RCA : modification du code électoral, l’opposition monte au créneau, et la coalition Samba-Panza s’inquiète

Publié le 26 septembre 2020 , 6:21
Mis à jour le: 26 septembre 2020 6:21 am
Le Coordonnateur du pole des porte-parole de la candidate Catherine Samba-Panza Professeur GUIYAMA MASSOGO lors d'un point de presse organisé au siège de campagne de la candidate CSP à Ngaragba
Le Coordonnateur du pole des porte-parole de la candidate Catherine Samba-Panza Professeur GUIYAMA MASSOGO lors d’un point de presse organisé au siège de campagne de la candidate CSP à Ngaragba. Photo CNC / Cyrille Jefferson Yapendé

 

Bangui, République centrafricaine, samedi, 26 septembre 2020, 12:02:18 ( Corbeaunews-Centrafrique ). 72 heures après le vote à l’assemblée nationale approuvant la  modification du code électoral, la coalition de l’opposition démocratique ne décolère pas, et la coordination de l’équipe de campagne de madame Catherine Samba-Panza éprouve de l’inquiétude que cette modification ne suffise à régler tous les problèmes  constatés au niveau du processus électoral en coures.

 

Alors que les opérations du recensement électoral qui ont débutées en juillet dernier  posent de souci sur le terrain, et la situation sécuritaire demeure inquiétante dans plusieurs villes du pays, sans oublier l’atmosphère politique qui est de plus en plus crispée à trois mois des élections présidentielles t=et législatives, le vote à l’Assemblée nationale approuvant la modification du code électoral visant à comprimer les délais de convocation du corps électoral et réduire celui du traitement des contentieux  liés à l’inscription sur la liste électorale soulève d’énorme inquiétude dans le pays.

Après les vives  réactions de l’ancien Président de l’Assemblée nationale, Président du Chemin de l’espérance, membre de la coalition de l’opposition démocratique (COD2020), l’honorable  Abdoul Karim Meckassoua, c’est le tour de la coordination de l’équipe de campagne de Madame Catherine Samba-Panza d’exprimer leur inquiétude face à cette loi rectificative du code électoral approuvée par l’Assemblée nationale.

 

« Si l’on repousse les dates pour mieux faire,  en principe cela ne devrait pas poser des problèmes. Mais le problème qui peut subvenir à l’occasion de cette modification  des délais,  c’est que cette modification  ne puisse pas  répondre réellement à la situation qui se  pose »,a déclaré le Professeur Clément Anicet GUIYAMA MASSOGO, coordonnateur du pôle des porte-parole de l’équipe campagne de madame Catherine Samba-Panza qui exprime également  son inquiétude concernant la situation sécuritaire dans certaines villes de province alors que nous sommes désormais à trois mois du premier tour des élections, selon le calendrier établi par l’autorité nationale des élections (ANE).

 

« Le gros problème aujourd’hui est celui  de la possibilité que tous les acteurs doivent avoir  de se déplacer librement  sur toute l’étendue du territoire  pour pouvoir battre campagne. C’est ça le problème réel qui se pose, à savoir celui  de la sécurisation du processus électoral »,  s’inquiète Professeur GUIYAMA MASSOGO, avant de fustiger l’annonce du déploiement des 3000 soldats FACA par le gouvernement en vue de la sécurisation du processus électoral dans un pays qui couvre 622 000 km².

Rappelons qu’au lendemain du vote de la loi rectificative du code électoral par les députés,  le Président du mouvement « Bé Afrika ti É Kwè» l’ex-Premier ministre de transition Mahamat Kamoun a lui aussi sévèrement critiqué cette démarche du gouvernement visant à modifier le code électoral.

 

Par Cyrille Jefferson Yapendé

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Alain Nzilo

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