QUEL IDEAL SOCIO-POLITIQUE POUR L’APRES POUVOIR TOUADERA….. ?

 

QUEL IDEAL SOCIO-POLITIQUE POUR L’APRES POUVOIR TOUADERA….. ?

Bientôt le bout du tunnel, mais pour quelle sortie….. ?

Bientôt la fin des pleurs, désolations et désarrois, mais pour quelles consolations….. ?

Bientôt la fin des mosaïques communautaristes, mais pour quelle cohésion sociale….. ?

Bientôt la fin d’un pouvoir personnel, mais pour quel idéal socio-politique acceptable….. ?

Jean-Serge Wafio, Président du PDCA
Jean-Serge Wafio, Président du PDCA

 

Rédigé par Serge Wafio, Président du PDCA

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mardi 29 novembre 2022

 

Interrogations logiques que devrait  se faire tout Centrafricain lambda, même le plus sceptique, depuis le 23 septembre 2022, date d’emballement de la machine toua dérade avec tous ses voyants d’alerte au rouge et d’autres signes d’une fin brutale du pouvoir TOUADERA qui deviennent  au jour le jour plus apparents et convaincants. En effet, le Centrafricain, après la traversée des souffrances séculaires, et après avoir connu les pires et horribles exactions ces deux dernières années, est en train de réaliser, avec grande conviction et certitude que le pouvoir de Bangui, malgré ses fuites en avant, est irréversiblement en chute libre et pourra connaître ces prochains mois ou semaines sa fin ; ce n’est plus que question de temps. Tout en attendant ce temps, il est logique de s’interroger sur le possible idéal socio-politique d’après pouvoir TOUADERA, et comment donner un sens à la vie publique nationale.

Après notre longue histoire socio-politique peu glorieuse caractérisée par la déshumanisation et les bestialisassions, nous Centrafricains devons admettre sans complaisance que la dignité humaine n’a été qu’un leurre à cause des méchancetés, des atrocités et des égoïsmes politicienne ment entretenus, et érigés en méthodes de gestion des pouvoirs politiques usurpés au Peuple Centrafricain. Les exclusions par méchanceté, la trahison, la haine, la rancune, la rancœur, l’arrogance, l’orgueil, le mépris, l’irrespect, l’inconsidération, l’esprit de vengeance, la mauvaise foi, la complicité pour intérêts spécifiques ou personnels ou de groupes ont empêché, nous Centrafricains et nos gouvernants politiques, de réaliser en profondeur que nous sommes avant tout des hommes, donc des créatures de DIEU, capables de vertus, mais nous nous sommes comportés plutôt en féroces fauves, les uns envers les autres, avec la volonté d’une minorité qui veut toujours écraser la majorité pour exister et laquelle minorité n’a jamais eu le moindre remord de faire éclater en mosaïques communautaristes, pour ses intérêts égoïstes, la Nation plurielle que BOGANDA avait commencé à constituer.  Diviser pour régner, dominer et écraser pour exploiter, astuce aussi séculaire que les conquêtes et les pillages, méthode de gestion des pouvoirs politiques aussi vieille que l’antiquité, a fait de nous Centrafricains de nains agrégats communautaristes, politicienne ment manipulés et exploités à cause de l’ignorance, de la méconnaissance et de l’analphabétisme astucieusement entretenus. Et manquant du courage pour mettre les doigts dans les plaies, au moment où il fallait et quand il fallait, nous nous sommes laissés transformés en serviteurs des gouvernants, usurpateurs des pouvoirs politiques, au lieu d’être servis par ceux-ci, en tant que Peuple, détenteur naturel de ces pouvoirs. Mais à force de brimer et de faire endurer, ces deux dernières années, une timide prise de conscience commence à se faire et demande à être entretenue par des Leaders Politiques et Sociaux qui n’ont pas encore tous une vision politique convergente, question d’intérêts oblige, si bien que nous nous retrouvons face à nous-même avec cette fondamentale question.

Le président Faustin Archange Touadera en pleine prière pour ses moments difficiles
Le président Faustin Archange Touadera en pleine prière pour ses moments difficiles. CopyrightDR

 

DE NOUS TOUS CENTRAFRICAINS, QUI VOULIONS-NOUS QUE NOUS SOYIONS DESORMAIS….. ?

 

Question certes anodine, mais aussi complexe et interpellative, parce que nous devons maintenant et désormais donner un sens à notre vie commune ou à notre existence nationale en tant que Peuple, admettre les évidences socio-politiques longtemps récusées, mais qui s’imposent maintenant avec grande acuité à cause des contraintes et exigences qui nous obligent à faire de difficiles choix, à concilier certaines valeurs sociales avec les préceptes divins, à définir des repères et à moduler nos habitudes et comportements en conséquence, en exigeant désormais pour notre survie,

A tout le Peuple Centrafricain, l’Amour, le Pardon, la Paix,

A chaque Centrafricain, la Liberté sans préjugé, ni peur, ni reproche,

A nous tous, la communion humaine où le mal n’a plus sa place,

 

Lesquels contraintes, exigences, valeurs et préceptes nous contraignent à envisager désormais ‘’… l’établissement d’une société où il fait bon vivre, où celui qui travaille peut entretenir convenablement sa famille, où les droits de chacun sont respectés et garantis, où le mal est puni et le bien récompensé, où chacun peut s’épanouir pleinement’’.

 

Pour encore mieux le dire, nous sommes obligés, compte tenu de notre malheureux et douloureux vécu socio-politique, de renaître politiquement et socialement, et cette renaissance se veut avant tout humaine, sociale, sociable, parce que le propre de la Politique est et demeure l’organisation et l’amélioration du cadre de vie en société, parce qu’on ne fait pas de la Politique pour la politique, et que la Politique se veut avant tout et aujourd’hui comme un ensemble de missions d’objectifs qui sont des réponses politiques aux attentes ou aspirations du Peuple, le dire encore autrement, que la Politique ne peut et ne doit se concevoir que par la création d’un conséquent cadre de vie partagée ou commune, où les problématiques de la sacralité humaine, de la santé, de l’éducation, de la formation, de libres circulations des personnes et des biens, de la production et du partage des richesses, de l’injustice ou de l’arbitraire se poseront de manière moins criarde,

meeting des partisans du Président Touadera au rondpoint zero du centre-ville de la capitale centrafricaine Bangui
meeting des partisans du Président Touadera au rondpoint zero du centre-ville de la capitale centrafricaine Bangui

 

CE QUI OBLIGE A CONSENTIR DES SACRIFICES

 

Créer ce cadre de vie partagée induira inéluctablement des sacrifices,  c’est-à-dire des prix à payer, compte tenu des désordres créés à tous les niveaux, lesquels nécessiteront beaucoup d’efforts qu’il faudrait entendre en termes de ressources (humaines, finances, équipements) stratégies globales et/ou spécifiques adaptées, performances humaines (dépassements de soi, transcendances résilientes, réaffirmations de soi, fermes détermination et volonté politiques), parce que nous devons impérativement,

 

  • Corriger les effets induits de ces désordres ou inconséquences politiques en déterminant sans complaisance les responsabilités et accorder en toute logique les reconnaissances, les droits de compensation, de réparation, d’indemnisation aux victimes et aux ayants-droits des victimes de toutes les crises militaro-politiques survenues, pour redonner confiance politiquement et socialement, donc, des coûts induits que nous devons collectivement assumer,

 

  • Réaffirmer, consacrer et proclamer les Droits naturels du Peuple Centrafricain en tant que détenteur des pouvoirs politiques et le situer au centre de toute Politique Nationale, d’où l’obligation de créer ou susciter des consensus sur l’essentiel, donc des concessions ou des compromis non négligeables,

 

  • Définir des repères, des cadres de référence et des paradigmes socio-politiques pour construire une société plus responsable, plus solidaire et plus entreprenante, d’où l’obligation de refonder la Nation Centrafricaine et mutualiser tous les génies politiques, sociaux et culturels,

 

  • Créer des cadres de références consacrés par un nouvel ordre constitutionnel et démocratique transformationnel, compte tenu des attentes et aspirations sociales et des exigences de la reconstruction économique, ce qui nécessitera un Etat politiquement fort, avec une Autorité fondée sur la Légalité et la Justice,

 

  • Redéfinir et adapter les missions de la représentation nationale et de la diplomatie sur la base des attentes sociales et des exigences de la reconstruction,

 

  • Occuper réellement et effectivement notre place dans le concert des Nations, en nous assumant et en sachant nous faire entendre,
Les militants du BRDC venus soutenir le coordonnateur Crépin Mboli Goumba au commissariat du port Amont
Les militants du BRDC venus soutenir le coordonnateur Crépin Mboli Goumba au commissariat du port Amont

 

D’OÙ L’IMPÉRATIVE NÉCESSITÉ D’OSER UN AUDACE NATIONAL ET DE RÉUSSIR UN PATRIOTISME POLITIQUE

 

Parce qu’après avoir traversé toutes les souffrances séculaires, l’Oubanguien hier, devenu Centrafricain le 1er décembre 1958 et jouissant d’une souveraineté octroyée le 13 août 1960, ne vit depuis que dans un Etat chancelant qui demande depuis des décennies à être stabilisé. Mais faute de stabilisation, cet Etat a été ballotté et est passé successivement d’Etat chancelant en République bananière et en République paria, à cause des ambitions personnelles démesurées des gouvernants successifs depuis 1960. En effet, ayant ployé durant 639 mois (août 1960-mai 2013) sous les différents régimes dictatoriaux qui se sont succédés à Bangui, Centrafrique s’est littéralement écroulé durant les 303 jours du régime sanguinaire de la coalition seleka avec l’auto proclamé Président NDJOTODIA et a sombré totalement avec l’hyper sanguinaire régime du déclaré élu Président TOUADERA, pour être classé Etat non fréquentable à cause des mensonges d’Etat, du terrorisme d’Etat, du mercenariat d’Etat et de la mafia d’Etat.

 

Les différents régimes politiques, qui se sont succédé à Bangui, n’ont pas apporté des solutions politiques d’organisation et de construction, de fondation d’une Nation unie et solidaire, de la réduction de la pauvreté, mais plutôt ont exhumé les frustrations, les exclusions, la déshumanisation et les bestialisassions enfouies dans le subconscient individuel et collectif durant des siècles, si bien qu’en cette fin d’année 2022, avec le timide éveil de conscience populaire d’après overdose de l’intolérable, le Peuple Centrafricain, malgré ses fractures encore ouvertes, se doit de se relever et faire les choix de société qui s’imposent, en trouvant de manière concertée, les idoines alternatives aux problématiques existentielles, telles :

  • Quel sens donné désormais à la vie en communauté ?
    • Comment désormais organiser la vie en communauté dans les respects des particularités et singularités culturelles?
  • Quel modèle de société et quelle forme de régime politique s’imposent après les 63 ans de gâchis politiques ?
  • Comment le Peuple Centrafricain doit désormais cohabiter avec ses voisins immédiats vu l’ostracisme du déclaré élu Président TOUADERA envers ses pairs de l’Afrique Centrale ?
  • Comment organiser désormais les partages des richesses nationales et transfrontières?

Les réponses à ses quelques questions existentielles, fondamentales et non exhaustives seront fonction de notre sérieux politique, de notre réalisme, de notre pragmatisme, de notre vision socio-politique partagée, c’est-à-dire, qui et ce que nous voulons désormais être comme Peuple avec nos valeurs positives, facilitant notre épanouissement partagé. Et cette évidence nous oblige à regarder dans nos rétroviseurs.

 

‘’ ON S’ASSOIT TOUJOURS SUR UNE VIELLE NATTE POUR TISSER UNE NOUVELLE ’’

 

Un Peuple n’est Peuple que s’il sait d’où il vient et où il va ou peut aller, que s’il est capable de s’accepter intra-mutuellement ou de vivre en symbiose, de savoir partager sur la base d’une laïcité comme un élément fondateur et unificateur civiquement. Comme le dit si bien l’adage sus évoqué, bien comprendre le passé permet de mieux organiser le présent et bien préparer l’avenir ; cette évidence, a priori anodine, s’impose et s’imposera avec acuité désormais à nous Centrafricains, parce qu’il est question de perception, d’organisation et d’animation, une trilogie qui conditionne notre renaissance, parce qu’organiser un Peuple, c’est aussi savoir anticiper ou prévoir tout en tenant compte du vécu, c’est-à-dire des erreurs du passé. Donc, s’impose la nécessité préalable de bien cerner et comprendre les facteurs négatifs ou les causes profondes de blocage pour adopter les idoines alternatives qui s’imposent, ce qui oblige à avoir le courage de fouiller dans le passé, parce que les faits et préjugés du passé influent énormément sur le présent. Et fouiller dans le passé, amène à considérer le Peuple Centrafricain d’abord en tant que Peuple Oubanguien à travers les siècles avec ses valeurs d’antan, comprendre les différentes mutations subies qui ont profondément altéré ses habitudes et valeurs d’antan pour mieux comprendre pourquoi en tant que Centrafricain ce Peuple n’a pas encore réussi à se faire des repères. Et seule cette analyse rétrospective sans complaisance permettra de comprendre les limites, les atouts et de faire les choix qui s’imposent aujourd’hui, en conséquence.

 

ACCEPTER LES EVIDENCES ET NOUS ASSUMER

 

Une analyse rétrospective sans complaisance nous convaincra que durant les six décennies de la prise en main de notre propre destinée politique, nous n’avons pas été à la hauteur, nous n’avons pas été en mesure de comprendre les mécanismes mis en place, qui étaient de véritables rouleaux compresseurs. Nous nous sommes contentés de succéder aux initiateurs et anciens animateurs de ces mécanismes sans nous les en approprier, parce que nous avons toujours voulu avoir des maîtres de conscience qui nous ont maintenus dans nos faiblesses et nous n’avons jamais eu le courage de mettre la main dans la suie ou le cambouis pour comprendre, que, si nous voulons être en sécurité et en paix, c’est à nous d’instaurer notre sécurité et d’organiser notre paix, et si nous voulons être heureux, c’est à nous de construire notre bonheur malgré nos limites ou faiblesses.

 

Donc, si nous sommes restés des nains politiques et économiques, c’est parce que nous avons refusé de grandir intellectuellement, intelligemment, politiquement, socialement et économiquement. Qui pourrait comprendre, qu’après six décennies de souveraineté, même octroyée, le taux d’analphabétisme demeure encore très élevé, 71 %, et qu’en sept (7) ans de gestion des pouvoirs de l’Etat qu’aucune salle de classe ne soit construite, ni un poste de santé créé ?

 

Nous nous sommes octroyés la palme de la négativité absolue en passant successivement de République chancelante en République bananière pour être au stade actuel de République paria, rejetée par la communauté internationale.

 

Nous pouvons multiplier les exemples, mais ce qui nous préoccupe nous Centrafricains, en cette fin d’année 2022, est la recherche d’une vision partagée d’un idéal socio-politique d’après pouvoir TOUADERA dont la fin, sans équivoque, ne pourrait qu’être brutale. Et c’est maintenant qu’il faut déjà envisager cette vision politique partagée sur la base de deux préoccupations, (1) un modèle de société plus participatif et plus entreprenant sur la base des valeurs d’humanisme et (2) concevoir la Politique en termes de Missions d’Objectifs, c’est-à-dire une vision politique qui se veut à la fois ambitieuse et transformationnelle. Cette vision qui est un choix politique fort s’impose compte tenu de la néantisation du pays à cause des logiques d’exploitations et de pillages surannées et des ambitions personnelles démesurées des gouvernants politiques. Maintenant et désormais, nous devons comprendre que la Politique se doit et ne peut se concevoir qu’en termes de Services Publics ou de Missions d’Objectifs avec des obligations de résultats et des sanctions si les résultats ne sont pas au rendez-vous, en fonction des pouvoirs délégués et des moyens d’actions octroyés, parce que le détenteur réel et naturel des pouvoirs politiques est et demeure le Peuple Centrafricain et non les gouvernants. Maintenant s’impose l’obligation d’amener le Peuple Centrafricain, par moyens d’éducation, de formation, de sensibilisation, de conscientisation, d’encadrements et d’accompagnements à s’auto-organiser et à exiger à termes des comptabilités périodiques ou de fin de mandats aux gouvernants qui auront missions d’organisation, d’animation, d’encadrements, d’accompagnements et de régulation des conjonctures.

 

C’est pour dire que venir en Politique maintenant et désormais en Centrafrique, doit se concevoir en termes de délégations de pouvoirs de manière temporelle, et qui dit délégations de pouvoirs dit comptabilités de fin de délégation ou fin de mandat, parce que la confiance n’exclut pas le contrôle. Donc, venir en Politique en ce 21ème siècle en Centrafrique doit être synonyme de se voir conférer une confiance temporelle, compte tenu du projet de société proposé qui répond ou paraît répondre aux attentes ou préoccupations sociales du Peuple Centrafricain, sur la base duquel la confiance est donnée ou la légitimité est conférée.

 

Proposer un projet de société répondant aux exigences du Peuple, c’est-à-dire, porter un espoir, c’est au préalable avoir une vision politique réaliste et pragmatique prenant en compte le passé, le présent et l’avenir, donc une vision politique à la fois pénitentielle et transformationnelle, parce qu’il est question de faire accéder le Peuple Centrafricain à un stade plus avancé de satisfaction de ses besoins sociaux.

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MAIS, UNE TRES GRANDE VIGILANCE DOIT S’IMPOSER

 

Cette analyse non exhaustive, se veut interpellative, parce que c’est maintenant que nous Centrafricains devons affiner de manière concertée nos réflexions pour bien appréhender les idoines alternatives pour ne pas retomber dans les mêmes travers et aussi nous préparer à toutes velléités destructrices de la part des dignitaires de l’actuel régime politique agonisant qui n’aimeraient pas perdre leurs biens mal acquis ou qui ne voudraient pas se retrouver devant le Juge Centrafricain. Connaissant leurs méchancetés avérées, ceux-là sont capables d’envisager des coups d’Etat ou de  fomenter des rébellions en vue de récupérer les pouvoirs qu’ils vont bientôt perdre.

 

Sincères considérations

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