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vendredi, 26 juillet 2024
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Les paysans du village Kassembé dénoncent la baisse de leur productivité agricole

Les paysans du village Kassembé dénoncent la baisse de leur productivité agricole

 

Deux femmes de Ndim en train de faire la recolte dans leur champ
Deux femmes en train de faire la recolte dans leur champ

 

À 40 km de Bangui, les agriculteurs du village Kassembé font face à une crise agricole préoccupante depuis deux ans. La baisse drastique des rendements menace la sécurité alimentaire locale et l’approvisionnement de la capitale centrafricaine.

 

Bangui, 23 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Village Kassembé : mauvaise qualité des sols et des semences.

 

Edmond, agriculteur expérimenté, décrit une situation alarmante : “Nos plantes jaunissent, assèchent et ne produisent pas. Lorsqu’on sème, les semences ne germent pas”. Il s’interroge sur l’origine du problème, évoquant la dégradation des sols ou des facteurs climatiques.

 

Thérèse, autre agricultrice du village, constate l’impact sur ses cultures : “On laboure le sol pour remplacer les premières productions détruites par les termites et la sécheresse. Malheureusement, nos plantations ne sont plus rentables”.

 

Gladys pointe du doigt la qualité des semences et les perturbations climatiques : “Avant, nos plantations produisaient beaucoup. Mais ces dernières années, on n’a pas de rendement ici à Kassembé”.

 

Appel à l’aide des autorités.

 

Face à cette situation critique, les agriculteurs lancent un appel au ministère de l’Agriculture. Ils demandent l’envoi de techniciens pour évaluer la situation et fournir des semences améliorées adaptées aux conditions locales.

 

Thérèse exprime ce besoin pressant : “Si le gouvernement peut nous envoyer des semences de maïs, d’arachide et des boutures de manioc, pour nous soulager”.

 

Analyse d’un expert.

 

Steve Mbenda, directeur général de l’Institut South African de recherche agronomique, avance deux explications possibles :

 

  1. Appauvrissement des sols : “Dans le sol, il y a des composés qui nourrissent la plante. Quand surtout le phosphore manque, ça jaunit les plantes.”

 

  1. Manque de pluie : “Quand dans le sol, il n’y a pas assez d’eau, la plante n’arrive pas à s’alimenter en eau. Ses feuilles jaunissent et flétrissent.”

 

Il recommande aux agriculteurs de diversifier leurs cultures et d’adopter des pratiques adaptées pour faire face à cette période difficile.

 

Risque d’insécurité alimentaire.

 

La baisse de production à Kassembé, qui contribue habituellement à l’approvisionnement de Bangui, pourrait avoir des répercussions importantes sur la sécurité alimentaire régionale. Sans intervention rapide, le village risque de basculer dans une situation d’insécurité alimentaire, avec des conséquences potentielles sur les prix des denrées dans la capitale.

 

Cette crise agricole locale montre les défis plus larges auxquels fait face l’agriculture centrafricaine, confrontée aux effets du changement climatique et au manque de soutien technique. Elle souligne l’urgence d’une action coordonnée entre les agriculteurs, les autorités et les experts pour préserver la sécurité alimentaire du pays.

 

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La récolte de chenilles à Mbaïki soulève des enjeux environnementaux

La récolte de chenilles à Mbaïki soulève des enjeux environnementaux

 

Le marché de Pissa
Le marché de Pissa, sur la route de Mbaïki, au sud-ouest de la Centrafrique. CopyrightCNC

 

Dans la forêt de Makoutou, à 17 kilomètres de Mbaïki, à l’ouest de la République centrafricaine, la récolte de chenilles génère des revenus pour les habitants mais menace l’écosystème local. Michel et son frère Kadet, équipés de machettes et de paniers traditionnels, illustrent les pratiques de cueillette courantes dans la région.

 

Chenilles à Mbaïki : Méthodes de récolte controversées.

 

Michel décrit sa technique : “Quand je ne vois pas les chenilles au sol, j’étudie les possibilités. Soit je coupe les arbres qui portent les chenilles, soit je crée de petits trous autour pour grimper et les ramasser”. Cette approche, bien que efficace à court terme, soulève des inquiétudes quant à la durabilité de la forêt.

 

Chenilles à Mbaïki : Impact environnemental alarmant.

 

Alfred Bangue, coordonnateur local de la FAO en Centrafrique, met en garde contre les conséquences à long terme : “Dans cette période, beaucoup d’arbres vont disparaître. Chaque année, un arbre est abattu, sans laisser le temps à l’espèce de se reproduire. Dans dix ans, cela posera un sérieux problème”. Il compare les arbres à des êtres vivants, soulignant qu’il faut plusieurs années avant qu’un arbre ne commence à produire des fruits.

 

Vers une gestion durable.

 

Bangue propose une approche plus respectueuse de l’environnement : “Si nous gérons la forêt de manière responsable, en ne récoltant que les fruits, nous préserverons les arbres tout en maintenant une activité économique. Cela permettrait de diversifier les revenus, notamment par l’agriculture, sans impact négatif sur l’écosystème”.

 

Contexte politique complexe.

 

La problématique de la déforestation dans la Lobaye s’inscrit dans un contexte politique complexe. Auparavant, le groupe Wagner pratiquait une coupe massive d’arbres sans susciter de réaction gouvernementale. Ce n’est qu’après l’interdiction par le Cameroun de l’exploitation de son territoire pour le transit des bois centrafricains que les autorités ont commencé à dénoncer ces pratiques illégales.

 

Malgré les efforts de sensibilisation, la population, préoccupée par sa subsistance quotidienne, peine à saisir les enjeux à long terme. La préservation de la forêt de la Lobaye, patrimoine naturel de la RCA, reste un défi majeur, nécessitant un équilibre entre les besoins immédiats des habitants et la conservation de l’environnement.

 

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Partenariat mafieux : Le fiasco de la rénovation de la radio Centrafrique par Amougou Belinga

Partenariat mafieux : Le fiasco de la rénovation de la radio Centrafrique par Amougou Belinga.

 

L’unique studio A de la radio Centrafrique peu après sa rénovation
L’unique studio A de la radio Centrafrique.

 

Le 16 janvier 2019, la Radio Centrafrique inaugurait avec fierté son studio A, réhabilité par le camerounais Amougou Belinga, propriétaire du groupe Anecdote. Mais cinq ans plus tard, le constat est accablant : le studio est en piteux état, révélant un partenariat mafieux, un fiasco de rénovation et une incompétence criante des personnalités au profil mafieux nommées à la tête de ce département.

 

Bangui, 22  juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

La radio Centrafrique : inauguration et grandes promesses.

 

Le 16 janvier 2019, le studio A de Radio Centrafrique était inauguré en grande pompe. Ce jour-là, la station promettait une nouvelle ère de diffusion, vantant ses équipements modernisés. La rénovation menée par Amougou Belinga semblait être un succès et éveillait beaucoup d’espoir. La cérémonie d’inauguration, marquée par des discours optimistes et des festivités colorées, symbolisait un renouveau attendu.

 

La réalité douloureuse : Un studio en décrépitude.

 

Cinq ans plus tard, le studio A de Radio Centrafrique est méconnaissable. Ce qui était censé être un symbole de modernité et de progrès est devenu un véritable cauchemar. Les équipements sont défectueux, les murs autrefois éclatants sont aujourd’hui ternes et fissurés. Les employés travaillent dans des conditions précaires, comme au temps de l’âge des pierres taillées, minant leur moral et leur efficacité. Les images du studio en ruines parlent d’elles-mêmes et montrent une négligence intolérable.

 

Le climatiseur du studio A de la radio Centrafrique peu après sa rénovation.
Le climatiseur du studio A de la radio Centrafrique peu après sa rénovation.

Le partenariat Sud-Sud : Un écran de fumée.

 

C’est un écran de fumée, le partenariat Sud-Sud tant décrié. Pendant ce temps, le ministre de la Communication, Maxime Balalou, se rendait au Cameroun pour célébrer et renforcer à nouveau le partenariat avec le groupe d’Amougou Belinga. Ce partenariat, censé promouvoir la coopération et le développement, cache en réalité une gestion catastrophique et des pratiques douteuses, comme une course à l’enrichissement illicite et sans cause. En dépit de l’état lamentable du studio, nos dirigeants persistent à féliciter ceux qui ont contribué à ce fiasco, détournant l’attention des véritables problèmes et des responsabilités.

 

La porte principale d'entrée du studio A de la radio Centrafrique laissée à l'abandon après sa rénovation.
La porte principale d’entrée du studio A de la radio Centrafrique laissée à l’abandon après sa rénovation.

Les conséquences : Une trahison publique.

 

La gestion déplorable de la rénovation de Radio Centrafrique par Amougou Belinga est une trahison de la confiance publique. Les fonds publics, utilisés pour cette réhabilitation, ont été gaspillés sans résultats tangibles. Ce scandale expose les dysfonctionnements graves au sein de l’administration et l’aveuglement des dirigeants face à des pratiques mafieuses. Le studio A est le symbole d’un échec flagrant, rappelant la nécessité de revoir nos politiques et de responsabiliser ceux qui détiennent le pouvoir.

 

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Centrafrique : un tueur en série appréhendé par la police à Bangui

Centrafrique : un tueur en série appréhendé par la police à Bangui

 

Commissariat du 8e arrondissement de Bangui. Credit photo : Corbeaunews.

 

Un climat de peur s’était installé dans le 8e arrondissement de Bangui depuis plusieurs mois. Ce dimanche 21 juillet 2024, la police a enfin appréhendé un homme soupçonné d’être responsable d’une série de meurtres sordides qui ont semé l’effroi parmi la population.

 

Bangui, 22 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Un tueur en série appréhendé : Une traque longue et difficile.

 

Depuis le début de l’année, pas moins de 8 corps mutilés ont été découverts sous le pont de Ngoubagara, victimes d’un tueur aussi cruel qu’insaisissable. Malgré les signalements répétés, dont celui d’un soldat FACA ayant échappé de justesse à une agression, la police semblait impuissante face à ces crimes en série.

 

“Les enquêteurs n’ont pas pris au sérieux les premiers témoignages. Leur négligence a coûté des vies”, dénonce un proche d’une des victimes.

 

Un modus operandi terrifiant.

 

Le suspect, un trentenaire, opérait principalement la nuit, ciblant des conducteurs de taxi-moto, des commerçantes et des passants isolés. Les corps retrouvés portaient des marques de torture et étaient systématiquement mutilés, laissant penser à un possible trafic d’organes.

 

“Ce criminel se faisait passer pour un fou inoffensif le jour, mais se transformait en monstre sanguinaire la nuit”, explique un témoin sous couvert d’anonymat.

 

L’arrestation : entre soulagement et colère.

 

C’est grâce à la vigilance de passants que le suspect a finalement été appréhendé, alors qu’il tentait de noyer sa dernière victime, un jeune musulman, conducteur de taxi-moto. La police, alertée, est intervenue in extremis.

 

“Il aura fallu attendre qu’un crime se déroule sous leurs yeux pour que les forces de l’ordre agissent enfin”, s’indigne un habitant du quartier.

 

La justice mise à l’épreuve.

 

Alors que le suspect est actuellement détenu au commissariat du 8e arrondissement, de nombreuses questions restent en suspens. Comment un tel individu a-t-il pu sévir aussi longtemps ? Existe-t-il des complices ? La justice centrafricaine sera-t-elle à la hauteur pour faire toute la lumière sur cette affaire ?

 

Cette série de meurtres dévoile les graves défaillances du système sécuritaire et judiciaire centrafricain. La population, traumatisée, exige des réponses et des actions concrètes pour restaurer la confiance envers les institutions censées la protéger.

 

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Soldats FACA hors de contrôle : Un policier sauvagement agressé à Paoua

Soldats FACA hors de contrôle : Un policier sauvagement agressé à Paoua

 

des soldats FACA lors d'une patrouille
des soldats FACA lors d’une patrouille

 

Dans la préfecture de Lim -Pendé, à quelques kilomètres de Paoua, un incident choquant vient de mettre en lumière la dérive de certains éléments des Forces armées centrafricaines (FACA). Le 15 juin dernier, des soldats ont violemment agressé un policier qui leur rappelait l’interdiction d’opérer sur une barrière routière. Cet acte de brutalité soulève de graves questions sur le respect de l’autorité de l’État et la persistance des barrières illégales à travers le pays.

 

Bangui, 22 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Le calvaire des barrières : un fléau ancien.

 

Depuis des années, les routes centrafricaines sont parsemées de barrières illégales. De Bangui à Béloko, de Bria à Obo, en passant par Birao, Ndélé, Bouar, Berberati ou encore Mbaïki, ces points de contrôle improvisés sont devenus le symbole de l’oppression quotidienne des citoyens.

 

À chaque barrage, c’est le même rituel : contrôle d’identité systématique, fouille des véhicules, et surtout, exigence de paiement d’une “formalité”. Cette taxe arbitraire peut varier de 500 à 10 000 FCFA, voire plus pour les poids lourds. Certains agents vont jusqu’à inventer une “taxe de désarmement” pour éviter aux camionneurs le déchargement complet de leur cargaison.

 

Pour les transporteurs, c’est un véritable cauchemar. Un chauffeur de Bangui témoigne : “Sur la route de Bouar, j’ai dû m’arrêter plus de dix fois. À chaque barrière, c’est la même rengaine : ‘Chef, il faut faire les formalités’. Si tu refuses, ils peuvent te bloquer pendant des heures”.

 

Les tentatives de régulation : entre espoir et désillusion.

 

Face à l’exaspération grandissante de la population, le président Faustin-Kongoboro a fini par réagir. En début d’année, il a signé un décret listant officiellement les barrières légales et illégales. Une décision saluée par de nombreux observateurs, qui y voyaient enfin un pas concret vers la fin de ce racket institutionnalisé.

 

Dans la foulée, le Premier ministre Félix Moloua a mis en place une brigade anti-corruption. Sa mission : parcourir le pays pour démanteler les barrières illégales. L’initiative a donné un certain espoir, notamment dans les villes de province où les habitants subissent quotidiennement ces contrôles abusifs.

 

Malheureusement, l’enthousiasme a été de courte durée. Malgré le passage de la brigade dans plusieurs régions, de nombreuses barrières ont rapidement réapparu. Pire encore, certains éléments des forces de l’ordre, en particulier des FACA, semblent ouvertement défier les directives gouvernementales.

 

Un policier sauvagement agressé à Paoua.

 

C’est dans ce contexte tendu qu’est survenu l’incident de Paoua. À trois kilomètres de la ville, sur l’axe menant à Bétoko, une barrière avait été officiellement autorisé par la brigade anti-corruption. Mais la décision est que les soldats FACA n’étaient plus censés y effectuer de contrôles.

 

Pourtant, le 15 juin, des militaires y étaient toujours postés, arrêtant les véhicules et exigeant des paiements. Lorsqu’un policier leur a rappelé l’interdiction d’opérer à cet endroit, la situation a dégénéré. Les soldats se sont jetés sur lui, le frappant violemment à coups de crosse. Grièvement blessé, l’agent a dû être transporté d’urgence à l’hôpital de Paoua.

 

Un témoin de la scène raconte : “C’était horrible à voir. Ils l’ont roué de coups comme s’il était un vulgaire criminel. Son uniforme était couvert de sang. Tout ça parce qu’il leur rappelait la loi”.

 

Un policier sauvagement agressé à Paoua, un système mafieux bien rodé.

 

Cette agression dévoile aux yeux du monde un problème plus profond : l’existence d’un véritable système mafieux au sein de certaines unités des FACA. Les sommes récoltées aux barrières ne disparaissent pas dans la nature. Une partie remonte jusqu’à Bangui, où elle sert à enrichir des officiers haut placés.

 

Un ancien soldat, sous couvert d’anonymat, explique : “C’est un secret de polichinelle. Chaque semaine, une partie de l’argent est envoyée aux chefs à Bangui. Avec ça, ils se construisent des villas, achètent des voitures de luxe. Pendant ce temps, nous, les simples soldats, on vit dans la misère”.

 

Ce système pervers crée une incitation perverse à maintenir les barrières illégales, malgré les ordres venus d’en haut. Pour beaucoup de soldats mal payés, c’est devenu un moyen de survie. Pour leurs supérieurs, c’est une véritable rente.

 

L’urgence d’une réponse forte.

 

Devant une telle situation alarmante, de nombreuses voix s’élèvent pour exiger une réaction ferme du gouvernement. Maître Symphorien Balemby, avocat spécialisé dans les droits humains, estime qu’il faut frapper fort : “Il ne suffit plus de démanteler les barrières. Il faut des sanctions exemplaires contre les soldats qui désobéissent, et surtout, il faut s’attaquer aux têtes du réseau à Bangui”.

 

Pour restaurer la confiance des citoyens, c’est tout le système qui doit être repensé. Cela passe par une refonte en profondeur de la chaîne de commandement, mais aussi par une amélioration des conditions de vie des soldats pour réduire la tentation de la corruption.

 

L’incident de Paoua doit servir d’électrochoc. Sans une action déterminée, c’est la crédibilité même de l’État centrafricain qui est en jeu. Les citoyens ne peuvent plus accepter d’être rançonnés et brutalisés par ceux-là mêmes qui sont censés les protéger. L’avenir du pays en dépend.

 

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Bain de sang dans une mine centrafricaine : triple assassinat près de Ouadda Maïkaga

Bain de sang dans une mine centrafricaine : triple assassinat sur un site minier près de Ouadda Maïkaga

 

Des rebelles du PRNC, armés et en tenue militaire, posent avec leur chef d’état-major, Mahamad Déya, à Ouada, Maïkaga.
Des rebelles du PRNC avec leur chef d’état-major, Mahamad Déya, dans la Haute-Kotto .

 

Un acte d’une cruauté sans nom a secoué la région de la Haute-Kotto, au centre-nord de la République Centrafricaine, le mercredi dernier. Trois personnes ont été sauvagement assassinées sur le chantier minier de Yangouawaga, situé à 25 kilomètres de Ouadda-Maïkaga sur l’axe de Ouanda-Djallé. Parmi les victimes, deux ont été identifiées : Monsieur Paté et Monsieur Abakar, tous deux originaires de Ouadda-Maïkaga. L’identité de la troisième victime reste pour l’instant inconnue.

 

Bangui, 22 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Les détails de cet horrible crime font froid dans le dos. Les victimes ont été attachées à des arbres avant d’être froidement exécutées par leurs assassins. Les raisons de ce triple meurtre et les circonstances exactes de l’événement demeurent un mystère. Les autorités locales et nationales n’ont pas encore communiqué sur ce crime, laissant planer un sentiment d’insécurité et d’impunité dans le pays.

 

La population de Ouadda-Maïkaga, choquée et en colère, pointe du doigt les éléments rebelles du PRNC (Parti du Rassemblement de la Nation Centrafricaine). Cette organisation, dont le chef d’état-major récemment nommé est Mahamat Déya, est soupçonnée d’être à l’origine de cet acte barbare. Il est à noter que le prédécesseur de Déya, Ali Mohamed, alias B-13, a lui-même été assassiné dans des circonstances obscures, illustrant la spirale de violence qui sévit dans cette région.

 

Malheureusement, ce triple assassinat n’est pas un cas isolé. Une semaine auparavant, deux autres hommes ont connu un sort tout aussi tragique dans la même localité. Attachés à des arbres et violemment battus, ils ont succombé à leurs blessures sans que personne ne vienne à leur secours. Ces actes de cruauté semblent devenir monnaie courante, témoignant d’une situation sécuritaire alarmante.

 

Certains observateurs établissent un lien entre cette recrudescence de violence et l’arrivée des mercenaires du groupe Wagner en République Centrafricaine. Ils avancent que les méthodes brutales et l’impunité apparente dont jouissent ces mercenaires russes ont créé un précédent dangereux. D’autres groupes armés, qu’ils soient centrafricains ou étrangers, semblent s’inspirer de ces pratiques, perpétrant des actes de violence, des pillages et des meurtres dans un climat de terreur et de silence.

 

La couverture médiatique de ces événements reste parcellaire et hâtive, souvent entravée par la peur ou les pressions gouvernementales. Les incidents impliquant le groupe Wagner, en particulier, semblent bénéficier d’un black-out médiatique, renforçant le sentiment d’impunité et d’opacité qui règne dans le pays.

 

Cette situation met en lumière les défis complexes auxquels fait face la République Centrafricaine en matière de sécurité et de justice. La population, prise entre les feux croisés de différents groupes armés et l’inefficacité apparente des autorités, vit dans la crainte constante de nouvelles violences. L’escalade de la brutalité et l’absence de poursuites judiciaires efficaces créent un cercle vicieux de violence qui semble difficile à briser.

 

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L’ONG VERGA prise la main dans le sac à Kabo : 400 kits alimentaires détournés

L’ONG VERGA prise la main dans le sac à Kabo : 400 kits alimentaires détournés

 

Sacs de vivres empilés après avoir été déchargés à Cabo.
Les sacs de vivres empilés après avoir été déchargés du camion intercepté à Cabo. CopyrightCNC

 

Dans un pays déjà meurtri par des années de conflit et de pauvreté, l’espoir repose souvent sur l’aide humanitaire. Mais que se passe-t-il quand ceux qui sont censés apporter du réconfort aux plus vulnérables se transforment en prédateurs ? C’est le triste spectacle auquel nous assistons aujourd’hui en République centrafricaine, où un scandale de détournement d’aide alimentaire vient d’éclater, dévoilant un système de corruption qui gangrène le pays jusqu’à la moelle.

 

Bangui, 22 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Un détournement massif orchestré par des acteurs centrafricains.

 

Au cœur de cette affaire sordide se trouve l’ONG nationale VERGA, basée dans la ville de Kabo , au nord du pays. Le 17 juillet 2024, cette organisation, soutenue par le PAM, et chargée de distribuer des vivres aux populations dans le besoin, a reçu un important don pour la population de Kabo. Ces produits, chargés sur un camion depuis Bangui. Une fois le camion est arrivé à Kabo, c’est un triste spectacle digne des criminels qui s’est passé. Au lieu d’accomplir sa mission, VERGA s’est lancée dans une opération de détournement à grande échelle.

 

Le rôle trouble des autorités locales.

Hommes déchargeant des sacs de vivres d’un camion à Kabo.
Les habitants de Kabo déchargent des sacs de vivres d’un camion intercepté, accusé de détournement d’aide humanitaire. CopyrightCNC

 

Ce qui rend cette affaire particulièrement choquante, c’est la complicité manifeste de certaines autorités locales. En tête de liste des complices, on trouve l’adjudant de l’armée nationale, chef du détachement militaire à Kabo . Cet homme, censé protéger la population, a joué un rôle clé dans le détournement en acceptant un pot-de-vin de 35 sacs de riz en échange de sa complicité silencieuse.

 

Mais l’adjudant n’est pas le seul impliqué. D’autres autorités locales, dont l’identité reste pour l’instant inconnue, semblent avoir fermé les yeux sur cette opération frauduleuse, voire y avoir activement participé. Cette collusion entre une ONG peu scrupuleuse et des représentants de l’État démontre l’étendue de la corruption qui ronge les institutions du pays.

 

La révolte de la jeunesse À Kabo: un sursaut d’espoir.

 

Face à cette injustice flagrante, ce sont les jeunes de Kabo qui ont décidé de prendre les choses en main. Refusant de laisser le camion repartir avec son chargement volé, ils ont bloqué la route et forcé le véhicule à revenir en ville. Leur action courageuse a permis de dévoiler l’ampleur du détournement : pas moins de 400 sacs de vivres ont été retrouvés, prêts à être revendus à Bangui ou ailleurs.

 

L’ONG VERGA: Un système humanitaire perverti.

 

Malheureusement, cette affaire n’est pas un cas isolé. Dans tout le pays, des individus sans scrupules créent des ONG factices dans le seul but de détourner l’aide internationale. Ils sollicitent des appuis auprès d’organisations internationales, reçoivent des équipements et des vivres, puis en détournent la quasi-totalité à des fins lucratives. On estime que seulement 1 à 2% des produits parviennent réellement aux bénéficiaires, tandis que 95 à 98% sont revendus sur les marchés de Bangui et d’autres grandes villes.

 

L’ONG VERGA : Les conséquences pour la population.

 

Pour les Centrafricains déjà éprouvés par des années de crise, ces détournements sont catastrophiques. Non seulement ils ne reçoivent pas l’aide qui leur est destinée, mais ils se retrouvent contraints d’acheter à prix d’or sur les marchés les produits qui auraient dû leur être distribués gratuitement. Cette situation aggrave la pauvreté et la malnutrition dans un pays où l’insécurité alimentaire est déjà critique.

 

Un système corrompu de haut en bas : quand l’aide n’atteint jamais sa destination.

 

Dans un pays où la misère frappe une grande partie de la population, le spectacle de la corruption généralisée est particulièrement révoltant. Alors que les plus hautes sphères de l’État centrafricain s’adonnent à un pillage systématique des ressources publiques, vidant les caisses du pays sans vergogne, l’aide internationale censée pallier ces défaillances subit le même sort.

 

Les autorités, loin de servir l’intérêt général, détournent massivement les fonds et les ressources destinés au développement et au soulagement de la population. Mais le scandale ne s’arrête pas là. Certaines ONG nationales, à l’image de VERGA à Cabo, se sont elles aussi engouffrées dans cette spirale de corruption. Profitant de leur position d’intermédiaires, elles n’hésitent pas à détourner les kits humanitaires censés apporter un répit aux plus vulnérables. Cette chaîne de détournements, qui va du sommet de l’État jusqu’aux acteurs locaux, laisse la population démunie face à ses besoins les plus élémentaires, sacrifiée sur l’autel de la cupidité de ceux qui devraient la protéger.

Reconstruire la confiance.

 

L’affaire de Kabo n’est que la partie visible de l’iceberg. Pour sortir de cette spirale infernale, il est impératif de restaurer la confiance entre les citoyens, les organisations d’aide et les institutions. Cela passe par une lutte acharnée contre la corruption, une transparence totale dans la gestion de l’aide humanitaire, et une implication accrue des communautés locales dans les processus de distribution.

 

Le courage des jeunes de Cabo montre que l’espoir est encore permis. C’est en s’appuyant sur ces forces vives de la nation, déterminées à construire un avenir meilleur, que la République centrafricaine pourra enfin tourner la page de ces années sombres et offrir à sa population un avenir plus radieux.

 

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Centrafrique : La Journée Nelson Mandela entachée par un incident à la prison de Ngaragba

Centrafrique : La Journée Nelson Mandela entachée par un incident à la prison de Ngaragba

 

Détenus de la prison de Ngaragba célébrant avec un trophée après un match de football organisé par la MINUSCA pour la journée de Mandela.
Des détenus de la prison centrale de Ngaragba posent avec un trophée après un match de football organisé par la MINUSCA pour la journée de Mandela.

 

Le 18 juillet 2024, alors que le monde célébrait la Journée internationale Nelson Mandela, un incident troublant s’est produit à la maison d’arrêt de Ngaragba, située dans le 7e arrondissement de Bangui, en République Centrafricaine. Ce jour-là, la MINUSCA avait organisé un match de football entre les détenus des cellules de Maison Blanche 1 (MB-1) et ceux de DDP, se soldant par un score de 1-0 en faveur de MB-1. Cependant, ce qui devait être une journée de commémoration a été marqué par un événement qui soulève des questions sur le traitement des détenus.

 

Bangui, 22 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

La souffrance ignorée d’un détenu à la prison de Ngaragba.

 

À l’issue du match, alors que les prisonniers regagnaient leurs cellules, l’un des participants s’est soudainement plaint de douleurs. Malgré des blessures évidentes aux jambes et à la main, ce détenu a été brutalement poussé dans sa cellule surpeuplée par les gardiens de prison, qui ont ensuite verrouillé la porte, ignorant ses supplications. Cette action cruel laisse le prisonnier blessé sans soins médicaux, entouré de nombreux codétenus dans un espace exigu.

 

Un contraste saisissant avec l’esprit de Mandela.

 

Cette scène déplorable contraste fortement avec l’esprit de la Journée Nelson Mandela. Instituée en 2009 par l’Assemblée générale des Nations Unies, cette journée vise à honorer l’héritage de l’ancien président sud-africain en promouvant 67 minutes d’aide aux autres. L’événement, connu sous le nom de “Mandela Day” depuis 2010, symbolise les 67 années que Mandela a consacrées à la lutte pour la justice sociale.

 

Déclaration du Secrétaire Général des Nations Unies.

 

Coïncidence notable, le même jour, le Secrétaire Général des Nations Unies a fait une déclaration dénonçant les violations des droits de l’homme dans les prisons en République Centrafricaine. Cette déclaration prend une résonance particulière à la lumière des événements survenus à la prison de Ngaragba.

 

Les conditions carcérales dans la prison de Ngaragbaen en question.

 

L’incident dévoile les conditions de détention dans les prisons centrafricaines. Des rapports antérieurs ont déjà souligné des problèmes de surpopulation carcérale et de manque d’accès aux soins médicaux. Le cas du détenu blessé lors de la Journée Nelson Mandela soulève à nouveau ces préoccupations.

 

Cet événement, survenu lors d’une journée censée célébrer les droits humains et la dignité, soulève des questions sur la gestion des établissements pénitentiaires en République Centrafricaine et sur l’application concrète des principes promus par la Journée internationale Nelson Mandela.

 

Les autorités centrafricaines remises en question.

 

Cet incident pousse les centrafricains à s’interroger sur l’engagement des autorités centrafricaines envers les droits humains. Comment peuvent-elles prétendre honorer la mémoire de Nelson Mandela tout en permettant de tels actes de cruauté ? Cette situation dévoile aux yeux du monde les conditions déplorables dans les prisons du pays, marquées par la surpopulation et le manque de soins médicaux adéquats.

 

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Centrafrique : violents affrontements à Zangba, dans la Basse-Kotto

violents affrontements à Zangba, dans la Basse-Kotto

 

Une dizaine des rebelles de l'UPC à Mboki, située à 60 kilomètres de Obo, dans la préfecture du Haut-Mbomou, au sud-ouest de la République centrafricaine.
Une dizaine des rebelles de l’UPC à Mboki, située à 60 kilomètres de Obo, dans la préfecture du Haut-Mbomou, au sud-ouest de la République centrafricaine. CopyrightCNC

 

De nouveaux affrontements armés ont éclaté ce jour dans la localité de Zangba, située dans la préfecture de la Basse-Kotto, au sud de la République Centrafricaine. Les Forces Armées Centrafricaines (FACA), appuyées par des mercenaires russes du groupe Wagner, sont entrées en collision avec des éléments de groupes armés rebelles.

 

Bangui, 22 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Les forces gouvernementales seraient arrivées à Zangba vers 11h00, déclenchant des affrontements au village de Ndjamdjé. Ces combats s’inscrivent dans une série d’accrochages qui se poursuivent depuis plusieurs semaines dans la région entre les mercenaires russes, les FACA et les rebelles de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), une faction de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC).

 

Face à l’intensité des combats à Zangba, de nombreux habitants de Zangba ont fui dans la brousse environnante, cherchant refuge loin des zones de conflit. Le bilan humain et matériel de ces affrontements n’a pas encore été établi.

 

Cette escalade de violence dans la Basse-Kotto témoigne de la fragilité persistante de la situation sécuritaire en République Centrafricaine, malgré les efforts de stabilisation entrepris par la Minusca avec le soutien de ses partenaires de la forces portugaise.

 

Les autorités n’ont pas encore communiqué officiellement sur ces événements de Zangba. La situation reste tendue et évolutive dans la région. Des mises à jour sont attendues dans les prochaines heures concernant le déroulement des opérations et leurs conséquences humanitaires.

 

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Centrafrique : 5 conducteurs  des moto taxi kidnappés à Ouandja ont été retrouvés morts

5 conducteurs  des moto taxi kidnappés à Ouandja ont été retrouvés morts

 

Motocycliste avançant sur une route rurale boueuse avec de lourdes charges.
un taxi moto sur une route boueuse

 

Le kidnapping qui avait plongé la commune de Ouandja dans l’angoisse depuis cinq jours a connu une issue tragique. Les corps des cinq conducteurs de taxi-motos enlevés ont été découverts à 18 kilomètres de Ouandja, dans un état de décomposition avancée. Cette macabre découverte a été faite par la population locale partie à leur recherche, mettant fin aux espoirs de leurs familles et de la communauté.

 

Bangui, 22 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Pour rappel, ces six hommes, tous originaires de Ouanda-Djallé, avaient été engagés par un commerçant local pour transporter des marchandises depuis le village de Ndjiffa. Leur voyage aller s’était déroulé sans encombre. C’est lors du retour, alors qu’ils traversaient la rivière Ouandja, qu’ils ont été interceptés par un groupe d’hommes lourdement armés. Ces derniers les ont kidnappés, s’emparant également de leurs motos et des marchandises transportées.

Deux corps en décomposition allongés au pied d’un arbre, partiellement couverts de végétation, l’un portant un t-shirt bleu et l’autre un t-shirt jaune.
Deux corps des six conducteurs des moto taxis tués à Ouandja en décomposition découverts au pied d’un arbre, signalant une scène de violence extrême.

 

L’identité des assaillants reste toujours un mystère, ajoutant à la frustration et à la peur qui règnent dans la région. Cette zone, qui comprend les préfectures de La Vakaga et de la Haute-Kotto, est depuis longtemps en proie à l’insécurité. Des groupes armés y opèrent en toute impunité, se livrant à des enlèvements et des braquages. Les soupçons se portent sur divers groupes, allant des criminels tchadiens et soudanais aux éléments de la LRA de Joseph Kony, y compris des rebelles de l’UPC.

 

Ce tragique événement dévoile les défis sécuritaires auxquels font face le pays. Les forces de défense et de sécurité, parties de Ouanda-Djallé le 20 juillet pour tenter de localiser et secourir les otages, se sont révélées impuissantes face à cette situation. Leur manque de moyens, tant en véhicules qu’en armement, les handicape sérieusement dans leur lutte contre ces groupes armés bien équipés.

Un corps en décomposition vêtu d’un pantalon de sport bleu et d’un t-shirt, allongé sur le sol boueux et couvert de feuilles.
Un corps de l’un des conducteurs des taxi-motos tués à Ouandja, retrouvé en état de décomposition avancée couché sur le sol boueux à 18 kilomètres de la ville, .

 

La présence controversée du groupe Wagner dans la région n’a pas non plus permis d’empêcher ce drame. Malgré leur équipement sophistiqué, leur impact sur la sécurité reste questionnable, avec des témoignages faisant état d’exactions contre la population civile.

 

Cette tragédie souligne une fois de plus le décalage entre la réalité sur le terrain et la perception du gouvernement à Bangui. Alors que les populations des villes de provinces vivent dans la peur constante, les autorités semblent minimiser l’ampleur de la crise sécuritaire.

 

La découverte des corps de ces six innocents est un coup dur pour la communauté de Ouanda-Djallé. Elle ravive les inquiétudes sur la sécurité dans la région et soulève des questions urgentes sur la capacité des autorités à protéger efficacement la population civile. L’identification et la traduction en justice des responsables de cet acte odieux sera décisive pour restaurer un semblant de confiance et de sécurité dans cette région meurtrie de la République Centrafricaine.

 

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Parti RDC : Une réunion interne brusquement interrompue par les forces de l’ordre

Parti RDC : Une réunion interne brusquement interrompue par les forces de l’ordre

 

Le siège du parti RDC à Bangui
Le siège du parti RDC à Bangui. Photo CNC

 

Une session extraordinaire du comité directeur du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) s’est tenue samedi dernier à Bangui dans un climat de tension. Cette réunion, qui visait à rendre publiques des recommandations formulées en interne, a été brutalement interrompue par l’intervention des forces de l’ordre.

 

Bangui, 22 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Le comité avait prévu de discuter de cinq recommandations majeures, dont la dissolution du bureau politique provisoire mis en place en septembre 2021, des sanctions contre certains sympathisants accusés de ne pas respecter les valeurs du parti, et la nomination de Bruno Grela Poko à la gestion des affaires courantes.

 

Renée Pascal Goyémidé, rapporteur général du comité, a exprimé son mécontentement envers le bureau politique provisoire, l’accusant de ne pas avoir respecté ses engagements et d’avoir pris des décisions préjudiciables au parti. Elle a qualifié ces actions de “haute trahison”.

 

L’intervention des forces de sécurité pour disperser les participants a été vivement critiquée par Goyémidé, qui y voit un “acharnement” et une ingérence illégale dans les affaires internes du parti. Elle a notamment pointé du doigt l’implication présumée de Nicole Koé, membre du gouvernement, dans cette intervention.

 

Cette situation reflète les divisions profondes qui secouent le RDC depuis le décès de son président Désiré Bilal Nzanga Kolingba en 2021. Deux factions se disputent actuellement le contrôle du bureau politique. Après une suspension par le ministère de l’Administration du territoire, un bureau provisoire avait été mis en place en attendant une décision de justice.

 

Les membres du comité directeur affirment qu’un sursis a été accordé au parti pour poursuivre ses activités jusqu’à la tenue d’un congrès. Toutefois, les événements récents dévoile aux yeux du monde les défis persistants auxquels le RDC est confronté pour maintenir son unité et sa légitimité dans le paysage politique centrafricain.

 

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Les ONG en Centrafrique appelées à se conformer à la loi

Les ONG en Centrafrique appelées à se conformer à la loi

 

Les actions de l'ONG internationale Action contre la faim en Centrafrique.
CopyrightACF

 

Dans une note circulaire datée du 15 juillet, le ministère centrafricain de la Justice a lancé un appel ferme aux organisations non gouvernementales (ONG) opérant sur le territoire national. Le message est clair : toutes les ONG, qu’elles soient nationales ou internationales, doivent respecter scrupuleusement le cadre juridique régissant leurs activités dans le pays.

 

Bangui, 22 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Cette initiative intervient suite au constat alarmant que la majorité des ONG ne se conforment plus aux exigences légales, notamment en ce qui concerne la soumission de leurs plans de travail budgétisés aux ministères de tutelle.

 

Ruffin Julius Ngoadebaba, chargé de mission en matière des droits de l’homme au ministère de la Justice, a rappelé les dispositions légales en vigueur : “Les activités des ONG en RCA sont régies par une loi, un décret d’application et un arrêté ministériel. Ces textes stipulent clairement que les ONG doivent avoir des accords de partenariat avec les ministères sectoriels concernés”.

 

Il a également souligné l’obligation pour les ONG de soumettre leur plan d’action budgétisé en début d’année et leurs rapports d’activités en fin d’exercice aux départements sectoriels compétents.

 

Face au manque de suivi constaté ces dernières années, le ministère de la Justice a décidé de rappeler à l’ordre toutes les ONG. “La circulaire du ministre invite simplement les ONG à se conformer à ces textes”, a précisé M. Ngoadebaba.

 

Il est important de noter que ces dispositions légales visent également à empêcher les ONG de lever des fonds pour soutenir des activités politiques, une pratique strictement interdite par la loi centrafricaine.

 

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Centrafrique : Attaque sanglante contre Wagner, 3 mercenaires russes tués

Centrafrique : Attaque sanglante contre Wagner, 3 mercenaires russes tués

 

Le chef rebelles Bobo de 3R entouré de ses gardes du corps
Le chef rebelles Bobo de 3R entouré de ses gardes du corps

 

Ils pensaient avoir le contrôle, mais le destin en a décidé autrement. Ce 20 juillet 2024, le groupe Wagner a essuyé l’un de ses revers les plus cuisants en République Centrafricaine. Trois de leurs hommes ont payé de leur vie une erreur tactique face à des rebelles déterminés. Cette attaque sanglante pourrait bien rebattre les cartes du conflit centrafricain.

 

Bangui, 21 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Cibles et déroulement de l’attaque sanglante contre Wagner.

 

L’assaut a été lancé dans la matinée, ciblant spécifiquement deux sites d’exploitation minière :

  1. Le chantier de Sanya
  2. Le chantier de Houhou

 

La simultanéité de l’attaque a pris les mercenaires russes complètement au dépourvu, les laissant dans l’incapacité de réagir efficacement.

 

L’attaque contre Wagner: Bilan humain et tactiques de survie.

 

L’attaque a coûté la vie à trois mercenaires russes du groupe Wagner. Face à cette offensive foudroyante, les survivants ont dû recourir à des tactiques de survie préétablies. Certains éléments du groupe Wagner ont trouvé refuge dans des abris souterrains spécialement aménagés. Ces cachettes, ingénieusement conçues, comprennent :

– Des souterrains

– Des trous creusés dans le sol

– Des chambres souterraines

 

Ces abris servent de protection nocturne habituelle contre les attaques rebelles ou des drones mystérieux, illustrant la crainte constante d’être pris pour cible.

 

Une stratégie d’attaque-surprise mutuelle.

 

Cette attaque s’inscrit dans une stratégie plus large adoptée par les rebelles du mouvement 3R, calquée sur les tactiques du groupe Wagner. Les deux camps misent sur l’effet de surprise pour maximiser l’impact de leurs offensives. Cette approche a déjà été employée à plusieurs reprises dans diverses villes centrafricaines, notamment :

– Koui

– Carnot

– Baoro

– Béloko, etc..

 

Cibles prioritaires et dommages collatéraux.

 

Dans la région du Nord-Ouest, les rebelles concentrent principalement leurs efforts sur les mercenaires russes plutôt que sur les soldats des Forces armées centrafricaines (FACA). Toutefois, les FACA ne sont pas épargnées. Un exemple récent illustre cette réalité :

 

À Ngoutéré, il y a deux semaines, une attaque a coûté la vie à six soldats FACA :

– Trois tués sur place lors de l’attaque initiale

– Deux autres dans une embuscade tendue aux renforts

– Un sixième le lendemain, lors du retour du renfort à Koui

 

Riposte aérienne et fuite des assaillants.

 

Face à cet échec cuisant, le groupe Wagner a tenté de masquer sa défaite en faisant appel à son aviation. La riposte s’est organisée comme suit :

  1. Trois hélicoptères positionnés à Bouar ont été appelés en urgence
  2. Ces appareils sont venus bombarder les positions supposées des rebelles
  3. Cependant, les assaillants avaient déjà quitté les lieux, profitant de la fuite des mercenaires russes pour se fondre dans la brousse environnante

 

Ainsi, l’intervention aérienne s’est soldée par un échec, les hélicoptères n’ayant trouvé aucune cible à leur arrivée.

 

Attaque sur attaque.

 

Cette attaque représente un revers significatif pour les mercenaires russes du groupe Wagner en République Centrafricaine. Elle met en lumière plusieurs aspects du conflit :

– La persistance des tensions dans la région

– L’efficacité des tactiques de guérilla employées par les groupes rebelles

– La vulnérabilité des forces russes malgré leur supériorité technologique

– L’adaptation constante des stratégies de part et d’autre

 

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Centrafrique : kidnapping de cinq conducteurs de taxi-motos à Ouandja

Centrafrique : kidnapping de cinq conducteurs de taxi-motos à Ouandja

 

Motocycliste avançant sur une route rurale boueuse avec de lourdes charges.
un taxi moto sur une route boueuse

 

Depuis plus de 5 jours, la commune de Ouandja, située à 45 kilomètres de Ouanda-Djallé,  dans la préfecture de La Vakaga,  au nord-est de la République Centrafricaine, vit une situation inquiétante. Cinq conducteurs de taxi-motos et leurs engins ont été kidnappés par des hommes armés non identifiés, plongeant la ville dans l’angoisse.

 

Bangui, 21 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Ouandja: Les circonstances de l’enlèvement.

 

Les cinq victimes, toutes conductrices de taxi-motos de Ouanda-Djallé, avaient été engagées par un commerçant de Ouanda-Djallé pour transporter ses marchandises depuis le village de Ndjiffa, communément appelé Ndah. Le trajet aller s’est déroulé sans incident. Toutefois, au retour, alors qu’ils traversaient la rivière Ouandja pour regagner Ouanda-Djallé, ils ont été confrontés à un groupe d’hommes lourdement armés à 18 kilomètres de Ouandja. Sans explication, ces individus ont kidnappé les conducteurs, s’emparant également de leurs motos et des marchandises transportées.

 

Une ville dans la panique.

 

Depuis cet événement, la ville de Ouanda-Djallé est en proie à une panique générale. Les familles des victimes, sans nouvelles de leurs proches, ont lancé un appel désespéré aux ravisseurs. Elles demandent la libération immédiate et sans condition de leurs enfants, insistant sur le fait qu’ils n’ont aucun lien avec les problèmes des kidnappeurs.

 

Réaction des forces de sécurité.

 

Informés de la situation, les éléments des forces de défense et de sécurité ont quitté Ouanda-Djallé ce samedi 20 juillet 2024. Leur mission est de tenter de localiser et de secourir les six personnes enlevées. Néanmoins, leur tâche s’annonce ardue dans une région où la sécurité reste précaire.

 

Un contexte sécuritaire alarmant.

 

La préfecture de La Vakaga et celle de la Haute-Kotto sont depuis longtemps en proie à l’insécurité. Des groupes armés y règnent en maîtres, se livrant à des enlèvements et des braquages en toute impunité. L’identité de ces groupes reste floue : il peut s’agir de criminels tchadiens, soudanais, ou même d’éléments de la LRA de Joseph Kony, sans oublier les rebelles de l’UPC.

 

Les défis des forces de sécurité locales.

 

La sécurisation de la région est compromise par le manque de moyens des forces de défense et de sécurité. Celles-ci ne disposent ni des véhicules, ni des armes nécessaires pour faire face efficacement aux groupes armés qui sévissent dans la zone.

 

La présence controversée du groupe Wagner.

 

Parallèlement, la présence du groupe Wagner dans certaines localités soulève des questions. Bien que mieux équipés, avec des véhicules blindés et des armes sophistiquées, leur impact sur la sécurité est remis en question. Des témoignages font état d’exactions commises contre la population civile, accusée à tort de complicité avec les groupes armés.

 

Un gouvernement déconnecté de la réalité du terrain.

 

Alors que la situation sur le terrain reste tendue, le gouvernement à Bangui semble déconnecté des réalités du terrain. Les actions du groupe Wagner sont parfois présentées comme des succès contre les groupes armés, alors que ce sont souvent les populations civiles qui en subissent les conséquences.

 

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Les magistrats centrafricains : les gardiens de la loi face à leurs propres démons

Les magistrats centrafricains : les gardiens de la loi face à leurs propres démons

 

Le magistrat Jacques Ouakara, président de la cour entouré par deux membres de ladite cour
Le magistrat Jacques Ouakara, président de la cour entouré par deux membres de ladite cour. CopyrightCNC

 

“La justice élève une nation”, dit le proverbe. Mais que se passe-t-il quand ceux qui sont chargés de rendre cette justice se trouvent eux-mêmes au cœur de la tourmente ? En République Centrafricaine, les récentes déclarations des magistrats lors de leur Assemblée générale soulèvent un voile troublant sur l’état du système judiciaire. Des prisons surpeuplées aux corruptions, en passant par l’influence occulte de mercenaires russes, c’est un tableau sombre qui se dessine, appelant à une réflexion profonde sur l’avenir de la justice dans le pays.

 

Bangui, 21 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

La corruption : un mal endémique.

 

Paradoxalement, les magistrats eux-mêmes sont souvent pointés du doigt comme étant au cœur de la corruption dans le milieu judiciaire en République Centrafricaine (RCA). Cette situation compromet gravement l’intégrité et l’efficacité du système judiciaire.

 

Les magistrats centrafricains : l’ombre des mercenaires russes.

 

Le rôle troublant des mercenaires russes, notamment le groupe Wagner, est un sujet brûlant mais souvent ignoré par les autorités judiciaires. Cette omission serait motivée par la peur de représailles, illustrant l’emprise de ces forces étrangères sur le système judiciaire centrafricain.

 

La surpopulation carcérale : un problème connu mais non résolu.

 

Bien que la surpopulation carcérale ait été au cœur des discussions lors de l’Assemblée générale, il est hypocrite de la part des magistrats de soulever ce problème comme s’il était nouveau. En réalité, ils sont conscients de cette situation depuis des années et sont en partie responsables de sa persistance.

 

Les Des pratiques douteuses.

 

Des informations crédibles et vérifiées font état de magistrats qui demandent souvent de l’argent aux détenus en échange de leur libération. Ces pratiques constituent une grave atteinte à l’éthique judiciaire et aux droits des détenus.

 

L’Assemblée générale 2024 : un bilan mitigé.

 

Les magistrats ont conclu leur Assemblée générale annuelle le vendredi précédent, après cinq jours de discussions. Parmi les sujets abordés figuraient la surpopulation carcérale, le rôle des huissiers de justice et le fonctionnement des juridictions de l’ordre judiciaire.

 

Des recommandations au gouvernement.

 

Plusieurs recommandations ont été adressées au gouvernement, notamment :

– L’interdiction des interférences des magistrats et autres autorités dans l’exécution des actes juridiques

– L’augmentation de l’effectif du personnel dans les juridictions

– La dotation en moyens roulants pour les juridictions

 

Perspectives d’avenir.

 

Selon Benoît Narcisse-Foukpio, procureur de la République et participant à l’Assemblée générale, ces assises ont permis aux magistrats d’échanger sur divers thèmes, dont la relation avec les médias et les réseaux sociaux, ainsi que le fonctionnement de l’amicale et du syndicat des magistrats.

 

L’Assemblée générale a également offert une opportunité de transmission d’expérience entre les anciens et les jeunes magistrats, dans le but d’améliorer le fonctionnement global de la justice centrafricaine.

 

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Polémique à Berbérati : Thérèse Kamach répond aux manifestants

Polémique à Berbérati : Thérèse Kamach répond aux manifestants

 

Hôtel de ville de Berberati copyrights CNC
Hôtel de ville de Berberati. copyrights CNC

 

 

Une polémique agite actuellement la ville de Berbérati, dans la Mambéré-Kadéi, en République centrafricaine. Le maire, Thérèse Kamach, fait face à des accusations de vente irrégulière d’une parcelle municipale à la banque populaire Marocco-Centrafricaine. Cette affaire a provoqué la colère d’une centaine de manifestants qui sont descendus dans les rues mercredi dernier pour exprimer leur mécontentement.

 

Bangui, 21 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Berbérati : Des manifestations citoyennes.

 

Mercredi dernier, une centaine de manifestants sont descendus dans les rues de Berbérati pour exprimer leur mécontentement. Ils accusent le maire d’avoir vendu une parcelle municipale à la banque populaire Marocco-Centrafricaine sans respecter les procédures légales.

 

Berbérati : La réponse du maire.

 

Contactée pour réagir à ces allégations, Mme Kamach a fermement démenti toute implication dans cette prétendue transaction. “Cette soi-disant vente, je ne suis même pas au courant”, a-t-elle déclaré, soulignant qu’elle se trouvait actuellement à Bangui pour des raisons de santé.

 

Des incohérences relevées.

 

Le maire a pointé du doigt plusieurs incohérences dans le processus d’attribution présumé :

 

  1. L’inadéquation du terrain : “Pour une grande institution comme la Banque marocaine, on ne peut pas aller mesurer un petit terrain au niveau du marché pour leur donner”, a expliqué Mme Kamach.

 

  1. L’absence de demande officielle : Elle a ajouté qu’une telle transaction aurait nécessité une demande préalable de la part de la banque, ce qui n’a pas été le cas selon elle.

 

  1. La pratique habituelle : Le maire a précisé que la coutume est d’attribuer de petites parcelles aux commerçants locaux, et non à de grandes institutions financières.

 

Engagement pour la transparence.

 

Face à cette situation tendue, Thérèse Kamach s’est engagée à :

 

– Résoudre ce problème rapidement

– Apaiser la colère de la population de Berbérati

– Faire toute la lumière sur cette affaire

– Veiller à ce que les intérêts de la municipalité et de ses habitants soient préservés

 

Enjeux et perspectives.

 

Cette controverse soulève des questions importantes sur :

 

– La gestion du foncier municipal

– La transparence dans l’attribution des terrains à Berbérati

– La communication entre les élus et les citoyens

 

Les habitants attendent maintenant des éclaircissements et des actions concrètes de la part de leurs élus pour restaurer la confiance et garantir une gestion équitable des ressources municipales.

 

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Crise de jalousie au sommet de l’État centrafricain : La bataille acharnée des maîtresses du président Touadéra

Crise de jalousie au sommet de l’État centrafricain : La bataille acharnée des maîtresses du président Touadéra

 

Les 3 maitresses ministres du president Touadera. De gauche à droite, Sylvie Baïpo Témon, Sista Ngola Poto RAMADAN et Josiane Lina Bemakassoui
Les 3 maitresses ministres du president Touadera. De gauche à droite, Sylvie Baïpo Témon, Sista Ngola Poto RAMADAN et Josiane Lina Bemakassoui

 

À Bangui, la situation au sommet de l’État, à la présidence de la République, prend une tournure chaotique et dégradante. La rivalité entre les maîtresses du président putschiste Faustin-Archange Touadéra révèle des dysfonctionnements profonds et une confusion des rôles au sein du pouvoir exécutif. Chaque maîtresse cherche à contrôler l’autre, et le recours aux pratiques maraboutiques est devenu la norme.

 

Bangui, 17 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Surveillance Incessante de Josiane Bemaka – Soui .

 

Madame Kona née Josiane Bemaka – Soui  , ministre des Actions Humanitaires et cinquième maîtresse du Président, mène depuis quelques mois une bataille acharnée pour monopoliser l’attention de son amant Faustin Archange Touadera. Selon des enquêtes exclusives de la Rédaction du CNC, Madame Kona née Josiane Bemaka – Soui mobilise régulièrement ses gardes du corps pour espionner les mouvements de Touadera. Les gardes, déguisés en civil, sont postés à divers points stratégiques de la capitale, dont devant ou derrière l’agence Air France, pour traquer les déplacements de Touadéra chez l’une de sa femme résidente dans le secteur.

 

Espionnage des autres maîtresses du président Touadéra.

 

Dans le gouvernement, quatre des ministres sont également des maîtresses du Président putschiste Touadéra. La ministre des Affaires étrangères, Sylvie Baïpo-Temon, et la ministre de la Culture, Sista Gola, parmi d’autres, mènent aussi leurs propres enquêtes sur les allées et venues du Président Touadera. Elles utilisent des moyens similaires, plaçant des agents pour surveiller les déplacements de Touadéra et obtenir des informations privilégiées.

 

Rivalités intenses entre les maitresses.

 

Ces maîtresses-ministres se livrent une véritable guerre dans l’ombre. Chacune d’elles cherche à renforcer sa position et à contrôler les mouvements du président Touadéra. Cette rivalité crée un climat de suspicion et de tension constant au sein du cercle restreint du pouvoir. Le recours aux marabouts de l’autre rive, à Zongo en République démocratique du Congo, est courant. Si Madame Konan, née Josiane Bemaka – Soui, parvient à neutraliser officiellement Touadéra grâce aux purifications avec les feuilles de kongoboro, les autres utilisent d’autres méthodes d’attraction et les prières nocturnes dans les cimetières.

 

Bagarre entre maîtresses.

 

La rivalité a atteint un sommet lorsque, selon des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, la ministre des Affaires étrangères et la fille du ministre de la Santé se sont battues férocement dans un hôtel à l’étranger il y a quelques mois. Cet incident démontre à quel point les maîtresses du Président sont prêtes à tout pour affirmer leur domination, y compris en recourant à la violence physique.

 

Déni de Madame Kona née Josiane Bemaka – Soui.

 

Madame Konan, née Josiane Bemaka – Soui  rejette catégoriquement l’existence des autres maîtresses. Elle ne reconnaît que l’épouse officielle, Mme Brigitte Touadéra, selon sa propre déclaration. Cette attitude alimente les conflits internes et montre sa détermination à se positionner comme la seule figure féminine influente auprès du Président.

 

Enquêtes et surveillance mutuelle.

 

Les maîtresses-ministres déploient des stratégies sophistiquées pour surveiller et contrer les actions des unes et des autres. Elles utilisent des ressources personnelles et des agents infiltrés pour obtenir des informations sur les rencontres et les déplacements de Touadéra, transformant la présidence en un champ de bataille privé.

 

Un président déstabilisé.

 

Le comportement du Président Touadéra semble refléter une fascination nouvelle et déstabilisante pour ces femmes. Certains observateurs pensent que le Président, qui n’avait peut-être pas connu de telles dynamiques auparavant, est maintenant complètement pris au piège de ces rivalités féminines, ce qui le rend vulnérable et manipulable.

 

Il convient de rappeler que les conflits privés au sommet de l’État dévoilent des manœuvres et des rivalités qui dépassent le cadre de la simple anecdote. Ces faits soulignent la complexité et la gravité des tensions internes qui secouent la présidence centrafricaine.

 

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La visite fantôme de Mahamat Déby à Bangui : Enquête sur la mafia de Sani Yalo et Rator

La visite fantôme de Mahamat Déby à Bangui : Enquête sur la mafia de Sani Yalo et Rator

 

Mahamat Idriss Deby, Président de transition au Tchad
Mahamat Idriss Deby, Président du Tchad

 

En mars 2023, l’annonce de l’arrivée imminente du président tchadien Mahamat Idriss Déby à Bangui était annoncée en grande pompe. Un comité d’accueil, sous la direction de Sani Yalo, avait été mis en place. Mais quatorze mois plus tard, Deby n’a toujours pas fait son apparition dans la capitale centrafricaine.

 

Bangui, 12 juin 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

En mars 2023, à l’annonce de l’arrivée du Président Mahamat Idriss Déby à Bangui, L’ambassade du Tchad à Bangui avait mis en place un comité d’accueil pour organiser la réception de Mahamat Idriss Déby. Ce comité, dirigé par Sani Yalo et incluant des conseillers de l’ambassade du Tchad, avait sollicité des commerçants du PK5 pour financer l’événement. Les sommes collectées étaient destinées à la confection de banderoles et d’effigies du président tchadien.

 

Près de cinquante millions de francs CFA ont été amassés auprès des commerçants, certains contribuant jusqu’à deux millions de francs CFA. Cette démarche devait garantir un accueil chaleureux et mémorable pour Deby à Bangui. Cependant, plus d’un an après l’annonce, Mahamat Idriss Déby n’a toujours pas mis les pieds à Bangui.

 

Cette absence prolongée pousse les commerçants du PK5 à s’interroger, qui se demandent où est passé leur argent. Le silence persistant autour de cette affaire amplifie les suspicions, et beaucoup pointent du doigt Sani Yalo, chef de gang et parrain mafieux centrafricain. Sa réputation de criminel impitoyable, capable de violence et d’intimidation, empêche toute contestation ouverte.

 

Sani Yalo, connu pour ses violences, est soupçonné d’avoir fait disparaître l’argent collecté avec ses complices. Sa mainmise sur les activités criminelles et son influence dans la communauté musulmane renforcent les craintes des commerçants, qui hésitent à réclamer ouvertement des comptes. En dépit des demandes de remboursement et des interrogations croissantes, un silence total règne autour de cette affaire.

 

Les commerçants, déçus et frustrés, espèrent une clarification et la restitution des fonds. L’ombre de Sani Yalo continue de planer sur cette histoire, laissant des doutes sur la destination des cinquante millions de francs CFA. Le mystère reste entier, et l’attente de réponses se prolonge, alimentant une tension palpable au sein de la communauté de PK5.

 

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Bangui : Quand la Coquette Devient une Poubelle

Bangui : Quand la Coquette Devient une Poubelle

 

Marché de PK5 avec des commerçants vendant des légumes à côté de tas d’ordures.
Des commerçants de légumes au marché de PK5 , entourés de déchets.

 

 

Autrefois surnommée “Bangui la coquette”, la capitale centrafricaine est désormais synonyme de saleté et de désordre. Les montagnes d’ordures envahissent les rues, démontrant l’incompétence des autorités et menaçant directement la santé publique.

 

Bangui, 17 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Bangui la Coquette : des Déchets Partout, Un Danger Permanent.

 

Les rues et les marchés de Bangui, comme celui du PK5, dans le troisième arrondissement, sont inondés de détritus. En pleine saison pluvieuse, la situation s’aggrave : les ordures se mélangent à la boue, créant un environnement insalubre et dangereux. Les habitants, exposés à ces conditions, risquent de contracter des maladies graves.

Rue principale de Kilomètre 5 à Bangui avec des piles de déchets tout le long.
La rue principale de Kilomètre 5, remplie de déchets. Photo : Aimé Ndota

 

Kwa Ti Kodro : Un Programme Qui Bat de l’Aile.

 

Kwa Ti Kodro, destiné à l’assainissement de la ville, est un échec retentissant. Chaque semaine, des millions sont déboursés par le Trésor public, mais les résultats sont invisibles. Les autorités ne parviennent pas à gérer efficacement les déchets, laissant les Banguissois souffrir dans la saleté.

Étal de marché de PK5 entouré de tas de détritus, devant une banque à Bangui.
Un étal de marché et une banque à Kilomètre 5, avec des déchets tout autour. C CopyrightAimé Ndota

 

L’Incompétence des Autorités Centrafricaines.

 

Les responsables centrafricains, du Président Touadera alias Baba Kongoboro au  Premier ministre en passant par les autorités municipales, montrent une incompétence flagrante. Le manque d’actions concrètes transforme la capitale en un vaste dépotoir. Les promesses non tenues et la mauvaise gestion des fonds publics irritent le désespoir des habitants.

 

Un Désastre Sanitaire Imminent.

 

La prolifération des ordures, surtout en saison pluvieuse, crée un terreau fertile pour les maladies. Les commerçants sont contraints de vendre leurs produits au milieu des déchets, ce qui pose un sérieux risque pour la santé publique. Les habitants sont pris au piège entre la boue, les ordures et l’inaction des autorités.

Vue du marché de PK5 avec des tas d’ordures s’étendant le long de la rue.
Des montagnes de déchets envahissent le marché de PK5 à Bangui. Photo Aimé Ndota

 

Une Ville Abandonnée.

 

Bangui, autrefois fière et coquette, est abandonnée à son sort. Les autorités, malgré les ressources disponibles, échouent à redresser la situation. La gestion des déchets est désastreuse, transformant la vie quotidienne des Banguissois en un cauchemar permanent.

 

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Bangui : un mercredi mouvementé pour un apprenti voleur de moto pris en flagrant délit

Bangui : un mercredi mouvementé pour un apprenti voleur de moto pris en flagrant délit

 

Homme torse nu debout à côté d’une moto
Le suspect avec la moto volée, arrêté à la pédiatrie.

 

Ce mercredi 17 juillet, une scène devenue tristement banale s’est déroulée devant la pédiatrie de Bangui. Un individu, probablement poussé par le désespoir, a été pris en flagrant délit de vol d’une moto. Un fait divers qui pourrait sembler anodin, mais qui révèle en réalité la déliquescence profonde de notre société centrafricaine.

 

Bangui, 19 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Le propriétaire de la moto, soulagé d’avoir récupéré son bien, remercie le ciel :

« Quand on vous dit qu’on ne vole pas tout le monde vous ne voulez pas croire.

Merci Seigneur Jésus pour cette grâce.

Il a volé ma moto à la pédiatrie, et on la attrapé ».

Mais devrions-nous vraiment nous réjouir ? Ce vol mesquin n’est que la partie visible d’un iceberg de criminalité qui engloutit notre nation.

 

Certes, le voleur a été appréhendé et remis à la police, comme l’a déclaré le propriétaire :

« Il y a des gens sans conscience et sans cœur dans ce pays. Il est à la police. La justice sera faite ».

La justice suivra son cours, nous dit-on. Mais quelle justice ? Celle qui s’acharne sur les petits délinquants tout en fermant les yeux sur les véritables prédateurs de notre économie ?

À lire aussi : Wagner perquisitionne la maison de l’ex-député Florent Kema à Bangui : argent et biens volés

Homme blessé au visage assis en détention
Le suspect montre des blessures au visage après son arrestation.

 

Car pendant que ce malheureux croupit en cellule pour le vol d’un deux-roues, les grands criminels en col blanc paradent librement dans les rues de Bangui. Ces individus, qui ont fait main basse sur les ressources du pays, ne se contentent pas de voler une simple moto. Non, ils pillent systématiquement les caisses de l’État, détournent l’aide internationale, et s’enrichissent sur le dos d’une population plongée dans la misère.

 

L’ironie est cruelle : alors que le petit voleur de moto fait face à la rigueur de la loi, ces escrocs de haut vol sont récompensés par des postes prestigieux au sein du gouvernement et de l’administration. Ils roulent dans des voitures luxueuses, escortés par cette même police qui arrête les petits délinquants.

 

Ce vol de moto n’est donc pas un simple fait divers. C’est le reflet d’une société à deux vitesses, où la loi ne s’applique qu’aux plus faibles. C’est le symptôme d’un pays où la corruption et l’impunité ont atteint des sommets vertigineux.

À lire aussi : CENTRAFRIQUE : LE DÉNI DE VÉRITÉ D’UN POUVOIR PRIS EN OTAGE

 

Il est grand temps que nous, citoyens centrafricains, ouvrions les yeux sur cette réalité. Le véritable crime n’est pas seulement dans nos rues, il est au cœur même de nos institutions. Tant que nous ne nous attaquerons pas à ce fléau, tant que nous continuerons à glorifier les grands voleurs tout en punissant les petits, notre pays continuera sa descente aux enfers.

 

Le vol de cette moto n’est qu’un rappel dur de l’état de notre nation. Une nation où la petite délinquance prolifère, nourrie par la misère et le désespoir, pendant que les véritables criminels gouvernent dans l’opulence et l’impunité.

 

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Drame à Kabo : La foudre frappe et fait 4 victimes

Drame à Kabo : La foudre frappe et fait 4 victimes

 

Hôpital sous-préfectorale de Kabo. CopyrightCNC
Hôpital sous-préfectorale de Kabo. CopyrightCNC

 

Une terrible tragédie a frappé la ville de Kabo, dans la préfecture de l’Ouham-Fafa, ce lundi dernier. Alors qu’une pluie diluvienne s’abattait sur la ville, la foudre a fait quatre victimes : trois enfants et une femme enceinte. Cet événement dramatique a plongé la communauté dans le deuil et ravivé des débats sur les croyances locales.

 

Bangui, 19 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Face à ce coup du sort, les langues se délient et les explications fusent. D’un côté, on pointe du doigt la sorcellerie. “C’est l’œuvre des sorciers”, murmurent certains, convaincus que la foudre a été “lancée” pour viser des personnes précises. De l’autre, on y voit la main de Dieu. “C’est la nature, c’est comme ça”, disent d’autres, résignés.

 

Mais attention, ces croyances peuvent virer au drame. Quand les soupçons se portent sur une personne âgée, accusée d’avoir provoqué la foudre, ça peut mal tourner. Parfois, la foule s’emballe et fait justice elle-même. On a déjà vu des innocents lynchés pour moins que ça.

 

Cette histoire tragique montre bien le fossé entre les croyances du coin et ce qu’on sait vraiment des orages. Faut dire qu’on n’est pas tous égaux face à l’info sur ces dangers-là.

 

En attendant, Kabo pleure ses morts. Quatre vies fauchées en un éclair, ça laisse des traces. Les familles sont anéanties, les voisins sous le choc. Et pendant que certains cherchent des coupables, d’autres se demandent comment éviter que ça se reproduise. Une chose est sûre, cette tragédie va faire parler longtemps dans les rues de Kabo.

 

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La fanfaronnade grotesque d’un régime aux abois : Une démocratie en trompe-l’œil

La fanfaronnade grotesque d’un régime aux abois : Une démocratie en trompe-l’œil

 

Le ministre et porte parole du gouvernement Maxime Balalou.
Le ministre et porte parole du gouvernement Maxime Balalou.. CopyrightGuira Fm

 

Les récentes déclarations du porte-parole du gouvernement centrafricain, Maxime Balalou, concernant les élections locales à venir sont un exemple flagrant de l’arrogance et de l’incompétence qui caractérisent ce régime.

 

Bangui, 19 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Avec une assurance mal placée, Balalou prétend que les élections seront “hyper sécurisées”, se vantant du soutien de “partenaires” étrangers, notamment les mercenaires russes et rwandais. Cette dépendance pathétique envers des forces étrangères pour assurer la sécurité du pays est une honte nationale et un aveu d’échec cuisant de la part du gouvernement.

 

Le comble de l’absurdité est atteint lorsque Balalou ose citer le référendum constitutionnel du 30 juin 2023 comme un exemple de réussite. Ce scrutin, loin d’être un modèle, fut un fiasco monumental. Avec une participation inférieure à 1%, ce référendum fut une parodie de démocratie que seul un régime déconnecté de la réalité pourrait considérer comme un succès.

 

La déclaration cynique du Président Faustin Kongoboro, affirmant que seules les urnes dans les bureaux de vote l’intéressent et non les électeurs, révèle la véritable nature antidémocratique de ce pouvoir. Cette attitude méprisante envers le peuple centrafricain est non seulement choquante mais aussi profondément dangereuse pour l’avenir du pays.

 

Le ton menaçant adopté par Balalou, défiant quiconque oserait “lever le petit doigt”, s’inscrit parfaitement dans cette logique d’intimidation et de déni de démocratie. Ces propos révèlent la véritable nature d’un régime qui confond élections et mise en scène autoritaire.

 

L’opacité entourant le prétendu “plan” de sécurisation est tout aussi inquiétante. Le refus de fournir des détails concrets sous prétexte de confidentialité n’inspire guère confiance et laisse craindre des manœuvres douteuses visant à manipuler le scrutin.

 

Pendant que le gouvernement se gargarise de ses supposées prouesses, la réalité sur le terrain est tout autre. L’Autorité Nationale des Élections (ANE) peine à finaliser la révision du fichier électoral, tandis que l’opposition souligne à juste titre l’absence des conditions financières, techniques et sécuritaires nécessaires à la tenue d’élections crédibles.

 

En réalité, les déclarations de Balalou ne sont qu’une pitoyable tentative de masquer l’incompétence et l’impréparation du gouvernement. Ce régime, ivre de son pouvoir illégitime et soutenu par des mercenaires étrangers, semble prêt à tout pour maintenir son emprise sur le pays, au mépris des principes démocratiques les plus élémentaires.

 

Il est grand temps que le peuple centrafricain se réveille et rejette en bloc cette mascarade électorale qui s’annonce. La République Centrafricaine mérite mieux que cette farce orchestrée par des dirigeants irresponsables qui confondent urnes vides et légitimité populaire. L’heure est venue de mettre fin à cette parodie de démocratie et d’exiger un véritable processus électoral transparent, inclusif et respectueux de la volonté du peuple.

 

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Un simulacre de justice orchestré par des marionnettistes russes

Un simulacre de justice orchestré par des marionnettistes russes

 

Le magistra Benoit Narcisse Foukpio, Procureur de la République près TGI Bangui
Le magistra Benoit Narcisse Foukpio, Procureur de la République près TGI Bangui

 

Le parquet du tribunal de grande instance de Bangui vient de franchir une nouvelle ligne rouge dans sa soumission aux intérêts étrangers, en particulier ceux du tristement célèbre groupe Wagner. L’affaire Martin Joseph Figueira démontre de manière flagrante l’instrumentalisation de la justice centrafricaine par des mercenaires russes, au mépris total du droit international et des droits de l’homme.

 

Bangui, 19 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Une arrestation controversée et mise en scène par des marionnettistes russes.

 

Le 25 mai dernier, Martin Joseph Figueira, un humanitaire belgo-portugais travaillant pour l’ONG américaine FHI 360, est arrêté à Zémio par les mercenaires russes du groupe Wagner. Cette arrestation soulève immédiatement des questions sur les motivations réelles derrière cette action.

 

Des accusations qui font écho aux propos de Wagner.

 

Le communiqué du procureur de la République, publié mardi dernier, ressemble étrangement à un copier-coller des allégations du groupe Wagner. Financement de groupes armés, transferts d’argent louches, enregistrements téléphoniques compromettants… On croirait lire un scénario écrit à l’avance par les mercenaires russes.

 

Un catalogue d’accusations absurdes fait par des marionnettistes russes.

 

Complot, espionnage, incitation à la haine… La liste des charges retenues contre Figueira semble sortie tout droit d’un mauvais film d’espionnage. On se demande si le parquet de Bangui n’aurait pas mieux fait de l’accuser aussi d’avoir volé la Lune pendant qu’ils y étaient !

 

La justice centrafricaine perd définitivement son indépendance.

 

Cette affaire pose sérieusement la question de l’indépendance du système judiciaire centrafricain. Le parquet de Bangui serait-il devenu une simple chambre d’enregistrement des desiderata du groupe Wagner ? C’est à se le demander…

 

Une menace pour l’action humanitaire.

 

La perspective de travaux forcés à perpétuité brandie par le procureur n’est pas seulement disproportionnée, elle est tout simplement effrayante. Quel message cela envoie-t-il aux travailleurs humanitaires qui risquent déjà leur vie pour aider les populations centrafricaines ?

 

L’inquiétude légitime de FHI 360.

 

Pas étonnant que l’ONG FHI 360 se dise “extrêmement préoccupée” par la détention de son employé. On le serait à moins ! L’organisation promet de faire tout son possible pour obtenir sa libération. Espérons que ses efforts ne resteront pas lettre morte.

 

Un appel à la mobilisation internationale.

 

Face à ce déni de justice, la communauté internationale se doit de réagir fermement. L’ONG FHI 360 a déjà exprimé sa vive inquiétude et son engagement à obtenir la libération de Martin Joseph Figueira. Il est urgent que les gouvernements belge et portugais, ainsi que l’Union européenne et les Nations Unies, exercent une pression maximale sur les autorités centrafricaines pour mettre fin à cette parodie judiciaire.

 

L’avenir de la justice en République centrafricaine est en jeu. Il serait dommage que le pays qui a donné naissance à Barthelemy Boganda finisse par le faire passer pour un modèle de vertu judiciaire en comparaison…

 

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Développement ou dépendance ? Le double discours de Richard FILAKOTA

Développement ou dépendance ? Le double discours de Richard FILAKOTA

 

 

 

Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Richard FILAKOTA , vient de terminer une tournée dans les préfectures de la Kémo et de la Nana-Gribizi, censée promouvoir le “capital humain” et la relance de l’économie rurale. Mais derrière les grands discours et les inaugurations en fanfare se cache une triste réalité : celle d’un gouvernement à court d’idées et de moyens.

 

Bangui, 19 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Le ministre Richard FILAKOTA  s’est vanté d’avoir remis des bâtiments scolaires, des latrines et une maternité aux populations locales. Quelle générosité ! Sauf que ces infrastructures, d’une valeur de 271 millions de francs CFA, ont été entièrement financées par des partenaires internationaux comme la Banque africaine de développement et la Banque mondiale. Le gouvernement n’a fait que couper les rubans.

 

Richard FILAKOTA parle de “restauration de l’autorité de l’État” et de “contrat social”. Mais quel contrat social peut-il y avoir quand l’État est incapable d’investir ses propres fonds dans le développement du pays ? Le ministre se gargarise de grands mots comme “relance de l’économie rurale” et “promotion de la sécurité alimentaire”, sans pour autant avancer le moindre chiffre concret sur les investissements prévus par le gouvernement.

 

Plus révélateur encore, le ministre Richard FILAKOTA  n’a pas hésité à affirmer que le gouvernement “garde le cap sur le financement des partenaires”. Autrement dit, il compte toujours sur l’aide étrangère pour faire son travail. Où est l’indépendance économique tant promise ?

 

Les mesures annoncées – construction de routes, dépôts de conservation, réorganisation du réseau de transport – sonnent comme des promesses creuses, sans calendrier ni budget précis. Le ministre semble plus préoccupé par l’image du gouvernement que par l’action concrète.

 

En proclamant que “le centre sera le pôle de développement du pays”, Richard FILAKOTA nous offre une dernière pirouette rhétorique pour masquer l’absence de vision globale et de stratégie cohérente pour le développement national.

 

Cette tournée n’aura finalement servi qu’à une chose : montrer que ce gouvernement excelle dans l’art de parler beaucoup pour ne rien dire, tout en se reposant sur l’aide internationale. Pendant ce temps, les véritables défis économiques du pays restent sans réponse.

 

 

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Reconstruire Bambouti : Le défi titanesque de la MINUSCA face à l’apathie des autorités centrafricaines

Reconstruire Bambouti : Le défi titanesque de la MINUSCA face à l’apathie des autorités centrafricaines

 

Route Obo - Bambouti
Route Obo – Bambouti

 

La ville de Bambouti, située dans la préfecture du Haut-Mbomou, au sud-est de la République centrafricaine, connaît enfin un regain d’attention après des années d’isolement. Une délégation composée du ministre résident du Haut-Mbomou, Marcel Dimassé, et de la chef de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza, accompagnée d’organismes des Nations unies tels que le PAM et l’UNESCO, s’est rendue sur place samedi dernier pour évaluer la situation et apporter une assistance à la population.

 

Bangui, 19 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

La MINUSCA joue un rôle capital dans le désenclavement de Bambouti. Des ingénieurs pakistanais de la mission onusienne s’attellent actuellement à la construction d’une nouvelle route reliant Obo à Bambouti, mettant fin à des années d’isolement. Jusqu’à présent, la ville n’était accessible que par hélicoptère ou en passant par le Soudan du Sud.

Voici la source d'eau que la population de Bambouti utilise pour boire et préparer avec
Voici la source d’eau que la population de Bambouti utilise pour boire et préparer avec

 

L’accès à l’eau potable est l’un des défis majeurs auxquels sont confrontés les quelque 2000 habitants de Bambouti. La délégation a pu constater que la population dépend d’une source d’eau insalubre, responsable de nombreuses maladies. Pour remédier à cette situation, la MINUSCA a lancé des travaux de construction de trois forages et prévoit de creuser des puits supplémentaires.

 

La visite a également été marquée par la pose de la première pierre de la future mairie de Bambouti, un autre projet soutenu par la MINUSCA.

 

Cependant, derrière ces avancées, se cache une réalité plus sombre qui soulève des questions sur l’engagement réel des autorités locales et nationales.

Véhicules embourbés sur une route boueuse entre Obo et Bambuti.
Un véhicule tout-terrain embourbé sur la route dégradée d’Obo , mettant en évidence les difficultés de déplacement dans cette région.

 

Le comportement du maire de Bambouti, Anne-Marie Siokani, lors de cette visite est particulièrement interpellant. Au lieu de saisir cette occasion pour remercier vivement la MINUSCA pour ses efforts considérables, elle s’est contentée de rappeler les événements tragiques qui ont frappé la ville, notamment les attaques rebelles de 2002, 2008 et 2020. Plus troublant encore, elle a choisi de consacrer son temps à envoyer un message énigmatique au président de la République via le ministre, lui demandant de “ne plus reculer”.

 

Cette déclaration soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. Sur quoi exactement le Président ne devrait-il pas reculer ? S’agit-il de promesses non tenues envers Bambouti, ou cette requête concerne-t-elle des intérêts plus personnels, peut-être liés à sa propre nomination en tant que maire ? L’absence de contexte et de précisions rend ce message pour le moins ambigu.

 

Cette attitude du maire contraste fortement avec l’urgence de la situation à Bambouti et les efforts tangibles déployés par la MINUSCA. Elle révèle un manque de vision concrète pour l’avenir de la ville et une apparente déconnexion avec les besoins immédiats de la population.

 

Quant au ministre résident du Haut-Mbomou, Marcel Dimassé, sa promesse de “travailler ensemble” et de revenir dans “trois ou six mois” pour faire le bilan apparaît bien légère au regard des défis immenses auxquels Bambouti est confrontée. On peut légitimement s’interroger sur l’absence d’un plan d’action concret et immédiat de la part des autorités gouvernementales.

 

Il est frappant de constater que la quasi-totalité des progrès réalisés à Bambouti – qu’il s’agisse de la construction de la route, des forages, ou même de la mairie – sont le fait de la MINUSCA et non des autorités centrafricaines. Cette situation soulève des questions quant à la capacité et à la volonté du gouvernement de prendre en charge le développement de ses régions les plus reculées.

 

Le retour progressif de la population et de l’autorité de l’État à Bambouti est certes une bonne nouvelle, mais il ne doit pas occulter les années d’inaction qui ont précédé. Il est temps que les autorités locales et nationales prennent leurs responsabilités et cessent de se reposer entièrement sur la communauté internationale pour le développement de leur propre territoire.

 

La population de Bambouti mérite mieux que des promesses vagues et des visites ponctuelles. Elle a besoin d’un engagement fort et durable de ses élus et du gouvernement pour sortir définitivement de l’isolement et de la précarité. Il est grand temps que le maire et le ministre résident passent des paroles aux actes et élaborent une véritable stratégie de développement pour Bambouti, en coordination avec les efforts louables de la MINUSCA.

 

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Centrafrique : la population de Bambari étouffe sous l’inflation

La population de Bambari étouffe sous l’inflation

 

les mercenaires de Wagner devant le centre artisanal de Bambari. Photo CNC / Bertrand Yékoua
les mercenaires de Wagner devant le centre artisanal de Bambari. Photo CNC / Bertrand Yékoua

 

Alors que les habitants de Bambari, dans le centre de la République centrafricaine, font face à une flambée des prix des denrées alimentaires de base, le gouvernement brille par son absence. La situation devient critique pour de nombreuses familles, mais les autorités semblent se contenter de belles paroles sans agir concrètement.

 

Bangui, 19 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

À Bambari, dans la préfecture de la Ouaka, le coût de la vie ne cesse d’augmenter. La viande de bœuf et le manioc, aliments essentiels du quotidien, atteignent des prix records sur les marchés locaux. Pour Sandra Abigail Yagime, mère de famille, la situation est alarmante : “Avant, 1500 francs de viande suffisaient pour nourrir toute la famille. Maintenant, il faut débourser 2500 francs”. Cette augmentation de plus de 65% en peu de temps illustre l’ampleur du problème.

 

Les raisons de cette inflation sont multiples. Les éleveurs, contraints de déplacer leurs troupeaux en raison de l’insécurité persistante dans la région, se font rares. La sécheresse qui sévit actuellement aggrave également la situation pour les producteurs locaux. Cependant, ces explications ne suffisent pas à justifier l’inaction des pouvoirs publics.

 

Pendant que les familles à faible revenu voient leurs assiettes se vider, le gouvernement semble se contenter de discours creux et de promesses non tenues. Aucune mesure concrète n’a été prise pour réguler les prix ou soutenir les producteurs locaux. Les autorités restent muettes face aux appels à l’aide de la population.

 

Il est temps que le gouvernement prenne ses responsabilités et agisse enfin pour le bien-être de ses citoyens. Des mesures urgentes sont nécessaires :

 

  1. Mise en place d’un contrôle des prix sur les denrées de première nécessité
  2. Soutien financier aux producteurs et éleveurs locaux
  3. Amélioration de la sécurité pour permettre le retour des éleveurs
  4. Investissements dans des systèmes d’irrigation pour lutter contre la sécheresse

 

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La valse diplomatique de Touadera : Coûts exorbitants, résultats nuls

La valse diplomatique de Touadera : Coûts exorbitants, résultats nuls

 

Président Toadera descendant d’un avion après un voyage officiel

Le Président Toadera revient d’un énième voyage officiel, ici à bord d’un avion russe.

 

Faustin Kongoboro Touadera enchaîne depuis son accession au pouvoir en 2016 les voyages officiels, accumulant sur son compte des frais de missions exorbitants pour des résultats zéro, nuls. Ces dérives démontrent la qualité d’un président nomade qui se préoccupe plus par ses déplacements touristiques que par la crise profonde qui secoue son pays, la Centrafrique.

 

Bangui, 19  juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Touadera en voyage touristiques officiels pour des coûts exorbitants.

 

Le Putschiste Faustin Archange Touadera a multiplié plusieurs dizaines des voyages officiels en 2023, avec au moins 37 déplacements répertoriés par le journaliste Christian Aimé Ndota. Ces voyages, bien que présentés comme des missions diplomatiques, se révèlent être un voyage touristique, une gabegie financière de la caisse de l’Etat. En Corée, en Arabie saoudite, à Abu Dhabi, il a sollicité des investissements et vanté les mérites de la crypto-monnaie, sans obtenir de résultats tangibles pour la Centrafrique

 

Les voyages privés : Un usage abusif des ressources de l’État.

 

Outre les voyages officiels, Kongoboro Touadera se rend régulièrement en Belgique et au Rwanda pour des motifs personnels. En Belgique, il multiplie les séjours pour rencontrer son ami russe, surpassant ainsi tous les chefs d’État africains en termes de visites privées. Au Rwanda, il rend régulièrement visite à son fils, né de sa relation avec une Rwandaise qui faisait partie de sa garde du corps. Ces voyages privés, bien qu’en apparence personnels, utilisent des ressources de l’État, aggravant la situation financière déjà précaire du pays.

 

Échec diplomatique et propagande creuse.

 

Les retours de Kongoboro Touadera en mission à l’étranger sont souvent marqués par des annonces pompeuses, des propagandes sans fondement et des manifestations aussi couteuse à la charge du Trésor. Ses visites à l’étranger ne débouchent sur aucun investissement concret, aucune création d’entreprise, ni aucune amélioration des infrastructures. Les routes sont restées en état de dégradation avancée, les hôpitaux manquent de ressources, et les services publics se disparaissent sous son œil. Les millions dépensés pour ces déplacements ne profitent en rien aux Centrafricains.

 

Une déconnexion totale des réalités nationales.

 

Chaque déplacement de baba Kongoboro Touadera démontre une déconnexion flagrante des réalités nationale. Alors que la population croupit dans la misère et souffre de l’insécurité grandissante, le président putschiste de Bangui continue de voyager sans apporter de solutions aux problèmes urgents du pays. Les fonds publics sont gaspillés dans des voyages inutiles, sans aucun impact positif pour le développement de la Centrafrique.

 

Les voyages officiels et privés de Touadera, synonymes de dépenses exorbitantes et de propagande inefficace, montre cruellement l’irresponsabilité d’un président plus préoccupé par ses déplacements d’honneur et festifs que par le bien-être de ses concitoyens. La situation critique de la Centrafrique exige une gestion responsable des ressources et une attention urgente aux besoins du pays, des exigences manifestement ignorées par le président putschiste de Bangui Kongoboro Touadera qui veut s’éterniser au pouvoir dans ce pays.

 

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Touadera s’active à éliminer politiquement ses deux principaux opposants de leur bastion de Bocaranga : Les manœuvres et débauchage en cours.

Touadera s’active à éliminer politiquement ses deux principaux opposants de Bocaranga : Les manœuvres et débauchage en cours.

 

Président Touadera alias /Kongoboro avec des rabatteurs de l’opposition à son domicile à Bangui
Le Président Faustin Archange Touadera alias Baba Kongoboro reçoit des rabatteurs de l’opposition à son domicile à Bangui, juillet 2024. CopyrightCNC

 

Dans le cadre des préparatifs des élections municipales d’octobre 2024, suivies des législatives et de la présidentielle en 2025, les manœuvres du président putschiste Faustin Archange Touadera visant à éliminer ses deux principaux opposants commencent. Les rabatteurs du MCU, parti au pouvoir, sont à l’œuvre activement. La ville pilote de cette opération est Bocaranga, située dans l’Ouham-Péndé, un grand bassin électoral du pays et bastion des principaux leaders de l’opposition démocratique.

Le président putschiste Touadera a juré de les “enterrer vivant”. Ensemble avec ses rabatteurs envoyés sur le terrain, ils s’emploient à rallier certains cadres de leurs partis et leurs proches à intégrer le pouvoir, afin de faire basculer ce bastion de l’opposition.

 

Bangui, 18 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Touadera débute ses manœuvres à Bocaranga

 

Les élections municipales d’octobre 2024, suivies des élections législatives et de la présidentielle en décembre 2025, représentent un enjeu décisif pour le régime de Faustin-Archange Touadera. À Bocaranga, bastion des principaux leaders de l’opposition, des manœuvres stratégiques sont en cours. Les rabatteurs du MCU, parti au pouvoir, s’activent pour rallier des cadres de l’opposition et les intégrer au pouvoir, préparant ainsi le terrain pour les prochaines échéances électorales.

 

Les manœuvres de Touadera débutent à Bocaranga: les rabatteurs du MCU en action.

 

Une association fictive a été créée dans la foulée à Bocaranga : “Association Touadéra Vive l’École de Bocaranga” (ATVEB). À sa tête, deux figures de proue inconnues du grand public de Bocaranga : Ngorobaïlé Apollinaire, président des hommes de cette association, et Pauline, une vieille mère cultivatrice à la retraite, présidente des femmes de ladite association. Plusieurs conseillers les accompagnent, dont Hilaire Oubingui, un enseignant d’histoire et géographie qui a intégré l’association dans l’espoir de se voir transféré dans le corps de la douane. Tous ont été reçus à Bangui par le putschiste Touadéra.

 

En venant à Bangui pour la réception organisée par le sieur Nali, ils avaient déjà des idées en tête. Ils ne sont pas venus à Bangui les mains vides non plus. Lors de leur audience, ils ont déclaré qu’ils sont physiquement fatigués, minés par les galères, en termes vrais, affamés de rester dans l’opposition. Qu’ils veulent désormais intégrer le MCU, le parti au pouvoir, afin de devenir les prochains candidats de ce parti d’État aux élections dans les trois circonscriptions, en commençant par les élections municipales d’octobre 2024. Mais cela n’empêche qu’ils regagnent demain aussi les rangs de celui qui va succéder à Touadera.

 

Les figures clés de la manœuvre.

 

En gros, une demi-douzaine d’individus au profil douteux : un maître parent, un enseignant d’histoire, une femme cultivatrice retraitée, un moto-taximan et des débrouillards sans emploi. Ils ont tous trouvé un poste à occuper :

  • Yérémon David, futur député de Bocaranga 1.
  • Ngorobaïlé Apollinaire, principal rabatteur et futur député suppléant de Bocaranga 1.
  • Calvaire Toumia, un maître parent à Bocaranga, proposé comme prochain maire.
  • Pauline, la vieille mère, une cultivatrice à la retraite, présidente de l’association “Touadéra Vive l’École en Centrafrique”, proposée comme première conseillère à la mairie de Bocaranga.
  • Hilaire Oubingui, n’étant pas un natif de la région (il est de la Ouaka), professeur des collèges en histoire et géographie, va devenir corporal ou capitaine de la douane.

 

La stratégie de remplacement des leaders de l’opposition à l’Assemblée nationale.

 

Le MCU cible particulièrement Bocaranga en raison de sa position stratégique. Cette ville est le bastion de deux opposants majeurs : Martin Ziguélé, député actuel de Bocaranga 3 et président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), et Anicet Georges Dologuelé, économiste et député de Bocaranga 1, président du parti URCA. En cooptant des cadres locaux, le MCU espère affaiblir ces figures de l’opposition, les remplacer à l’Assemblée nationale et assurer un contrôle total sur les résultats électoraux.

 

Rappel des manœuvres de Touadera.

 

Les manipulations électorales de Touadéra, alias Baba Kongoboro, ne sont pas nouvelles. Elles ont commencé avec le changement de la Constitution, imposé par le groupe Wagner et les autorités russes. La présidente de la Cour constitutionnelle de l’époque, Madame Danièle Darlan, avait fermement refusé cette modification, déclarant la procédure anticonstitutionnelle et donc illégale. Cependant, sous la pression de Wagner, Baba Kongoboro a limogé Darlan et l’a remplacée par son vice-président, le pasteur Jean-Pierre Waboué. Une fois en place, Waboué a validé la nouvelle Constitution, permettant à Touadéra de briguer un troisième, voire un quatrième mandat, consolidant ainsi son pouvoir de manière indéfinie.

 

Cette nouvelle Constitution, imposée contre toute légalité, vise à maintenir Faustin Kongoboro Touadéra au pouvoir malgré son incompétence et son incapacité. Sous son règne, la République centrafricaine souffre d’un manque criant d’investissements, des infrastructures en ruine, et une inflation galopante. Pendant ce temps, le peuple endure des conditions de vie de plus en plus précaires. En outre, Kongoboro Touadéra menace constamment ses opposants à travers le groupe Wagner, instillant la peur de massacres et de génocide, comme le soulignait son ministre conseiller, qui a averti qu’une tentative de coup d’État déclencherait une violence généralisée.

 

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Adrien Poussou : La Centrafrique, « terrain de chasse des mafias rwandaises »

Adrien Poussou : La Centrafrique, « terrain de chasse des mafias rwandaises »

 

adrien georges poussou
L’ancien ministre Adrien Georges Ppoussou. CopyrightDR

 

 

La Centrafrique est devenue la proie des mafias rwandaises, protégées par des dirigeants corrompus et la Minusca. Adrien Poussou dévoile les complicités internationales et locales qui ont permis cette exploitation effrénée, sacrifiant un pays entier sur l’autel de la cupidité et du pouvoir.

 

Bangui, 18 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Une invasion déguisée sous l’étendard de l’aide internationale.

 

Pour révoltantes que sont ces dérives, elles constituent néanmoins des appels à la rescousse d’un peuple en grand danger. Adrien Poussou pointe du doigt les responsables, affirmant qu’il n’y a pas qu’à cet homme au ventre proéminent lui dégoulinant sur les genoux et aux fesses bien fournies qu’on demandera des comptes. Il dénonce aussi ceux qui, sous le respectable prétexte d’aider notre peuple, l’exploitent pour leur compte personnel. Car, peut-on aussi ouvertement, et sans un espace de scrupule, mettre ainsi tout un pays sous coupe réglée? Pourquoi le Rwanda de Paul Kagame a-t-il ainsi inscrit le nom de la République centrafricaine dans son tableau des pays à piller absolument?

 

Le spectre d’une colonisation moderne, sous couvert de coopération internationale, plane sur la République centrafricaine. Adrien Poussou en avait longtemps soupçonné les prémices, mais désormais la confirmation est là : le mari de la Représentante du Secrétaire général des Nations unies en Centrafrique et chef de la Minusca, un proche parmi les proches du dictateur de Kigali, émarge comme conseiller spécial de celui qui a usurpé la fonction présidentielle dans mon pays (et que je refuse obstinément de prononcer le nom). D’après les sources d’Adrien Poussou, celui-ci, quand il est à Bangui, occupe l’ancien bureau dévolu aux Premiers ministres centrafricains, au cinquième étage de l’immeuble Petroca. Il y est en ce moment.

 

Complicités et conflits d’intérêt.

 

On sait que l’époux de dame Valentine Rugwabiza est un riche homme d’affaires, qui a fait fortune dans l’agroalimentaire. Adrien Poussou explique que c’est pourquoi cette dernière déborde d’activisme pour apporter un soutien indéfectible au pouvoir de Bangui. À preuve, un leader politique de l’opposition centrafricaine, qui s’est récemment entretenu avec elle, a eu l’impression de parler avec une militante du MCU, le désormais parti-Etat.

 

Adrien Poussou souligne qu’il faut croire que son mari ne vient pas à Bangui que pour des visites familiales, mais surtout pour prendre toute sa part dans l’exploitation des ressources naturelles du pays. C’est un mélange des genres ahurissant. C’est aussi le sens qu’il faut donner à l’attribution par le régime aux Rwandais des milliers d’hectares de terres agricoles.

 

Adrien Poussou : la responsabilité écrasante de la Communauté internationale.

 

Adrien Poussou affirme qu’il est évident que la communauté internationale porte l’entière responsabilité de cette dérive. Le Secrétaire général de l’ONU ne pourra pas dire qu’il ne savait pas. Lui, qui, en toute connaissance de cause, a nommé la citoyenne rwandaise à ce poste. Antonio Guterres savait pertinemment que le Rwanda, en plus de contribuer à l’effectif des troupes de la Minusca, a déployé ses soldats pour protéger l’homme qui prétend être le chef de l’État centrafricain. Ce, au terme d’un accord de coopération dont on ignore les clauses. Adrien Poussou insiste qu’il ne pouvait pas ignorer que le mari de sa Représentante est un homme d’affaires proche des réseaux de Kagame et que la tentation d’abuser de la position de son épouse ne pouvait que lui traverser l’esprit.

 

Une moralité bafouée.

 

Question : madame Rugwabiza est-elle crédible lorsqu’elle ouvre une procédure disciplinaire contre Arsene Gbaguidi (le monsieur élection de la Minusca) parce que celui-ci joue les conseillers occultes du pseudo-président et partage l’intimité de la vice-présidente du Conseil constitutionnel?

 

Même si la République centrafricaine est un pays de tous les paradoxes et des raccords négatifs, comme le disait le feu Maître Zarambaud, d’affectueuse mémoire, la décence devait l’empêcher d’y introduire son compagnon. Car un « homme ça s’empêche », disait Albert Camus en français, mais la signification est la même en kinyarwanda, et dans toutes les langues du monde. Idem pour la signification de l’éthique morale.

 

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Traversée de l’Oubangui: le périple révélateur et honteux d’Ahmat Idriss Rator

Traversée de l’Oubangui: le périple révélateur et honteux d’Ahmat Idriss Rator

 

 

Des civils travers le fleuve Oubangui vers la RDC
Des civils travers le fleuve Oubangui vers la RDC. Photo CNC

 

L’ineptie bureaucratique en Centrafrique se manifeste par des agents des eaux et forêts imposant des taxes illégitimes et pathétiques sur de l’eau potable. Cette humiliation infligée aux citoyens révèle une corruption endémique et une gestion catastrophique des services publics, entachant gravement la réputation du pays.

 

Bangui, 18 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Une traversée de l’Oubangui pour une mission humanitaire.

 

Ahmat Idriss, connu sous le nom de Rator souhaitait traverser la rivière Oubangui se rendre à Zongo, en République Démocratique du Congo, afin de rendre visite à un proche malade. Accompagné de trois autres personnes, il s’est présenté au service de l’immigration pour effectuer les démarches nécessaires. Les documents ont été vérifiés et validés sans difficulté majeure, ce qui laissait présager une traversée sans encombre. Or en réalité, NON. il se cache une autre facette de cette réalité.

 

L’absurdité des taxes sur l’eau potable.

 

Les choses ont pris une tournure absurde lorsqu’ils ont rencontré les agents des eaux et forêts. Ces derniers ont exigé le paiement de taxes sur de l’eau potable, pourtant achetée à Bangui, en Centrafrique. Ahmat Idriss Rator avait acheté de l’eau Rachida, fabriquée localement par l’homme d’affaires et le parrain mafieux Sani Yalo. Ces bouteilles d’eau devaient être utilisées lors de leur visite à Zongo. Pourtant, les agents des eaux et forêts basés aux abords de la rivière Oubangui ont insisté pour imposer des taxes, malgré le fait que cette eau quittait le pays pour un autre pays.

 

Ahmat Deleric Rator
Ahmat Deleric Idriss Rator

 

Les agents des eaux et forêts : une incompréhension flagrante de leur propre rôle. 

 

L’exigence de taxes sur de simple eau potable prouve une incompréhension totale de la part des agents des eaux et forêts quant à leur rôle et leurs responsabilités. L’eau, en tant que produit de première nécessité et provenant du même pays, aurait dû être exemptée de telles charges. Cette situation absurde illustre l’inefficacité administrative et l’ignorance des règles basiques de la part de ceux censés les appliquer.

 

Intimidation et menaces.

 

La situation a empiré lorsque Ahmat Idriss Rator a contesté cette demande absurde. Les agents, au lieu de réexaminer leur position, ont menacé Ahmat Idriss Rator de représailles. Ils lui ont intimé de ne pas parler sous peine de “le salir”. Cette intimidation montre une facette sombre de la corruption endémique, où les agents utilisent leur position pour imposer leur volonté par la peur, au détriment des citoyens.

 

Un contraste accablant avec les services en RDC.

 

En traversant la frontière et en arrivant à Zongo, Ahmat Idriss Rator a pu constater un contraste frappant. Les services frontaliers en RDC étaient organisés et fonctionnaient dans un grand immeuble propre et bien entretenu. Chaque service était représenté, et les formalités se déroulaient de manière fluide et professionnelle. L’accueil était chaleureux, et les frais de service n’étaient que de cinq cents francs CFA, un montant raisonnable et transparent.

 

Le retour humiliant à Bangui.

 

Le retour en Centrafrique a été marqué par une nouvelle humiliation. À leur arrivée à Bangui, Ahmat Idriss Rator et ses compagnons ont été accueillis par une scène désolante. Les agents centrafricains opéraient sous des bâches délabrées, dans des conditions précaires et indignes d’un service public. Ce contraste avec les infrastructures de la RDC était flagrant et humiliant pour les citoyens centrafricains, soulignant l’état de délabrement de leurs propres services frontaliers.

 

Des conditions de travail déplorables pour les agents.

 

Les conditions de travail des agents des services frontaliers en Centrafrique sont déplorables. Opérant sous des bâches, sans infrastructures adéquates, ils sont eux-mêmes victimes de cette négligence administrative. Cette situation reflète non seulement un manque de ressources, mais surtout une absence de volonté politique pour améliorer les conditions de travail et de service public.

 

L’indignation des citoyens face à l’ineptie administrative.

 

L’humiliation et l’injustice subies par Ahmat Idriss Rator et ses compagnons ne sont pas des cas isolés. Ces expériences révèlent une profonde inefficacité et une corruption rampante qui sapent la confiance des citoyens dans leurs institutions. L’exigence de taxes sur de l’eau potable, les menaces de représailles, et les conditions précaires des services publics sont autant de symptômes d’un système en crise.

 

Un appel à la responsabilité collective.

 

Ahmat Idriss Rator a lancé un appel poignant aux élites économiques du pays, notamment aux hommes d’affaires tels que Sani Yalo, pour qu’ils contribuent à la reconstruction des infrastructures publiques. Bien que cet appel à la responsabilité collective ne soit pas une solution institutionnelle, il reflète un désespoir face à l’inaction des autorités publiques et la nécessité de mobiliser toutes les ressources disponibles pour sortir de cette crise.

 

Monsieur Ahmat Idriss Rator, membre du parti au pouvoir, se plaint de la corruption.

 

Ahmat Idriss Rator, membre du parti au pouvoir, le MCU, a constaté de ses propres yeux l’état déplorable du pays. Lui-même victime de ce que tous les Centrafricains dénoncent chaque jour, il a été soumis à la corruption et à l’incompétence administrative. Alors que le régime cherche à couvrir ces dysfonctionnements, Ahmat Idriss Rator a partagé son expérience sur les réseaux sociaux, témoignant du chaos dans lequel le pays sombre. Depuis neuf ans au pouvoir, le parti n’a rien fait pour redresser la situation, laissant la Centrafrique s’enfoncer progressivement dans l’obscurité et la désolation.

 

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L’escroc des Sud-Coréens : Briand-Reboas et ses propositions Illusoires de sécurité

L’escroc des Sud-Coréens : Briand-Reboas et ses propositions Illusoires  de sécurité.

 

Monsieur Aristide Briand REBOAS
Monsieur Aristide Briand REBOAS

 

Malgré un passé criminel et une ignorance flagrante des réalités sécuritaires, Aristide Briand-Reboas, l’escroc des Sud-Coréens, prétend avoir des solutions pour la Centrafrique. Ses propositions de recruter et redéployer les jeunes locaux pour combattre les groupes armés reflètent en lui, ses germes de former de rébellion a l’instar des antibalaka qu’il avait contribuer à créer et montrent son décalage avec les véritables enjeux du pays.

 

 

Bangui, 18 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Propositions irréalistes de recrutement des jeunes par l’Escroc des Sud-Coréens .

 

Aristide Briand-Reboas, ancien ministre de la Jeunesse et analyste politique autoproclamé, a fait des déclarations surprenantes sur la situation sécuritaire en Centrafrique. Lors de cette interview, il a insisté sur la nécessité de recruter des jeunes issus des zones en conflit, notamment dans les préfectures où opèrent des groupes armés, comme dans la Nana-Mambéré. Selon lui, ces jeunes devraient être intégrés dans l’armée, formés, puis renvoyés dans leurs villages pour combattre les groupes armés. Cette proposition ignore totalement les réalités du terrain et les dynamiques ethniques complexes de ces zones. Cette suggestion est particulièrement ironique venant de Briand-Reboas, lui-même originaire de Bossangoa, une région en proie à une insécurité totale. Si ses idées étaient aussi efficaces, pourquoi ne s’applique-t-il pas les mêmes principes ? Pourquoi ne rejoint-t-il pas l’armée pour retourner dans son village et combattre les groupes armés ? Au lieu de cela, il reste à Bangui, émettant des propositions déconnectées et inconséquentes.

 

Accusations infondées et stigmatisation.

 

Briand-Reboas a affirmé que les groupes armés en Centrafrique sont en phase de territorialisation, refusant toute forme d’autorité de l’État. Selon lui, ces groupes exploitent les ressources naturelles de manière illégale, ce qui leur permettrait de financer un agenda caché visant à instaurer un califat. Cette vision simpliste et alarmiste de la situation démontre une compréhension superficielle et erronée des dynamiques du pays et est extrêmement malhonnête, car elle stigmatise injustement les Centrafricains de confession musulmane en les assimilant à des terroristes.

 

Aristide Briand Reboas devant les commissaires de l'ANEle 10 novembre 2020 par cnc
Monsieur Aristide Briand Reboas, Président du parti chrétien démocrate devant les commissaires de l’autorité nationale des élections ce mardi 10 novembre 2020 Photo cnc

 

Ignorance des dynamiques militaires.

 

Il est ironique que Aristide Briand-Reboas propose de recruter des jeunes locaux pour sécuriser leurs villages alors que l’armée centrafricaine intègre déjà des citoyens issus de toutes les régions du pays. Conformément à sa proposition, pourquoi ne pas simplement demander à l’État-major des FACA de déployer ces militaires dans leurs régions d’origine plutôt que de recruter et former de nouveaux soldats ? Cette suggestion reflète une méconnaissance flagrante des structures militaires et une incapacité à proposer des solutions réalistes. Sa proposition n’est autre que la continue de la politique de la haine et de la division entamée par son ancien premier vice-président de son parti le KNK actuellement au pouvoir, Kongoboro Touadera Faustin. 

 

Manipulation des faits sur l’exploitation minière.

 

De plus, Aristide Briand-Reboas parle des groupes armés exploitant les ressources minières, mais il ne précise ni les mines concernées ni les régions spécifiques. Actuellement, les groupes Wagner et certains investisseurs chinois contrôlent presque tous les sites miniers du pays. Ces mercenaires ont chassé les groupes armés des mines, souvent par la violence, et imposent leurs lois sur les sites miniers. Les déclarations de Briand-Reboas semblent ainsi légitimer les exactions commises par les mercenaires de Wagner, qui ont massacré des Centrafricains sous prétexte de combattre des groupes armés.

 

Passé criminel de Briand-Reboas.

 

En plus de ses propos déconnectés, il est important de rappeler que Aristide Briand-Reboas a été impliqué dans une affaire de vol et d’escroquerie majeure. Son activité principale dans le pays est l’escroquerie en bande organisée avec une coopérative artisanale qu’il dirige. Il se dit pasteur et président d’un parti chrétien. A ce titre, il faisait venir dans son pays des Sud-Coréens et utilise leur argent contre les faux diamants.  Une fois devenir ministre de la Jeunesse, Il avait invité des investisseurs sud-coréens à Bangui pour investir dans le secteur minier. Pendant leur séjour, Aristide Briand-Reboas et le maire de Bangui Emile Gros Nakombo ont escroqué et volé ces investisseurs, leur soutirant des centaines de millions de francs CFA. Pensant être intouchable en tant que ministre, il a ignoré les conséquences de ses actes. Pourtant, lors d’une mission en Corée du Sud, il a été arrêté et placé en détention. Ce n’est qu’après le remboursement des fonds détournés qu’il a été libéré et renvoyé à Bangui. Cette histoire révèle non seulement son manque d’intégrité mais aussi son niveau d’éducation et de compréhension des responsabilités publiques.

 

Critiques de l’opposition politique.

 

Lors de l’interview, Aristide Briand-Reboas a également évoqué les défis liés à l’organisation des élections municipales dans un contexte d’insécurité croissante. Il a critiqué l’opposition politique, l’accusant de privilégier des intérêts personnels au détriment de la stabilité nationale. Pourtant, son propre comportement et ses antécédents en matière de criminalité et de tromperie montrent qu’il est mal placé pour donner des leçons de moralité.

 

L’escroc des Sud-Coréens  devient analyste politique.

 

Les déclarations d’Aristide Briand-Reboas révèlent non seulement son ignorance des dynamiques politiques et sécuritaires en Centrafrique, mais aussi son manque de crédibilité en raison de ses antécédents criminels. Plutôt que de proposer des solutions réalistes et fondées, il semble davantage préoccupé par son envie de retrouver son poste dans le gouvernement par la diffusion de discours simplistes et démagogiques.

 

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La pluie et l’or : le paradoxe agricole de Cantonnier

La pluie et l’or : le paradoxe agricole de Cantonnier

 

Cantonnier, ville centrafricaine à quelques mètres de la frontière du Cameroun. CopyrightCNC
Cantonnier, ville centrafricaine à quelques mètres de la frontière du Cameroun. CopyrightCNC

 

Dans la préfecture de la Nana-Mambéré, au nord-ouest de la République Centrafricaine, la ville frontalière de Cantonnier connaît une situation paradoxale. Alors que la pluie y tombe abondamment, parfois même deux fois par jour, l’agriculture locale est en déclin. Ce phénomène contraste fortement avec d’autres régions du pays, où les agriculteurs souffrent de la sécheresse.

 

Bangui, 18 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

À Cantonnier, les précipitations intenses ont des conséquences sur les infrastructures. Certains bâtiments mal construits s’effondrent, tandis que d’autres perdent leur toiture sous l’effet combiné du vent et de la pluie. Cependant, le véritable problème réside ailleurs.

 

Paradoxalement, cette abondance de pluie ne se traduit pas par une agriculture florissante. Au contraire, on observe une hausse spectaculaire des prix des denrées alimentaires. Les feuilles de manioc, par exemple, autrefois vendues 25 francs CFA, atteignent désormais 100 francs. Les petites bottes, quant à elles, se négocient entre 100 et 200 francs CFA.

 

La raison de cette situation ? L’attrait irrésistible des activités minières. Les jeunes et les agriculteurs traditionnels délaissent leurs champs pour se tourner vers l’exploitation minière, perçue comme plus lucrative. Résultat : de vastes étendues de terres fertiles restent en friche, recouvertes d’herbes sauvages.

 

Ce phénomène est particulièrement visible sur la route reliant Cantonnier à Baboua, où des hectares de forêts sauvages ont remplacé les cultures. L’impression qui s’en dégage est celle d’une région dépeuplée, en dépit de sa population bien réelle.

 

Le contraste est saisissant avec d’autres localités du pays. À Bangui, la capitale, et plus précisément dans le village Djabarona, situé à PK45 sur la route de Boali, les agriculteurs se plaignent amèrement du manque de pluie. Depuis près de deux mois, la sécheresse sévit, détruisant les récoltes de maïs et d’arachides.

 

Ainsi se dessine un tableau contrasté de l’agriculture centrafricaine : d’un côté, Cantonnier, où la pluie abonde mais où les agriculteurs manquent ; de l’autre, des régions où les cultivateurs sont prêts à travailler mais où l’eau se fait rare. Ce paradoxe souligne les défis complexes auxquels fait face le secteur agricole du pays, entre changement climatique et attrait des activités minières.

 

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Une formation dérisoire face à une menace bien réelle

Une formation dérisoire face à une menace bien réelle.

 

Le véhicule de marque Toyota, modèle Land cruiser, appartenant au prêtre de Niem a heurté un engin explosif entre Yéléwa et Ndonguedouane
Le véhicule de marque Toyota, modèle Land cruiser, appartenant au prêtre de Niem a heurté un engin explosif entre Yéléwa et Ndonguedouane

 

Dans un élan de naïveté spectaculaire, les autorités centrafricaines semblent croire qu’une simple formation de quatre jours suffira à endiguer la menace grandissante des engins explosifs improvisés (EEI) qui gangrènent le pays. Cette initiative, aussi louable soit-elle en apparence, n’est qu’un pansement sur une jambe de bois face à l’ampleur du problème.

 

Bangui, 18 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Pendant que nos forces de l’ordre jouent aux apprentis démineurs, le véritable danger rôde librement. Le groupe Wagner, cette milice russe aux méthodes barbares, sème la terreur et la mort parmi la population civile avec une impunité révoltante. Leurs mines, disséminées sans scrupule à travers le pays, font des victimes innocentes chaque jour, sans que personne n’ose s’y opposer ou dénoncer.

 

Les autorités préfèrent fermer les yeux sur cette réalité glaçante, se contentant d’organiser des formations superficielles qui ne s’attaquent pas à la racine du problème. On nous parle de “lutte contre la prolifération”, mais quid de la lutte contre ceux qui en sont à l’origine ? Le silence assourdissant des responsables sur la présence et les agissements du groupe Wagner est une preuve flagrante de leur lâcheté ou, pire encore, de leur complicité.

 

Cette formation, présentée comme une réponse à la “montée des actes terroristes”, ignore délibérément le fait que le plus grand terroriste en Centrafrique est peut-être celui qu’on a invité à la table. Pendant que nos forces apprennent à reconnaître des EEI lors de contrôles routiers, Wagner continue d’en semer à tour de bras.

 

L’accent mis sur la prévention et la lutte contre le trafic des composants d’EEI est une diversion grossière. C’est comme vouloir assécher un océan avec une petite cuillère pendant qu’un robinet grand ouvert continue de le remplir. Tant que Wagner sera libre d’agir, toutes ces mesures resteront vaines.

 

Il est temps que nos dirigeants cessent de se voiler la face et osent affronter la véritable menace. La sécurité de la population civile devrait être la priorité absolue, pas la protection des intérêts d’une milice étrangère. Cette formation n’est qu’un spectacle pathétique destiné à donner l’illusion d’agir, pendant que le véritable cancer continue de se propager dans l’ombre.

 

La Centrafrique mérite mieux que cette mascarade. Il est grand temps de nommer le vrai problème et d’y faire face, quoi qu’il en coûte. Sinon, ces quelques jours de formation ne seront qu’une note de bas de page dans l’histoire tragique d’un pays abandonné à son sort.

 

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L’Association du Barreau Américain s’attaque enfin à la documentation des violations des droits humains en RCA

L’Association du Barreau Américain s’attaque enfin à la documentation des violations des droits humains en RCA.

 

Un homme capturé par les mercenaires russes et les soldats FACA dans le village Aïgbado, au nord-Est de dBria
Un homme capturés par les soldats FACA dans la Nana-Mambéré et présenté avant son exécution brutale.

 

Alors que les atrocités commises par les mercenaires russes du groupe Wagner en Centrafrique restent largement impunies, l’Association du Barreau Américain (ABA) semble enfin prendre conscience de l’urgence de la situation. Depuis mardi, l’ABA organise une rencontre de quatre jours à Bangui, visant à former les acteurs centrafricains des droits de l’homme à la documentation des violations.

 

Bangui, 18 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Cette initiative, bien que tardive, est accueillie avec un soulagement mitigé par la population centrafricaine, qui s’interroge sur le long silence des organisations internationales face aux exactions commises depuis des années. Mohamed Jawara, directeur pays de l’ABA, explique : “Lorsque nous parlons de promotion des droits ou de la volonté de punir la violation des droits de l’homme, il y a une étape essentielle par laquelle il faut passer : la documentation”.

 

Certes, la documentation est capitale . Mais où étaient ces organisations lorsque les mercenaires de Wagner pillaient, violaient et assassinaient en toute impunité ? D’ailleurs ils continuent de le faire en toute impunité. La lenteur de la réaction internationale face à ces crimes soulève des questions sur l’efficacité et la volonté réelle des défenseurs des droits de l’homme à protéger les populations vulnérables.

 

Jawara poursuit : “Sans cette documentation, on ne peut pas agir valablement”. Une affirmation qui sonne creux pour les victimes qui attendent justice depuis des années. Les preuves des exactions de Wagner sont nombreuses, mais l’action concrète se fait toujours attendre.

 

L’ABA prévoit de former des formateurs centrafricains qui, à leur tour, formeront des “égards communautaires” capables de documenter les violations. Une approche qui, si elle avait été mise en place plus tôt, aurait pu éviter bien des souffrances.

 

Il est grand temps que la communauté internationale passe de la parole aux actes. La formation à la documentation est un pas dans la bonne direction, mais elle ne doit pas servir d’alibi pour justifier l’inaction passée. Les Centrafricains attendent des mesures concrètes pour mettre fin à l’impunité du groupe Wagner et traduire les responsables en justice.

 

Si cette initiative de l’ABA est louable, elle met en lumière le retard accumulé par les organisations de défense des droits de l’homme dans la région. Il est crucial que cette formation soit rapidement suivie d’actions concrètes pour que justice soit enfin rendue aux victimes des atrocités commises en République centrafricaine.

 

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La Justice Pénale Internationale à l’honneur : Un pas vers la fin de l’impunité

La Justice Pénale Internationale à l’honneur : Un pas vers la fin de l’impunité.

 

Les juges de la COUR PÉNALE SPÉCIALE de la La Chambre d'appel de la CPS ?? composée du juge Barthélémy YAMBA (au centre)??, Président et ses co- juges Olivier Beauvallet ?? et Volker Nerlich ?? , tient son audience publique dans l'affaire des attaques de Koundili et Lemouna du 30.05 au 1.06.2023
Les juges de la COUR PÉNALE SPÉCIALE de la La Chambre d’appel de la CPS ?? composée du juge Barthélémy YAMBA (au centre)??, Président et ses co- juges Olivier Beauvallet ?? et Volker Nerlich ?? , tient son audience publique dans l’affaire des attaques de Koundili et Lemouna du 30.05 au 1.06.2023

 

Le 17 juillet 2024 a marqué la célébration annuelle de la Journée de la Justice Pénale Internationale, un événement d’une importance capitale dans la lutte contre l’impunité des crimes les plus graves à l’échelle mondiale. Cette date commémore l’adoption du Statut de Rome le 17 juillet 1998, traité fondateur de la Cour Pénale Internationale (CPI).

 

Bangui, 18 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

La CPI, juridiction internationale chargée d’enquêter sur les crimes de génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, incarne l’engagement de la communauté internationale à poursuivre les auteurs de ces atrocités, quel que soit leur statut ou leur nationalité.

 

En République Centrafricaine, pays signataire du Statut de Rome, cette journée revêt une signification particulière. La Cour Pénale Spéciale (CPS), une juridiction hybride alliant droit national et international, y joue un rôle crucial dans la poursuite des crimes graves commis sur le territoire centrafricain.

 

Gervais Opportun Bodagaye, chef de la cellule de communication et sensibilisation à la CPS, souligne l’importance de cette collaboration internationale : “C’est grâce à cette coopération et à la mise en œuvre du droit pénal international que des experts de diverses nationalités sont venus en République Centrafricaine pour soutenir les activités de la Cour Pénale Spéciale.”

 

Cette synergie entre justice nationale et internationale représente un pas significatif dans la lutte contre l’impunité. Elle permet de conjuguer les efforts locaux et internationaux pour traduire en justice les auteurs de crimes graves, renforçant ainsi l’État de droit et la protection des droits humains.

 

La commémoration de cette journée envoie un signal fort, non seulement pour la CPS, mais pour l’ensemble de la communauté internationale. Elle réaffirme la détermination collective à ne laisser aucun crime impuni et à garantir que justice soit rendue aux victimes.

 

Alors que le monde fait face à des défis persistants en matière de droits humains et de justice, la Journée de la Justice Pénale Internationale nous rappelle l’importance cruciale de maintenir et de renforcer les mécanismes de justice internationale. Elle nous invite à réfléchir sur les progrès accomplis et sur le chemin qu’il reste à parcourir pour construire un monde plus juste et équitable.

 

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La pénurie de viande de bœuf frappe Bangui

La pénurie de viande de bœuf frappe Bangui

 

Vue animée du marché de Bégoua, Pk12, avec des vendeurs et des acheteurs sous le soleil de midi.
Le marché de Bégoua, Pk12, animé sous le soleil de midi.. CopyrightCNC.

 

Ces dernières semaines, les habitants de Bangui font face à une situation inhabituelle : la viande de bœuf se fait rare sur les étals des marchés de la capitale centrafricaine. Cette pénurie s’accompagne d’une hausse significative des prix, le kilogramme passant de 4000 à 4500 francs en l’espace d’un mois.

 

Bangui, 18 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Sur les marchés de PK12, du Centre-ville et du PK5, le constat est le même : les tables des bouchers sont presque vides, provoquant des attroupements devant les rares étals encore approvisionnés. Les professionnels pointent du doigt l’augmentation vertigineuse du prix des bœufs au marché à bétail de Bouboui. Alain Mécélindi, délégué des bouchers de PK12, et Clémentine Criatet, présidente des bouchers du Centre-ville, expliquent qu’une tête de bœuf qui coûtait auparavant entre 150 000 et 200 000 francs atteint désormais le million.

 

Plusieurs facteurs sont avancés pour expliquer cette situation. Les éleveurs peuls évoquent notamment l’insécurité sur les routes, avec des bandits qui s’attaquent aux convois de bétail. De son côté, Patrick Ningata, directeur de cabinet au ministère de l’Élevage, souligne l’impact de la saison des pluies sur l’acheminement des animaux vers les marchés habituels.

 

Cette pénurie bouleverse les habitudes alimentaires des Banguissois. Germaine, une consommatrice témoigne : “Je suis allé à mon boucher habituel pour acheter de la viande à 1500 francs, mais il ne vend plus à ce prix. J’ai essayé une autre boucherie, sans succès. J’ai finalement dû me rabattre sur du poisson”.

 

Face à cette situation, bouchers et consommateurs appellent les autorités à réglementer les prix des bœufs. En attendant, les Banguissois doivent s’adapter à cette nouvelle réalité économique qui pèse lourdement sur leur pouvoir d’achat et leurs habitudes culinaires.

 

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Suspicion d’empoisonnements : La terreur au ministère de l’Agriculture suite à la mort de l’ingénieur Mahamat Mahamat Saint-Clair

Suspicion d’empoisonnements : La terreur au ministère de l’Agriculture suite à la mort de l’ingénieur Mahamat Mahamat Saint-Clair.

 

Portrait de Mahamat Sint - Clair , ingénieur agronome au ministère de l’Agriculture
Mahamat Sint – Clair, ingénieur agronome au ministère de l’Agriculture, dont le décès suspect a suscité des interrogations sur une possible empoisonnement.

 

Depuis la mort de l’ingénieur Mahamat Mahamat Saint-Clair, un inspecteur central au ministère de l’Agriculture, le ministère est plongé dans une atmosphère de suspicion et de peur. Chacun a peur de fréquenter les autres. Mais ce phénomène d’empoisonnements ne se limite pas à ce seul ministère : toutes les institutions du pays semblent touchées par cette menace invisible.

 

Bangui, 17  juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

L’affaire Mahamat Mahamat Saint-Clair: Un nouveau scandale de trop.

 

Le plus récent cas d’empoisonnement est celui de Mahamat Mahamat Saint-Clair, ingénieur agronome de formation et inspecteur central au ministère de l’Agriculture. Mahamat Saint-clair, principal organisateur des Journées Internationales de l’Alimentation (JMA) à Bambari, Bossangoa, et cette année à Kaga-Bandoro, a été mortellement empoisonné alors qu’il est en cours de préparation de cet événement pour cette année 2024. C’est un scandale de trop qui menace désormais les quiétudes des fonctionnaires.

 

Selon des témoignages recueillis par la Rédaction, il aurait consommé une tasse de lait empoisonnée, concoctée sur ordre de son supérieur. De retour à Bangui, il a été pris de malaises et est décédé à l’hôpital peu de temps après. La famille, en quête de vérité, a découvert que ce meurtre était orchestré de l’intérieur. Une secrétaire du ministère de l’Agriculture a avoué en personne avoir participé à l’empoisonnement sur l’ordre de son chef, le directeur de cabinet du ministère de l’agriculture, précisant que le poison avait été administré dans du lait, une boisson que Mahamat Saint-clair consommait régulièrement puisqu’il ne buvait pas d’alcool.

 

Des suspicions au sein du gouvernement.

 

Ce n’est malheureusement pas un cas isolé. Le ministre actuel de l’Éducation monsieur Aurélien Simplice Zingas a été soupçonné lui aussi, par certains membres de la famille de l’ancien ministre d’État Cyriaque Gonda de l’avoir empoisonné pour éliminer son puissant rival politique de l’UFDO. Ce genre de rumeurs, bien que scientifiquement non prouvées, ajoute à l’atmosphère de peur et de suspicion qui entoure les fonctions publiques en République centrafricaine.

 

Le cas de du Soulemane Daouda : Une mort suspecte.

 

L’ancien ministre de l’Élevage, M. Soulemane Daouda, est décédé en août 2020 après avoir mangé dans un restaurant à Ouango, dans le septième arrondissement de Bangui. Peu après son retour, il a ressenti des malaises et est mort, suivi de près par son chauffeur, également décédé dans des conditions mystérieuses. Sa famille a immédiatement suspecté un empoisonnement, mais aucune enquête n’a été lancée.

 

La mort du président du Tribunal de Grande Instance de Bangui.

 

La mort récente du président du tribunal dans des circonstances douteuses a encore renforcé les craintes. Sans enquête sérieuse, ce décès s’ajoute à la longue liste de morts suspectes qui continuent de secouer le pays. Ses proches ont soupçonné encore l’empoisonnement, dont on ignore l’origine.

 

Jacques Ngombe, gouverneur de Fertit : Un nouveau drame.

 

Le nouveau gouverneur de Fertit, Colonel Jacques Ngombe, est mort subitement après avoir montré des signes de bonne santé toute la journée. Il avait reçu des appels répétés pour être invité à partager un pot en son honneur. Après avoir décliné plusieurs fois, il a finalement cédé à l’insistance. À son retour, il est tombé devant sa porte, a commencé à tousser violemment et à vomir. Sa famille l’a rapidement conduit à l’hôpital, mais il a succombé en route. Cette version, rapportée par un membre de sa famille, renforce les soupçons d’empoisonnement, bien que là encore, aucune enquête sérieuse n’ait été menée.

 

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Licenciement de trois délégués du personnel à l’ONASPORT : Le bras de fer s’intensifie entre le directeur général, la directrice régionale du travail, et l’inspection générale du travail.

Licenciement de trois délégués du personnel à l’ONASPORT : Le bras de fer s’intensifie entre le directeur général, la directrice régionale du travail, et l’inspection générale du travail.

 

directeur général de l'ONASPORT , Lidamon
directeur général de l’ONASPORT , Lidamon. Photo CNC

 

En mai dernier, le directeur général de l’ONASPORT a ignoré les procédures légales en licenciant trois délégués du personnel. La directrice régionale du travail et l’inspection générale se sont insurgées contre cette décision injuste et dangereuse.

 

Bangui, 17 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Licenciement des délégués du personnel à l’ONASPORT : Une décision arbitraire et illégale

 

La décision de M. Séverin Lidamon, DG de l’ONASPORT  de licencier trois délégués du personnel de l’ONASPORT a été prise sans aucune considération pour le Code du Travail. Les articles 89 et suivants stipulent que tout licenciement d’un représentant du personnel doit recevoir l’autorisation préalable de l’Inspecteur du Travail. En agissant seul, M. va non seulement violé la loi, mais aussi démontré une gestion autoritaire et déconnectée des réalités sociales en Centrafrique.

 

La réaction ferme des autorités du travail.

 

Face à cette violation flagrante, la directrice régionale du travail a immédiatement réagi en rappelant à l’ordre le directeur général de l’ONASPORT, Séverin Lidamon. Dans une correspondance ferme, elle a souligné l’illégalité de la procédure et exigé la réintégration immédiate des 3 délégués licenciés. L’Inspection Générale du Travail, de son côté,  a également soutenu cette position, qualifiant le licenciement de totalement irrégulier et contraire aux protections accordées aux représentants du personnel.

 

Licenciement de trois  délégués du personnel à l’ONASPORT : un bras de fer qui s’intensifie.

 

Malgré la pression croissante de la Direction régionale du travail et de l’Inspection Générale du Travail, le directeur général de l’ONASPORT persiste dans son entêtement. M. Séverin Lidamon justifie sa décision en affirmant que c’est le ministre contrôleur  Roméo Gribingui, qui a autorisé ces licenciements. Cette défense montre non seulement son refus de se conformer à la loi, mais aussi une tentative désespérée de légitimer une action illégale par une autorité supérieure.

 

Le rôle controversé du ministre Roméo Gribingui.

 

Un autre acteur clé de cette affaire est le ministre en charge des sociétés parapubliques, Roméo Gribingui. Bien qu’il réside actuellement à Bangui, sa famille vit dans un pavillon  à loyer modéré à Tours, en France. Ce double statut a permis à ses enfants de bénéficier des allocations familiales et d’une éducation financée par l’État français. Ce même ministre a pourtant autorisé le licenciement des trois délégués du personnel, démontrant une hypocrisie flagrante et une déconnexion totale des réalités sociales de la Centrafrique. Sa décision, prise depuis le confort de Bangui, montre un mépris évident pour les droits des travailleurs et la protection de leurs familles.

 

Le ministre Fidèle Gouandjika  boute en touche les délégués licenciés.

 

Face à cette injustice flagrante, les 3 délégués du personnel licenciés ont cherché du soutien auprès des plus hautes instances de l’État. Malgré le refus persistant du directeur général de l’ONASPORT de revenir sur sa décision, et bien que le président Kongoboro et le ministre de la Jeunesse et des Sports soient parfaitement au courant, aucune action concrète n’a été prise pour remédier à la situation.

 

En désespoir de cause, les délégués licenciés se sont tournés vers le ministre conseiller du président de la République, M. Fidèle Gouandjika, réputé pour ses interventions fréquentes. Pourtant, au lieu d’intercéder directement, M. Fidèle Gouandjika les a simplement orientés vers la justice, leur recommandant de déposer plainte au tribunal. Cette réponse, bien que techniquement correcte, montre une absence de volonté politique pour résoudre le conflit de manière proactive.

 

Cette inaction est d’autant plus scandaleuse que le ministre de la Jeunesse et des Sports, ayant joué un rôle dans la tension initiale, aurait dû intervenir. Au lieu de cela, il a laissé les délégués du personnel face à leur destin, aggravant ainsi leur situation. Le ministre, tout comme les autres responsables, a choisi de se dérober à ses responsabilités, illustrant un manque de solidarité et de soutien institutionnel.

 

Une corruption systémique et des comptes vides.

 

Même les indemnités de licenciement des délégués du personnel n’ont pas été versées. Le ministre justifie cela en affirmant que le compte de l’ONASPORT est vide. Cependant, selon une enquête du CNC, le directeur général Séverin Lidamo siphonne régulièrement les fonds de l’ONASPORT, en complicité avec le ministre Roméo Gribingui. Ensemble, ils détournent les sommes d’argent, laissant les comptes officiellement à sec. Ainsi, si la justice enquête, elle ne trouvera rien sur les comptes, masquant ainsi une corruption endémique au sein de l’ONASPORT.

 

Les conséquences humaines et sociales.

 

Les répercussions de ce licenciement injuste ne se limitent pas aux aspects légaux. Les délégués licenciés, des pères de famille, se retrouvent sans emploi et sans ressources, plongeant leurs familles dans une grande précarité. Les enfants, privés de moyens financiers, sont contraints de quitter l’école, compromettant ainsi leur avenir. Cette situation dramatique met en lumière l’irresponsabilité et le cynisme des dirigeants de l’ONASPORT, insensibles aux souffrances qu’ils infligent à leurs employés.

 

M. Séverin Lidamo, directeur général de l’ONASPORT, avec sa famille sous un parapluie
M. Séverin Lidamo, directeur général de l’ONASPORT, accompagne ses enfants à l’école privée sous un parapluie, tandis que les enfants des délégués licenciés restent privés de leur éducation.

 

Hypocrisie et privilèges personnels.

 

Avant sa nomination, le directeur général de l’ONASPORT, M. Séverin Lidamon, inscrivait ses enfants à l’école publique de Mandaba, dans le quatrième arrondissement. Après sa prise de fonctions, il les a réinscrits dans une école privée, leur offrant une éducation de qualité et les accompagnant fièrement sous des parapluies, publiant des photos de cette vie privilégiée. Pendant ce temps, les enfants des délégués du personnel licenciés sont expulsés de leurs écoles, leurs familles plongées dans la détresse. Cette décision pathétique et non réfléchie révèle une gestion égoïste et insensible aux souffrances des autres.

 

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Bangui : les grèves de la faim se succèdent à un rythme effrayant à la prison du camp de Roux

Bangui : les grèves de la faim se succèdent à un rythme effrayant à la prison du camp de Roux

 

Portrait de Joseph Figueira Martin, un humanitaire belge en mission
Joseph Figueira Martin, en mission humanitaire avant son arrestation par Wagner.

 

Des grèves de la faim en série secouent la prison politique du Camp de Roux à Bangui. Quatre détenus, victimes d’accusations fallacieuses et pathétique, protestent contre l’injustice flagrante et la manipulation judiciaire imposée par les mercenaires russes de Wagner.

 

Bangui, 17 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Arrestation de Dominique Yandocka et sa détention à la prison du camp de Roux.

 

Le député Dominique Yandocka, représentant la première circonscription du quatrième arrondissement de Bangui, a été arrêté à son domicile le 15 décembre dernier à 4 heures du matin par des miliciens déguisés en commandos de force de réaction rapide. Accusé de préparer un coup d’État, il a été incarcéré en décembre dernier et placé en mandat de dépôt à la prison du Camp de Roux. En janvier, une procédure de flagrant délit a été engagée contre lui.

À lire aussi : L’arrestation de Martin Joseph Figueira  : Symbole de la Servitude de Touadéra à Wagner

 

Début des grèves de la faim à la prison du camp de Roux.

 

Dominique Yandocka a entamé une grève de la faim il y a plusieurs mois pour protester contre son arrestation injuste. Gravement malade, il a été hospitalisé avant d’être renvoyé en prison. Sa grève de la faim continue encore aujourd’hui, malgré son état de santé préoccupant.

 

Incarcération de Joseph Figueira.

 

Joseph Figueira, un Belge d’origine portugaise travaillant pour l’ONG américaine FHI 360, a été arrêté le 25 mai à Zemio par les mercenaires russes du groupe Wagner. Accusé d’avoir collaboré avec des groupes armés pour créer des troubles, il est détenu à la prison du Camp de Roux. Mais après  cette arrestation, Wagner a manipulé des captures d’écran de conversations pour fabriquer des preuves incriminantes.

 

Arrestation des Franco-Algériens Mourad Bouzid et Karim Belkacem.

 

Le 10 juin, les Franco-Algériens Mourad Bouzid et Karim Belkacem ont été arrêtés à Bangui, dans le septième arrondissement, par des mercenaires de la garde présidentielle sous la direction de Wagner. Accusés de possession d’armes et de préparation d’un coup d’État, des armes ont été plantées chez eux pour justifier leur arrestation. Ils ont été transférés à la prison du Camp de Roux.

À lire aussi : Transfert des deux Franco-Algériens de la SRI à la prison de camp de Roux : Wagner à la manœuvre

 

Conditions de détention et multiplication des grèves de la faim.

 

Dominique Yandocka, Joseph Figueira, Mourad Bouzid, et Karim Belkacem ont tous entamé une grève de la faim pour protester contre leur détention qu’ils jugent injuste. Après le début de la grève de Dominique Yandocka, les deux Franco-Algériens et Joseph Figueira ont également commencé leur propre grève de la faim. Les grèves de la faim se multiplient, révélant une situation alarmante et une justice centrafricaine sous l’emprise de Wagner.

 

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Surveillance des magistrats : vers une dictature judiciaire ?

Surveillance des magistrats : vers une dictature judiciaire ?

 

Le ministre d'État en charge de la justice Arnaud Djoubaye Abazene copyright CNC
Le ministre d’État en charge de la justice Arnaud Djoubaye Abazene. copyright CNC

 

La récente déclaration du ministre de la Justice d’examiner la vie privée des juges marque un tournant inquiétant. Cette intrusion dans la sphère personnelle des magistrats menace de compromettre l’intégrité et l’autonomie de la justice centrafricaine.

 

Bangui, 17 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Inspection de la vie privée des magistrats : une mesure disproportionnée .

 

En déclarant vouloir ordonner l’inspection générale des services judiciaires à scruter la vie privée des juges, Arnaud Djoubaye Abazène  franchit un seuil inquiétant. Si l’exemplarité des magistrats est essentielle, cette intrusion pourrait violer des droits fondamentaux et miner la confiance au sein de la profession. La surveillance de la vie privée, au prétexte de garantir une conduite irréprochable, menace de créer un climat de suspicion et d’entrave à l’indépendance judiciaire.

 

Un ministre au passé trouble.

 

Ironie du sort, le ministre lui-même n’est pas exempt d’accusation. Arnaud Dubaï Abazen, magistrat et ancien vice-procureur de la République, traîne un lourd passé de malversations et de criminalité. Connu pour avoir bloqué abusivement des biens, des véhicules des particuliers, Abazène est non seulement un chef mafieux au sein du gouvernement, mais aussi un gros criminel du régime de son oncle Michel Djotodia. Il a construit un immeuble grâce à des pratiques douteuses, et aujourd’hui, il prétend donner des leçons de moralité. Cette posture est non seulement malhonnête mais aussi mafieuse, jetant un doute profond sur la sincérité de ses intentions de réforme.

 

dictature judiciaire : abus d’autorité et comportements indignes.

 

Le ministre pointe des dérives notables : juges influencés par des pressions, endettements excessifs, non-paiement de dettes et comportements irresponsables vis-à-vis de leurs obligations familiales. Ces comportements décrits comme « indignes » appellent une réponse ferme, mais l’approche annoncée semble punitive plutôt que réformatrice. Il est déterminant de distinguer les solutions systémiques des mesures répressives pour instaurer une réelle réforme.

 

Corruption et détournements : la plaie du système judiciaire.

 

La corruption et le détournement des recettes publiques par des magistrats sont des fléaux endémiques. Le ministre a légitimement rappelé la nécessité d’un combat acharné contre ces pratiques. Toutefois, l’efficacité de ce combat repose sur des actions structurantes et une transparence accrue, et non sur des sanctions individuelles qui peuvent manquer leur cible sans réformes profondes.

 

Conséquences potentielles et perspectives.

 

La tenue de cette assemblée générale des magistrats, précédant la première session criminelle de 2024 de la cour d’appel de Bangui, s’annonce sous haute tension. Les initiatives du ministre, si elles ne sont pas accompagnées de garanties de respect des droits des juges et d’un soutien systémique, risquent d’aggraver la défiance envers l’institution judiciaire.

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