Bamingui-Bangoran : le poste avancé de l’armée nationale à Tiri attaqué par la CPC

Publié le 10 janvier 2024 , 5:09
Mis à jour le: 10 janvier 2024 12:47 pm

Bamingui-Bangoran : le poste avancé de l’armée nationale à Tiri attaqué par la CPC

 

Des combattants rebelles du FPRC à Ndélé le 5 aout 2017. Photo CNC / CopyrightCNC
Des combattants rebelles du FPRC à Ndélé le 5 aout 2017. Photo CNC / CopyrightCNC

 

 

Bangui, 11 janvier 2024 (CNC) – Le mercredi 10 janvier 2024, la préfecture du Bamingui-Bangoran a été secouée par une attaque brutale contre le poste avancé de l’armée nationale dans la localité de Tiri. Les responsables de cette attaque sont les rebelles de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC), une force rebelle qui a semé le trouble dans cette région ces dernières années. Cette attaque a contraint les soldats des Forces Armées Centrafricaines (FACA) à battre en retraite, laissant derrière eux une base complètement détruite et saccagée.

 

L’attaque contre le poste avancé de Tiri est un rappel brutal de l’instabilité persistante qui règne dans certaines parties de la République centrafricaine, en particulier dans la région de Bamingui-Bangoran. La CPC, dirigée par le général François Bozizé, est connue pour son opposition au gouvernement central et pour ses tentatives répétées de déstabilisation de la région.

L’attaque, qui s’est produite en matinée de ce mercredi, a été soigneusement planifiée. Les assaillants sont arrivés en nombre sur trois positions différentes, prenant par surprise les soldats FACA qui étaient en poste à Tiri. La violence de l’attaque a forcé les soldats à battre en retraite, laissant derrière eux une base en ruines. Les détails précis de l’attaque et le nombre de victimes restent encore flous, mais il est évident que la CPC a montré sa détermination à perturber la paix dans la région.

Cependant, cette attaque soulève de nombreuses questions et préoccupations. Tout d’abord, comment la CPC a-t-elle réussi à lancer une attaque aussi audacieuse malgré la forte présence des forces de défense et de sécurité nationales dans la région ? Cela révèle des lacunes dans le dispositif de sécurité et soulève des questions sur la coordination des forces gouvernementales.

De plus, cette attaque risque de compliquer davantage les efforts de stabilisation dans la région de Bamingui-Bangoran, qui est déjà confrontée à de nombreux défis en matière de sécurité. La présence de groupes rebelles armés entrave le développement économique et social de la région et crée un climat d’insécurité pour les civils.

Il y’ a lieu de noter que l’attaque contre le poste avancé de l’armée nationale à Tiri est un événement alarmant qui rappelle la fragilité de la situation sécuritaire en République centrafricaine. Les questions de sécurité, de coordination des forces gouvernementales et de protection des civils sont au cœur de cette attaque. Il est impératif que le gouvernement réagit de manière appropriée pour restaurer la stabilité et la paix dans la région de Bamingui-Bangoran. Cette attaque souligne également la nécessité de rechercher des solutions politiques durables pour mettre fin à l’instabilité chronique qui sévit dans certaines parties de la République centrafricaine.

 

Par Moïse Banafio

 

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