Les coulisses de la mafia de l’entreprise ITHS à Bangui : Révélations sur l’annulation du vol d’Air France entre Bangui et Paris
Bangui, 02 février 2024 (CNC) – L’annulation abrupte du vol d’Air France entre Bangui et Paris mercredi a plongé les passagers dans l’incertitude et a révélé les dessous sombres de l’aéroport de Bangui révélées par la Rédaction. Derrière cet événement en apparence anodin se cachent les secrets enfouis de l’entreprise ITHS, une entité au cœur de controverses persistantes dans le secteur aéroportuaire de Bangui. Alors que les passagers tentent de comprendre les raisons derrière cette annulation inattendue, les coulisses de la mafia de l’entreprise ITHS émergent lentement, jetant une lumière crue sur les pratiques troubles qui persistent dans le monde de l’aviation en République centrafricaine.
Dans un pays en proie à l’instabilité politique et à la pauvreté, la gestion de l’aéroport de Bangui revêt une importance cruciale pour la connectivité internationale et le développement économique. Cependant, les récentes révélations mettent en lumière les failles béantes qui compromettent la réputation et la sécurité de cet aéroport stratégique.
Le scandale éclate lorsque des informations font état de l’implication de Monsieur Armand Grah, président du conseil d’administration de l’ITHS, dans des activités criminelles, notamment le trafic de faux billets de banque. Son influence démesurée sur la gestion opérationnelle de l’ITHS soulève des questions sur l’intégrité des processus de sélection des prestataires de services aéroportuaires.
La récente annulation du vol d’Air France entre Paris et Bangui a jeté une lumière crue sur les lacunes de l’ITHS. Alors que la compagnie aérienne a présenté des excuses pour l’annulation, elle a omis de mentionner les raisons exactes derrière cette décision. Cependant, des sources internes révèlent que l’ITHS n’a pas pu fournir les documents requis, mettant ainsi en péril la sécurité des passagers.
Les déclarations contradictoires du ministère des Transports et de l’Aviation civile soulèvent encore plus de questions sur la gestion de l’aéroport de Bangui M’poko. Alors que le gouvernement affirme qu’il n’y a pas de non-conformité de l’ITHS, les preuves dans la pratique montrent le contraire, alimentant ainsi les soupçons d’une collusion entre les intérêts privés et les autorités publiques.
En septembre 2023, le gouvernement a résilié le contrat de la société béninoise AHS pour des raisons de non-conformité et de manque de qualité. Cependant, le remplacement par l’ITHS, une entreprise dont les liens avec des individus douteux suscitent des inquiétudes, pose des défis encore plus grands pour la crédibilité de l’aéroport de Bangui.
En moins de deux ans d’exercices, la saga de l’ITHS met en lumière les défis persistants auxquels est confrontée l’aviation centrafricaine. Corruption, incompétence et compromis sur la sécurité sont les maux qui minent la crédibilité de l’aéroport de Bangui et compromettent son avenir. Après la compagnie d’Air France, d’après nos informations, d’autres compagnies vont la suivre, à l’exception de Rwanda Air qui compte reprendre le monopole des vols vers l’Europe dans le pays. Des mesures urgentes sont nécessaires pour restaurer la confiance des compagnies aériennes internationales et assurer la sécurité des passagers qui traversent les cieux de la République centrafricaine.
Par Anselme Mbata
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com
Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes WhatsApp :
Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.