RCA : Présidentielle  2020, le médiateur de la République prône l’apaisement

Publié le 2 décembre 2020 , 11:26
Mis à jour le: 2 décembre 2020 11:26 pm
Centrafrique : Le gouvernement centrafricain rapatrie les réfugiés centrafricains du Congo Démocratique 396 réfugiés centrafricains vivant au Congo Démocratique sont de retour à Bangui jeudi 21 novembre 2019 avec le concours des gouvernements Centrafricain, Congolais et du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR). Ils ont été accueillis ce matin au port Amont par les autorités centrafricaines et congolaises. Il s’agit d’une première vague des 1 000 réfugiés centrafricains présents sur la terre congolaise, qui ont été ramenés volontairement grâce à la signature d’un accord tripartite entre le HCR, le gouvernement Centrafricain, de la RDC et du HCR au mois de juillet dernier. Ce cadre juridique encadre le retour volontaire des 400 réfugiés centrafricains dans la dignité et la sécurité. Pour Virginie Baïkoua, ministre de l’action humanitaire, « Des dispositifs sécuritaire, sanitaire, judiciaire ont été pris pour faciliter ce retour. 396 de nos compatriotes, sur les 4000 au RDC, ne sont plus des réfugiés, c’est avec beaucoup de sentiments que nous les avons accueillis », a déclaré Virginie Baïkoua. Des mesures sanitaires ont été prises par la Centrafrique craignant d’être exposée par le virus Ebola qui sévit depuis un an au Congo. Pour cela, une équipe de veille et de contrôle a été installée sur le rivage, « une équipe de surveillance et de lavage des mains est installée. Des appareils de détection des signes d’Ebola nous ont été remis. Au cours de ces observations, quelques personnes ont une température au-dessus de 38°c », a relevé la responsable du centre ambulant de santé, Emma Mbilinaguéra Babo. A en croire le Représentant du HCR en Centrafrique, Buti Kale, ce n’est qu’une première série des retours volontaires qui seront « organisés hebdomadairement pour favoriser le rapatriement total des réfugiés centrafricains au Congo Démocratique », a annoncé Buti Kale. Il y a quelques jours, les réfugiés du Cameroun sont aussi rapatriés par les gouvernements centrafricains et Camerounais encadrés par le HCR à Berberati. Ces retours ne concernent que les zones où la sécurité revient peu à peu. Cédric Wa-Gomba
Les électeurs en rang devant un bureau de vote à Bangui le 31 mars 2016. CopyrightANE.

 

Bangui, République centrafricaine, jeudi, 03 décembre 2020 ( Corbeaunews-Centrafrique). Le médiateur de la République centrafricaine, Jacques Mbosso, a prôné mercredi lors d’une déclaration à la presse l’apaisement, à un jour du verdict de la Cour constitutionnelle concernant la liste définitive des candidats à la présidentielle du 27 décembre prochain.

 

Lors de cette déclaration, M. Mbosso a exhorté les leaders des partis politiques, quelles que soient leurs tendances, à s’abstenir de toute violence après que la haute juridiction aura rendu sa décision, et à placer au centre de leurs préoccupations les intérêts du peuple centrafricain, longtemps victime des errements des politiciens.

Pour y parvenir, il a exhorté les dirigeants des partis politiques à bannir de leurs actes et propos les discours de haine, d’intolérance et d’égocentrisme.

Il a appelé les femmes à jouer leurs rôles de mères et de filles en conseillant les dirigeants politiques dans le sens l’apaisement, car elles n’ont que trop souffert des multiples crises politico-militaires par le passé.

Il a également exhorté les jeunes à être attentifs et prudents, afin d’éviter les actes inconsidérés susceptibles de nuire de nuire à la paix.

Enfin, il a demandé aux garants et facilitateurs, la mission onusienne de maintien de la paix en Centrafrique (MINUSCA), d’accompagner réellement la suite du processus électoral dont le premier tour est fixé au 27 décembre prochain.

Selon des observateurs, des tensions sont attendues si la candidature du principal opposant et ex-président, François Bozizé, était rejetée.

Une guerre civile dans le pays avait éclaté en décembre 2012 entre la vcoalition rebelle de la Séléka et les forces gouvernementales. La Séléka avait chassé M. Bozizé en mars 2013 pour prendre le pouvoir.

 

Par Xinhua

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