Centrafrique : Les enjeux des tarifs du transport public

Publié le 1 février 2024 , 5:07
Mis à jour le: 1 février 2024 5:32 am

Centrafrique : Les enjeux des tarifs du transport public

 

Bus VIP de la compagnie de transport terrestre Avenir de Centrafrique stationnés à Cantonnier, à la frontière avec le Cameroun
Bus VIP de la compagnie de transport terrestre Avenir de Centrafrique stationnés à Cantonnier, à la frontière avec le Cameroun. CopyrightCNC

 

 

Béloko, 02 février 2024 (CNC) – La question du transport public en République centrafricaine, devenue complexe et très épineuse pour les autorités de Bangui, demeure un sujet brûlant, alimentant les préoccupations grandissantes des citoyens face aux tarifs élevés et aux défis structurels persistants. Malgré les récentes réductions du prix du carburant et les efforts de démantèlement des barrières illégales sur des axes vitaux comme Bangui-Béloko, le coût du transport reste prohibitif, impactant lourdement la vie quotidienne des Centrafricains. Cette réalité souligne les lacunes dans la gestion du secteur des transports et met en lumière l’inaction perçue du gouvernement face à cette problématique cruciale. 

  

Sur l’axe stratégique de Bangui-Béloko, reliant la République centrafricaine au Cameroun et servant de principale voie d’approvisionnement du pays, le coût du transport demeure exorbitant, malgré les récentes initiatives gouvernementales visant à atténuer les charges financières des citoyens. Les tarifs de 15 000 francs CFA pour ce trajet vital illustrent les difficultés rencontrées par la population pour accéder aux biens et services essentiels. 

  

De même, à Bangui-Bambari, un autre axe majeur du pays, les tarifs demeurent élevés, impactant non seulement les déplacements quotidiens des citoyens, mais aussi le prix des produits alimentaires sur les marchés locaux. Cette situation crée un cercle vicieux où les coûts élevés du transport se répercutent sur le coût de la vie pour l’ensemble de la population, notamment pour les commerçants qui luttent pour maintenir leur rentabilité dans un environnement économique déjà précaire. 

  

En outre, à Bangui, la capitale même, les prix du transport demeurent prohibitifs, entre 500 à 700 francs CFA pour un aller-simple de Pk12 au centre-ville, ce qui rend les déplacements difficiles pour une grande partie de la population. Cette réalité impacte directement la qualité de vie des citoyens, limitant leur accès aux services essentiels et aux opportunités économiques disponibles dans la ville. Cette situation souligne l’urgence pour les autorités gouvernementales de prendre des mesures concrètes pour rendre le transport plus abordable et accessible pour tous, même dans la capitale. 

  

En résumé, le défi du transport en République centrafricaine persiste malgré les mesures gouvernementales visant à le réguler. Le prix élevé du transport, même après la réduction du prix du carburant et le démantèlement de certaines barrières, reste un fardeau pour les citoyens et impacte négativement l’économie nationale. Il est impératif que les autorités gouvernementales prennent des mesures concrètes pour aborder cette question de manière proactive, afin d’assurer un accès équitable et abordable aux services de transport pour tous les Centrafricains. 

 

Emmanuel  Gassawi

Correspondant du CNC à Béloko

 

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