Bangui (République centrafricaine) – Une famille de la capitale centrafricaine Bangui qui voulait effectuer l’enterrement d’un membre de la famille décédé, et dont le corps avait été déposé à la morgue de l’hôpital de l’Amitié il y a quelques jours, a manqué le corps du défunt. Au moment de la reconnaissance du corps ce jeudi 12 janvier, à la surprise de la famille, celui-ci n’était pas présent. La tension monte de plusieurs crans, le directeur de l’hôpital de l’Amitié séquestré dans son bureau, et les forces de l’ordre sont intervenues pour faire disparaître la famille en colère.
Rédigé par D. Y. Ibrahim
Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le vendredi 13 janvier 2023
Un cadavre disparu de la morgue de l’hôpital de l’Amitié
C’est un deuxième cas du genre en moins de 16 mois dans la capitale centrafricaine. L’année dernière, une autre famille n’a pas retrouvé le corps de l’un de leur, cette fois à la morgue de l’hôpital communautaire de Bangui.
Selon des informations circulant sur les réseaux sociaux, le défunt s’appelle Mokolomboka Loïc alias Kabi. C’est un ancien conducteur de moto-taxi reconverti en couturier, demeurant au quartier Ngaragba, dans le septième arrondissement de Bangui.
D’après les mêmes informations qui circulent abondamment sur les réseaux sociaux, monsieur Loïc avait été admis à l’hôpital de l’amitié suite à un malaise cardiaque. Quelques jours plus tard, il a rendu l’âme le 6 janvier dernier, et admis aussitôt à la morgue dudit centre hospitalier.
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Le cadavre disparait
Ce jeudi 12 janvier 2023, les parents ont programmé la levée du corps du jeune Loïc Mokolomboka pour la cérémonie funéraire, mais arriver à la morgue, le corps du jeune Loïc n’y est plus. Le responsable de la morgue n’a pas fourni les détails nécessaires, c’est ce qui a déclenché la colère et la panique des parents venus ressortir le corps de leur enfant. Durant plusieurs minutes, ils ont séquestré le directeur général de cet hôpital dans son bureau. C’était la panique générale, obligeant les forces de l’ordre à intervenir pour disperser la foule en colère.
Sur place, certaines langues évoquent déjà d’un possible trafic d’organe humain, d’autres d’une éventuelle confusion dans la livraison des corps. Si tel est le cas, la famille exigera-t-elle son exhumation ? Une enquête a été ouverte pour y faire la lumière.
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