer d’un maître à un autre n’est rien d’autre que se condamner soi-même à la servitude ».

– Réaction citoyenne sur la forme:

« Encore une fois, une communication officielle entachée d’erreurs. C’est en train de devenir une habitude décevante pour la présidence ».

– L’avis d’un enseignant :

« Il est regrettable que même dans les documents d’une importance capitale, l’attention portée aux détails linguistiques soit négligée. Qu’est-ce que cela enseigne à nos jeunes ? »

– Point de vue d’un analyste centrafricain des médias :

« Ces erreurs récurrentes dans les communications officielles peuvent nuire à l’image de notre pays sur la scène internationale. Il est temps de revoir le processus de vérification avant la publication ».

 

Réactions mitigées sur les réseaux sociaux

 

Pourtant, cette lettre n’a pas manqué de susciter des réactions, notamment sur les réseaux sociaux. Un détail, en particulier, a retenu l’attention : l’utilisation de majuscules dans les mots « Votre» et « Vous» adressés à Poutine, interprétée par certains comme un signe de soumission.

 

Un débat plus large sur l’indépendance

 

La lettre de Touadera à Poutine a ainsi ouvert un débat beaucoup plus large sur l’indépendance réelle de la République centrafricaine. Alors que certains y voient une quête de soutien et de partenariat stratégique, d’autres y voient une preuve de dépendance politique et économique.

 

La lettre de Touadera à Poutine révèle la complexité des relations internationales de la République centrafricaine.

 

Cette analyse enrichie aborde non seulement les nuances de la diplomatie centrafricaine mais aussi les défis récurrents dans la rédaction des communications officielles, soulignant l’importance de la qualité rédactionnelle en plus des choix politiques. Il met en lumière le dialogue entre la volonté d’affirmer son indépendance géopolitique et la nécessité d’assurer une communication irréprochable pour véhiculer cette ambition.

 

Par Alain Nzilo

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L’Oubli Prolongé des Réfugiés Centrafricains au Bénin: Leur Plaidoyer au gouvernement et aux institutions

L’Oubli Prolongé des Réfugiés Centrafricains au Bénin:  Leur Plaidoyer au gouvernement et aux institutions

 

Groupe de sept réfugiés centrafricains vêtus de t-shirts bleus avec le logo du HCR, debout sur un sol sablonneux au Bénin.”
Les centrafricains refugiés au Benin.

 

 

Bangui, 21 mars 2024 (CNC)

 Lexil forcé de millions de Centrafricains, échappant aux conflits de 2013 – 2016, a dispersé des familles entières à travers lAfrique et le monde.

 

Le long chemin du retour

 

La crise militaro-politique qui a secoué la République centrafricaine entre 2013 et 2016 a entraîné un exode massif de sa population. Parmi les destinations de ces réfugiés, le Bénin s’est révélé être un refuge temporaire, bien que marqué par l’incertitude. Malgré leur désir de rentrer chez eux, la réalité est tout autre pour ces réfugiés qui, loin de leur pays d’origine, se retrouvent dans une impasse bureaucratique.

 

Steeve Mballa, réfugié centrafricain résidant au Bénin, témoigne de cette quête de retour. En 2022, avec ses compatriotes, il s’est rapproché de la Commission nationale pour les réfugiés, représentant le HCR dans le pays, pour demander un rapatriement volontaire. Leur demande reste sans réponse, les laissant dans une attente interminable.

 

Un cri d’espoir ignoré

 

La communauté centrafricaine du Bénin, impatiente de rentrer, se heurte à l’inaction et au silence. Steeve Mballa souligne leur détresse : « Nous ne savons pas comment alerter notre gouvernement pour obtenir de l’aide. » Il ajoute : « Nous avons vu vos publications sur le rapatriement des Centrafricains du Cameroun. C’est pourquoi je vous écris, en espérant que vous pourrez alerter les autorités pour notre cause », confie Steeve Mballa à la rédaction du CNC. Cette déclaration reflète un besoin désespéré d’être entendu et soutenu.

 

Des vies en suspens

 

Amina, mère de trois enfants, partage son angoisse : « Nous attendons tous les jours des nouvelles qui ne viennent jamais. Nos vies sont en suspens ». Ce sentiment d’incertitude est également ressenti par Marc, un jeune homme qui espère reprendre ses études interrompues par l’exil. « J’ai perdu des années de ma vie ici au Bénin, avec l’espoir de rentrer un jour chez moi en République centrafricaine pour reconstruire », exprime-t-il. Jeanne, arrivée au Bénin avec sa famille, ajoute sa voix au chœur des demandes de retour : « Nous voulons juste rentrer chez nous, mais nous nous sentons oubliées par le monde. »

 

Appel au gouvernement centrafricain et aux partenaires internationaux

 

Ces réfugiés demandent désespérément à leur gouvernement et aux organisations internationales, telles que le HCR, d’intervenir. Leur demande est simple : faciliter leur retour en République centrafricaine, leur pays d’origine, où ils aspirent à reconstruire leur vie.

 

Il est intéressant de noter qu’à l’ombre de la négligence, les réfugiés centrafricains au Bénin lancent un plaidoyer poignant pour un retour au pays.

 

En recadrant les témoignages de Steeve Mballa et d’autres réfugiés, leur récit entremêlé reflète leur situation prolongée d’incertitude et d’espoir. Leur désir de rentrer chez eux appelle une réponse concrète de la part des autorités compétentes, dans l’espoir de mettre fin à leur longue attente.

 

Par Gisèle MOLOMA

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L’éducation dans le  Haut-Mbomou : un défi immense à relever

L’éducation dans le  Haut-Mbomou : un défi immense à relever

 

École préfectorale fille d'Obo
École préfectorale fille d’Obo, au sud-Est de la Centrafrique. Photo CNC

 

 

Bangui, 21 mars 2024 (CNC)

 Au sud-est de la République centrafricaine, la préfecture du Haut-Mbomou fait face à d’importants défis éducatifs. Paul Guitrimbi, inspecteur académique du Haut-Mbomou, revient sur la situation complexe des écoles fondamentales 1 et 2, marquée par une pénurie d’enseignants qualifiés et un manque d’infrastructures adéquates.

 

Les réalités sur le terrain

 

Si les cours ont repris normalement dans la plupart des établissements du Haut-Mbomou, des disparités inquiétantes se cachent. Les sous-préfectures comme Mboki sont dans une situation d’urgence, où les mouvements de population et la relocalisation des enseignants vers d’autres zones ont laissé des lacunes importantes dans le système éducatif local.

« La situation est particulièrement préoccupante à Mbouki », admet Guitrimbi, révélant l’ampleur des difficultés.

 

Un manque flagrant de ressources humaines

 

La préfecture du Haut-Mbomou, selon Guitrimbi,  est confrontée à un manque criant de personnel éducatif. Sur une quarantaine d’écoles, peu ont l’avantage d’avoir des enseignants formés.

« Il n’y a pratiquement pas d’enseignants qualifiés dans toutes les écoles du Haut-Mbomou », confirme l’inspecteur Guitrimbi, soulignant l’ampleur du problème. Cette lacune oblige les établissements à s’en remettre aux parents-enseignants, une solution loin d’être idéale.

 

Renforcement des besoins en matière d’infrastructure

 

Outre le personnel, l’infrastructure scolaire est un autre point d’achoppement. Si certains secteurs ont bénéficié de l’appui des partenaires pour réhabiliter ou construire des salles de classe, d’autres, comme Zémio, souffrent d’un déficit criant d’espaces et de matériels d’apprentissage.

« Il y a un manque d’infrastructures et de mobilier scolaire », précise Guitrimbi, mettant en lumière les obstacles matériels à l’éducation.

 

Voix des parties prenantes

 

Des parents-enseignants aux élèves, l’inquiétude est partagée.

« Nous faisons de notre mieux, mais sans formation adéquate, nos efforts sont limités », confie un parent-enseignant d’Obo, témoignant de la précarité de cette solution d’urgence.

Un élève de Zémio, étudiant, quant à lui, ajoute :

« Les conditions d’apprentissage sont difficiles, surtout quand il faut étudier dans des conditions difficiles. »

 

Appel à l’action

 

Face à ces défis, l’inspecteur académique interpelle le gouvernement centrafricain et les partenaires internationaux. Il est urgent d’intégrer de nouveaux enseignants qualifiés et de renforcer les infrastructures scolaires pour assurer un meilleur avenir éducatif aux enfants du Haut-Mbomou.

 

Notons que la mobilisation est essentielle pour l’avenir de l’éducation dans le Haut-Mbomou.

 

L’article met en lumière les enjeux de taille mais aussi la résilience des acteurs éducatifs du Haut-Mbomou. La voie vers une amélioration significative de l’éducation dans cette préfecture nécessite une collaboration étroite entre le gouvernement, les partenaires internationaux et la communauté locale. Grâce à des efforts conjoints, le Haut-Mbomou peut surmonter ces obstacles pour offrir à ses enfants l’éducation de qualité qu’ils méritent.

 

 

Par Fidèle ZEGUINO

Correspondant du CNC dans le grand sud-est

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Vers la relance du port pétrolier de  Salo: un élan vital pour l’économie de Nola

Vers la relance du port pétrolier de  Salo: un élan vital pour l’économie de Nola

Rondpoint de la ville de Nola en République centrafricaine
Rondpoint de la ville de Nola en République centrafricaine

 

 

Bangui, 21 mars 2024 (CNC)

 À l’ombre de son passé prospère, la communauté de Salo, nichée dans la sous-préfecture de Nola, nourrit l’espoir de la renaissance de son port pétrolier, stimulant ainsi l’économie locale et répondant aux aspirations de ses habitants.

 

La fermeture prolongée du port pétrolier de Salo, autrefois pierre angulaire de l’économie de la République centrafricaine après le port de Bangui, a plongé la communauté de Salo dans une réalité économique difficile. Aujourd’hui, la population locale, soutenue par les autorités, se mobilise pour la réouverture de ce port, lueur d’espoir pour un avenir meilleur.

 

Un appel sincère des résidents

 

« Quand le port était opérationnel, nos vies étaient différentes, plus dynamiques », raconte Gervais Ngama, un résident de longue date de Salo. « Les produits étaient plus accessibles et il y avait plus de travail pour nos jeunes. Maintenant, c‘est comme si tout s’était arrêté ».

 

Marie Sorio, commerçante au marché de Salo, ajoute : « La fermeture du port a durement touché nos entreprises. Avant, nous recevions régulièrement des marchandises. Aujourd’hui, tout est plus compliqué et plus cher ».

 

L’engagement des autorités

 

François Lagombi, figure locale, se souvient d’une promesse importante  avec Faustin Archange Touadera :

« Lors de notre rencontre en décembre 2021 à Damara, le président a reconnu l’importance de et a promis sa réouverture. Cette promesse est notre lueur d’espoir ».

 

Le souvenir du pillage

 

Revenant sur la crise de 2013, Charly Bouba souligne : « Les pillages ont été dévastateurs. « Ce port n‘était pas seulement un dépôt, c’était le cœur battant de notre économie. Sa réhabilitation est cruciale pour notre survie économique ».

 

Vers une solution durable

 

Les témoignages des habitants de Salo révèlent non seulement les défis économiques et sociaux posés par la fermeture du port, mais aussi une volonté fervente de changement. Le gouvernement, face à cette mobilisation, se trouve à la croisée des chemins, entre promesses et attentes.

 

La réouverture du port pétrolier de Salaudan pourrait marquer le début d’une nouvelle ère pour la communauté de Salo, apportant une reprise économique, des opportunités d’emploi et une amélioration significative de la qualité de vie de ses habitants.

 

Il y’a lieu de rappeler que le sort du port pétrolier de Salo dépend des décisions et des actions concrètes des autorités. Cependant, l’esprit de résilience et d’optimisme de la population de Salo est plus vivant que jamais, alimentant l’espoir d’une renaissance économique et sociale dans la sous-préfecture de Nola.

 

Par Bertrand Siri

 

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La poussière et la santé des enfants : une préoccupation majeure à Ndélé

La poussière et la santé des enfants : une préoccupation majeure à Ndélé

 

L'hôpital préfectoral de Ndélé,dans le nord de la Centrafrique
L’hôpital préfectoral de Ndélé,dans le nord de la Centrafrique

 

 

Bangui, 21 mars 2024 (CNC)  

 À Ndélé, capitale provinciale de Bamingui-Bangoran, la poussière a de graves répercussions sur la santé des enfants, ce qui souligne le besoin urgent d’attention et de mesures appropriées pour y remédier.

 

Dans les couloirs de l’hôpital de Ndélé, les visages inquiets des parents accompagnant leurs enfants malades témoignent de la gravité de la situation. Les services de pédiatrie sont surpeuplés, la plupart des cas impliquant des enfants souffrant de vomissements et de diarrhée, des symptômes alarmants nécessitant des soins médicaux immédiats.

 

Clarisse Déya, une maman qui accompagne son enfant malade, partage son inquiétude :

« Nous sommes ici depuis samedi, donc cela fait déjà quatre jours. L’enfant vomit et a la diarrhée. Elle se dit soulagée par les soins gratuits dispensés par l’hôpital. Fatima, une autre maman, témoigne également de l’amélioration de l’état de santé de son enfant après plusieurs jours d’hospitalisation et de soins appropriés.

 

Le Dr Jocelyn Hadoum, responsable du service de pédiatrie à Ndélé, souligne le lien entre ces maladies infantiles et la présence accrue de poussières dans la région.

« Au cours des derniers mois, nous avons enregistré 169 cas d’hospitalisation dans le service. Beaucoup de ces cas concernent des enfants âgés de 0 à 59 mois », explique-t-il. Il insiste sur l’importance d’une intervention médicale rapide pour soulager les enfants et prévenir les complications potentielles.

 

Ces dernières années, la poussière est devenue un véritable fléau à Ndélé, affectant gravement la santé des habitants, en particulier des jeunes enfants. Les rues sont souvent envahies par des nuages de poussière, exacerbant les problèmes respiratoires et provoquant des infections gastro-intestinales chez les plus vulnérables.

 

L’ONG Premières Urgences Internationales joue un rôle crucial en apportant un soutien financier et logistique à l’hôpital de Ndélé afin d’assurer la gratuité des soins aux enfants malades. Cependant, les autorités sanitaires insistent sur l’importance de la prévention, notamment en sensibilisant les parents aux mesures d’hygiène et en protégeant les aliments de la contamination.

 

La lutte contre les maladies infantiles liées à la poussière nécessite une action concertée pour protéger la santé des enfants de Ndélé.

 

Armand Diki

 

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Pénurie d’eau potable à Béloko et Cantonnier : une crise sanitaire imminente

Pénurie d’eau potable à Béloko et Cantonnier : une crise sanitaire imminente

Cantonnier, ville centrafricaine, frontalier avec Garoua-boulaï côté camerounais
Cantonnier, ville centrafricaine, frontalier avec Garoua-boulaï côté camerounais. CopyrightCNC

 

 

 

Bangui, 21 mars 2024 (CNC)  

 La pénurie d’eau potable dans les localités de Béloko et de Cantonnier expose les habitants à des risques sanitaires majeurs, exigeant une action urgente.

 

La situation désespérée à Béloko et Cantonnier a, à la frontière avec le Cameroun,  atteint un point critique alors que les habitants luttent pour accéder à l’eau potable. Oscar Ingfeinam, habitant du quartier d’Jolie Soir à Cantonnier, témoigne :

« Mon corps est en proie à des démangeaisons. Je souffre de maladies d’origine hydrique à cause de l’eau contaminée que nous devons consommer.

 

Les témoignages déchirants abondent, chaque voix résonnant d’anxiété face à la crise imminente. Un père partage son désespoir :

« Ce problème d’eau potable a un impact sévère sur ma famille. Nous sommes obligés d’acheter de l’eau pure pour notre consommation quotidienne ».

 

Gayla Mapouka, une autre habitante, décrit le calvaire quotidien pour obtenir de l’eau potable :

« Je dois sortir de chez moi à 7 heures du matin pour aller chercher de l’eau. Parfois, je ne suis pas servi avant midi. Et pendant la saison sèche, le coût d’un jerrican de 20 litres atteint 150 francs. »

 

La revendication pressante des habitants est claire : l’implantation urgente de la Société centrafricaine de distribution d’eau (SODECA) dans la région. Alice Mbakaguru, porte-parole de la communauté, plaide : « Nous manquons cruellement d’eau potable. Les quelques puits existants ne suffisent pas. Nous avons besoin de la SODECA pour développer des projets d’approvisionnement en eau potable ».

 

La comparaison avec la ville voisine de Garouaboulaye, au Cameroun, met en évidence l’ampleur du problème. Alors que les habitants de cette ville jouissent de meilleures conditions de vie, Béloko et Cantonnier restent dans l’ombre, privés des services de base.

 

La résolution de la crise de l’eau potable à Béloko et Cantonnier est une priorité pour assurer la santé publique.

 

Ces témoignages révèlent l’urgence d’une intervention gouvernementale pour faire face à la crise de l’eau potable à Béloko et Cantonnier. La SODECA doit répondre à l’appel des habitants et mettre en place des solutions durables pour garantir l’accès à l’eau potable.

 

Emmanuel  Gassawi

Correspondant du CNC à Béloko

 

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L’affaire du capitaine Eugène Ngaïkosset: une saga de loyautés conflictuelles et de manœuvres politico-judiciaires

L’affaire du capitaine Eugène Ngaïkosset: une saga de loyautés conflictuelles et de manœuvres politico-judiciaires

 

Le capitaine Eugène Ngaikosset. Photo archive du CNC.

 

 

Bangui, 20 mars 2024 (CNC)

 Larrestation en septembre 2021 du capitaine Eugène Ngaïkosset dévoile un écheveau de politique, de loyauté et de justice entremêlés.

 

La saga du capitaine Eugène Ngaïkosset, surnommé le « Boucher de Paoua », arrêté en septembre 2021, s’inscrit dans un contexte politique et social complexe qui remonte à plusieurs années avant son arrestation. Sa détention à la prison du camp de Roux à Bangui pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité a mis en lumière les dynamiques de pouvoir à Bangui longtemps occultées en République centrafricaine.

 

Dès 2016, des signes de discorde entre le capitaine Eugène Ngaïkosset et des instances internationales ont commencé à émerger. L’Union européenne, préoccupée par les allégations de violations des droits de l’homme commises par le capitaine Eugène Ngaïkosset dans l’Ouham-Pendé en 2005 sous le règne de son oncle François Bozizé, a exigé l’arrêt du paiement de ses salaires. Cependant, dans un geste qui défie l’entendement, le président Touadéra et sa clique ont utilisé des méthodes sournoises pour continuer à payer Eugène Ngaïkosset en espèces.

« Il était inconcevable de voir que, malgré les graves accusations, Gacossé continuait à percevoir son salaire de 350 000 francs CFA en espèces, contournant ainsi les procédures bancaires habituelles », explique un analyste politique centrafricain. Cette manœuvre révèle la complexité et la profondeur des liens qui unissent certains membres de l’armée et le régime en place.

 

Le véritable tournant dans la relation entre Touadéra et Eugène Ngaïkosset se produit lorsque l’oncle de ce dernier, l’ancien président François Bozizé, lance une rébellion contre le régime de Bangui. Cet acte marque le début d’une période de suspicion et de tension accrues. Touadéra, craignant qu’Eugène Ngaïkosset ne représente une menace pour son régime en raison de ses liens familiaux avec Bozizé, décide de l’arrêter et de le placer en détention.

 

Ainsi, en septembre 2021, le capitaine Eugène Ngaïkosset, tristement surnommé le « Boucher de Paoua », a été appréhendé sur la route de Damara, marquant le début d’une affaire judiciaire qui continue de provoquer de vives réactions dans le pays. Sa détention à la prison du camp de Roux, inculpée de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité par la Cour pénale spéciale, met en lumière les complexités et les contradictions du système politico-judiciaire du pays.

 

« Cette arrestation n’est pas seulement le résultat d’accusations de crimes mais aussi d’une manœuvre politique visant à neutraliser un adversaire interne potentiel », souligne un ancien officier général des FACA. Cette perspective ajoute une couche supplémentaire de complexité à l’affaire, illustrant comment les alliances politiques et familiales peuvent influencer les décisions judiciaires.

 

Et ce n’est pas tout ! Ce qui est plus étonnant dans cette affaire, c’est la persistance de certains privilèges malgré les graves accusations portées contre Ngaïkosset. Malgré près de trois ans de détention, il continue à percevoir son salaire de capitaine, 350 000 francs CFA, et conserve son grade au sein de l’armée nationale.

« Il est inouï qu’un individu accusé de tels crimes continue à bénéficier de son salaire et de son statut sans interruption », commente un expert en droit international interrogé par la rédaction du CNC, soulignant l’ironie et l’injustice de la situation, malgré les pressions de l’Union européenne et d’autres institutions internationales qui continuent d’exercer une pression considérable sur le gouvernement de Bangui pour qu’il mette fin à ces paiements.  incompatible avec les valeurs de justice et de responsabilité.

« Nous ne pouvons tolérer que nos contributions financières soutiennent directement ou indirectement des personnes accusées de crimes aussi graves », déclare un diplomate représentant l’UE.

Finalement, près de trois ans après sa détention, le président Faustin Archange Touadera a signé la semaine dernière un décret plaçant Eugène Ngaïkosset à la retraite, une décision qui, bien que tardive, pourrait marquer la fin de la saga Ngaïkosset.

« Il était temps pour le gouvernement de prendre des mesures concrètes pour réaffirmer son engagement en faveur de la justice et de l’État de droit », affirme un autre témoin, exprimant un sentiment largement partagé par la population.

 

L’affaire Ngaïkosset révèle les dilemmes de la justice et de la loyauté en République centrafricaine.

 

L’histoire politico-judiciaire du capitaine Eugène Ngaïkosset est le miroir des tensions et des contradictions qui imprègnent la société et le gouvernement centrafricains. De son ascension controversée à son arrestation, chaque détail de cette affaire met en lumière les luttes de pouvoir, les loyautés partagées et les défis de gouvernance dans un pays qui lutte pour la stabilité et la justice.

 

By Alain Nzilo

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La propagande de Wagner: fabrication et diffusion d’une fausse histoire d’enlèvement des 3 chinois à Yaloké

La propagande de Wagner: fabrication et diffusion d’une fausse histoire d’enlèvement des 3 chinois à Yaloké

les 5 chinois kidnappés dans la Nana Mambéré
les 5 chinois kidnappés dans la Nana Mambéré

 

 

Bangui, 20 mars 2024 (CNC)

 L’ingéniosité de la propagande n’a d’égal que sa capacité à brouiller les frontières entre la réalité et la fiction. C’est le cas de l’histoire de l’enlèvement de trois ressortissants chinois à Yaloké, dans l’Ombella-Mpoko, en République centrafricaine, une histoire entièrement inventée par le groupe Wagner. Cette fabrication, visant à discréditer la société paramilitaire américaine Bancroft, met en lumière les tactiques sophistiquées utilisées pour manipuler l’opinion publique africaine.

 

propagande de Wagner : Une fabrication calculée de bout en bout

 

En inventant cette histoire d’enlèvement à partir de rien, le groupe Wagner s’est mis à distribuer des tracts prérédigés aux journalistes nationaux et internationaux, repoussant à l’extrême les limites de la manipulation des médias.

« Voir ces soi-disant médias republier cette histoire inventée de toute pièce par Wagner sans vérification et critique révèle l’influence profonde que Wagner exerce sur le paysage médiatique », note un analyste des médias centrafricains.

 

L’impact de l’uniformité décès  médias

 

La propagation uniforme de cette fausse histoire soulève des questions cruciales sur l’indépendance des médias et leur rôle dans la société. L’acceptation et la diffusion de tels récits sans vérification mettent en évidence une vulnérabilité importante dans le paysage médiatique, où la véracité de l’information peut être facilement compromise.

 

Les dangers de la propagande non vérifiée

 

Cette situation illustre les dangers inhérents à une presse non critique prête à diffuser des informations non vérifiées.

« L‘incapacité de ces  médias à remettre en question et à vérifier les faits avant la publication crée un terrain fertile pour la propagation de la désinformation », explique un professeur d’éthique journalistique à l’université de Bangui.

 

Le défi du journalisme

 

Face à de telles stratégies de désinformation, la responsabilité des journalistes et des médias est immense. Il est plus qu’impératif de renforcer les pratiques de vérification des faits et d’adopter une approche plus critique vis-à-vis des informations reçues, surtout lorsqu’elles proviennent d’acteurs aux intentions douteuses comme Wagner.

« Les médias doivent se redéfinir comme les gardiens de la vérité, refusant d’agir comme une chambre d’écho de la propagande », souligne un spécialiste centrafricain des médias.

 

Rappelons que l’histoire montée de toutes pièces de l’enlèvement de trois ressortissants chinois en République centrafricaine par Wagner expose non seulement les tactiques de désinformation employées par des groupes tels que Wagner, mais souligne également la nécessité d’une presse indépendante et rigoureuse. À une époque marquée par l’abondance de l’information, le rôle des médias en tant que vérificateurs de faits et diffuseurs d’informations fiables est plus crucial que jamais.

 

 

Par Alain Nzilo

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Tensions et manœuvres politiques au sein de l’Association des Étudiants Centrafricains de Douala

Tensions et manœuvres politiques au sein de l’Association des Étudiants Centrafricains de Douala

 

logo de l'association des étudiant centrafricains à Douala au Cameroun

 

 

Bangui, 20 mars 2024 (CNC)

 Des étudiants centrafricains à Douala au Cameroun dénoncent les ingérences politiques et les manœuvres mafieuses au sein de leur association.

 

Au consulat centrafricain de Douala au Cameroun, une situation bruyante émerge au sein de l’Association des Étudiants Centrafricains de Douala (AECAD). Les affirmations de politisation, d’intrigues partisanes et de corruption entachent la réputation de l’organisation, suscitant l’indignation et la résistance parmi les étudiants.

 

Face à cette situation, les étudiants centrafricains à Douala se sont mobilisés en masse pour réaffirmer l’indépendance de leur association. Lors d’une assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue au sein du consulat centrafricain à Douala, le Bureau Exécutif de l’AECAD a été dissout, ouvrant la voie à la mise en place d’un comité d’organisation des élections.

 

Lors de cette assemblée générale extraordinaire, le Secrétaire Général du Bureau Exécutif a souligné l’importance du respect des textes régissant l’association et a appelé à une réforme en profondeur pour restaurer la confiance des étudiants. Ce sentiment est partagé par de nombreux membres de l’AECAD, qui déplorent la politisation croissante de leur institution.

 

Un des témoins, sous couvert d’anonymat, déclare : “Les non-étudiants ont corrompu les personnels du consulat avec la bière et les miettes, même les taximoto ont plus de valeur que les vrais étudiants centrafricains de Douala.” Cette déclaration souligne les méthodes douteuses utilisées pour manipuler les affaires de l’AECAD.

 

Justement, la récente mise en place d’un comité d’organisation des élections du nouveau bureau de l’association des étudiants centrafricains à Douala, exclusivement composé d’étudiants régulièrement inscrits dans les universités de Douala a été perçue par les partisans du régime de Bangui comme un non événement à leurs yeux. Cependant, leur réaction ne fait pas attendre. Ils ont boycotté l’assemblée générale pour pouvoir s’imposer et placer leur propre marionnette à la tête dudit comité.

 

 

Cependant, cette assemblée générale des étudiants centrafricains à Douala a été le théâtre de débats houleux, orchestrés sous la supervision du consulat et du chargé de communication. Malgré les tentatives de perturbation, l’élection du comité d’organisation a été validée, marquant une victoire temporaire pour les étudiants désireux de préserver l’indépendance de leur association.

 

Dans un rapport détaillé de l’assemblée générale, les étudiants ont exprimé leur mécontentement face à la situation actuelle. Des discussions ont eu lieu sur l’avenir de l’AECAD, avec une proposition de dissolution de son bureau actuelle, dirigée par des conducteurs des taxis – motos centrafricains.

 

“Le consulat nous a divisés alors que notre association est censée être apolitique. Nous voulons que nos autorités politiques soient informées de ces manœuvres barbares qui se déroulent à Douala.” Ces mots reflètent le désir des étudiants de rétablir l’indépendance de leur association, loin de toute influence partisane.

 

Malgré les défis rencontrés, les étudiants centrafricains de Douala restent déterminés à préserver l’indépendance et l’intégrité de leur association. Par leur résistance aux manœuvres politiques et leur engagement en faveur d’élections démocratiques, ils incarnent la lutte pour une représentation étudiante authentique et transparente.

 

Par Félix Moulou

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L’accord d’exclusivité entre la RCA et Neptune Oil : l’intégration régionale remise en question au sein de la CEMAC

L’accord d’exclusivité entre la RCA et Neptune Oil : l’intégration régionale remise en question au sein de la CEMAC

 

Le station service du Tradex de
Le station service du Tradex de

 

 

 

 

Bangui, 20 mars 2024 (CNC)

La République centrafricaine (RCA) marque un tournant dans sa politique énergétique en signant un accord d’exclusivité avec Neptune Oil, société camerounaise, pour la fourniture de produits pétroliers et de gaz domestique sur une période de dix ans, à compter du 1er décembre 2023. Bien que cet accord soit considéré comme un coup de maître en matière de maîtrise des coûts et de taxation pétrolière, il soulève de profondes questions quant à son alignement sur les principes d’intégration régionale prônés par la CEMAC.

 

Les raisons d’un choix exclusif avec Neptune Oil

 

Le choix de Neptune Oil par le Ministère centrafricain du Développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques s’appuie sur la reconnaissance de sa présumée  « expertise en matière de négoce et de logistique ». L’entreprise s’engage à investir massivement pour améliorer le stockage et assurer une distribution efficace, anticipant même les besoins futurs du pays en produits pétroliers. Cette anticipation, conjuguée à des commandes conséquentes, traduit la volonté de sécuriser l’approvisionnement national.

 

Impact sur l’intégration régionale

 

Cependant, l’exclusivité accordée à Neptune Oil suscite des interrogations au sein de la communauté CEMAC. Comment un tel accord s’inscrit-il dans la dynamique d’intégration régionale alors que les pays producteurs de pétrole au sein de la communauté, tels que le Tchad, le Congo, la Guinée Équatoriale et le Gabon, sont exclus du marché centrafricain ?

 

Un défi pour les Marketeurs centrafricains

 

L’instruction ministérielle émise au début de l’année 2024 interdit aux commerçants locaux d’importer des produits pétroliers autres que ceux fournis par Neptune Oil. Cette décision, qui vise à lutter contre les importations frauduleuses, suscite des inquiétudes quant à la concurrence et à la liberté du commerce. Les Marketeurs, auparavant autorisés par décret présidentiel, se voient aujourd’hui contraints de s’approvisionner exclusivement auprès de Neptune Oil, remettant en cause les pratiques commerciales établies et la transparence de l’accord, dont les détails restent obscurs.

 

Questions sans réponse

 

Le manque de visibilité sur les termes exacts de la convention et le mode d’attribution exclusive à Neptune Oil soulèvent des questions sur la gouvernance et le respect des principes de concurrence loyale. Les restrictions imposées aux commerçants et les consignes strictes aux douanes exacerbent les tensions et interrogent la cohérence de cette politique avec les objectifs d’intégration et de solidarité régionale prônés par la CEMAC.

 

Bien que prometteur sur le papier pour la sécurité énergétique du pays, l’accord entre la RCA et Neptune Oil met en évidence les défis de l’intégration régionale et de la coopération au sein de la CEMAC. Le chemin vers une intégration réussie semble être jonché d’obstacles que seule une approche plus inclusive et transparente peut surmonter.

 

Par Alain Nzilo

 

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Calvaire à la Direction des Examens et Concours de Bangui: Authentification et Retrait de Diplômes en Sursis

Calvaire à la Direction des Examens et Concours de Bangui: Authentification et Retrait de Diplômes en Sursis

 

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“Queue de jeunes diplômés pour la certification du baccalauréat à Bangui à 06:06.”
La queue des jeunes diplômés pour la certification de leur baccalauréat à la direction des examens et concours à Bangui. CopyrightCNC

 

 

 

Bangui, 20 mars 2024 (CNC)  

 À Bangui, l’authentification et la récupération des diplômes au DEC sont devenues un cauchemar pour les demandeurs d’emploi.

 

Au cœur de Bangui, la capitale de la République centrafricaine, se trouve la Direction des examens et concours (DEC), un organisme gouvernemental chargé des examens et concours dans le pays, mais également superviser les processus d’authentification et de récupération des diplômes. Cependant, cette institution a été confrontée à des défis majeurs, affectant des milliers de citoyens centrafricains cherchant à valider leurs diplômes secondaires.

 

Depuis l’annonce du lancement du processus d’intégration de 6 000 personnes dans la fonction publique centrafricaine, le DEC de Bangui est submergé par un afflux sans précédent de candidats cherchant à authentifier et récupérer leurs diplômes. Les témoignages recueillis sur place témoignent d’une situation désespérée. Igor, un demandeur d’emploi, raconte son expérience éprouvante :

« J’ai passé la nuit ici parce que quand vous arrivez à quatre heures, il y a déjà 100 personnes qui font la queue. J’ai passé une nuit pour le dépôt, et il me faut deux semaines aller-retour pour le récupérer, et je ne l’ai toujours pas ». Cette attente prolongée, mêlée de fatigue et de frustration, devient un fardeau pour de nombreux citoyens.

 

Jérôme, un parent inquiet, partage son histoire poignante :

« J’ai déposé il y a huit jours. C’est difficile à déposer, et c’est tout aussi difficile à récupérer, et il faut plusieurs jours pour le récupérer ». Cette expérience long-courrier est partagée par beaucoup d’autres, illustrant un système surchargé et mal équipé pour répondre aux besoins de la population.

 

Cependant, la situation est exacerbée par les pratiques de favoritisme et de clientélisme au sein du DEC. Certains agents et fonctionnaires, profitant du chaos ambiant, privilégient le traitement des dossiers de leurs proches, au détriment des citoyens ordinaires. Une mère, incapable de déposer les dossiers de ses enfants, dénonce amèrement cette partialité :

« Les gens viennent ici à deux heures du matin, mais ils préfèrent traiter d’abord les dossiers de leurs proches. De plus, ils terminent le travail avant 15 h 30. Non, ce n’est pas bien ». Cette pratique déloyale alimente la colère et le désespoir des chercheurs d’emploi.

 

Malgré ces défis flagrants, le directeur des examens et concours reste silencieux, refusant de répondre aux accusations d’irrégularités au sein de son département. Cette attitude renforce les sentiments d’impuissance et d’injustice chez les citoyens qui cherchent à faire valider leurs qualifications professionnelles.

 

Rappelons que le chaos persistant au sein de la DEC révèle un système dysfonctionnel qui entrave les aspirations professionnelles des citoyens centrafricains.

 

Dans l’ensemble, la situation au DEC de Bangui est un exemple frappant des défis systémiques auxquels sont confrontés de nombreux services gouvernementaux en République centrafricaine. La lenteur bureaucratique, le manque de ressources et les pratiques de favoritisme minent la confiance du public et entravent le développement économique et social du pays.

 

Par Éric Azoumi

 

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La Centrafrique en transition vers la budgétisation par programmes

La Centrafrique en transition vers la budgétisation par programmes

 

 

Monsieur Thierry Godefroy Lobaka, Chef de Service des Etudes au ministère des finances centrafricain.
Monsieur Thierry Godefroy Lobaka, Chef de Service des Etudes au ministère des finances centrafricain.

 

Bangui, 20 mars 2024 (CNC)

 Dans un souci de modernisation et de transparence, la République centrafricaine s’engage dans une réforme budgétaire majeure à l’horizon 2025, marquée par le passage à la budgétisation par programmes, selon la directive de la CEMAC.

 

Sensibilisation et formation de la société civile

 

« Nous avons organisé une session de formation avec la société civile, en mettant l’accent sur le renforcement de ses capacités dans les processus de formulation et d’exécution du budget de l’État », explique M. Thierry-Godefroy  Lebaka, chef de service des études et des prévisions au ministère des finances. Cette initiative vise à impliquer davantage la société civile dans le suivi budgétaire, en mettant l’accent sur l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des fonds publics.

 

  • Rôle de surveillance de la société civile :

 

  • « C‘est un rôle de chien de garde qu’ils doivent jouer, et bien jouer », indique M. Thierry-Godefroy  Lebaka.

La société civile est instamment invitée à surveiller l’exécution des budgets, en particulier pour des projets spécifiques tels que la réhabilitation des établissements d’enseignement, afin d’assurer une utilisation correcte des fonds publics.

 

Transition vers la budgétisation axée sur les programmes

 

« La budgétisation par programmes est d’abord une tâche herculéenne… Et ce sont les directives de la CEMAC qui dictent que nous nous dirigeons vers une budgétisation basée sur les programmes », explique M. Thierry-Godefroy  Lebaka.

Cette réforme vise une gestion budgétaire plus efficace et axée sur les résultats, ce qui nécessite une planification méticuleuse et une collaboration interministérielle.

 

  • Formulation et exécution de la budgétisation par programme :

 

  • « Nous sommes en phase d’élaboration de cadres de dépenses sectoriels et de projets de performance annuels », souligne M. Thierry-Godefroy  Lebaka.

Ce processus est crucial pour la réussite de la transition prévue pour 2025, promettant une allocation stratégique des ressources gouvernementales.

 

Projections des ressources pour 2024

 

S’agissant des ressources 2024, « l’Etat fait beaucoup d’efforts pour mobiliser les ressources intérieures », affirme M. Thierry-Godefroy  Lebaka. La distinction entre ressources propres et ressources extérieures souligne les efforts déployés par le gouvernement pour accroître l’autonomie financière du pays.

  • Mobilisation des ressources intérieures :
  • Avec des prévisions de recettes importantes de la part des principales autorités fiscales, le gouvernement cherche à renforcer sa capacité de financement interne, pilier fondamental de sa souveraineté économique.

 

Les nouvelles taxes et leur impact

 

« Les dispositions de la loi de finances […] des prélèvements de 1 % sur toutes les transactions financières », explique M. Thierry-Godefroy  Lebaka.

Ces nouvelles mesures fiscales visent à augmenter les recettes de l’État mais soulèvent des questions quant à leur impact sur la vie quotidienne des citoyens et le secteur de l’éducation.

 

  • Réactions et préoccupations :
  • Face à l’augmentation imprévue des frais d’inscription à l’université, « c’est une information que j’apprends », admet M. Thierry-Godefroy  Lebaka, soulignant les difficultés dans l’application et la communication des décisions budgétaires.

 

En s’orientant vers une gestion budgétaire axée sur les résultats, la République centrafricaine entreprend d’importantes réformes. Le passage à la budgétisation par programmes, l’introduction de nouveaux impôts et la mobilisation accrue de la société civile témoignent d’un engagement en faveur d’une plus grande efficacité et d’une plus grande transparence. Cependant, il est crucial que ces réformes s’accompagnent d’une prise en compte approfondie de leur impact sur la population, afin que le progrès économique profite à tous les Centrafricains.

 

 

Par Anselme Mbata

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Tensions à la Direction de la fonction publique centrafricaine : des Intégrables sont en colère

Tensions à la Direction de la fonction publique centrafricaine : des Intégrables sont en colère

 

Agence centrafricaine pour la formation professionnelle et l'emploi, Bangui, République centrafricaine. Image : Mickael Kossi / CNC
Agence centrafricaine pour la formation professionnelle et l’emploi, Bangui, République centrafricaine. Image : Mickael Kossi / CNC

 

 

Bangui, 20 mars 2024 (CNC)  

 Des intégrables proteste contre les irrégularités devant la direction de la fonction publique centrafricaine concernant le dépôt de leurs dossiers d’intégration.

 

Lundi dernier, à Bangui, les intégrables se sont rassemblés à la Direction de la fonction publique pour exprimer leurs doléances. Ils dénoncent les dysfonctionnements du processus d’intégration au sein de la fonction publique centrafricaine. Parmi les manifestants, Mathias, un intégrable, raconte les difficultés rencontrées :

« Nous sommes venus hier vers 18 heures pour déposer notre dossier. Une centaine de personnes y ont passé la nuit jusqu’à ce matin. Actuellement, ce n’est pas facile. Nous ne pouvons pas soumettre notre dossier ; Il y a des malentendus partout. Il existe également des dossiers parallèles. Ceux qui travaillent ici ont pris des dossiers pour leurs parents, leurs neveux. Cela provoque un désordre dans la ligne. J’exhorte le ministre de la Fonction publique, M. Marcel Dimassé, à s’organiser. Si nous pouvons soumettre le dossier par ministère, cela peut nous aider ».

 

Un autre manifestant, Firmin, note que les déclarations faites par les fonctionnaires du ministère de la Fonction publique ne sont pas rassurantes. Il explique :

« Nous avons observé des inégalités en matière d’acceptabilité des dossiers. Certaines personnes ont abandonné leur poste pour venir déposer leur dossier d’intégration; Ils sont là. Mais la direction de fonction publique a affiché un avis indiquant que la date limite pour le dossier d’intégration du ministère de l’Éducation est le jeudi 22. À notre grande surprise, certains dossiers ont été acceptés, mais d’autres ne l’ont pas été. Nous voudrions que ce soit équitable ; ils ont clairement indiqué dans l’avis que tous les dossiers sont acceptables, mais nous sommes arrivés, et la directrice nous a dit qu’elle ne prendrait que les dossiers du ministère de l’Éducation ».

 

Contacté par téléphone, le ministre de la Fonction publique, Marcel Dimassé, insiste sur le contenu de la note affichée, qui donne la priorité aux candidats issus de l’enseignement tout en indiquant que d’autres candidats peuvent également être reçus. Pendant ce temps, la tension persiste à l’extérieur des locaux de la Direction de la fonction publique, sous l’œil vigilant des forces de l’ordre.

 

Les manifestants réclament une réorganisation pour assurer un processus d’intégration plus équitable au sein de la fonction publique.

 

Par Prisca VICKOS

 

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Un don de l’ambassade des États-Unis en Centrafrique éclaire l’éducation à Bobangui et Mongoussa

Un don de l’ambassade des États-Unis en Centrafrique éclaire l’éducation à Bobangui et Mongoussa

 

 

Remise de fournitures scolaires par Bridget Premont, chef de mission adjointe de l’ambassade des États-Unis à Bangui au directeur de l’école de Bobangui, souriant dans une salle de classe avec des spectateurs en arrière-plan.
Don de l’ambassade des États-Unis à l’école de Bobangui

 

 

Bangui, 20 mars 2024 (CNC)

 L’ambassade des États-Unis à Bangui a fait preuve d’une générosité exceptionnel, transformant l’avenir éducatif de plus d’un millier d’élèves en République centrafricaine grâce à un don important de fournitures scolaires.

 

Construire un pont vers l’avenir pour les jeunes esprits

 

Dans le cadre paisible de l’école primaire de Bobangui, un geste symbolique a marqué le début d’une nouvelle ère éducative pour les enfants de Bobangui, village du Président fondateur de la RCA, et de Mongoussa. Bridget Premont, chef de mission adjointe, a remis un don représentant une lueur d’espoir pour 1 000 élèves, promettant une transformation significative de leur parcours éducatif.

 

« Voir le sourire sur le visage des enfants lorsqu’ils reçoivent les fournitures nous rappelle l’impact profond de notre mission ici. Cest un pas vers la construction d’un avenir prometteur pour la République centrafricaine », partage Bridget Prémont, illustrant l’engagement des États-Unis au côté du peuple centrafricain.

 

Des bénéficiaires émus et reconnaissants

 

Dans une réponse pleine de gratitude, le directeur d’école de Bobangui exprime sa joie :

« Ce don ne concerne pas seulement les fournitures ; Cest un investissement dans nos enfants, notre avenir. Merci du fond du cœur ».

 

À Mongoussa, l’arrivée d’un ordinateur et d’un projecteur ouvre de nouvelles fenêtres sur le monde pour les élèves.

« Cet équipement technologique nous propulse dans une nouvelle ère d’apprentissage. Nos élèves ont maintenant les outils nécessaires pour explorer de vastes horizons », se réjouit une enseignante.

 

Une collaboration fructueuse pour le bien-être des enfants

 

La synergie entre l’ambassade des États-Unis, le ministère de la Défense des États-Unis et les partenaires locaux comme l’association Kamolelou et le SIAD-Centrafrique, souligne l’importance d’unir nos forces pour le bien commun. Ce projet, fruit d’une étroite collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale, souligne l’engagement commun en faveur de l’éducation en tant que pilier du développement et de la stabilité.

 

Vers un avenir éclairé par la connaissance

 

Cette initiative va au-delà d’un simple don . Il tisse les fils d’une communauté internationale unie par l’aspiration commune à un avenir meilleur. En investissant dans l’éducation des jeunes Centrafricains, l’ambassade des États-Unis jette les bases d’une société plus prospère, éclairée par le flambeau du savoir et de l’éducation.

 

En réalité, le geste de l’ambassade des États-Unis à Bangui transcende les frontières géographiques et culturelles, soulignant l’universalité de l’aspiration à l’éducation et au progrès. C’est un puissant rappel qu’ensemble, nous pouvons éclairer le chemin de l’avenir pour les générations à venir.

Par la rédaction du CNC

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