Centrafrique : Les Accords de Bangui, illusions et combine 

Publié le 21 août 2020 , 1:37
Mis à jour le: 21 août 2020 1:37 am
Signature de l'accord de paix de Khartoum à Bangui le 6 février 2019. Photo CNC
Signature de l’accord de paix de Khartoum à Bangui le 6 février 2019. Photo CNC

 

Bangui, République centrafricaine, vendredi 21 août 2020 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Il est un effet qui tourbillonne le Centrafricain dans sa petite  vie. La coalition Seleka a durement éprouvé un pays toujours stable mais qui, soudainement, a été porté sur une croix. Un sacrifice jamais envisagé, seulement, les milliers de morts nationaux surprennent encore, toujours. Et pourquoi ?

 

Le pouvoir qui manège la RCA depuis le 30 mars 2016 a placé la sécurité au premier plan de sa gouvernance. Depuis ce temps salutaire, qu’observent les natifs des mères, pères, enfants et le monde, cette proclamation qui nous vide le cœur et incite à une autre rébellion.  Faustin Archange TOUADERA a estomaqué ses concitoyens, la planète parce que la tuerie cesserait avec lui. En sommes-nous là en ces moments d’aller à sa propre réélection ? Au grand jamais, non, selon une écrasante majorité de la population centrafricaine.

Et pourtant le monde entier a accepté cet homme que les siens ont porté au sommet du baobab. Bien sûr, leur propre volonté a agi. C’est alors que les garants et facilitateur ont mis la main dans les pâtes. Et depuis lors, que remarque-t-on  selon les jeux de bille que les gouvernants et ses partenaires jouent de concert pour sauver la vie des mourants en Centrafrique. N’est-ce pas que ceux qui manipulent le berceau de Boganda et sa cargaison de peuplades voulant le  sortir du malaise sont dans le jeu des petits cancres qui drainent les parents en donnant le signe d’aller à l’école ? Tellement abrutis, cette société mène intelligemment le peuple plus que fatigué par les guerres, la mort et jamais de paix, de sa célèbre aventure de tendre la perche de libérer les meurt-sans-raison qui attendent jusque-là ça.

Et donc le meilleur jeu que cette saloperie exploite, des surdoués en niaiseries affublent leur bal. Vous avez le Nigérien ou Nigérian Ali Darassa, le Camerounais Abas Sidiki. Les deus mangeurs de cœurs humains sont les prototypes de Bob Denard  d’une certaine époque, qui, brillant titulaire de sacs à cadavres en Afrique de l’Ouest, a redoré le blason de l’empire colonial de la RCA.

Que la nature prête vie à ces saboteurs. Le degré de la justice sonnera pour que les uns et les autres se confessent devant un Magistrat.

 

Par Angèle Kanzoro

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