mercredi, décembre 18, 2024
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Centrafrique, la population utilise les moustiquaires imprégnées pour la pêche, le jardinage, et les gangs de toilettes

Publié par: Corbeau News Centrafrique

Les moustiquaires imprégnés sont utilisées pour la pêche

D’après le constat fait par le RJDH, la population Centrafricaine utilise les moustiquaires imprégnées à d’autre fins. Le service de lutte contre le paludisme dit avoir fait de son mieux pour conscientiser la population sur les dangers liés au paludisme si les moustiquaires ne sont pas correctement utilisées.

Léon Modomalé chef section de communication au service de lutte contre le paludisme affirme que c’est un problème de mentalité et de compréhension. « La distribution des moustiquaires imprégnées est aujourd’hui très importante en RCA. Malheureusement, la population utilise ces moustiquaires pour la pêche, le jardinage, les gangs de toilettes et autres. Cette pratique accentue la prolifération de la maladie du paludisme en Centrafrique », a-t-il déploré.

Le service de lutte contre le paludisme a indiqué qu’avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), 530.000 moustiquaires imprégnées ont été distribuées lors de la dernière campagne, au lieu de 400.000 prévues.

« Il y a toujours une activité post-compagne qui consiste à sensibiliser et accompagner la population dans l’accrochage et l’utilisation de ces moustiquaires imprégnées. Ce service a atteint la couverture universelle c’est-à-dire une moustiquaire pour deux personnes dans un ménage », a indiqué Léon Modomalé.

Le chef service de communication n’a pas reconnu les indiscrétions comme quoi, les agents distributeurs « seraient à l’origine de la commercialisation des moustiquaires imprégnées en défaveur des bénéficiaires ».

Le paludisme constitue un problème de santé publique en Centrafrique. Cette endémie est la première cause de morbidité et de mortalité représentant actuellement 58% des consultation et 54% de décès en milieu hospitalier en général, et 48% chez les enfants de moins de 5 ans en particulier.

Par: Vivien Ngalangou pour RJDH

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