Burkina-Faso: Les atteintes à la liberté de la presse en hausse

Publié le 7 avril 2023 , 7:15
Mis à jour le: 7 avril 2023 4:40 pm

Burkina-Faso: Les atteintes à la liberté de la presse en hausse

 

Bangui, 21 mars. 23 (CNC) — Amnesty International a appelé les autorités burkinabè à protéger les journalistes et à cesser les attaques et les menaces contre la liberté de la presse et la liberté d’expression, à la suite de la suspension de médias et de l’expulsion de journalistes. La lutte contre les groupes armés ne saurait être un prétexte pour restreindre les libertés de la presse et les droits des citoyens d’accès à l’information, a déclaré l’organisation.

Des soldats burkinabés effectuent un exercice de rechargement tactique près de Po - au Burkina Faso - le 17 février 2019
Des soldats burkinabés effectuent un exercice de rechargement tactique près de Po – au Burkina Faso – le 17 février 2019. CopyrightDR

 

Rédigé par Alain Nzilo

Publié par Corbeaunews-Centrafrique (CNC), le samedi 8 avril 2023

 

Les atteintes à la liberté de la presse en hausse au Burkina-Faso

 

Amnesty International a récemment émis une déclaration sur la situation des médias et des journalistes au Burkina Faso. L’organisation de défense des droits humains demande aux autorités de mettre fin aux attaques et menaces contre la liberté de la presse et la liberté d’expression, ainsi que de protéger les journalistes. Cette déclaration fait suite à la suspension de médias et à l’expulsion de journalistes, qui marque un tournant inquiétant dans la violation du droit à la liberté d’expression par les autorités.

Le 31 mars, les correspondantes des journaux français Libération et Le Monde ont été convoquées à la Sûreté d’État pour s’expliquer sur leur travail dans le pays, en particulier sur un article de Libération accusant les forces armées et les volontaires de défense de la partie de l’enlèvement et de l’exécution extrajudiciaire de sept individus. Les deux correspondantes ont été sommées de quitter le pays sous 24 heures, sans aucun motif d’expulsion officiel.

Amnesty International rappelle que les médias doivent être en mesure de faire leur travail librement et que les journalistes doivent être protégés. La coupure de la diffusion de France 24 sur le territoire burkinabé et l’expulsion des correspondantes sont des exemples de restrictions injustes de la liberté d’expression. En outre, les autorités et d’autres individus ont menacé et attaqué des journalistes ces derniers temps, ce qui montre une grave détérioration de la situation des médias dans le pays.

Dans ce contexte, Amnesty International demande aux autorités de rétablir les journalistes dans leurs droits et de leur permettre de continuer leur travail sur le sol burkinabè. Lutter contre les groupes armés et l’insécurité ne doit pas être un prétexte pour restreindre les libertés de la presse et les droits des citoyens à l’information. Les autorités doivent plutôt veiller à ce que les médias puissent faire leur travail librement et protéger les journalistes.

 

 

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