Dologuélé :  Touadera, le vrai saboteur

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Dologuélé :  Touadera, le vrai saboteur

 

Dologuélé : Touadera, le vrai saboteur
Anicet Georges Dologuelé

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 À Bangui, l’eau potable et l’électricité manquent cruellement depuis plusieurs années. Anicet Georges Dologuélé, leader de l’URCA, accuse le gouvernement de saboter la vie des citoyens, entre promesses creuses et inaction face à une crise qui tue et appauvrit.

 

Une population assoiffée et plongée dans le noir

 

“Comment est-ce qu’un être humain peut-il vivre sans eau ?”, s’indigne Anicet Georges Dologuélé dans sa récente interview à la radio Ndéké-Luka. D’après lui, à Bangui, des enfants de moins de 10 ans, dès 3 heures du matin, poussent des brouettes chargées de bidons jaunes pour trouver de l’eau, sacrifiant leur éducation pour la survie familiale. Pendant ce temps, les coupures d’électricité paralysent la capitale. Les hôpitaux, sans groupes électrogènes, voient des patients mourir en salle d’opération ou sous oxygène. Les commerçants jettent des aliments pourris faute de réfrigération, tandis que la chaleur accablante de 39°C rend le quotidien insupportable sans ventilateurs ni eau fraîche. Pour Dologuélé, ces conditions relèvent d’un “sabotage” pur et simple de la vie des Centrafricains.

 

Des promesses trahies par l’inaction

 

Pourtant, le gouvernement se vante de progrès : 5 000 châteaux d’eau promis il y a des années, une capacité électrique de plus de 100 MW annoncée par le président. Pourtant, la réalité est autre. “Je ne sais pas s’il y en a déjà eu deux”, ironise Dologuélé à propos des châteaux d’eau. Quant à l’électricité, les 100 MW restent invisibles, un mirage dans une ville où même les besoins de base ne sont pas couverts. La Sodeca, censée purifier l’eau, manque de produits, et l’ENERCA, responsable de l’électricité, sombre dans des “problèmes techniques” jamais résolus. Pour le leader de l’opposition, ce fiasco découle d’une gestion chaotique et d’un mépris du gouvernement envers sa population.

 

Un pouvoir déconnecté des priorités

 

Au lieu de solutions, le gouvernement multiplie les dépenses inutiles. Méga concerts, billets de 500 FCFA distribués pour des manifestations pro-troisième mandat, 25 millions par samedi pour “assainir” Bangui : autant de sommes qui pourraient alimenter les réseaux d’eau et d’électricité. “On sabote la vie des populations”, martèle Dologuélé, dénonçant un pouvoir qui préfère les discours et les inaugurations à l’action concrète. Pendant ce temps, les provinces sont oubliées, laissées aux ONG dont les budgets s’amenuisent. Résultat : une population abandonnée, contrainte de survivre dans des conditions indignes, tandis que l’élite “se contente d’être au pouvoir et de jouir du pouvoir”.

 

Il y’a lieu de rappeler qu’Anicet Georges Dologuélé ne mâche pas ses mots : le gouvernement centrafricain sacrifie ses citoyens sur l’autel de l’incompétence et de l’égoïsme. Face à une crise où l’eau et l’électricité deviennent des luxes, son cri d’alarme résonne comme un appel urgent à changer de cap…

 

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