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Centrafrique : Oxfam demande plus d’efforts pour assurer la protection et sécurité des quartiers de retour

Centrafrique : Oxfam demande plus d’efforts pour assurer la protection et sécurité des quartiers de retour

 

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L’ONG appelle le gouvernement et la MINUSCA à prendre des mesures 

Bangui, le 13 février 2017.

Par : Oxfam.

L’ONG Oxfam a manifesté ses préoccupations pour la situation fragile des personnes retournées dans les quartiers voisins du PK5 après les dernières événements violents du 7 février.

« Dans les quartiers comme Fondo, Yambassa, Ramandji les centaines de personnes qui étaient retournées dans des conditions très vulnérables, se déplacent à nouveaux vers l’aéroport et dans autres sites où il n’existe plus d’abris et de services pour les accueillir.», a signalé Ferran Puig, Directeur d’Oxfam en République   Centrafricaine.

« La situation reste préoccupante malgré les efforts dans le processus de retour. Le gouvernement doit répondre aux besoins des personnes affectées par cette nouvelle vague de violence et doit prioriser le réinstallation des déplacés dans des zones sécurisées dans une politique de solutions durables », dit-il.

Pour cela, l’ONG recommande des mesures de suivi et d’accompagnement pour les   personnes ayant récemment quitté les sites de déplacés et la garantie de l’accès aux services de bases aux populations dans les quartiers de retour. « L’accès à l’eau, à la santé, à

l’alimentation et à l’éducation est encore un défi pour ces populations » a déclaré Puig.

Persistance de l’insécurité dans les quartiers de retour

L’ONG signale que bien que certains déplacés aient entrepris de retourner dans leurs quartiers les conditions de sécurité et de dignité ne sont pas   suffisantes.

Dans ce sens, Oxfam dénonce qu’avant les violences perpétrées ces derniers jours, plusieurs cas de protection avaient déjà été reportés y compris des braquages, des vols et des violences sexuelles. Pour le seul mois de Janvier, Oxfam a identifié 147 cas de protection, soit une augmentation de 47% par rapport au mois d’octobre dernier. Dans ces 147 cas, plus d´un quart (27,21%) représentent les cas d’entraves aux services sociaux de base, un cinquième (19,05%) des cas sont des agressions physiques, et 14,29% des cas enregistrés sont des cas de viols et violences sexuelles.

Puig rappelle que : « selon son mandat, la MINUSCA à l’obligation de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité dans ces quartiers. Une possibilité serait d’augmenter sa présence et augmenter son engagement avec les communautés, en particulier les comités de retour, pour répondre rapidement aux alertes communautaires en cas de   risques ou de violences ».

Oxfam appelle aussi les autorités centrafricaines à poursuivre leurs efforts d’amélioration des conditions de sécurité et de dignité dans les zones de retour et à rétablir un environnement de cohésion sociale dans la zone du PK 5.

Depuis janvier 2014, Oxfam intervient dans les sites des déplacés de Bangui à travers les projets d’accès à l’eau, à l’assainissement et de protection ainsi que dans les quartiers afin d’accompagner les mouvements de retour des déplacées en leur offrant des services sur leur lieu de réinstallation, dans les 3ème, 5ème et 8ème arrondissements et dans la commune voisine de Bimbo.

 

Júlia Serramitjana

Media Officer OXFAM |Quartier SICA II, Nº667,

Derrière Fédération de Scoutisme | Bangui, République Centrafricaine (CAR),

Phone: (+236) 72 85 09 55

email: medocf@oxfamintermon.org,

Rejoignez sur Twitter @oxfamenrca webmail:   www.oxfam.org

 

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