Découpage territorial, la jeunesse de Ouanda-Djallé s’alarme contre les démarches biaisées du gouvernement  

Publié le 12 juin 2022 , 8:00
Mis à jour le: 12 juin 2022 3:17 pm

 

Image de Ouanda-Djallé
Copyriht UNICEF

 

MISE EN GARDE DE LA JEUNESSE DE OUANDA-DJALLE SUR LES BIAIS DANS LA DEMARCHE DE DECOUPAGE DE LA LIMITE ENTRE LA SOUS-PREFECTURE DE OUANDA-DJALLE ET LA SOUS-PREFECTURE DE OUANDJA DANS LE BUT D’OCCULTER LA REALITE

 

A l’intention de :

  • Autorité Suprême de la République Centrafricaine, Président de la République, Chef de l’Etat;
  • Haute autorité de l’Etat, Premier Ministre ;
  • Haute autorité Législative, Président de l’Assemblée Nationale ;
  • Communauté internationale ;
  • Société civile ;
  • Communauté Nationale

 

La jeunesse de Ouanda-Djallé tient à informer la communauté nationale et internationale des démarches toujours biaisées volontairement, pour la résolution de problème de découpage de limite qui oppose la sous-préfecture de Ouanda-Djallé et la sous-préfecture de Ouandja, nouvellement créée.

Cette démarche de découpage qui devrait commencer par le contact entre les deux communautés pour trouver de solution durable, a été pris à l’envers sous la pression des ministres de la sous-préfecture de Ouandja (Djoubaye, Djono et autres) qui ont initié le projet grâce à l’utilisation de leur pion (Haroun Djolingar, cartographe) qui se trouve en position de force au ministère de l’habitat. Au lieu de commencer par les travaux de terrain, ils ont volontairement commencé par l’élaboration de la carte à leur niveau à Bangui, occultant la population de Ouanda-Djallé pour soumettre à l’Assemblée Nationale. Comme preuve, cette fausse carte a été déjà introduite dans les années 90 sous le règne du feu Président PATASSE qui a rejeté la proposition suite à la réaction des grands dirigeants de la sous-préfecture de Ouanda-Djallé, le feu MOUSSA Grébaye et le feu KOUDOUFARA Dieudonné. Puis, Djolingar et ses commanditeurs ont encore présenté cette même carte lors de l’Assemblée Générale de l’Association des Ressortissants de la Vakaga pour le Développement (AREVAD). Elle a été purement et simplement rejeté par toutes les autres communautés de la Vakaga présentes dans cette assemblée.

Dès lors, tout le projet de ces agitateurs, provocateurs et agresseurs issus de la commune de Ouandja était, coûte que coûte, de prendre le pouvoir de force, voler l’argent du Public pour imposer leur soif d’envahir et d’annexer la sous-préfecture de Ouanda-Djallé. Finalement, ils ont réussi avec la prise de pouvoir de séléka. Aujourd’hui, ils disposent de l’argent volé pour manipuler les agents faibles de l’administration publique. Ils ont le pouvoir politique et les services de l’État obtenu sous la coupe de groupe armés pour changer les données de la cartographie du pays en leur faveur. Bref, induire en erreur ou tromper les autorités de l’état est leur stratégie. Ce n’est pas sérieux. C’est forcé une voie qui conduirait à un conflit intercommunautaire dans la région.

Malheureusement, le Ministre de l’Administration du territoire est enroulé dans la farine de billet de banque pour défendre mordicus ce projet d’annexion de force de la Sous- préfecture de Ouanda-Djallé par les sulfureux dirigeants de la commune de Ouandja devenu sous-préfecture. Qu’est-ce qui les intéressent sur le sol de la sous-préfecture de Ouanda-Djallé. Seule zone de safari et lieu des ossements de ancêtres de cette population ? Et pourtant, ils ont un grand espace qui va de la frontière avec le Tchad jusqu’à Tiringoulou. En plus, une partie au sud de Gordil qui appartenait à la sous-préfecture de Ouanda-Djallé leur avait déjà été cédé par amour du prochain. Comme un adage dit : si tu donne ton doigt à un assoiffé, il mangera tout ton bras. C’est ce que la population de la sous-préfecture de Ouanda-Djallé est en train de souffrir.

Toutes les démarches qui sont initiées par la bonne volonté du Chef de l’Etat, Professeur Faustin Archange TOUADERA au cours du Conseil de Ministre ont toujours été détournées et mal gérées par l’Administration du Territoire sous la pression de Djoubaye, Djono et Flamiza.

Plusieurs tentatives de résolution sans implication ou prise en considération de la population de Ouanda-Djallé (biais volontairement introduite)

Première tentative avec biais : Mission du Ministre délégué TOUMOU à Birao. La délégation de Ouanda-Djallé, non invitée, a présenté ses mécontentements quant à la démarche et la tentative de récupération de force des ossements de ses parents. Cette déclaration de mécontentement occultée volontairement dans le rapport de la mission qui

a été présenté faussement comme un succès pour toutes les parties prenantes. Nous disposons encore les échos sonores de cette réunion.

Deuxième tentative avec biais : Le Ministre Djoubaye, bien que juge et partie, a décidé de se rendre à Birao en compagnie du Ministre de l’Administration du territoire pour s’imposer. Pour réussir sa mission d’imposition, il a évité de conduire la mission ni dans la ville de Birao, ni dans la ville de Ouanda-Djallé pour écouter les parties prenantes afin de trouver de solution à l’amiable. Il a décidé d’organiser une réunion éclaire d’une heure de temps à l’aéroport de Birao pendant laquelle il a rencontré séparément les deux communautés en opposition et a terminé la mission sans conclusion consensuelle. Caricaturalement, monsieur Djoubaye a lui-même pris son stylo à bille pour tracer une portion à son gré sur la carte qu’il a décidé de donner à Ouanda-Djallé.

Troisième tentative avec biais : La mission des techniciens s’est rendue avec GPS dans la préfecture de la Vakaga. Cette fois-ci la population de Ouanda-Djallé pensais que tout ira parce qu’il s’agit des techniciens qui connaissent leur boulot. Malheureusement, nous avons encore constaté qu’il y a biais. Arrivée à Birao, au lieu de prendre une personne par communauté (Youlou, Kara, Goula) pour leur montrer les lieux indiqués dans les requêtes, cette mission a pris un seul accompagnateur (éclaireur), en la personne de KAMKOSSA qui fils de la sous-préfecture de Ouandja et détracteur de la population de Ouanda-Djallé. Imaginé la suite. La mission n’a pas pris des repères limitrophes au Soudan. Aussi, elle n’a pas atteindre Ouanda-Djallé évoquant une fausse raison d’inaccessibilité. Pour quelqu’un qui connaît l’axe Birao-Ouanda-Djallé, les endroits marécageux s’étalent de tahala à la rivière Ouandja. Dépassant ces endroits, et surtout de Ndaya à ouanda-Djallé, il n’y a pas aucun obstacle pour atteindre la ville de Ouanda-Djallé.

En aucun cas, la population de Ouanda-Djallé ni les ressortissants de Ouanda-Djallé à Bangui n’ont été associé dans l’organisation de ces différents fiascos de mission de terrain. Il ressort de tout ce qui précède, une volonté de détourner toutes les missions de terrain sous la commande de Djoubaye et sa suite qui met en jeux tout ce qu’il faut pour détourner toute personne en charge de la mission.

Si les hautes institutions de l’Etat se laissent tromper par ces manœuvres, la jeunesse se dégage la responsabilité de tout désagrément.

Nous voulons préciser que la population de Ouanda-Djallé, bien que pacifique, ne se laissera pas faire. Cette population est orpheline parce que ses enfants ont opté pour l’intégrité en évitant de s’enrichir frauduleusement, évitant les mensonges, évitant la violence en créant des groupes armés comme ceux qui se plaisent dans cette pratique. Sa seule erreur est de ne pas créer de groupes armés. Nous nous réservons le droit non seulement de saisir la justice de notre pays pour une solution transparente mais aussi de répondre à la hauteur du traitement immédiat qui viendra de ces agresseurs.

Malgré tout cela, la population de Ouanda-Djallé continu de faire confiance aux autorités de notre pays pour la reprise de la carte avec les découpages de la sous-préfecture de Ouanda-Djallé prévu par les textes règlementaires et les lois délimitant les circonscriptions administratives de la RCA soient respectés (Loi 64/33 du 20 novembre 1964). Ces textes et lois toujours en vigueur retiennent les limites dans la Préfecture de la Vakaga de la manière suivante : « Les limites entre les subdivisions de Ouanda-Djallé et de Birao passent d’abord aux environs de Ngourouet au sud de la région de Gordil. Le cours

de la rivière Ouandja sis sur la piste Birao-Ouanda-Djallé, de ce point, une ligne droite aboutissant à l’ancien village NIAMpuis la piste de jusqu’à la frontière du Soudan ». Autrement dit, toute la zone au sud de la délimitation allant jusqu’à Djebel-Tinga composé des anciens villages Youlou, Mirimbi, yogo, gagalanga, youba et autres appartient de droit à la Sous-préfecture de Ouanda-Djallé. Tous ces villages portent les noms des sous-groupes des Yulu appartenant à la sous- préfecture de Ouanda-Djallé.

Demander à ceux qui revendiques ces villages la signification de ces différents noms, ils n’auront pas de réponse à vous donner si ce ne sont que des aventures mensongères.

Pour la Jeunesse de Ouanda-Djallé Debout

LING MBANGAKE Diallé

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