Centrafrique: Madame le Maire et le Sous-préfet de Zémio brièvement arrêtés

Publié le 4 juillet 2023 , 7:35
Mis à jour le: 4 juillet 2023 5:16 pm

Centrafrique: Madame le Maire et le Sous-préfet de Zémio brièvement arrêtés

 

Madame la maire de Zémio, Rosalie Nawira
Madame la maire de Zémio, Rosalie Nawira

 

 

Bangui, 05 juillet 2023 (CNC) –Dans une scène digne d’un thriller, madame le maire et le sous-préfet de Zémio ont été pris en otage par des assaillants dont les motivations restent mystérieuses. L’incident a eu lieu lundi dernier, peu avant midi, plongeant cette petite ville de la préfecture du Haut-Mbomou, au sud-est de la Centrafrique dans un état de choc et d’interrogation.

 

Selon les informations fournies par l’administration sous-préfectorale de Zémio, les responsables de ce kidnapping ne seraient autres que les éléments rebelles de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), dirigée par le chef rebelle Ali Mahamat Darassa. Des éléments de l’UPC, venus de Mboki, ont saisi madame le maire et le sous-préfet de Zémio, les tenant en otage pendant de longues heures.

 

L’oppression a finalement pris fin grâce à l’intervention courageuse de la population locale, qui a négocié avec détermination pour obtenir la libération des otages. Les heures d’angoisse et d’incertitude ont été marquées par un calvaire difficile à imaginer, mais les habitants ont su faire preuve de résilience face à cette situation tragique.

 

Cependant, à Bangui, la capitale, le gouvernement est resté étrangement silencieux, suscitant une vague d’interprétations et de spéculations dans les rues de Zémio et sur les réseaux sociaux. Pourquoi une réaction aussi discrète de la part des autorités centrafricaines ? Cette question hante les esprits et laisse place à des conjectures toutes plus inquiétantes les unes que les autres.

 

Dans un pays déjà marqué par des années de troubles et de conflits, chaque incident prend une signification particulière. Les Centrafricains, déjà éreintés par les difficultés quotidiennes, ont besoin d’un gouvernement qui les protège et qui réponde à leurs inquiétudes légitimes. L’absence de communication officielle dans une situation aussi délicate soulève des questions sur la stabilité de l’État et la capacité des autorités à faire face aux défis du pays.

 

En attendant, madame le maire et le sous-préfet de Zémio ont été libérés sains et saufs, mais leur traumatisme ne disparaîtra pas facilement. Leur expérience douloureuse reflète la réalité quotidienne de nombreux Centrafricains qui luttent pour reconstruire leur vie dans un pays déchiré par la violence et la division.

 

Par Félix Ndoumba

 

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