RCA : Forfaiture décision de la Cour Constitutionnelle. Occasion manquée pour Darlan d’entrer dans l’histoire

Publié le 20 avril 2021 , 5:47
Mis à jour le: 20 avril 2021 6:52 am
Madame Danielle Darlan, Présidente de la cour constitutionnelle, le 03 décembre 2020. Photo CNC / C.J. Y apendé
Madame Danielle Darlan, Présidente de la cour constitutionnelle, le 03 décembre 2020. Photo CNC

 

Bangui, République centrafricaine, mardi, 20 avril 2021 (Corbeaunews-Centrafrique). “Plus corrompue que Danielle Darlan et sa bande… tu meures”, C’est la première réaction d’un compatriote avisé après avoir suivi la décision inique de la Cour Constitutionnelle qui a rendu son arrêt hier 19 avril 2021.

Il en ressort plusieurs quoique tels que l’invalidation des sans parents, des personnes sans entrée réelle dans les milieux ou encore convaincues de leur assise politique.

D’abord, Gabriel Tchima Ryeriko invalidé au motif de complicité avec les groupes armés. Là, on est en droit de se poser des questions. Est-ce que la Cour Constitutionnelle cherche vraiment des gens plus proches des groupes armés ? Pourquoi n’ont ils pas invalidé la candidature de Fleury Pabandji leader charismatique des Antibalaka à Bouar et candidat de la circonscription de Bouar 1 ?

Et la politique des non protégés.

Samuel Stanislas Zoumbeti encore lui et toujours lui. En 2015, ce malchanceux de l’histoire politique a gagné dès le premier tour les élections face à Gina Sanzé, “la dame du réseau” puisque c’est comme ça qu’on devrait l’appeler désormais. Cette dernière a usé de son réseau pour siéger au motif que Stanislas Samuel Zoumbeti n’avait pas mis dans son dossier le certificat de mis en disponibilité.

Cette fois encore la corruption a atteint son apogée et cette dame du réseau a, encore en lien avec ses voisins d’alors, utilisé les mêmes réseaux pour disqualifier son adversaire qui l’a mise chao et or du jeu. Triste record avec cette bande corrompue des juges qui pensent que le fait de déclarer que la décision de la Cour Constitutionnelle est insusceptible de recours leur suffisait de faire du n’importe quoi et à n’importe qui.

Pis sa candidature a été invalidée à cause de l’implication de Zama Javan Papa dans son équipe de campagne. Mais pourquoi ne pas invalider la victoire d’Archange qui a eu le soutien de Dimbélé Nakoué ? Quelle justice !

Parodie de justice, la liste est non exhaustive

A Paoua 2 par exemple, la Cour Constitutionnelle a invalidé la victoire de Dotar Ngonguene sans motif fallacieux. Rupture du principe de l’égalité des candidats. Véritable dose d’imagination fertilement injustifiée. En réalité, un des alliés de Faustin Archange Touadera, la Cour Constitutionnellement veut refaire les erreurs qu’elle a commises en en 2016 pour invalider l’heureux gagnant au profit de Timoléon Mbaïkoua qui avait bénéficié du soutien inouï de sa maman, le maire de Paoua. Et si la honte pouvait tuer.

Aujourd’hui, c’est le maire de Betoko qui roule pour Timoléon Mbaïkoua. Pourquoi les pauvres ne peuvent pas avoir justice dans ce pays. Pourquoi Darlan et sa bande ne peuvent pas être en phase avec leur serment ? Non et non avec cette pratique.

Pour arriver à leur fin et comme à leur habitude, cette sulfureuse bande a mis les moyens pour préparer les esprits à accepter l’inacceptable. Dans son numéro du vendredi et comme pour prendre les centrafricains pour néophytes, Cyrus Emmanuel Sandy a tourné en boucle un reportage visant à venter le travail excellent de la Cour Constitutionnelle.

Tout le monde sait le rôle que jouent Darlan, Pingama Modo et Jean Pierre Ouaboué dans leur quête d’argent facile. Cette vieille dame qui s’est permise le luxe de valider certaines candidatures par des jeux de passe droit et de biz-bi pour lesquels nous y reviendront absolument.

Tout faire pour positionner les amis et les faires siégés de cette manière ne sont que les pires de ce qu’un pays peut accepter au 21e siècle. Honteusement, ce sont des intello et collabo du mal qui le font au n om de la loi. Triste et honte à la bande à Darlan.

De tout ce qui précède la décision de la Cour Constitutionnelle n’a pas de valeur juridique et n’encourage pas la stabilité, la cohésion sociale et le vivre ensemble. Elle est chrysogène et cette bande en porte à vie l’entière responsabilité sur leur conscience à jamais. Que Dieu aide ce pays à sortir à sortir du cycle infernal de la manipulation, de l’injustice.

 

Par Jean-Pierre  Yémbinalé

Journaliste rédacteur

— Alain Nzilo

Directeur de Publication
Corbeau News Centrafrique (CNC).

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