vendredi, décembre 20, 2024
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L’invraisemblable théorie du “pillage de l’uranium centrafricain par la France” : les divagations de Mathurin Bengué Bossin risquent de le conduire vers la psychiatrie

L’invraisemblable théorie du “pillage de l’uranium centrafricain par la France” : les divagations de Mathurin Bengué Bossin risquent de le conduire vers la psychiatrie

 

L'invraisemblable théorie du "pillage de l'uranium centrafricain par la France" : les divagations de Mathurin Bengué Bossin risquent de le conduire vers la psychiatrie
monsieur Mouamar Bengué Bossin, de son vrai nom Mathurin Bengué Bossin

 

Par la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique.

 Mathurin Bengué Bossin, 65 ans, persiste dans ses déclarations mythomaniaques sans fondement sur un prétendu “pillage de l’uranium centrafricain par la France”. Dans une déclaration audio qu’il a partagé sur les réseaux sociaux, ce candidat autoproclamé à la présidentielle 2025 – 2026 déploie une théorie extravagante  proche de la maladie mentale sur l’exploitation clandestine des ressources minières du pays par la France , notamment à Bakouma, situé à 904 kilomètres de Bangui dans la préfecture du Mbomou.

 

Mathurin Bangué Bossin accuse la France sur des faits  techniquement impossibles sur l’uranium centrafricain 

 

Se présentant comme “docteur en sciences politiques et spécialiste en décolonisation”, M. Bengué Bossin prétend que des hélicoptères français auraient servi à l’évacuation clandestine d’uranium centrafricain de Bakouma vers la France. Une affirmation qui frise le ridicule lorsqu’on connait les principes élémentaires de l’industrie minière.

 

“Pour obtenir 1 kg d’uranium exploitable, il faut traiter environ une tonne de minerai brut. Le transport de tels volumes par hélicoptère représenterait une aberration logistique et économique. Les coûts seraient astronomiques, sans parler des risques techniques  et sanitaire”, explique Jean-Marc Lefebvre, expert international en exploitation minière interrogé par la rédaction du CNC.

 

Une méconnaissance grave des processus d’exploitation de l’uranium

 

En outre, l’exploitation de l’uranium nécessite des installations industrielles majeures : concasseurs, unités de lixiviation, circuits de concentration. “L’uranium ne se récolte pas comme de simples cailloux. Son extraction exige un processus chimique complexe, des infrastructures spécifiques et du personnel hautement qualifié”, détaille l’expert.

 

En plus, dans notre pays, les archives minières prouvent qu’aucune installation de ce type n’a existé à Bakouma. Le gisement, découvert dans les années 1960, n’a connu que des études de faisabilité par la société canadienne Uramin, rachetée par la française Areva (devenu Orano) jusqu’en 2012, sans jamais entrer en phase d’exploitation industrielle. Ceci est important de faire comprendre à monsieur Mathurin Bengué Bossin.

 

Une méconnaissance spectaculaire des réglementations internationales en la matière

 

Dans ses déclarations, M. Bengué Bossin ignore un fait important: l’uranium appartient à la catégorie des matières nucléaires sous contrôle international strict. Son extraction et son transport obéissent à des protocoles rigoureux supervisés par l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA).

 

“L’idée d’extraire et transporter clandestinement de l’uranium par hélicoptère témoigne d’une ignorance totale des systèmes de surveillance internationale des matières nucléaires”, précise Pierre Dumont, spécialiste des questions de non-prolifération nucléaire.

 

Des compétences politiques douteuses

 

En plus de l’exploitation clandestine de l’uranium, les déclarations fantasques de Mathurin Bengué-Bossin sur les diamants et l’or centrafricains s’ajoutent à cette perturbation mentale. Ses interventions répétées sur les réseaux sociaux dressent le portrait d’un homme aux connaissances approximatives sur les enjeux miniers centrafricains.

 

Une pollution du débat public centrafricain

 

En propageant ces théories mythomaniaque, M. Mathurin Bengué Bossin brouille le débat politique centrafricain. Ses interventions publiques créent une confusion sur des questions aussi important pour l’avenir du pays.

 

La République centrafricaine, héritière de la vision de Barthélemy Boganda et de son principe “Zo Kwé Zo”, mérite un débat public constructif. Les défis du secteur minier exigent une analyse rigoureuse, basée sur des données vérifiables et une compréhension réelle des processus industriels.

 

L’approche des échéances électorales de 2025-2026 impose de distinguer les discours démagogiques des propositions sérieuses. Les allégations de M. Mathurin Bengué Bossin sur l’uranium de Bakouma incarnent ces théories infondées qui nuisent au débat public centrafricain.

 

Dans un pays riche en ressources naturelles comme la République centrafricaine, la maîtrise des dossiers miniers constitue une compétence essentielle pour tout responsable politique. Les élucubrations de M. Bengué Bossin montrent qu’il ne possède manifestement pas cette expertise.​​​​​​​​​​​​​​​​

 

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