Centrafrique : le directeur général adjoint de la BICIC et son épouse ainsi que leur  fils arrêtés….

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Centrafrique : le directeur général adjoint de la BICIC et son épouse ainsi que leur  fils arrêtés….

 

Centrafrique : le directeur général adjoint de la BICIC et son épouse ainsi que leur fils arrêtés….
La principale entrée de l’OCRB

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Depuis 72 heures, une nouvelle vague d’arrestations secoue Bangui, la capitale centrafricaine, dans le sillage de l’affaire impliquant l’ancien ministre Armel Sayo, arrêté il y a deux mois à Douala, au Cameroun. Parmi les personnes interpellées figurent le directeur général adjoint (DGA) de la Banque Sahelo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce (BICIC), un Centrafricain du nom d’Abakar, ainsi que son épouse, colonel de la douane centrafricaine du nom de Zara Sallé Djitalbay,  et l’un de leurs fils. En effet, Armel Sayo, un ancien colonel de la gendarmerie, est à la tête d’une coalition des groupes armés après son éviction du gouvernement, ce qui a conduit à des allégations de tentative de déstabilisation du pouvoir en place. Transféré à Yaoundé, la capitale camerounaise, 24 heures après son arrestation à l’aéroport de Douala, il reste sous la garde des autorités camerounaises malgré les demandes d’extradition émanant du gouvernement centrafricain….

 

Selon des sources proches du dossier, Abakar, le DGA de la BICIC, a été arrêté par l’Office Central pour la Répression du Banditisme (OCRB). Peu après son interpellation, son épouse Zara Sallé Djitalbay  et l’un de leurs fils se sont rendus sur place pour lui rendre visite. Toutefois, à leur arrivée à la direction de l’OCRB du centre-ville, ils ont également été appréhendés par les enquêteurs. Si le fils a été libéré le lendemain, c’est-à-dire le jeudi 13 mars dernier, l’épouse d’Abakar, quant à elle,  reste en détention aux côtés de son mari à l’OCRB….

 

Des arrestations liées à des soupçons de complicité….

 

Les raisons précises de ces arrestations restent floues, mais elles semblent directement liées aux soupçons de complicité avec Armel Sayo. Selon des sources informées, les autorités centrafricaines mènent une opération de grande envergure visant à interpeller toute personne ayant eu des liens, même indirects, avec l’ancien ministre Armel Sayo. Cette opération s’inscrit dans un contexte de tensions politiques accrues, où Sayo est accusé de diriger une coalition des groupes armés menaçant la stabilité du pays….

 

Une vague d’arrestations qui s’étend….

 

Cette affaire ne se limite pas à Abakar et sa famille. Depuis l’arrestation d’Armel Sayo, une série d’interpellations a touché plusieurs membres de son entourage, y compris des membres de sa famille et d’anciens collaborateurs. Parmi les personnes arrêtées figurent la sœur d’Armel Sayo, qui occupe le poste de ministre conseiller à la Primature, ainsi que son frère, un gendarme. Plusieurs agents du ministère des Finances ont également été interpellés, sans que les motifs exacts de ces arrestations ne soient clairement établis.

 

Cette situation a provoqué de vives critiques, notamment de la part des avocats des familles concernées. L’un d’eux a dénoncé une pratique qui consiste à arrêter des individus sur la base de simples relations ou amitiés, sans preuves tangibles de leur implication dans des activités illégales. « La loi ne devrait pas servir à écraser des individus, mais à garantir la justice pour tous », a-t-il déclaré….

 

Des interrogations sur la légalité des arrestations….

 

Les méthodes employées par les autorités centrafricaines posent des questions sur le respect des droits fondamentaux et de la présomption d’innocence. Certains observateurs craignent que cette opération ne dégénère en une chasse aux sorcières, où toute personne figurant dans le répertoire téléphonique d’Armel Sayo pourrait être ciblée. « Si cette logique est poussée à l’extrême, même le président Touadéra pourrait être concerné, car son nom figure probablement dans les contacts de Sayo », ironise un analyste politique….

 

Le cas d’Armel Sayo : un enjeu régional….

 

L’arrestation d’Armel Sayo au Cameroun et son transfert à Yaoundé ont ajouté une dimension régionale à cette affaire. Bien que le gouvernement centrafricain ait demandé son extradition à Bangui, les autorités camerounaises résistent pour l’instant, estimant que la justice camerounaise est compétente pour traiter ce dossier. Cette situation complexe dévoile les tensions politiques et les luttes de pouvoir qui secouent la Centrafrique, tout en soulevant des questions sur la coopération judiciaire entre les deux pays.

 

Rappelons que l’arrestation d’Abakar, du DGA de la BICIC, et de son épouse, ainsi que la vague d’interpellations qui touche l’entourage d’Armel Sayo, illustrent les défis auxquels fait face la Centrafrique en matière de gouvernance et de justice. Alors que les investigations se poursuivent, il est nécessaire que les autorités garantissent le respect des droits de tous les individus concernés et que les motifs de ces arrestations soient clairement établis et justifiés par la loi. Cette affaire, qui mêle enjeux politiques, sécuritaires et judiciaires, reste à suivre de près….

 

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