RCA : panique à la présidence, l’ancien premier ministre Firmin Ngrebada renforce ses dispositifs de sécurité rapprochée

Publié le 8 août 2021 , 8:29
Mis à jour le: 9 août 2021 12:48 am

Bangui, République centrafricaine, lundi, 9 août 2021, 03:38:23 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Interdit de sortie du territoire national, sa résidence privée perquisitionnée,  l’ancien Premier ministre Firmin Ngrebada ne se laisse pas impressionner. Il vient de faire une démonstration de  ses forces, et le cœur du pouvoir commence à trembler.

Le premier ministre Firmin Ngrebada au sommet économique de Russie 2021

 

Ancien directeur de cabinet de Monsieur Alexandre Ferdinand Nguendet,  l’ex-Président du Conseil national de transition, Monsieur Firmin Ngrebada avait été nommé en 2016 directeur de cabinet à la présidence de la République par le chef de l’État Faustin Archange Touadera, puis en 2019 comme Premier ministre. Considéré comme le VRP de la société Wagner en République centrafricaine, Monsieur Ngrebada a été élu cette année député dans la circonscription de Boali. Pressenti Président de l’Assemblée nationale, il avait été débouté par le chef de l’État qui a préféré son rival, l’ancien premier ministre Simplice Mathieu Sarandji qui est devenu depuis près de trois mois président de l’Assemblée nationale.

Limogé à son poste du Premier ministre,  Firmin NGRÉBADA refuse à son tour de siéger comme député à l’Assemblée nationale. Désormais dans le viseur du pouvoir, il accuse son éternel rival Simplice Mathieu Sarandji  d’être à l’origine de son déboire. Interdit de sortie du territoire national, sa résidence privée perquisitionnée,  Monsieur Ngrebada n’a plus de choix que de se retrancher chez lui et évite de rencontrer ses ex-amis du pouvoir.

 

L’homme planifie-t-il un plan secret ?

Difficile de le savoir, mais depuis ce dernier temps, l’homme ne cesse de renforcer ses dispositifs de sécurité rapprochée par des mercenaires russes de la société Wagner. Ce qui inquiète sérieusement le cœur du pouvoir de Touadera qui le soupçonne d’être derrière les multiples exactions des paramilitaires Russes  dans les villes de province.

Pour l’heure, le pouvoir de Bangui n’a aucune possibilité de perquisitionner  pour la seconde fois sa résidence ni l’obliger à se présenter à la gendarmerie. C’est un véritable bras de fer au sommet de l’État.  Au même moment, à la résidence du chef de l’État, on évite au maximum de croiser les mercenaires de Wagner. Même leur présence fait peur au chef de l’État.

Affaire à suivre.

 

Par Gisèle MOLOMA

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Alain Nzilo

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