La dégradation des établissements publics en République centrafricaine : une préoccupation majeure soulevée par le journaliste Christian Aimé Ndota

Publié le 25 septembre 2023 , 7:15
Mis à jour le: 25 septembre 2023 3:37 pm

La dégradation des établissements publics en République centrafricaine : une préoccupation majeure soulevée par le journaliste Christian Aimé Ndota

 

Lycée Barthelemy Boganda de Bangui. Credit photo : Mickael Kossi/CNC.

 

 

Bangui, 26 septembre 2023 (CNC) – La situation des établissements publics en République centrafricaine suscite de vives inquiétudes, comme l’a récemment souligné le journaliste et activiste de la société civile centrafricaine, Christian Aimé Ndota. Dans un état de délabrement avancé, ces écoles, qui ont pourtant joué un rôle essentiel dans la formation de nombreuses personnalités du pays, sont aujourd’hui en détresse malgré l’appui conséquent des partenaires multilatéraux.

 

Christian Aimé Ndota, témoin direct de cette évolution, a exprimé son choqué face à la situation actuelle. Il insiste sur l’urgence de cette question, la qualifiant de “préoccupation majeure” pour la République centrafricaine.

 

Le constat dressé par Christian Aimé Ndota est alarmant. Il évoque notamment deux lycées emblématiques de la capitale, Bangui : le lycée d’État des Rapides et le lycée Barthélemy Boganda. Lui-même ancien élève de ces établissements, il se souvient d’une époque où ces lycées étaient dans un état impeccable. Il y a fait ses études dans les années 80, puis est revenu en tant qu’enseignant dix ans plus tard, constatant à nouveau la qualité des infrastructures. Malheureusement, au cours de la dernière décennie, la situation a radicalement changé, et les écoles se sont détériorées.

 

Ce phénomène de dégradation ne se limite pas à ces deux lycées, mais concerne la plupart des établissements scolaires de Bangui. Christian Aimé Ndota déplore également la situation dans les établissements de province, bien que quelques exceptions, comme le lycée de Bambari, aient réussi à maintenir un bon niveau d’entretien. Il souligne que ces lycées publics ont joué un rôle essentiel dans la formation de cadres centrafricains, dont certains occupent actuellement des postes de leadership dans le pays, comme le président putschiste Faustin Archange Touadera , ancien élève du lycée d’État des Rapides.

 

Face à cette dégradation des infrastructures éducatives, Christian Aimé Ndota interpelle les autorités centrafricaines en posant la question : “Qu’est-ce qui se passe ?” Il souligne l’urgence de prendre des mesures pour restaurer ces établissements publics et offrir aux jeunes centrafricains des conditions d’apprentissage dignes de ce nom.

 

Cette situation interpelle également la communauté internationale et les partenaires multilatéraux qui ont apporté un soutien financier à l’éducation en République centrafricaine. Il est essentiel de veiller à ce que ces ressources soient utilisées efficacement pour restaurer et moderniser les infrastructures éducatives du pays, afin d’offrir à la jeunesse centrafricaine les moyens de s’épanouir et de contribuer au développement de leur nation.

 

La dégradation des établissements publics en République centrafricaine  est un sujet préoccupant qui nécessite une action immédiate. Il est impératif que le gouvernement, en collaboration avec ses partenaires internationaux, s’attèle à restaurer ces écoles pour offrir à la jeunesse centrafricaine un avenir meilleur. L’éducation est un pilier essentiel du développement d’un pays, et investir dans ses infrastructures éducatives est un investissement pour l’avenir de la nation centrafricaine.

 

Par Anselme Mbata

 

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