Gabon : Marie Madeleine bouleversée!

Publié le 7 mars 2018 , 5:58
Mis à jour le: 7 mars 2018 5:58 pm

Gabon : Marie Madeleine bouleversée!

 

 

Madame Marie Madeleine. Photo de courtoisie.

 

 

 

Bangui, le 8 mars 2018.

Par : Pascal Faye, CNC.

 

Mme Marie Mborantsuo , la présidente de la cour constitutionnelle du Gabon ne sait plus quel chemin emprunter. Parce qu’elle est harcelée par des réseaux français qui tentent de détruire son image sur le plan international.

Ils sont dangereux. Ils ce sont les français qui luttent contre les africains qui ne sont pas de leur camp. C’est le cas de Mme Mborantsuo, une combattante de première ligne qui se bat uniquement pour son pays. Autrement, elle défend les intérêts de son pays. Malheureusement, les réseaux français ne peuvent pas supporter cela. Ils ont orchestré des manœuvres en s’appuyant sur les réseaux sociaux et des médias français. Des médias français, notamment le canard Enchaîné ont ouvert le bal de ce qui ressemble à une déstabilisation. Le canard français s’est armé lourdement pour lancer des pierres dans la dynastie de la Présidente de la Cour Constitutionnelle. Certains parasiteurs sont connus à l’image de Robert Bourgi ou de Jean Ping, ce dernier qui a été tout le temps manipulé. Quand la gardienne de la constitution est déstabilisée, c’est tout le Gabon qui vole en éclat. Ce qui est aberrant dans tout cela ; à chaque fois que la dame participe à un événement officiel, on sort l’artillerie lourde pour la fusiller. Ce qui est inédit, depuis le dernier contentieux électoral, on peaufine une stratégie de déstabilisation des institutions de la République. Derrière cette manipulation, des réseaux français manœuvrent. En réalité, c’est pour jeter le discrédit sur la Cour Constitutionnelle, principal pilier de l’Etat de droit. En tout état de cause, la cour constitutionnelle n’est que le dernier maillon d’une longue chaîne d’intervenants que, chacun à son niveau, exerce la compétence qui lui est dévolue par la constitution et la loi électorale. En conséquence, tous les acteurs du processus électoral doivent jouer leur partition plutôt que de chercher des boucs émissaires, en rejetant l’entière responsabilité sur la cour constitutionnelle et son Président.

 

 

Pascal Faye

Depuis le Gabon.

Aucun article à afficher