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Centrafrique: des crimes contre l’humanité au cours d’un “conflit de l’impunité” (FIDH)

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23/06/14 (AFP)

 

Des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ont été commis en Centrafrique et continuent de l’être au cours d’un “conflit de l’impunité”, affirme la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) dans un rapport publié mardi.

Ce rapport, intitulé “Ils doivent tous partir ou mourir”, fait suite à plusieurs missions d’enquête en RCA par la FIDH et établit les responsabilités des parties en conflit, l’ex-rébellion Séléka et les milices anti-balaka.

“C’est un conflit politico-ethnique pour le contrôle du pouvoir qui a progressivement pris une dimension religieuse. Ceux qui donnent les ordres aujourd’hui sont en train de se rendre responsables d’une épuration et de commettre des crimes internationaux dont ils devront rendre compte”, affirme la FIDH.

Depuis le 5 décembre 2013 et leur offensive dans Bangui, les miliciens chrétiens anti-balaka “attaquent systématiquement les civils, en particulier musulmans”. Selon le rapport, plus d’une vingtaine d’enclaves regroupant entre 15.000 et 20 000 musulmans sont actuellement assiégées par les anti-balaka.

L’ex-rébellion de la Séléka, dont les crimes depuis sa prise du pouvoir en mars 2013 ont entraîné l’intervention armée de la France et d’une force africaine (Misca), “continue de perpétrer des violations graves des droits humains et des crimes internationaux” après s’être repliée dans le nord et l’est du pays, selon le rapport.

Parmi les Séléka, les responsabilités présumées de l’ex-président Michel Djotodia, de son chef des renseignements, Noureddine Adam ou encore du chef de milice soudanais Janjawid, le général Moussa Assimeh, “semblent établies”, selon la FIDH. “La présence parmi les Séléka d’Abdoulaye Miskine, de son vrai nom Martin Koumtamadji, ancien chef de la garde présidentielle sous le régime du président Ange-Félix Patassé et responsable présumé du massacre du marché à bétail de PK-12 à Bangui en 2002, démontre à quel point le conflit actuel en Centrafrique est aussi un +conflit de l’impunité+”

Pour les anti-balaka, les enquêtes établissent l’activisme de très nombreux officiers des Forces armées centrafricaines (FACA, ancienne armée) et de personnalités proches du président déchu, François Bozizé.

“Les instructions données, les revendications énoncées et les actions menées par les anti-balaka visent pour la plupart à provoquer un chaos sécuritaire, humanitaire et politique afin de faciliter le retour de l’ancien président”, affirme le texte.

En mai 2014, rappelle la FIDH, des sanctions ont été prises par le Conseil de sécurité de l’ONU et les États-Unis, contre cinq personnes, dont François Bozizé, un responsable des anti-balaka, Levy Yakété, et le numéro deux de la Séléka, Noureddine Adam. Des sanctions qui “doivent être étendues à d’autres personnalités et être endossées par d’autres États ainsi que par l’Union européenne”.

“Les groupes armés, Séléka ou anti-balaka, reçoivent des instructions, de l’argent et des soutiens pour mener cette politique du chaos et ériger les communautés les unes contre les autres. La justice nationale et internationale doit cibler les auteurs des crimes commis mais surtout doit mettre hors d’état de nuire les responsables qui donnent les ordres”.

Enfin, la FIDH rappelle que le gouvernement centrafricain a saisi la Cour pénale internationale le 30 mai, “estimant ne pas avoir la capacité de poursuivre les plus hauts responsables”. La FIDH demande à la procureure de la CPI “d’ouvrir rapidement une enquête”.

Centrafrique : « ils doivent tous partir ou mourir » (FIDH)

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http://www.fidh.org/   24 juin 2014

 

Des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ont été perpétrés en République centrafricaine (RCA) et continuent de l’être. C’est ce que démontre le rapport rendu public aujourd’hui par nos organisations. Ce rapport fait suite à plusieurs missions d’enquête menées en RCA et établit les responsabilités des parties au conflit, à savoir les anti-balaka et les Séléka. La présidente de transition de Centrafrique vient de saisir la Cour pénale internationale (CPI) et a, il y a peu, créé une Cellule spéciale d’enquête et d’instruction (CSEI). Nos organisations se félicitent de ces avancées en faveur de la lutte contre l’impunité pour lesquelles elles avaient plaidé, et appellent les autorités centrafricaines et la communauté internationale à soutenir les enquêtes de la CSEI et de la CPI.

« C’est un conflit politico-ethnique pour le contrôle du pouvoir qui a progressivement pris une dimension religieuse. Ceux qui donnent les ordres aujourd’hui sont en train de se rendre responsables d’une épuration et de commettre des crimes internationaux dont ils devront rendre compte » a déclaré Me Mathias Morouba, vice-président de l’OCDH.
Le rapport, intitulé « Ils doivent tous partir ou mourir », dénonce également un conflit qui prend ses sources dans l’impunité des crimes du passé, en raison de l’incapacité des justices nationale et internationale à juger les plus hauts responsables de ces crimes et qui sont ainsi aujourd’hui au cœur du conflit actuel.

Depuis le 5 décembre 2013 et leur offensive sur la capitale Bangui, les anti-balaka attaquent systématiquement les civils, en particulier musulmans. Plus d’une vingtaine d’enclaves regroupant entre 15 000 et 20 000 musulmans sont actuellement assiégées par les milices anti-balaka qui ont profité du repli stratégique des ex-Séléka dans le nord et l’est du pays, où ces derniers continuent de perpétrer des violations graves des droits humains et des crimes internationaux.

Parmi les Séléka, les responsabilités présumées de l’ex-président Michel Djotodia, de son chef des renseignements, Noureddine Adam ou encore du chef de milice soudanais Janjawid, le général Moussa Assimeh semblent établies au regard des éléments réunis dans le rapport. La présence parmi les Séléka d’Abdoulaye Miskine, de son vrai nom Martin Koumtamadji, ancien chef de la garde présidentielle sous le régime du président Ange-Félix Patassé et responsable présumé du massacre du marché à bétail de PK12 à Bangui en 2002, démontre à quel point le conflit actuel en Centrafrique est aussi un « conflit de l’impunité ».

Du côté des anti-balaka, les enquêtes menées ont permis d’établir la présence et l’activisme de très nombreux officiers des Forces armées centrafricaines (FACA) et des personnalités proches du président déchu, François Bozizé. Les instructions données, les revendications énoncées et les actions menées par les anti-balaka visent pour la plupart à provoquer un chaos sécuritaire, humanitaire et politique afin de faciliter le retour de l’ancien président sur la scène politique centrafricaine sous le prétexte de « moi ou le chaos ».

«  La communauté internationale doit soutenir les forces africaines, françaises et bientôt onusiennes pour mettre un terme à ces crimes, protéger la population civile et traduire en justice les responsables de ces crimes » a déclaré Karim Lahidji, président de la FIDH.

En mai 2014, des sanctions ont été prises par le Conseil de sécurité des Nations unies et le président des États-Unis, contre cinq individus, notamment l’ex-président François Bozizé, le coordinateur des milices anti-balaka, Levy Yakété, et le numéro deux de l’ex-coalition rebelle Séléka, Noureddine Adam. La FIDH, la LCDH et l’OCDH avaient d’ailleurs préalablement présenté aux représentants de la communauté internationale le résultat de leurs enquêtes en avril 2014. Selon le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, ces sanctions sont un« message fort que l’impunité ne sera pas tolérée et que ceux qui menacent la stabilité de la République centrafricaine devront faire face à des conséquences ». « Nous exhortons toutes les parties à mettre fin aux violences, à faire en sorte que justice soit rendue et que ceux qui ont commis des violations des droits humains rendent des comptes », a-t-il ajouté. Pour la FIDH, la LCDH et l’OCDH ces sanctions doivent être étendues à d’autres personnalités et être endossées par d’autres États ainsi que par l’Union européenne.

« Les groupes armés, Séléka ou anti-balaka, reçoivent des instructions, de l’argent et des soutiens pour mener cette politique du chaos et ériger les communautés les unes contre les autres. La justice nationale et internationale doit cibler les auteurs des crimes commis mais surtout doit mettre hors d’état de nuire les responsables qui donnent les ordres » a déclaré Joseph Bindoumi, président de la LCDH.

Nos organisations se félicitent par ailleurs de l’adoption le 9 avril 2014 d’un décret présidentiel créant la CSEI, que nos organisations avaient proposée en février 2014. Celle-ci doit, avec le soutien de la communauté internationale, enquêter sur les exactions en cours, établir les responsabilités des auteurs et responsables des crimes internationaux commis et instruire les procédures criminelles permettant d’arrêter les responsables des groupes armés qui sont encore actifs.

« La création d’une Cellule spéciale d’enquête et d’instruction (CSEI) en Centrafrique est un signe positif des autorités de la transition en faveur de la lutte contre l’impunité. La communauté internationale doit maintenant aider les autorités à rendre la CSEI pleinement opérationnelle afin d’enquêter sur les crimes et poursuivre leurs auteurs présumés de façon complémentaire avec l’action de la CPI » a déclaré Me Patrick Baudouin, responsable du Groupe d’action judiciaire (GAJ) et président d’honneur de la FIDH.

La mise en place de la CSEI ne constitue en rien un obstacle pour la Cour pénale internationale (CPI) à ouvrir une enquête sur les crimes perpétrés en Centrafrique et qui relèvent sans aucun doute de sa compétence. Le gouvernement centrafricain a d’ailleurs saisi officiellement la CPI le 12 juin dernier, sur les crimes commis en RCA depuis le 1er août 2012, estimant ne pas avoir la capacité de poursuivre les plus hauts responsables. Cette décision, recommandée de longue date par nos organisations, est une première étape importante. La Procureure doit maintenant ouvrir le plus rapidement possible une enquête sur les crimes graves commis en RCA.

« Le besoin de justice est tel en Centrafrique que la justice nationale et la CPI ne seront pas de trop pour juger tous les auteurs et responsables de ces crimes » a déclaré Me Drissa Traoré, vice-président de la FIDH.

Rappel des faits : 

 

Septembre 2012, des groupes armés centrafricains unis au sein de la coalition Séléka, lancent une offensive dans le nord du pays.

Le 24 mars 2013, à l’issue de 4 mois d’intenses combats, la coalition Séléka menée par Michel Djotodia prend la capitale Bangui et chasse du pouvoir François Bozizé, lui-même arrivé au pouvoir par un coup d’état en 2003.

Au cours de l’été 2013, des groupes armés d’auto-défense pro-Bozizé, les Anti-balaka, attaquent de plus en plus régulièrement les Séléka et les populations musulmanes auxquelles ils sont assimilés.

Le 5 décembre 2013, les Anti-balaka mènent une attaque surprise coordonnée sur Bangui à la veille du déploiement des forces française de l’opération Sangaris autorisée par la résolution 2127 du Conseil de sécurité des Nations unies pour venir en aide à la force africaine (MISCA) qui n’arrive pas à faire stopper les massacres des populations civiles.

Le 9 janvier 2014, sous les pressions de la communauté internationale, Michel Djotodia, quitte le pouvoir et les Séléka se retirent du sud et de l’ouest du pays pour se regrouper au nord et à l’est. Les milices Anti-balaka profitent de ce retrait pour attaquer systématiquement les populations, essentiellement musulmanes, qu’elles accusent de complicité et de soutien envers les Séléka.

Depuis janvier 2013, le conflit aurait fait près de 3 000 morts, des milliers de blessés, des centaines de victimes de crimes sexuels et plus d’un million de personnes déplacées.

 

Les réfugiés de la RCA préfèrent les villes camerounaises

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BERTOUA, 23 juin 2014 (IRIN) – Frustrés par leurs conditions de vie, les réfugiés et les autres migrants affluent dans les villes de l’est du Cameroun en quête d’un emploi et d’un nouveau départ. On s’inquiète cependant des répercussions que pourrait avoir cet afflux de migrants dans les zones urbaines et des tensions qui émergent entre les nouveaux arrivants et les habitants locaux.

Quelque 226 000 personnes ont fui la RCA pour se réfugier au Cameroun, en République du Congo, en République démocratique du Congo (RDC) et au Tchad depuis décembre 2013. Parmi ces quatre pays, le Cameroun est celui qui accueille le plus grand nombre de réfugiés.

S’installer en ville

Depuis le début de 2014, plus de 80 000 Centrafricains ont fui la recrudescence des violences dans leur pays et traversé la frontière camerounaise. Nombre d’entre eux ont été installés dans des villages, mais pour certains, les villes de l’est du Cameroun présentent plus d’attrait.

« La migration des réfugiés vers les zones urbaines complique les efforts mis en œuvre pour les protéger et pour brosser un tableau précis de la population de réfugiés dans la région », a dit Faustin Tchimi, de la Croix-Rouge camerounaise, à Bertoua.

« On constate une migration vers la zone urbaine de Bertoua, mais il est difficile d’évaluer le nombre de réfugiés présents dans la ville », fait remarquer M. Tchimi. « Les réfugiés qui vivent dans les camps et les villages présentent déjà un défi important pour les travailleurs humanitaires. Ces derniers peinent en effet à fournir des services suffisants et à assurer la sécurité de tous. »

« De nombreux hommes réfugiés ont quitté le camp pour se rendre à Bertoua et ne sont jamais revenus. Nous n’avons pas eu de nouvelles d’eux depuis », a dit à IRIN Augustin Bolly, chef des réfugiés du camp de Guiwa II, dans l’est du Cameroun. Les informations qui leur reviennent ne sont pas encourageantes. « Certains sont simplement allés acheter des marchandises pour monter de petites entreprises à Guiwa. On nous a dit qu’ils avaient été arrêtés », a-t-il ajouté.

Les autorités de l’est du Cameroun ont dit qu’il était difficile de déterminer le nombre exact de réfugiés qui se sont installés dans les villes. Elles signalent cependant l’existence de problèmes sécuritaires devant être résolus.

Les problèmes sécuritaires entraînent de nouveaux contrôles

« Le déplacement des réfugiés vers Bertoua constitue une préoccupation majeure pour les autorités publiques. Nous sommes en train d’élaborer un plan pour gérer leur présence et assurer la sécurité », a dit Irénée Galim Ngong, le préfet du département du Lom-et-Djérem, dont le chef-lieu est Bertoua.

Des responsables de la sécurité de Bertoua considèrent que les étrangers sont responsables de certains incidents sécuritaires et disent avoir renforcé les patrouilles. Alim Aboubakar, un commissaire de police de Bertoua, a décrit les réfugiés causant des problèmes comme « des jeunes hommes qui tentent de survivre en faisant toutes sortes de petits boulots, en volant ou même en commettant des vols à main armée ».

Certains locaux se plaignent d’incidents de violence perpétrés par des migrants. « J’ai été victime de deux agressions commises par des migrants », a dit Umaru Sanda, un résident de Bertoua. « De nombreuses personnes se plaignent. »

M. Aboubakar, le commissaire de police, a dit qu’au moins cinq migrants étaient arrêtés chaque nuit pour des infractions mineures ou des agressions armées.

On raconte également qu’un ressortissant centrafricain aurait été impliqué dans une bataille avec des résidents locaux à Bertoua. Il aurait sorti une machette, a coupé la main d’un policier qui tentait d’intervenir et blessé quatre autres personnes.

Les tensions ne datent pas d’hier. En septembre dernier, des affrontements ont éclaté entre des réfugiés et des résidents lorsqu’un groupe de réfugiés ont quitté leur camp pour se rendre dans les villages voisins. L’armée est finalement intervenue pour arrêter les réfugiés avant qu’ils n’atteignent la ville de Bertoua.

Migrants en détention

Un gardien de la prison centrale de Bertoua qui a demandé à garder l’anonymat a dit à IRIN que 32 migrants de diverses nationalités avaient récemment été amenés à la prison. Il ne pouvait cependant pas dire combien d’entre eux avaient été détenus. Il a seulement dit : « Nous avons de nombreux réfugiés sous notre garde. »

Le gardien a ajouté que les personnes arrêtées étaient détenues. Il a précisé que le HCR avait examiné leurs dossiers, mais que l’agence des Nations Unies avait eu de la difficulté à identifier la majeure partie des détenus, laissant planer l’incertitude quant à leur statut et rendant difficile l’obtention de protection.

En quête d’une vie meilleure

La possibilité de trouver du travail pousse de nombreux réfugiés à s’installer dans les villes. Or, ils y sont souvent exposés à l’exploitation et à la détention – ce qui rend leur survie difficile – parce qu’ils n’ont pas les documents d’identité adéquats et qu’ils ont peu ou pas de compétences de travail. Les réfugiés centrafricains qui vivaient en ville dans leur pays trouvent malgré tout que la vie dans les camps et les villages est insupportable.

« Je ne peux pas rester dans un village où il n’y a ni électricité ni eau et où les conditions d’hébergement sont aussi mauvaises », a expliqué Jodel Tanga, un étudiant du secondaire qui a quitté, il y a huit mois, le camp de Mborguene, dans l’est du Cameroun, pour se rendre à Bertoua.

« Ici, je sais que je peux travailler et peut-être même épargner pour retourner à l’école un jour », a dit M. Tanga. « J’ai dû esquiver les contrôles policiers pour me rendre en ville. De nombreux autres réfugiés se sont fait prendre sur le trajet entre le camp et Bertoua et on n’a plus jamais entendu parler d’eux. » M. Tanga a souligné que les postes de contrôle ont été renforcés depuis et qu’il est désormais plus difficile d’atteindre Bertoua.

Survivre « envers et contre tout »

Baba Karim, 26 ans, travaille comme chauffeur de moto-taxi depuis trois semaines à Bertoua. Il admet qu’il ne connaît pas encore très bien la ville, mais il insiste sur sa détermination à réussir. « Je ne connais pas les noms des lieux : je dépends donc des clients et des autres chauffeurs pour les indications. Mais je dois survivre envers et contre tout », a-t-il dit.

M. Karim dit qu’il n’a jamais vécu dans un camp de réfugiés auparavant. « Il n’y a rien pour moi dans les camps de réfugiés. Les gens là-bas n’ont pas des vraies vies ; ils dépendent des travailleurs humanitaires et vivent dehors. »

M. Karim vit dans un bâtiment en construction avec quatre autres réfugiés qui sont aussi en quête de petits boulots. Ils se font parfois embaucher par les entrepreneurs qui travaillent sur le site.

M. Karim touche un salaire quotidien, mais son travail comporte des risques. « Je gagne au moins 5 000 francs (10 dollars) par jour et je donne 3 000 francs au propriétaire de la moto. Malheureusement, certains jours, je finis par perdre tout ce que j’ai gagné parce que je dois verser des pots-de-vin aux policiers pour qu’on me libère », a-t-il dit.

Certains migrants détenus ont été forcés de faire des témoignages incriminants.

« J’ai été placé en détention environ cinq fois parce que je n’avais pas de papiers d’identité. On finit toujours par me libérer parce que les policiers sont frustrés par ma situation et aussi parce que je suis encore jeune », a dit Hassan Abu, 16 ans, qui travaille comme porteur.

« Mais lorsque vous êtes sous leur garde, ils vous forcent à dire toutes sortes de choses. Je connais des réfugiés du Congo et de la RCA qui ont été obligés de faire des déclarations et qui sont aujourd’hui en prison. »

mn/ob/cs-ld/amz

FRANCE-Avignon : surpris, l’amant saute par le balcon et se blesse grièvement

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saut par la fenetre

 

Un homme âgé de 31 ans a été grièvement blessé dimanche lors d’une chute à Avignon (Vaucluse). Cet homme qui se trouvait dans un appartement avec sa maîtresse a été surpris par l’arrivée d’un tiers et a pris peur. Croyant qu’il s’agissait de son rival, il a soudainement pris la fuite en sautant du balcon de l’appartement.

Le malheureux s’est blessé grièvement en retombant huit mètres plus bas sur une terrasse.

Selon le site du Dauphiné il souffre d’une grave blessure aux vertèbres. Il a été secouru par les pompiers et hospitalisé à Marseille.

 

Sources: leparisien.fr

Allemagne: Un étudiant reste coincé dans un vagin géant

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Ceci n’est pas une blague de mauvais goût, un étudiant américain s’est réellement retrouvé coincé dans la cavité d’une statue de vagin géant en marbre.

En échange scolaire avec l’Université allemande de Tubingen, un jeune Américain a voulu s’amuser en entrant à l’intérieur de la fameuse statue de l’artiste Fernando de la Jara, représentant un vagin géant. Malheureusement, la blague a ourné court puisque le pauvre est resté coincé dans la sculpture. Après avoir appelé les pompiers, le sauvetage s’est vite transformé en spectacle, tellement la situation était cocasse et inédite.

 

Vagin gerant

 

 

Vagin gerant 2Sources: l’internaute.com

Derniere minute Centrafrique: À Pk9, sortie Sud de Bangui, la situation toujours tendue entre la SANGARIS et les anti BALAKAS (Diaspora)

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Selon l’Agence Diaspora, la situation est restée tendue ce matin à pk9 sortie sud de Bangui entre la milice anti-balaka et les forces française Sangaris. le reste en image.

 

Sangaris à pk9  3Sangaris à pk9

 

 

Sangaris à pk9  2

Abandonnés : Les soldats de la RDC en Centrafrique n’ont pas perçu leurs soldes depuis près de 4 mois

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Selon une source centrafricaine proche des autorités de Bangui, les soldats de la RDC intégrés au sein de la force africaine en Centrafrique vivent sans salaire, dans des conditions précaires. Les 850 soldats congolais et les 150 policiers présents en Centrafrique dans la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) n’ont pas perçu leurs soldes depuis près de 4 mois. Ironie du sort pour cette source, les soldats congolais « font un excellent travail au sein de la Misca et sont très appréciés des Centrafricains ». Selon le vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale, Alexandre Luba Ntambo, « il ne revient pas à la RDC de payer ses soldats, mais cela incombe à l’Union africaine ».

Les FARDC stationnés en République centrafricaine (RCA) sont-ils abandonnés? Une situation ubuesque alors que le contingent congolais pourrait faire partie de la future mission des Nations-Unies.

Selon une source centrafricaine proche des autorités de Bangui, repris par Afrikarabia, les soldats de la RDC intégrés au sein de la force africaine en Centrafrique vivent sans salaire, dans des conditions précaires. Les 850 soldats congolais et les 150 policiers présents en Centrafrique dans la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) n’ont pas perçu leurs soldes depuis près de 4 mois. Ironie du sort pour cette source, les soldats congolais « font un excellent travail au sein de la Misca et sont très appréciés des Centrafricains ».

Surveillance des anciens Séléka à Bangui

Depuis le retrait mi-avril des troupes tchadiennes de la Misca, les soldats de la RDC composent le gros des troupes africaines en RCA et se retrouvent en première ligne. Les FARDC constituent désormais une pièce maîtresse du dispositif sécuritaire déployé en Centrafrique aux côtés des 2.000 soldats français de Sangaris.

Une compagnie congolaise est stationnée à Bangui, en charge de la surveillance des anciens éléments de la Séléka restés dans la capitale et encore armés. Les autres soldats sont basés à Bossangoa, Bria, Mobaye ou Batangafo, où ils ont remplacé les éléments tchadiens qui se sont retirés de la Misca.

Une neutralité dans le conflit

En Centrafrique, les soldats de la RDC ont une bien meilleure image que dans leur propre pays. Il faut dire que ce sont des troupes d’élites, les meilleures, dit-on, qui ont été envoyées en RCA. « Lorsqu’ils stationnaient dans le quartier Fatima où ils ont été remplacés par des Burundais, explique une source centrafricaine, la population n’a cessé de les réclamer ». Contrairement aux Burundais, accusés par la population de soutenir « les musulmans », « les Congolais affichent une neutralité autant vis-à-vis des anti-balakas que des ex-Séléka », constate ce conseiller.

«Ils vivent en revendant les packs d’eau de la Misca»

Pourtant, les soldats congolais vivent dans des conditions « plus que précaires » en Centrafrique. En témoigne notre source proche de la présidence centrafricaine : « Pour l’instant, ils n’ont pas encore touché la moindre solde. Cela fait 4 mois qu’ils sont en Centrafrique et ils n’ont qu’une seule tenue militaire. Ils n’ont pas de rechange, pas de télévision, ils dorment à même le sol et n’ont que 3 ou 4 vieilles Jeeps pour les interventions. L’armement est aussi très sommaire : ce sont essentiellement de vieilles Kalachnikovs. Les militaires n’ont pas d’argent pour acheter des crédits téléphoniques. Le service du renseignement du bataillon n’a pas d’abonnement téléphonique. Ils sont obligés d’acheter des petits crédits de 1000 F CFA pour téléphoner à ceux qui sont sur le front. Ils vivent en revendant aux Centrafricains les packs d’eau qu’offre la Misca (2.000 F CFA) pour pouvoir s’acheter des cigarettes ou des crédits téléphoniques. C’est un peu la honte », conclut-il.

«Les soldes incombent à la Misca» selon Kinshasa

Un ancien officier congolais, présent en Centrafrique, s’est ému de la situation de ses ex-collègues. Il a décidé de contacter le vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale, Alexandre Luba Ntambo, ainsi que le chef d’Etat-major général, qui a donné pour toute réponse que « la RDC était un pays post-conflit ».

Pour Alexandre Luba, cité toujours par Afrikarabia, « il ne revient pas à la RDC de payer ses soldats, mais cela incombe à l’Union africaine ».

Selon cet ancien officier congolais, la Misca aurait demandé à la RDC d’ouvrir un compte bancaire pour ses soldats en Centrafrique, ce qui aurait été fait. Il ne resterait plus qu’à la Misca de régulariser la situation. Concernant le manque de matériel et de logistique, le vice-Premier ministre congolais a affirmé « ne pas être au courant de la situation ».

Les FARDC futurs Casques bleus ?

La révélation des conditions exécrables dans lesquelles travaillent les soldats congolais en Centrafrique tombe au plus mauvais moment. Les autorités centrafricaines, la France et désormais les Nations-unies qui préparent l’envoi de casques bleus en RCA, ont besoin de nouvelles troupes africaines pour composer leurs contingents. Et depuis la semaine dernière, la capitale centrafricaine renoue avec la violence après l’attaque de l’église Notre dame de Fatima.

La Centrafrique pousse donc la communauté internationale pour que la RDC puisse intégrer la mission de l’ONU. François Hollande souhaite également que la RDC s’implique davantage dans la crise centrafricaine en augmentant le nombre de ses soldats. En contrepartie, la France devrait user de son influence au Conseil de sécurité pour que la RDC fasse partie intégrante de la future mission des Nations unies en Centrafrique prévue à l’automne, mais plus vraisemblablement fin 2014.

Le sujet, précisent des sources diplomatiques, avait été abordée par les deux chefs d’Etat lors du dernier passage de Joseph Kabila en France.

 

Par  www.KongoTimes.info

Les Etats-Unis en aide aux réfugiés centrafricains du Cameroun

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23/06/14 (PANA)

 

L’Agence américaine pour le développement international (USAID) va accorder 5 millions de dollars au Programme alimentaire mondial (PAM) en vue de satisfaire aux besoins alimentaires des déplacés partis de la République centrafricaine (RCA) pour se réfugier au Cameroun, a indiqué, ce vendredi, l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun.

Cette contribution de l’USAID permettra de combler le besoin urgent en denrées alimentaires provoqué par la récente arrivée de plus de 86.000 réfugiés centrafricains au Cameroun.

 L’aide va se décliner en un approvisionnement de 14.000 tonnes de denrées alimentaires variés achetées localement pour permettre au PAM de nourrir 100.000 réfugiés, les plus vulnérables et les plus exposés à l’insécurité alimentaire et soutenir les communautés hôtes dans les régions de l’Admaoua et de l’Est pendant les huit prochains mois.

Les familles vulnérables recevront des paniers complets contenant du maïs, des féculents, de l’huile végétale et du sel iodé pour remédier aux carences en oligoéléments en vue de prévenir et traiter la malnutrition aiguë.

L’USAID met également l’accent sur l’approvisionnement en aliments enrichis pour les enfants réfugiés de la RCA et les femmes enceintes, aussi bien que celles qui allaitent.

Le nombre de réfugiés qui entrent au Cameroun a fortement augmenté depuis quelques mois, avec la situation sécuritaire qui s’est empirée en République centrafricaine.

En mai dernier déjà, le PAM et d’autres agences des Nations unies ont déclaré que le flux de réfugiés au Cameroun est au ‘niveau 3’ d’urgence et pensent que 100.000 réfugiés de plus pourraient arriver les prochains mois.

Selon la porte-parole du PAM, Fabienne Pompey, on enregistre près de 31% de nouveaux arrivants de la RCA qui souffrent de malnutrition aigüe et ont besoin de toute urgence d’aide humanitaire, puisqu’ils n’ont pas assez de terre pour cultiver et ont un accès très limité aux denrées alimentaires dans les marchés locaux à cause du faible pourvoir d’achat et des prix élevés.

«De plus, le contexte actuel de sècheresse et d’inondation dans la région du Nord-Cameroun depuis 2007 a favorisé la destruction des habitats et aggravé l’insécurité alimentaire dans les populations qui cohabitent présentement avec les réfugiés » a-t-elle ajouté.

Au début de l’année en cours, l’USAID avait déjà accordé au PAM, une somme de 7,7 millions de dollars pour appuyer les réfugiés vulnérables et les communautés hôtes au Cameroun.

Hautes-Alpes : des militaires Gapençais désarment des miliciens en Centrafrique

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Hautes-Alpes – 23/06/2014 à 12:15 – Des militaires du 3ème escadron de combat du 4ème Régiment de Chasseurs (RCH), basé à Gap, ont participé à une reconnaissance offensive, entre le 15 et le 18 juin, en République centrafricaine (RCA).

Selon le Ministère de la Défense, les militaires Gapençais, présents dans la cadre de l’opération Sangaris, ont été engagés dans le Nord-Ouest de la RCA « pour reconnaître une zone fragilisée par la présence avérée de groupes armés près de la frontière tchadienne ».

Selon le communiqué officiel du ministère de la Défense, « cette opération de plusieurs jours a permis de contraindre un groupe armé qui menaçait la population du village de Bodjobo, qui s’était réfugiée en brousse ». Les militaires Français « ont procédé au désarmement de miliciens surpris par la rapidité de la manœuvre. Leurs armes ont été saisies ».

Parallèlement, le 2ème escadron de combat du 4ème Régiment de Chasseurs (RCH), déployé en RCA depuis mars dernier, devrait être rapatrié en France au mois de juillet.

Environ 2.000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5.800 hommes de la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique (MISCA). Lancée le 5 décembre 2013 par François Hollande, l’opération Sangaris « vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel », rappelle le Ministère de la Défense.

http://alpesdusud.alpes1.com/ 

Manifestation d’épouses de soldats des FACA en poste à Birao

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APA-Bangui (Centrafrique) 2014-06-23 12:15:04 – Des épouses de soldats des Forces armées centrafricaines (FACA) en poste à Birao, dans l’extrême nord de la Centrafrique, une zone menacée de reprise des hostilités par une rébellion en gestation, ont pris d’assaut, lundi, la devanture de la résidence de la cheffe de l’état sise à Ngaragba, proche de la prison centrale de Bangui dans le 7è arrondissement, pour demander la relève des troupes stationnées dans cette zone.

Aux dernières nouvelles, « l’aérodrome de Birao est passé ce lundi 23 juin sous le contrôle de cette rébellion qui est lourdement équipée», a confié à APA un des soldats joint au téléphone.

Une rébellion en gestation à Birao, dans l’extrême nord de la République centrafricaine (RCA), a lancé le 16 juin dernier un ultimatum de 15 jours aux Forces armées centrafricaines (FACA) et à celles du Soudan, qui constituent les Forces tripartites Tchad-RCA-Soudan, leur demandant de se désengager et libérer les lieux.

Cette rébellion composée majoritairement de généraux dissidents de la Coalition Séléka, selon les informations recueillies, a menacé d’attaquer les positions des forces ciblées si elles ne quittent Birao.

« Faites quelque chose pour vos militaires, nos maris», maman la présidente, a lancé une des épouses de militaires rappelant : « nos époux ont passé déjà deux ans à Birao sans être relevés ».

Le ministre de la défense, le général Théophile Tchimangoa, qui suivait cette marche pacifique, est intervenu pour prendre cinq déléguées pour les accompagner dans la résidence présidentielle.

Les forces multinationales basées à Birao ont pour mission de contrôler les flux migratoires aux frontières Tchad-RCA-Soudan, d’y assurer la sécurité des personnes et des biens et précisément du site d’exploration pétrolière de Boromata à Birao.

 

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COMMUNIQUE DU COLLECTIF « TOUCHE PAS A MA CONSTITUTION »

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Communiqué de Presse

 

Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme.

Considérant qu’il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression.

Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l’Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

Malgré la ratification de ce noble texte par le gouvernement Centrafricain,  la charpente humaine n’as aucune considération à ce jour. Sauf la barbarie humaine s’impose comme nouveau modèle de gouvernance.

Devant l’insupportable massacre des droits humains dans la ville de BAMBARI (OUAKA), confirmer par le journal Jeune Afrique du 19. 06. 2014 relevant « qu’au moins 10 personnes portant des traces de sévices flottant sur la rivière Ouaka à BAMBARI ont été repêchés depuis le début de la semaine, a indiqué, une source de la gendarmerie centrafricaine ».

Comme la terreur est devenu le nouveau destin de la République, en plus de ce malheureux   évènement de Bambari. Actuellement, la vie d’un compatriote en la personne de NDJADDER LAZARE Dieu-Merci, Coordonnateur du Collectif 236 de KM5, une Association de défense de la paix est en grand danger à BANGUI pour des motifs suivants : 1-Dénonciation au quotidien de certaines pratiques antirépublicaines provenant de la part des ennemis de la Nation, 2-Son militantisme irréprochable liée à la philosophie de son association.

Le Collectif« Touche pas à ma Constitution», une Association de défense des droits de l’homme condamne avec force le massacre commis dans la ville de BAMBARI et exige immédiatement l’ouverture d’une enquête judicaire sur ce drame. Le Collectif, prend à temoin l’Opinion Nationale et Internationale sur ces inadmissibles crimes odieux et dénonce également les différentes menaces qui pèsent sur l’actuel Coordonnateur du Collectif 236 de KM5 et insiste à ce  que la lumière soit faite publiquement  sur l’ensemble de ces événements part les autorités de la Transition.

 

 

Fait à Paris, le 20. 06. 2014.

Le Coordonnateur Général du Collectif,

Godfroy- Luther GONDJE- DJANAYANG.

Equateur : 12 000 réfugiés centrafricains abrités au camp de Mole depuis plus d’un an

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Camp des refugiés centro au congo rdc

Le camp de Mole (Equateur) abrite douze mille réfugiés centrafricains depuis plus d’une année. Ils ont fui les atrocités de la guerre dans leur pays. Mais selon les réfugiés, la vie n’est pas facile à cause des moyens de subsistance insuffisants qui leur sont accordés chaque mois. Pourtant, le Haut commissariat pour les réfugiés et ses partenaires ont construits plusieurs infrastructures dont celles leur permettant de bénéficier d’eau potable ainsi que des latrines.

Le HCR et ses partenaires ont aussi construit des écoles primaires et tout récemment une nouvelle maternité, un cybercafé avec la bibliothèque pour les réfugiés.

Stéphane Severe, représentant régional du HCR leur a expliqué que les efforts de son agence doivent accompagner les initiatives des réfugiés. Il les a encouragé à proposer des initiatives « propres ».

Les réfugiés du camp de Mole (à 35 kms de Zongo) passent la nuit dans des centaines d’abris en bâche construits par le HCR sur une vaste étendue en pleine forêt équatoriale.

Au-delà des structures mis en place pour leurs séjours, les réfugiés ont émis le vœu de regagner une Centrafrique pacifiée.

Depuis le renversement de l’ancien président de la RCA, François Bozizé, plusieurs personnes ont fui en RDC dans la province Orientale et à l’Équateur frontaliers de la Centrafrique.

 

http://radiookapi.net

Rapport Afrique N°219 du 17 juin 2014: La crise centrafricaine: de la prédation à la stabilisation

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Crisis groupe

La crise centrafricaine: de la prédation à la stabilisation

 

Rapport Afrique N°219 | 17 juin 2014

International Crisis Group

Headquarters

Avenue Louise 149

1050 Brussels, Belgium

Tel: +32 2 502 90 38

Fax: +32 2 502 50 38

brussels@crisisgroup.org

 

 

Synthèse

 

La crise actuelle en République centrafricaine, qui a débuté en décembre 2012, marque la désagrégation de l’Etat, conséquence de la double prédation des autorités et des groupes armés. La Seleka a amplifié et porté à son paroxysme la mauvaise gouvernance des régimes précédents. Ses dirigeants ont pillé ce qui restait de l’Etat et fait main basse sur l’économie illicite du pays. Afin de rompre avec le cycle des crises qui caractérise la Centrafrique et de favoriser l’émergence d’un Etat fonctionnel capable de protéger ses citoyens, il est impératif de rendre l’intervention internationale plus efficace en y adjoignant comme priorités, en plus de la sécurité, la relance de l’économie productive et la lutte contre la corruption et les trafics.

 

Seul un partenariat étroit entre le gouvernement de transition, les Nations unies et le groupe des internationaux impliqués dans cette crise (G5) permettra de relever ce défi. Ce partenariat doit notamment comprendre l’affectation de conseillers techniques étrangers ausein des ministères clés.

Le bref passage de la Seleka au pouvoir, entre mars et décembre 2013, a été marqué par une gouvernance en trompe l’oeil. Affichant publiquement de bonnes intentions, le régime n’a cessé de commettre des exactions. En digne héritière des régimes précédents, la Seleka s’est adonnée au banditisme d’Etat en vidant le Trésor public et en commettant de nombreux abus de pouvoir pour s’enrichir indûment. Elle s’est également efforcée de faire main basse sur les réseaux de trafic les plus lucratifs (or, diamants et ivoire) dans lesquels certains de ses éléments étaient déjà impliqués avant d’accéder au pouvoir. L’économie de pillage mise en oeuvre par la Seleka a achevé ce qui était un Etat fantôme. Par ailleurs, le ciblage systématique par les milices anti-balaka des civils musulmans, dont beaucoup sont commerçants, est venu porter un coup supplémentaire à l’économie.

Bien que l’effondrement de l’économie ait précédé celui de l’Etat, l’intervention internationale actuelle pilotée par le G5 (Union africaine, Nations unies, Union européenne, Etats-Unis et France) pare au plus pressé et continue d’appréhender la crise actuelle à travers un prisme sécuritaire. Cette attitude alimente un effort international de mobilisation de troupes mais condamne la communauté internationale à répéter des interventions superficielles qui ne traitent pas la principale cause de la crise : la prédation structurelle. La protection des civils est certes importante, mais il

est également crucial de relancer l’activité économique et d’assainir la gestion des finances publiques afin de construire un système effectif de gouvernance capable de fournir des services à l’ensemble de la population – chrétiens comme musulmans. L’intervention internationale sera matérialisée en septembre par une nouvelle mission des Nations unies (Minusca). En plus de son mandat actuel de protection des populations, de soutien à la transition, d’assistance humanitaire et de défense des droits de l’homme, elle doit inciter à une meilleure gouvernance en faisant de la reconstruction de l’économie et des fonctions clés de l’appareil d’Etat ainsi que de la lutte contre certains trafics une priorité. La région et les organisations multilatérales concernées doivent également être impliquées. Les récentes sanctions ciblées adoptées contre plusieurs personnalités en République centrafricaine et à l’étranger doivent s’inscrire dans une stratégie plus large de relance de l’économie.

 

La crise centrafricaine : de la prédation à la stabilisation

 

Rapport Afrique de Crisis Group N°219, 17 juin 2014 Page ii

 

Ce partenariat étroit entre le gouvernement et la communauté internationale risque de trouver une opposition parmi les politiciens proches des groupes armés et ceux qui ont déjà les yeux rivés sur une hypothétique élection présidentielle. Mais la demande du gouvernement de transition pour un soutien international fort crée

l’occasion de nouer un partenariat durable et d’adopter des mesures afin de stabiliser le pays tout en posant les fondations d’un changement de gouvernance.

 

 

Recommandations

Pour définir une stratégie de reconstruction stabilisatrice qui bénéficie

à l’ensemble de la population centrafricaine

 

Au gouvernement de transition, aux bailleurs et au G5 :

 

1. Conclure un partenariat pour la transition qui inclut :

 

a) un accord sur les modalités d’une cogestion de certaines fonctions d’Etat génératrices de revenus, une sélection stricte des candidats pour les postes de responsables administratifs et un programme rigoureux de formation de nouveaux fonctionnaires ;

 

b) la création d’emplois, l’assainissement des finances publiques et la lutte contre les réseaux de prédation ; et

 

c) la mise en place de groupes thématiques inter-bailleurs chargés de piloter la mise en oeuvre des politiques de création d’emplois, d’assainissement des finances publiques et de lutte contre les réseaux de prédation sous l’autorité du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies.

 

Pour créer des emplois

 

Au gouvernement de transition, au secteur privé et aux bailleurs :

 

2. Lancer des projets de relance de l’agriculture et de réhabilitation d’infrastructures à haute intensité de main-d’oeuvre.

 

3. Identifier et soutenir les activités créatrices d’emplois dans le secteur privé.

 

Pour lutter contre la corruption dans l’Etat

 

Au gouvernement de transition et aux bailleurs :

 

4. Affecter des experts techniques avec droit de veto sur les dépenses dans les ministères des Finances et des Mines et dans les principales entreprises publiques.

 

5. Réformer le système fiscal en créant un organisme unique de collecte des taxes.

 

6. Renforcer les organes de contrôle des dépenses et former des organisations de la société civile à la surveillance de la gestion publique.

 

Pour lutter contre la prédation

 

Au gouvernement de transition :

7. Lancer des enquêtes sur les avoirs présumés détournés par les équipes des deux gouvernements précédents et requérir à cet effet l’assistance d’Interpol, des bailleurs de fonds et des Nations unies.

 

8. Forger un consensus sur la lutte contre les trafics internationaux trouvant leur origine en Centrafrique et former une cellule de lutte contre les trafics de diamants, or et ivoire, ainsi que le braconnage militarisé, intégrée à la Mission des Nations unies, la Minusca.

 

9. Reprendre le contrôle des principaux sites de production d’or et de diamants en déployant des forces internationales et des fonctionnaires centrafricains et relancer le mécanisme de certification du Processus de Kimberley pour les diamants provenant de ces zones sous contrôle.

 

Au gouvernement de transition, aux Nations unies et aux bailleurs :

 

10. Revitaliser et améliorer l’impartialité du système judiciaire à Bangui et dans les villes sécurisées par les forces internationales en affectant une assistance technique conséquente au niveau des services de police et de la magistrature.

 

Pour former une nouvelle élite administrative

 

Au gouvernement et aux bailleurs :

 

11. Elaborer et mettre en place des programmes rigoureux de formation de nouveaux fonctionnaires dans les domaines des travaux publics, des finances et de la sécurité.

 

La suite prochainement!

URGENT: Centrafrique, l’Ancien Ministre de la defense Jean-Jacques DÉMAFOUTH est en fuite au Cameroun

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jean-jacques-demafouth

 

 

 

Corbeau News (Bangui 22-06-2014)

Depuis quelques jours, plusieurs informations de sources sûres font état d’une probable inculpation de l’Ancien Ministre de la défense Jean-Jacques Démafouth pour atteinte à la sureté de l’État par le Procureur de la République près Tribunal de Grande Instance de Bangui. Et selon les mêmes sources, l’Ancien Ministre Centrafricain aurait bénéficié de la protection de la Présidence de la République et de l’Ambassade de France.

Or, tout semble changer pour l’Ancien Ministre Jean-Jacques Démafouth.  Après plusieurs vérifications par le service de renseignement centrafricain, ce dernier aurait été bel et bien à l”origine d’un coup d’État manqué. Informé du retournement de la situation en sa défaveur, Monsieur Jean-Jacques Démafouth a pris la poudre d”escampette depuis quelques jours. Il est actuellement à Douala au Cameroun.

Pour le Procureur de la République, sa fuite vers le Cameroun ne va pas durer longtemps car il compte lancer un mandat d’arrêt international contre le fugitif.

 

Pour Corbeau news

Gisèle Moloma

 

 

ALERTE INFO: L’Ancien Président Centrafricain François Bozizé est hospitalisé dans un état grave

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Bozizé

 

 

Info exclusive Corbeau News.

 

Selon une source sûre proche de la famille Bozizé ayant requis l’anonymat, l’Ancien Président Centrafricain François Bozizé est actuellement hospitalisé à Nairobi (Kenya) dans un état très critique. Selon la même source, il soufrait d’un cancer en phase terminale et il est actuellement méconnaissable physiquement.

Nous reviendrons très largement dans nos prochaines éditions.

 

Alain Nzilo

 

 

Centrafrique : Plusieurs cas de Coqueluche enregistrés chez les enfants de 0 à 5 ans (RJDH)

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enfants malades en rca
                                         Boali, 21 juin (RJDH) –Plusieurs cas de coqueluche sont repérés, depuis plus d’une semaine, chez des enfants de 0 à 5 ans, au village Kuzindoro, localité située à plus de 80 km de Bangui dans la commune de Boali.

Ernest Malinguinza, chef du centre de santé du village Kuzindoro, a affirmé que sept enfants sur dix consultés ont présenté les symptômes de cette maladie. «  Nous avons déjà enregistré sept cas chez les enfants de 0 à 5 ans durant une semaine ». Ce dernier appelle à une réaction rapide. « Il est aujourd’hui important de répondre rapidement », a-t-il a suggéré.

Il a déploré l’absence des vaccinations dans sa zone. « Depuis la crise, les femmes enceintes, les enfants ne sont pas immunisés contre la rougeole, la poliomyélite, le BCG ».

Une mère de trois enfants s’est plainte de la situation de ses enfants malades. « Mon  enfant a la fièvre, il tousse sans cesse et s’étouffe au fur et à mesure. Je pense que c’est après l’absence des vaccins que mes enfants tombent malade ».

Une autorité médicale de l’hôpital de Boali a dit que des vaccins seraient disponibles, afin de répondre incessamment aux préoccupations de la population du village Kuzindoro.

Plusieurs villages de la sous préfecture de Boali n’ont pas reçu de vaccin durant cette crise.

La violence de Boko Haram chasse des Nigérians vers le Tchad selon HCR

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Boko  aram

 

 

Les activités de la secte islamiste Boko Haram et les opérations militaires au Nigeria forcent les gens à fuir vers la région tchadienne difficile d’accès du Lac Tchad pendant les deux dernières années, a déclaré vendredi Mamadou Dian Baldé, représentant adjoint du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

“Les affrontements entre les membres de Boko Haram et l’armée nigériane ont forcé des centaines de personnes à fuir Madai, Falatimi, Amalewa, Bagakawa, Kalakimé, Dougori et d’autres villages dans l’extrême-nord du Nigeria”, a-t-il précisé.

Une mission conjointe menée par le gouvernement, le HCR, le PAM et d’autres ONG, dans deux localités du Lac Tchad, en début mai, a identifié 1.077 réfugiés nigérians (285 familles) qui avaient fui le Nigeria en raison de la violence et des violations des droits humains. La mission a également dénombré 361 Tchadiens (55 familles) qui ont fui le Nigeria.

“Le HCR et ses partenaires ont aidé les réfugiés nigérians et des rapatriés tchadiens avec des articles ménagers essentiels (NFI). Bien d’autres réfugiés et rapatriés, ainsi que des ressortissants d’autres pays comme le Mali, pourraient être dans la zone, mais l’accès y est extrêmement difficile”, a affirmé M. Dian Baldé.

Selon le représentant adjoint du HCR, la plupart des gens sont arrivés au Tchad avec rien de plus que leurs vêtements et mangent moins un repas par jour. Ils ont urgemment besoin de la nourriture, de l’eau, des abris, de l’assainissement et de services de santé.

Ils vivent dans des familles d’accueil, mettant ainsi une pression supplémentaire sur des ressources déjà limitées. Pour survivre, certains d’entre eux travaillent dans les champs, recherchent du bois de chauffe ou pêchent du poisson dans le lac.

“En raison de l’absence de latrines, beaucoup sont obligés de déféquer à proximité de leurs abris. Cela les rend vulnérables aux maladies d’origine hydrique tel le choléra.

Les cas ont d’ailleurs déjà été signalés au Nigeria et au Cameroun voisins. Certains ont également besoin de l’aide psycho-sociale après avoir vécu la violence et des traumatismes”, a par ailleurs indiqué M. Dian Baldé.

Il a exhorté tous les partenaires humanitaires à planifier à l’avance vu l’intensification des activités terroristes. Depuis 2009, avec l’apparition de Boko Haram dans l’Etat de Borno au Nigeria, près de 3.000 personnes ont fui le Nigeria pour le Tchad, la première fois en 2012 et à nouveau en avril 2013.

Les premiers à fuir les opérations militaires visant Boko Haram étaient des enfants étudiant dans les écoles coraniques (madrassa) nigérians, appelés talibé, leurs enseignants, ainsi que des familles tchadiennes et nigérianes.

Récemment, Boko Haram a intensifié ses attaques au Nigeria et au Cameroun. Après le sommet des dirigeants ouest-africains à Paris le 17 mai, il est prévu que les activités militaires visant Boko Haram prennent de l’ampleur dans la région. Cela pourrait conduire à un afflux de personnes fuyant le Nigeria au Tchad.

“Le gouvernement et la communauté humanitaire doivent se préparer à une telle éventualité. Dans un premier temps, la commission gouvernementale en charge des réfugiés (CNARR) ouvrira un bureau à Bol et le HCR suivra les incidents de protection dans la région. Le PAM étudie également la nécessité d’ouvrir un bureau à Bol”, a conclu M. Dian Baldé.

 

Par Xinhua (N’DJAMENA, 21 juin 2014)

Centrafrique: les anti-balakas disent retrouver le chemin de l’unité

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                        En Centrafrique, les deux tendances des anti-balakas, qui s’étaient divisées, annoncent qu’elles se sont réconciliées. Deux ONG centrafricaines ont effectué une médiation entre Sébastien Wenezoui et Patrice Edouard Ngaissona. Le premier a finalement accepté d’être le numéro 2 du mouvement, en laissant le second occuper le poste de coordinateur national.

La scission qui avait eu lieu au mois de mai à la tête des anti-balakas entre Sébastien Wenezoui et Patrice Edouard Ngaissona avait rendu un peu plus illisible la structure de cette mouvance et rendu plus complexe encore toute discussion avec les milices.

La médiation qui vient d’être effectuée par deux ONG centrafricaines, Pareto et Mou Da, permettra-t-elle aux anti-balakas de parler d’une seule voix ? A l’issue d’une réunion qui s’est tenue hier dans les bureaux du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Sébastien Wenezoui a en tout cas indiqué à RFI qu’une nouvelle organisation avait été mise en place, dans laquelle il acceptait de jouer le rôle de numéro 2.

« Une chose s’est dégagée : que M. Ngaissona soit le coordinateur national, et que je sois le coordinateur national adjoint. Nous allons enterrer nos haches de guerre, et désormais nous serons sur le droit chemin pour qu’ensemble on ramène la paix en République centrafricaine. »

Sébastien Wenezoui annonce pour mardi prochain une grande réunion des anti-balakas afin de faire la démonstration de cette unité retrouvée.

21/06/14 (RFI)

http://www.rfi.fr/afrique/20140621-rca-anti-balakas-wenezoui…

Une aide supplémentaire de 8,33 millions de dollard accordée par la Norvège en à la RCA

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           Le gouvernement norvégien va fournir une aide supplémentaire de 50 millions de couronnes (8,33 millions USD) à la République centrafricaine (RCA) afin de renforcer la réponse humanitaire.

Cette promesse de don a été faite lors d’une réunion à Oslo entre le ministre norvégien des Affaires étrangères, Borge Brende, et la présidente par intérim de la RCA, Catherine Samba-Panza.

Parmi les 4,6 millions d’habitants de la RCA, plus d’un cinquième ont fui leurs maisons et plus de la moitié souffrent du manque de nourriture, d’eau potable, d’un toit et de soins de santé, a affirmé le ministre norvégien des Affaires étrangères.

Les Nations Unies et les agences humanitaires n’ont reçu que 34% des 3,4 milliards de couronnes nécessaires pour les aides d’urgence en RCA.

La Norvège avait déjà alloué des fonds à la RCA par le biais du Programme alimentaire mondial (PAM), Médecins Sans Frontières et les agences onusiennes. Ses aides humanitaires à ce pays se sont élevées à 110 millions de couronnes cette année.

Avec Xinhua (OSLO 21/06/14 )

Patient oublié par son hôpital a eu une hernie plus grosse qu’un ballon de foot-ball

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Un homme de Maidenhead en Angleterre, qui a une énorme hernie abdominale, raconte avoir été retiré par erreur de la liste de chirurgies de l’hôpital Heatherwood and Wexham Park qui refuse aujourd’hui de l’opérer.

«C’est un cauchemar. Ils ne peuvent pas me laisser comme ça», plaide Allan Austin, 57 ans.

«C’est horrible. Le matin, je peux marcher un peu, mais plus le jour avance, plus ça devient lourd. À la fin de la journée, je peux à peine me déplacer», a-t-il raconté au Daily Mail.

Un homme balonné

 

Tout a commencé en avril 2013 lorsque M. Austin a été admis d’urgence à l’hôpital Heatherwood and Wexham Park pour un abcès à l’intestin. L’opération s’est avérée être une réussite, mais en plus de devoir porter un sac de stomie, la chirurgie a causé une hernie.

Allan Austin s’est donc retrouvé sur la liste d’attente de l’hôpital afin de subir une deuxième intervention pour retirer la masse de la taille d’un ballon de soccer.

Huit mois plus tard, il apprend qu’il a mystérieusement disparu de cette liste alors que sa hernie a continué à prendre de l’ampleur.

«C’était douloureux dès le début, mais je pouvais tolérer. Aujourd’hui, elle est cinq fois plus grosse!», a-t-il allégué.

«Si j’échappe quelque chose par terre, je ne peux pas me pencher pour le ramasser parce que j’ai constamment des douleurs», a-t-il ajouté.

Seule une opération complexe d’une durée de quatre ou cinq heures et d’un coût de près 20 5000$ pourrait venir à bout de cette masse. Les médecins ont tenté d’obtenir les fonds nécessaires pour réaliser l’opération, mais ne se sont vus accorder que le tiers.

L’hôpital, qui s’est excusé auprès de Allan Austin, a ouvert une enquête afin de savoir pourquoi il a disparu de la liste de chirurgies.

 

homme ballonné

Centrafrique: Un combattant de la milice Anti-balaka de Dékoa, se livrerait fréquemment à des exactions sur la population

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Dékoa, 19 juin (RJDH)- Selon des habitants joints au téléphone par le RJDH, Marabout Sara, un combattant de la milice Anti-balaka de Dékoa, se livrerait fréquemment à des exactions à l’encontre de la population réfugiée en brousse.

De passage mercredi dernier dans le campement Ngadira où se trouvent des déplacés de cette localité, il aurait  agressé une femme d’une cinquantaine d’année qui aurait par la suite trouvée la mort. Il aurait aussi incendié une maison où se trouvait un enfant. D’autres membres de la milice Anti-Balaka seraient à sa recherche afin de le sanctionner.

« Nous sommes fatigués de Marabout Sara. Chaque fois qu’il arrive dans notre campement, c’est pour nous prendre nos réserves, l’argent et nos petits bétails », a témoigné un habitant du campement Ngadira joint par le RJDH. « Il agit souvent avec ses propres éléments et ne collabore pas avec le commandement des vrais Anti-Balaka », a ajouté ce témoin.

L’agression du mercredi dernier à Ngadira aurait créé une vive émotion au sein de la communauté de déplacés. « Il a voulu que la maman lui donne de l’argent mais celle-ci lui a répondu qu’elle n’en avait pas, c’est ainsi qu’il l’a agressée et la maman a trouvé la mort après », a affirmé une habitante de la ville de Dékoa jointe au téléphone par RJDH.

Informés de cette situation, les autres membres de la milice Anti-balaka condamnent ces actes commis par leurs pairs. Selon plusieurs témoignages des habitants de Dékoa, les  autres Anti-balaka de la localité sont déjà à la recherche de Marabout Sara  et de ses compagnons afin que des sanctions leur soient infligées.

 « Les Anti-balaka déclarent qu’ils sont  toujours  fidèles  au processus de retour au calme lancé avec l’application des mesures de confiance la semaine dernière par les forces internationales à Dékoa », a  dit une autorité locale qui s’exprimait sous l’anonymat.

Contacté par le RJDH, le service de communication de la Misca dont les forces militaires assurent la sécurité de la ville de Dékoa avec les éléments de la Sangaris n’était pas disponible pour s’exprimer sur cette situation.  La Sangaris déclare de son côté n’avoir pas reçue d’informations quant à ces dernières exactions commises par des Anti-Balaka à Dékoa. Mais elle promet d’en dire d’avantage au RJDH quand elle aura le rapport de ses éléments sur le terrain.

Depuis fin 2013, la ville de Dékoa connait régulièrement des exactions à cause de la présence des hommes armés. Et les forces internationales tentent d’y restaurer la sécurité avec  l’application des mesures de confiance, débutée il y a deux semaines.

Centrafrique: Plus de 500 personnes ont été déclarées séropositives cette année à berberati

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Par RJDH

      Selon Stéphanie Bouya, dispensatrice du centre de dépistage volontaire de Berberati, 576 personnes sont déclarées séropositives, dont 361 sont sous ARV et les 215 autres sont sous cotrimoxazol (CTM). Elle déplore la rupture actuelle de ces produits dans les centres de prise en charge de ces personnes vulnérables.

Juliette Bobo, major de la médecine de l’hôpital de Berberati, fait quant à elle savoir qu’au mois de mai dernier, 70 personnes victimes du VIH et sida ont été admises au centre de santé de la ville de Berberati pour des soins intensifs. « Les malades dans leur cas nécessitent d’autres interventions, mais sont orientés vers les pharmacies », s’est-elle indignée.

Une victime s’est plainte de la rupture des ARV dans le centre de la prise en charge gratuite de la ville de Berberati. « Nous interpelons les organismes internationaux et nationaux à nous venir en secours. Notre situation risque de s’aggraver si les produits n’arrivent pas à temps », s’est indignée une victime du VIH et sida.

Les habitants de la ville se sont mobilisés pour savoir leur statut sérologique, et se sont rendus massivement au centre de dépistage volontaire au courant de l’année dernière.

Le quotidien des réfugiés africains

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camp-refugies

20/06/14 (BBC)

La journée mondiale des réfugiés cette année est l’occasion de célébrer les 40 ans de la convention africaine sur les réfugiés alors que des milliers de déplacés fuient les conflits en Centrafrique et au Soudan vers le Tchad et le Cameroun dans des conditions relativement difficiles.

Cette convention élargit la définition des réfugiés en y incluant les victimes des conflits.

Elle a permis en 4 décennies à des millions de personnes fuyant les conflits, les guerres civiles et les violations de droits de l’Homme, de trouver refuge dans des pays voisins sur le continent africain, selon le Haut-Commissariat des réfugiés (HCR).

C’est le cas des sujets installés sur le sol camerounais, en majorité des nigérians et des centrafricains qui ont fui des coups de feu et la violence dans leur pays pour faire face à de nouveaux problèmes.

“Je ressens beaucoup d’émotion quand je parle mais je vais tout de même faire des efforts”, a prévenu Marième Bakary qui explose en sanglots chaque fois qu’elle raconte son histoire au Haut-Commissariat des Réfugiés de Douala au Cameroun.

Après avoir repris ses esprits, Marième a déclaré à la BBC qu’elle est partie de Bangui en Décembre 2013 avec ses 9 enfants pour s’installer à Douala au Cameroun en Février.

“Au début c’était très difficile dit-elle, racontant qu’il fallait payer d’avance 6 mois de loyer pour avoir un toit et ce sont les bonnes volontés qui ont rassemblé le nécessaire.”

Dans un autre centre d’accueil dans le quartier Bonaloka non loin de l’aéroport international de Douala, une trentaine d’enfants et 35 adultes se partagent une seule toilette et doivent se mettre à 3 ou à 4 pour un lit.

Les femmes centrafricaines rencontrées dans ce centre sont sans emploi et sont nourries comme leurs compatriotes par de généreux bienfaiteurs.

Les statistiques qui recensent globalement les réfugiés ayant fui les violences dans les pays voisins font état de drames familiaux et de nombreuses vies à reconstruire.

Le Tchad accueille près d’un demi-million de réfugiés originaires en majorité de la province soudanaise du Darfour mais aussi de RCA et du Nigeria.

Le réfugié, acteur de développement

Cette année à l’occasion de la journée qui leur est consacrée, le HCR Tchad a choisi de mettre l’accent sur le réfugié comme acteur de développement.

L’Ecole Polytechnique d’Ingénierie, de Commerce et d’Administration (E.P.I.C.A) à N’Djamena accueille quelques 85 étudiants rapatriés de Centrafrique dans plusieurs domaines.

“Nous sommes très intégrés, il n’y a pas de haine, les tchadiens ont été victimes de l’autre côté mais ici, il n’y a pas de marginalisation ou d’esprit d’animosité”, a déclaré Malam Moise, coordonnateur du mouvement des étudiants tchadiens dans ce centre d’accueil.

Des dispositions sont prises pour un accueil à long terme des réfugiés installés au Tchad.
“L’état tchadien donne des terres à ceux des réfugiés qui sont des cultivateurs et généralement il se crée un marché dans leur zone de concentration”, explique Mamadou Dian Baldé, représentant adjoint du HCR au Tchad, soutenant que le réfugié n’est pas qu’un être passif.

Concernant les blocages de déplacés centrafricains à la frontière, M. Baldé déclare que le Haut-Commissariat travaille avec le gouvernement tchadien pour régler ces quelques incidents.

En 2013, 33,3 millions de personnes, chiffre record jamais enregistré auparavant, ont été déplacées par des conflits armés, des violences et des violations des droits de la personne, selon l’Observatoire des situations de déplacement interne (IDMC) à Genève.

L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution 55/76 le 4 décembre 2000 et elle a décidé que l’année 2001 marquait le cinquantième anniversaire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et que l’Organisation de l’unité africaine (OUA) avait accepté que la Journée internationale des réfugiés coïncide avec la Journée du réfugié africain du 20 juin.

L’Assemblée générale des Nations Unies a décidé par conséquent qu’à compter de 2001, le 20 juin marquerait la Journée mondiale des réfugiés.

 

http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2014/06/140620_refugees….

 

Des enquêteurs français sont arrivés mercredi en Centrafrique

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Journaliste francaise tuée en RCA

 

M.G. avec AFP   Le 19/06/2014 à 19:09

 

Des enquêteurs français sont arrivés mercredi en Centrafrique dans le cadre des investigations sur la mort de la journaliste Française Camille Lepage alors qu’elle effectuait un reportage en mai dans l’ouest du pays, a indiqué jeudi une source judiciaire.

Il s’agit de policiers de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) de la police judiciaire et de militaires de la gendarmerie prévotale, cosaisis de l’enquête française, par des juges d’instruction parisiens. Parallèlement, une enquête est menée en Centrafrique.

Ils comptent notamment procéder à l’audition de témoins. un transport sur les lieux où a été tuée à 26 ans la jeune journaliste reste toutefois hypothétique en raison de la dangerosité de la zone, a indiqué une source proche du dossier.

SierraLeone: Charles Taylor veut être transféré dans une prison rwandaise

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APA-Arusha (Tanzanie)

L’ex-président libérien Charles Taylor, actuellement emprisonné en Angleterre, a demandé à être transféré dans une prison rwandaise, rapporte jeudi la presse britannique.
L’ancien de l’Etat a été envoyé en Angleterre, en octobre 2013 après sa condamnation définitive à 50 ans de prison par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL).

Selon le Daily Mail, il a demandé au TSSL de le transférer au Rwanda où il estime que sa famille pourrait lui rendre visite plus fréquemment. La TSSL a fermé ses portes après le jugement Taylor mais maintient une structure minimale qui assure les questions résiduelles.

« Je pense qu’exécuter ma peine au Rwanda, sur mon continent, l’Afrique, serait considérablement plus humain non seulement pour moi, mais aussi pour ma famille », a écrit l’ancien président, selon le Daily MaiL.

Dès avant son transfert en Angleterre, il avait indiqué qu’il préférait purger sa peine au Rwanda où sont emprisonnés d’autres condamnés du TSSL.

Les autorités rwandaises s’étaient déclarées prêtes à examiner la requête favorablement si elle leur était officiellement transmise par les responsables du TSSL.

Le jugement dans l’affaire Taylor a été confirmé par la chambre d’appel du TSSL, le 26 septembre 2013.

Le 26 avril 2012, au terme du procès en première instance, l’ancien président avait été reconnu coupable de 11 chefs d’accusation pour des exactions commises en Sierra Leone, durant le conflit dans ce pays, entre 1991 et 2002.

Les juges avaient retenu sa responsabilité pénale pour aide et encouragement à commettre ces crimes.

La chambre de première instance avait conclu que l’ex-chef d’Etat avait apporté un appui militaire, opérationnel et financier aux rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF) sachant bien qu’ils allaient s’en servir pour commettre divers crimes : meurtres, viols, esclavage, esclavage sexuel, enrôlement et conscription d’enfants de moins de 15 ans, pillages, etc.

Aujourd’hui âgé de 66 ans, Taylor est le premier ex-chef d’État à avoir comparu devant un tribunal international ou mixte pour des accusations de crimes graves commis en violation du droit international, depuis le procès de Nuremberg contre les responsables nazis après la Seconde Guerre mondiale.

Son jugement a marqué la fin des travaux du TSSL, un tribunal mixte officiellement créé en 2002 par les Nations unies et le gouvernement de la Sierra-Leone pour juger les principaux auteurs des violations du droit international et sierra-léonais commis sur le territoire du pays depuis le 30 novembre 1996.

Plus de dix corps repêchés dans la Ouaka, selon des riverains

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Des riverains de la Ouaka, à Bambari, une ville contrôlée par l’ex-Séléka affirment que plus de dix corps sans vie ont été repêchés dans la rivière du 14 au 17 juin. Mais le porte-parole local des ex-Séléka dément.

Selon plusieurs témoins interrogés par RNL, la simple observation des corps montre que les victimes ont subi des sévices avant d’être exécutées.

La plupart des habitants de la ville accusent les ex-Séléka d’avoir tué ces personnes. « Il y a eu  une dizaine de corps, certains mis dans des sacs bien enveloppés qui ont été découverts sur la rivière, derrière le commissariat de police. Des soldats (de l’opération française) Sangaris ont même pris des photos », a affirmé un témoin qui a requis l’anonymat.

« C’est faux, pur mensonge fabriqué par des gens de mauvaise foi. Aucun corps n’a été repêché sur la Ouaka. Je sais que deux éléments de l’ex-coalition Séléka ont disparu et n’ont pas encore été retrouvés », a réagi Ahmat Nédjad Ibrahim, porte-parole local du mouvement.

Aucune source indépendante ne s’est encore exprimée à ce sujet.

 

Radio Ndeke-luka

Prolifération des armes en Centrafrique: le pris de la mort

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Jeune Afrique:

La circulation des armes et leur prix ridicule sont une des causes majeures de l’insécurité en centrafrique.

Deux cents francs CFA (0,30 euro) : c’est le prix dérisoire qu’il faut débourser à Bangui pour se procurer une petite grenade de fabrication chinoise. Un pistolet 9 mm, chinois lui aussi, se vend entre 5 000 et 10 000 F CFA et un pistolet-mitrailleur AK 47, 20 000 F CFA. Ces armes, qui se trouvent en abondance dans l’enclave musulmane du PK5, équipent également les milices anti-balaka des quartiers nord de la capitale, ainsi que celles de Bouar et de Bossangoa. Elles proviennent aussi bien des stocks de la Séléka, qui en a fait une large distribution auprès des populations sympathisantes, que de ceux des Forces armées centrafricaines (Faca), proches des anti-balaka.

Lire l’article sur Jeuneafrique.com

Message de condoléances du MLPC à la Population de Dar El Kouti

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lOGO MLPC BON

M.L.P.C

Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain

Justice – Liberté – Travail

Membre de l’Internationale Socialiste

Bureau Politique

Secrétariat Général

N°______MLPC/BP/SG/014

                                                                                                                                                                                                                Bangui, le 17 juin 2014

A

la Population  de Dar El Kouti

S/c de  Monsieur le 2ème Vice-Président

                                      de la Délégation Spéciale de  la Commune

             de Dar El Kouti

                                                          – NDELE

Objet : Lettre de condoléances.

 

Chers Compatriotes,

 

C’est avec une grande émotion que je viens d’apprendre la disparition subite le 16 juin 2014 à Nyala (Soudan) des suites d’une maladie de de Monsieur le Sultan-Maire de la Préfecture de Bamingui-Bangoran, et  Premier citoyen de la Commune Dar El Kouti (Ndélé), Monsieur Ibrahim KAMOUNE.

 Cette disparition qui endeuille toute la population de Bamingui Bangoran en général, celle de la Commune Dar El Kouti en particulier, doit conduire ses successeurs à poursuivre la gestion de cette commune comme elle l’a été du vivant du défunt Sultan-Maire qui y a consacré tous ses efforts dans la recherche constante de la paix et de la cohésion sociale au sein de la population en tant que Digne Fils de Ndélé.

Aussi, au nom des militants et militantes du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain et en mon nom propre, je vous présente ainsi qu’à tous les citoyens de la Commune Dar El Kouti, à la famille de l’illustre disparu et à ses parents toutes mes condoléances les plus attristées et prie pour que son âme repose en paix aux côtés de Dieu Le Tout Puissant et Miséricordieux

 

                                                                                                                                                           Le Président

        Martin ZIGUELE

Message de condoléances du MLPC à la population du Bamingui-Bangoran

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lOGO MLPC BON

 

M.L.P.C
Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain
Justice – Liberté – Travail
Membre de l’Internationale Socialiste

 

Bureau Politique
Secrétariat Général
N°______MLPC/BP/SG/014

Bangui, le 17 juin 2014

A
la Population de Bamingui Bangoran

Objet : Lettre de condoléances.

 

C’est avec une grande émotion que je viens d’apprendre la disparition subite le 16 juin 2014 à Nyala (Soudan) des suites de maladie, de Monsieur le Sultan-Maire de la Préfecture de Bamingui-Bangoran, Monsieur Ibrahim KAMOUNE.

Nul ne doute que cette disparition qui endeuille tout le Peuple centrafricain, nous rend tous à la fois orphelin et nous prive de ce fait d’un médiateur important dont l’aura est reconnue de tous, dans la quête de solutions à la grave crise multiforme que vit notre pays.

Aussi, au nom du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) et en mon nom personnel, je présente à la famille de l’illustre disparu, à ses parents et à tous les ressortissants de Bamingui-Bangoran en général, ainsi qu’à ceux de Ndélé en particulier, toutes mes condoléances les plus émues et prie pour que son âme repose en paix aux côtés de Dieu Le Tout Puissant et Miséricordieux

 

Le Président

Martin ZIGUELE

Cinq “mules” nigérianes arrêtées à leur arrivée à Bangui en possession de cocaïne

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18/06/14 (AFP)

Cinq Nigérians ont été arrêtés à leur arrivée à l’aéroport de Bangui, en provenance du Brésil, en possession de 660 grammes de cocaïne pure destinée au marché européen, a annoncé mercredi à la presse le ministre de la sécurité publique.

La drogue saisie représente 660 grammes de cocaïne pure qui, une fois coupée, aurait eu sur le marché une valeur de 120.000 euros (70 millions de FCFA), selon le ministre, Denis Wangao Kizimalé.

“Le mercredi 11 juin, cinq sujets de nationalité nigériane ont débarqué à l’aéroport Bangui M’poko en provenance de Sao Paulo au Brésil via Casablanca et Douala à bord d’un vol commercial de Royal Air Maroc (RAM)”, a ajouté le ministre selon lequel “ces délinquants font partie de la catégorie des mules” qui transportent la drogue dans leur corps.

Une échographie des voyageurs, effectuée à l’hôpital communautaire de Bangui, a permis de révéler des capsules de 15 à 20 grammes de cocaïne, placées dans des “ballotins” dans l’estomac des “mules”, a précisé le ministre.

Toujours selon le ministre, “il est à préciser qu’un autre trafiquant de drogue (dont il n’a pas révélé la nationalité) est arrivé d’Espagne par un autre vol le 14 juin 2014 pour récupérer cette marchandise. Tous ces individus sont entrés illégalement sur le territoire national centrafricain et sont détenteurs de faux documents d’immigration”.

Les narco-trafiquants sud-américains utilisent de plus en plus l’Afrique comme relais pour pénétrer le marché européen.

La Centrafrique dispose d’un office central de lutte anti-drogue (OCLAD), dirigé par un commissaire de police, mais, en raison de la situation chaotique dans le pays depuis la prise du pouvoir par la rébellion de la Séléka et les violences qui, depuis, se poursuivent, cet office n’est pratiquement plus opérationnel.

La consommation de cannabis, de produits pharmaceutiques à base de morphine (Tramadol, notamment), et de whisky en sachets, a fortement augmenté parmi les combattants depuis l’éclatement des violences, selon l’OCLAD.VAB en RCA M'poko-Bangui

Centrafrique: le ministère des Finances prend feu, des dégâts matériels signalés

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18/06/14 (APA)

APA Bangui (Centrafrique) – Un incendie s’est déclaré dans la nuit du mardi à mercredi au ministère des Finances et du Budget de Centrafrique, occasionnant d’importants dégâts matériels.

Selon une source policière, le sinistre qui s’est déclenché au niveau du service des dépenses du Ministère des Finances et du Budget serait causé par un court-circuit

« Je vous avoue que le dégât est énorme. Parce que nous avons perdu une quinzaine d’ordinateurs avec leurs serveurs, toute la documentation et les archives depuis l’indépendance. Tout a été consumé», s’est-il alarmé.

« Nous ignorons tout de l’origine de cet incident. C’est vers une heure du matin que j’ai été alerté» a confié le directeur d’exécution du budget (DEB), M Germais Ngawen, avant de préciser : « nous sommes catastrophés parce que c’est ce service qui gère toutes les dépenses de l’Etat ».

Selon Ngawen, le bâtiment du bloc finances a pu être sauvé grâce à plusieurs interventions des sentinelles, des équipes de l’Energie Centrafricaine (ENERCA) et des Sapeurs Pompiers de l’aéroport qui ont réussi à circonscrire et éteindre cet incident.

« Cet incident est préoccupant mais il est important vraiment qu’une enquête approfondie soit menée pour détecter son origine. C’est vrai que c’est un vieux bâtiment qui date de l’époque coloniale » a dit le premier ministre André Nzapayéké, lors de sa descente sur les lieux.

A en croire M Nzapayéké, le malheur n’est pas toujours de mauvaise chose. Car dit-il « cela nous permet de prendre de mesures nouvelles afin d’améliorer les choses »

« Nous espérons de tout cœur que cet incident n’est pas criminel. Mais vu l’état du bâtiment je crois que c’est une surtension » a conclu le chef du gouvernement André Nzapayéké

CENTRAFRIQUE: Déclaration de la séléka relative à l’accord pour un dialogue entre Anti-Balaka et la Séléka

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REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
*************

Ex coalition Séléka
Tél. +(236) 725 074 11 / 705 074 11 / 775 074 11 / 755 074 11
Mail : wakodro@gmail.com wakodro@yahoo.fr

DECLARATION DE LA SELEKA

Relative à l’accord pour un dialogue entre les Antibalaka et la Séléka

L’aile politique de la Séléka informe l’opinion publique nationale et internationale de sa surprise quant à la démarche isolée de quelques membres de sa Coordination provisoire, ayant abouti à un accord de dialogue et de réconciliation avec les Antibalakas en date du 16 juin 2014. Ce pseudo accord est considéré comme une démarche individuelle qui n’engage pas le Mouvement. Ni l’aile politique ni l’Etat Major Militaire de la Séléka ne sauraient se reconnaitre dans une initiative biaisée qui n’a pas requis leur avis. C’est ensemble que nous jetterons les bases de la paix.

La Séléka, tout en désapprouvant cette malheureuse initiative, tient à rappeler qu’elle demeure ouverte à tout processus de dialogue non exclusif afin de jeter les bases d’une paix véritable issue de réconciliation entre communautés, de justice, de tolérance et de pardon.

Cependant, toute tentative de dialogue et de réconciliation qui ne prendrait pas en compte sur le plan social l’avis des victimes et leur douleur, le volet justice et réparation, la sécurité des personnes et des biens, la liberté de circuler ; et sur le plan politique et militaire l’Accord de N’Djamena, la refondation des Institutions à travers la nouvelle Constitution et la refonte des Forces de Défense et de Sécurité, sera vain. Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, car nous devons avoir le courage de rebâtir notre Etat.

La Séléka attend d’être appuyée dans les préparatifs de son prochain Congrès afin d’en faire ressortir toutes les résolutions nécessaires pour engager la Nation toute entière dans un processus de sortie de crise définitive.

La Séléka demande aux Institutions de la Transition, à la Communauté internationale, à l’Union Africaine et à la CEEAC ainsi qu’à toutes les bonnes volontés physiques et morales de nous aider à appliquer l’Accord de N’Djamena qui constitue en lui seul un début de solution politique à la crise qui a tant déchiré la Centrafrique. Refuser d’appliquer cet Accord politique, c’est repousser l’échéance de la réconciliation entre les Communautés, et encourager ainsi le projet de partition que nous redoutons tous. Sauvons la Centrafrique !

Fait à Bangui, le 17 juin 2014

Général Mohamed-Moussa Dhaffane,
Président ad intérim de la Séléka,
Ancien Ministre d’Etat

Centrafrique : vers la levée de la suspension du processus de Kimberley? (APANews)

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APA-Bangui (Centrafrique) –
La République centrafricaine s’achemine vers la levée de la suspension du processus de Kimberley de certification des diamants, une sanction prise à son encontre au lendemain du putsch de 24 mars 2013, a déclaré le ministre des Mines et de l’Energie.

Olivier Malibangar qui s’adressait à la presse locale, mardi à Bangui, a conduit récemment une délégation d’experts centrafricains à la Commission d’Intercession du Processus de Kimberley de Shangai

”Grâce au travail que nous avons mené, nous avons réussi à convaincre le processus du bien-fondé de la levée de cette sanction. Et nous nous acheminons progressivement vers les dernières étapes devant permettre la prise de cette décision”, a déclaré, mardi à la presse locale, le ministre des Mines qui faisait le compte-rendu de sa mission effectuée à Shangaï.

‘’Pour preuve que, nos plaidoyers ont porté de fruits, a ajouté le membre du gouvernement la commission va commanditer une mission en Centrafrique pour vérifier les véracités des bonnes évolutions enregistrées. Et c’est sur le rapport que va produire cette mission que la sanction sera donc prononcée”.

‘’Le seul point qui reste à traiter c’est l’aspect sécuritaire”, a-t-il relevé, assurant que le gouvernement s’y attèlera avec les forces étrangères déployées en Centrafrique.

Selon M Malibangar, l’évolution enregistrée se situe à plusieurs niveaux, notamment l’aspect sécuritaire et le redéploiement en province des services civils et militaires du ministère des Mines pour la normalisation du fonctionnement interne de l’administration minière.

KG/cat/APA – See more at: http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=606557#sthash.WKYO2aKB.dpuf

CENTRAFRIQUE: La Présidente de la Transition Madame Catherine SAMBA-PANZA est attendue à Oslo en Norvège pour le Forum de dialogue humanitaire ((APANews)

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APA-Bangui (Centrafrique) – 2014-06-18 16:43:25 – La présidente centrafricaine, Catherine Samba-Panza, quitte Bangui ce mercredi à destination d’Oslo où en sa qualité d’invitée d’honneur elle prendra part à la douzième édition du Forum de dialogue humanitaire qui démarre le même jour dans la capitale norvégienne.

Selon une source proche de la présidence de la république, des imminentes personnalités prendront part à ces assises parmi lesquelles l’ancien Secrétaire général des Nations unies Kofi Annan, l’ancien président américain, Jimmy Carter, et l’actuelle présidente des Philippines.

Organisé par le Centre de dialogue humanitaire, ce forum qui se poursuivra jusqu’à samedi prévoit à son calendrier des échanges sur les crises que connait le monde et en même temps des partages d’expériences dans le règlement des conflits.

La présidente de transition Samba-Panza profitera de cette tribune pour présenter la situation sécuritaire et humanitaire qui prévaut dans son pays afin de mobiliser la communauté internationale à la cause de la RCA.

L’agenda de Mme Catherine Samba-Panza, prévoit une série de rencontres avec les autorités norvégiennes, parmi lesquelles le Premier ministre norvégien.

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=606536#sthash.v3qVWqSX.dpuf

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Libre opinion : LES ABOIEMENTS ENRAGES ET DESESPERES DE DAME « CHANTAL NGANAFEI » A L’ENDROIT DE MARTIN ZIGUELE

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Dans une prétendue « tribune libre » intitulée « Pourquoi Martin Ziguélé ne peut être élu Président de la Centrafrique ? », et datée du 15 juin 2014 sur le journal en ligne Alwihda, Dame Chantal Nganafei s’est livrée à des attaques ad hominem dirigées contre Martin Ziguélé, Président du MLPC. Il est clair que les propos de Dame Nganafei ne sont que la manifestation d’un énième acharnement, d’une jalousie morbide et d’une haine de Caïn à l’encontre de Martin Ziguélé.

Alors que le contexte sociopolitique actuel de la République Centrafricaine impose à tous de s’investir pleinement dans le sens de l’apaisement, de la recherche de la paix et de la réconciliation nationale comme le fait si bien Martin Ziguélé, il est malheureux de constater que certains fils du pays, ennemis de la paix, choisissent plutôt d’attiser la haine et la division à l’instar de Chantal Nganafei.

L’opinion tant nationale qu’internationale sait que le MLPC n’a pas encore désigné et investi son candidat à la future présidentielle censée mettre un terme à l’actuelle transition. Tout le monde sait que Martin Ziguélé, Président du MLPC, n’a jamais déclaré sa candidature en interne, contrairement aux politiciens et démocrates de la 25ème heure ou les démocrates soi-disant de la « nouvelle génération » n’ayant pour seul programme politique que le fait d’être jeune. Il est donc clair que le MLPC reste uniquement préoccupé par la situation nationale.

Puisque Dame Chantal Nganafei a axé sa tribune sur la prochaine élection présidentielle, il importe d’apporter quelques précisions. Si Dame Chantal Nganafei traite de la consistance de la candidature présidentielle de Martin Ziguélé, c’est qu’elle considère ce dernier comme un potentiel et redoutable candidat. Merci pour ce crédit politique accordé au Président du grand et invincible parti, le MLPC ; toutefois, cette candidature présidentielle relève exclusivement et statutairement de la compétence du Congrès du MLPC. Dame Chantal Nganafei semble ignorer que l’élection présidentielle en Centrafrique se fait au suffrage universel direct. Mises à part les instances compétentes en matière électorale, personne n’a le droit de disqualifier ou de qualifier un citoyen Centrafricain à une élection présidentielle.

Ce n’est pas une bande de malfrats et d’apprentis terroristes politiques qui pourra empêcher le peuple Centrafricain de réaliser son destin. Ce n’est pas un front commun des « démocrates de la 25ème heure » et des « démocrates de la nouvelle génération », en mal de popularité politique, aigris et jaloux qui, par des intoxications ou une conspiration criminelle dénommée « Tout sauf Ziguélé » (TSZ) qui empêchera Martin Ziguélé et le MLPC de conquérir démocratiquement le pouvoir. On le sait, on ne dit rien, et on attend en militants disciplinés.

Dame Chantal Nganafei accuse la communauté internationale, les autorités Françaises notamment Laurent Fabius, Ministre des Affaires Etrangères, et Charles Malinas, Ambassadeur de France à Bangui, allant jusqu’à les traiter de « gueux » et leur prêter l’intention de vouloir imposer Martin Ziguélé à la Présidence Centrafricaine. Cette irresponsabilité, cette méchanceté et cette ingratitude à l’égard de la communauté internationale venue à notre chevet, visent à saper tous les efforts de paix jusqu’ici consentis. Quelle audace !

Dame Chantal Nganafei est la seule à ignorer que le MLPC est le plus grand parti Centrafricain, le parti le plus structuré, le seul parti qui a accédé démocratiquement au pouvoir en 1993, et qui reste accroché, contre vents et marées, à ses valeurs démocratiques malgré les nombreux coups subis. Martin Ziguélé a été régulièrement désigné Président du MLPC, conforté ensuite par la justice Centrafricaine sous le régime du Président François Bozizé. Il est incontestable que le MLPC est le seul parti solidement implanté sur toute l’étendue du territoire nationale, et ne saurait être réduit en aucun cas à une Préfecture, comme le prétend Dame Chantal Nganafei.

Dame Chantal Nganafei reconnaît implicitement que Martin Ziguélé s’exprime régulièrement sur la situation nationale. Martin Ziguélé est sollicité par les médias nationaux et internationaux pour s’exprimer en Français tout comme en Anglais sur le Centrafrique, et il le fait très bien et rend fier le peuple Centrafricain. Ce n’est donc nullement un crime ou un délit de la part de Martin Ziguélé de répondre aux sollicitations des journalistes. On sait que certains hommes politiques et candidats sont jaloux. Mais Martin Ziguélé n’a jamais empêché qui que ce soit d’aller s’exprimer sur RFI, France 24, BBC, France info, France Culture, Europe 1 et autres.

A moins que Dame Chantal Nganafei veuille se substituer à la justice, on doit lui rappeler que les affaires Banyamulenge depuis 2002 et Séléka sont pendantes devant la Cour Pénale Internationale, les organisations internationales des Droits de l’Homme ainsi que la Commission de l’ONU pour les Droits de l’Homme, et jamais Martin Ziguélé n’a été cité à comparaître ni même été soupçonné.

On prend acte de l’assassinat programmé de Martin Ziguélé par Dame Chantal Nganafei, les Antibalaka et les ex-Séléka. On prend aussi acte de la guerre déjà planifiée dans le pays en cas d’élection de Martin Ziguélé.

Dame Chantal Nganafei doit savoir qu’elle est démasquée et formellement identifiée avec ses complices cachés dont certains sont déjà des candidats déclarés. Cette bande en mal de notoriété politique est en train de concevoir de faux documents pour étayer leur plan de diabolisation du MLPC et de Martin Ziguélé dans l’optique de la prochaine élection. Le MLPC et Martin Ziguélé sont bien au courant et restent sereins, comme toujours. Le temps viendra où chacun récoltera ce qu’il aura semé.

MBOLI DALOUWA Aubin.

République centrafricaine : le CICR distribue du matériel agricole dans l’ouest du pays

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16/06/14 (Organisation de la Presse Africaine)

Plus de 13 000 habitants des villages situés le long de l’axe Bouar-Bohong, dans l’ouest de la République centrafricaine, ont reçu ces derniers jours des semences et du matériel agricole. Au cours des derniers mois, cette région a été le théâtre d’affrontements entre groupes armés, qui ont eu de graves conséquences humanitaires pour la population. Voyant leurs maisons vandalisées, saccagées et brûlées, des milliers de personnes ont dû fuir pour trouver refuge dans la brousse environnante ou dans d’autres régions et avoir ainsi la vie sauve.

« Suite à ces pillages et à la destruction des récoltes et des greniers, les villageois qui sont aujourd’hui de retour chez eux manquent de semences et d’outils pour redémarrer une activité agricole, un élément central du mode de vie des habitants de ces régions », explique Charlotte Bennborn, coordonnatrice des programmes de sécurité économique du CICR en République centrafricaine. « Trouver les outils et les produits nécessaires pour faire en sorte que la prochaine récolte soit suffisante est donc un impératif et un défi quotidien. »

Afin de relancer la production agricole dans ces villages, le CICR, en collaboration avec la Croix-Rouge centrafricaine, a procédé, du 10 au 14 juin, à des distributions de semences et de matériel agricole. Dans une trentaine de villages, des familles ont ainsi reçu chacune 10 kg de semences de maïs, 5 kg de semences de haricot, 3 kg de semences de sésame et des houes. « Cette aide contribuera à relancer l’agriculture, en permettant à chaque famille de cultivateurs de récolter – si tout va bien – quelque 800 kg de maïs, 55 kg de haricots et 102 kg de sésame. Grâce à cette production, les familles auront de quoi se nourrir durant les prochains mois », précise Mme Bennborn.

Au-delà de cette assistance agricole, le CICR, toujours en coopération avec la Croix-Rouge centrafricaine, distribue régulièrement de la nourriture à des milliers de personnes particulièrement vulnérables appartenant à des communautés déplacées ou de retour chez elles, à Bangui et ailleurs dans le pays, comme récemment à Ndélé ou Dékoa

Le président de l’Assemblée nationale du Soudan attendu en RCA

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APA-Bangui (Centrafrique) – 2014-06-16 12:46:26 – Le président de l’assemblée nationale du Soudan, Al Fatih Izzeddin Mansour, accompagnée de plusieurs ministres et parlementaires, est attendue ce lundi à Bangui pour une visite de travail, d’amitié et de solidarité en Centrafrique, a-t-on appris de source officielle.

”C’est une importante délégation des personnalités soudanaises qui arrive ce lundi à Bangui. Cette visite de travail s’inscrit dans la suite des plaidoyers faits par le Président du Conseil national de Transition (CNT) Alexandre Ferdinand Nguendet auprès des autorités soudanaises du 6 au 9 mai 2013”, a dit le chef du gouvernement André Nzapayéké qui faisait à la presse le compte-rendu de son récent séjour au Soudan.

Selon M Nzapayéké, cette délégation va apporter de l’aide humanitaire pour les déplacés internes et les réfugiés.

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=606319#sthash.iSAVfS0r.dpuf

MSF dénonce la violence en Centrafrique

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MSF dénonce la violence en Centrafrique

BANGUI, République centrafricaine16/06/14 – (The Associated Press ) – Le degré de violence organisée perpétrée en République centrafricaine par des groupes armés à l’encontre de civils dans les provinces de Bambari et Grimari, situées dans la région de la Ouaka, est consternant, a dit lundi l’organisation Médecins sans frontières (MSF).

L’attaque la plus récente aurait eu lieu le 10 juin à Liwa, un village situé à seulement 10 kilomètres des Forces armées internationales de Bambari. Au moins 160 maisons ont été complètement détruites, et 12 personnes tuées.

Un représentant de MSF a dit avoir vu les corps carbonisés de trois adultes et un enfant, brûlés dans leur maison au cours de l’attaque. Des villageois affirment que les victimes ont été brûlées vives.

Ces dernières semaines, plusieurs villages, notamment Bakala, Yabita et Lakanja situés dans les provinces de Grimari et Bambari, auraient été en partie ou complètement brûlés. La majorité des habitants n’auraient pas eu d’autres choix que de fuir en brousse, après avoir perdu l’essentiel de leurs biens, leurs semences et leurs outils agricoles.

Au cours des deux derniers mois, MSF dit avoir pris en charge 97 blessés suite à ces attaques contre des civils qui ravagent la région de la Ouaka. Beaucoup de ces patients ont mis près de 24 heures pour arriver au centre de santé.

Cette violence s’est non seulement traduite par des massacres de masse et de la torture généralisée, mais a aussi conduit aussi à des déplacements massifs de civils terrifiés fuyant les attaques, dénonce MSF.

«Nous portons assistance aux populations dont la vulnérabilité est exacerbée par les conséquences du conflit et les déplacements. Le paludisme est une des causes de mortalité les plus importantes; 71 pour cent des patients sont testés positifs au paludisme dans nos consultations. Ces populations déplacées vivent dehors dans la forêt, et la saison des pluies les rend plus vulnérables à cette maladie», explique Luigi Pandolfi, coordinateur de projet pour MSF.

MSF demande à toutes les parties armées de stopper les attaques contre les civils de la région de la Ouaka.

Centrafrique: MSF dénonce “l’utilisation systématique” de la violence contre les civils dans le Centre

16/06/14 (AFP)

L’organisation Médecins Sans Frontières (MSF) a dénoncé lundi “l’utilisation systématique” de la violence par les groupes armés contre les populations civiles centrafricaines dans la région de Bambari (centre).

“Au cours des six dernières semaines, nos équipes sur place ont été témoins de l’utilisation systématique (…) de la violence contre des villages entiers, provoquant meurtres et déplacements continus de milliers de personnes”, a déclaré Luigi Pandolfi, coordinateur de projet pour MSF en Centrafrique, cité dans un communiqué de l’ONG.

Au moins 22 personnes ont ainsi été tuées et près d’une trentaine blessées le 10 juin à Liwa, village situé à 10 kilomètres de Bambari, dans des affrontements entre ex-rebelles Séléka, majoritairement musulmans, et milices chrétiennes anti-balaka, selon une source de gendarmerie locale jointe par l’AFP.

A Liwa, “j’ai vu les corps carbonisés de trois adultes et un enfant, brûlés dans leur maison au cours de l’attaque”, a poursuivi Luigi Pandolfi. Selon MSF, “au moins 160 maisons ont été complètement détruites” au cours de cette attaque.

“Ces dernières semaines, plusieurs villages (…) ont été en partie ou complètement brûlés. La majorité des habitants n’ont pas eu d’autres choix que de fuir en brousse, après avoir perdu l’essentiel de leurs biens, leurs semences et leurs outils agricoles”, affirme le communiqué de MSF.

Selon MSF, il y a eu des “massacres de masse” et des “déplacements massifs de civils terrifiés fuyant les attaques”.

“MSF demande à toutes les parties armées de stopper les attaques contre les civils de la région de la Ouaka”, ajoute le communiqué.

Mi-mai, plusieurs cadres de l’ex-rébellion avaient affirmé vouloir restructurer la Séléka et ont installé leur quartier général à Bambari, région où sont également signalés des mouvements de miliciens chrétiens anti-balaka, hostiles aux combattants Séléka.

La Séléka avait pris le pouvoir à Bangui en mars 2013, puis été mise en déroute début 2014 après la démission forcée de son chef Michel Djotodia de la présidence de la République. Désormais, les combattants du mouvement, sans réelle ligne de commandement, écument la province, se rendant coupables de nombreuses exactions.

RCA: accord entre Selekas et anti-Balaka

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BBC Afrique 16 juin, 2014 – 17:20 GMT http://www.bbc.co.uk/

En Centrafrique, les responsables de l’ex coalition rebelle seleka, contraints à abandonner le pouvoir en janvier dernier, et ceux des milices anti-balaka qui les ont longtemps combattus, s’accordent pour accepter le principe d’une médiation afin de sortir le pays de cette longue crise.

Un accord a été signé à Bangui, sous les hospices de l’ONG PARETO, chargée de cette médiation.

Depuis le départ en janvier dernier de Michel Djotodia, chef de l’ex coalition rebelle, au profit de la présidente actuelle Catherine Samba-Panza, la RCA est contrôlée par deux forces armées rivales toujours prêtes à en découdre. A défaut d’être désarmées de force, elles ont été tenues à distance par les forces internationales présentes dans le pays.

Au nord, il y a les ex rebelles de la seleka qui ont récemment installé leur état-major à Bambari, au centre du pays. Au sud, il y a les anti-balakas, des milices composées de paysans et d’anciens militaires fidèles au président déchu François Bozizé.

Ces deux mouvements viennent d’accepter le principe d’une médiation en signant un accord à Bangui, lundi. Cette médiation a déjà commencé à être mise en place par l’ONG nationale Pareto (Paix Réconciliation Tolérance). La prochaine étape, selon le coordonnateur de l’ONG Beni Kouyaté, sera la mise en place d’un comité mixte de réflexion seleka – anti-balaka.

L’accord a été paraphé coté seleka par l’ancien porte-parole Eric Massi, et coté anti-balaka par Patrice Edouard Ngaissona. Ce dernier a pourtant été destitué, un autre coordonnateur ayant été élu à sa place lors d’un congrès à Bangui.