LA RESSURECTION DE LA CONSTITUTION DU 30 MARS 2016 S’AFFIRME DÉSORMAIS COMME UNE VÉRITÉ NON NÉGOCIABLE.
Par la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique.
Depuis notre accession à la souveraineté internationale, la constitution du 30 mars 2016 parmi tant d’autres revêt un caractère historique puisqu’elle est la derivée d’une large consultation populaire à la base.
En moins d’une décennie et nonobstant qu’elle a permis deux (2) prestations de serment, les nouvelles autorités de Bangui ont procédé à sa révision sur des procédures illégales prétextant non seulement qu’elle n’est pas l’apanage du peuple mais qu’elle est incohérente et freine le développement socio-économique.
Ainsi, la nouvelle constitution qui consacre la septième République a été adopté par voie référendaire sur un score soviétique.
Il faut souligner qu’il s’agit d’une loi fondamentale taillée sur mesures, ouvrant la voie à un troisième mandat et surtout discriminatoire car les binationaux sont interdits de competir à la magistrature suprême, d’occuper de hautes fonctions politiques, civiles et militaires…
Ainsi, pendant que les légataires du père fondateur de la République Barthélémy Boganda découvrent les frasques de la septième République, l’opposition démocratique demeure sous l’emprise de l’ancienne constitution c’est-à-dire qu’elle refuse de reconnaître le nouvel ordre constitutionnel, proclame solennellement son attachement à la constitution du 30 mars 2016 par voie d’une conférence de presse et exige sa restauration.
En conséquence de ce qui précède, l’opposition démocratique conditionne toutes collaborations avec le pouvoir de Bangui à un dialogue constructif axé substantiellement sur la restauration de la constitution du 30 mars 2016, la réforme de l’organe de gestion des opérations électorales…
Fort de ce constat de bras de fer qui s’apparente à un blocage au bon fonctionnement des institutions républicaines, le citoyen lambda s’interroge :
– Faisant l’économie du potentiel gagnant, à qui profite ce bras de fer mortifere ?
– Sachant que les élections groupées se profilent à l’horizon, le pouvoir quasi monarchique de Bangui peut-il tout se permettre sans la collaboration de l’opposition démocratique ?
– Dans cette perspective, qu’en sera t-il de la notion de légitimité ?
Dans le statuquo, quelles seront les conséquences sur l’avenir de la démocratie ?
En toute réalité, une crise majeure se profile en filigrane avec effet immédiat sur le calendrier électoral.
En effet, un glissement de calendrier électoral peut ouvrir droit soit à une suppléance de pouvoirs selon les dispositions constitutionnelles soit à une transition consensuelle où les modalités seront définies par les forces vives de la nation.
Par ailleurs, nous tenons à rappeler que dans cette cacophonie brouillardeuse la grande muette peut prendre ses responsabilités si elle est professionnelle et loyale aux intérêts du peuple.
Au delà de tout, nous tenons à signaler qu’on ne récolte que ce qu’on a semé et qu’au final, les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets…
Malheur à ceux où celles qui s’attendent paradoxalement à un résultat contraire.
Mais attention, ne le dites à personne…
Si on vous demande, ne dites surtout pas que c’est moi.
Paris le 30 novembre 2024
Bernard SELEMBY DOUDOU
J
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