RCA : visite des hommes en armes chez un conseiller du chef de l’État

Publié le 19 mai 2021 , 2:47
Mis à jour le: 19 mai 2021 2:47 am
Le Président de la CCR et ministre Conseiller Spécial à la Présidence - Sébastien Wenezoui
Le Président de la CCR et ministre Conseiller Spécial à la Présidence – Sébastien Wenezoui. Créditi photo : Cyrille Jefferson Yapendé/CNC.

 

Bangui, République centrafricaine, mercredi, 19 mai 2021, 08:44:20 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Dans la nuit du dimanche à lundi 17 mai, trois hommes armés ont fait irruption dans la concession du conseiller du chef de l’État, Monsieur Sébastien Wénézoui à Bimbo. Ils ont dépouillé des membres de sa famille avant de tirer à balle réelle sur eux. Une personne blessée et transférée à l’hôpital.

 

Vol à main armée ou opération hibou, difficile de faire la distinction. C’est à 21 heures du dimanche dernier que la famille de Sébastien Wénézoui, ancien coordonnateur de la milice Anti-Balaka, et actuel ministre conseiller à la Présidence de la République,  a reçu la visite de ces hommes  armés non encore identifiés.

L’homme s’inquiète et estime que cette action  est contre sa personne.

« J’ai vu une moto  avec trois personnes bien armées sur la moto. Ils sont venus chez moi. L’un d’eux a pointé les enfants, et commence à procéder à la vérification de leur visage.  Automatiquement ils ont dit en sango : « CC vient on y va, il n’est pas là ». Aussitôt, ils ont tiré à balles réelles sur les enfants, et l’un d’eux a été touché par un projectile à la jambe ».

Ébène, âgée de 20 ans, c’est lui dont la jambe  droite est frôlée par une balle de Kalachnikov, mais son cas est moins grave pour l’instant.

« Ils ont commencé à crier avant de procéder au ramassage forcé de nos téléphones, nos portefeuilles. Dans mon portefeuille il y’avait 25 000 francs CFA. Ils ont pris tout. Lorsque je voulais avancer que l’un d’eux m’avait dit de ne pas bouger, sinon il allait tirer sur moi. J’ai dit OK. Ils m’ont dit de fuir. C’est au moment où nous voulons partir que l’un d’eux a tiré deux balles. La première m’a frôlé. C’est pourquoi nous étions à l’hôpital pour des soins ».

D’après nos informations, ce dernier jour, des hommes armés inconnus sur des motos font des incursions chez certains proches du pouvoir, et des braquages sont devenus monnaie courante dans la capitale.

 

  1. Y. Ibrahim

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Alain Nzilo

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