Fake news : La Déclaration du Sous-Préfet sur la Minusca et la Réponse du Gouvernement

Publié le 7 mai 2024 , 5:05
Mis à jour le: 7 mai 2024 9:39 am

Fake news :  La Déclaration du Sous-Préfet sur la Minusca et la Réponse du Gouvernement

Le ministre Maxime Balalou
Le ministre Maxime Balalou

 

 

Bangui, 08 mai 2024 (CNC)  

 Une fausse nouvelle vaut mieux que mille vérités tordues.” C’est sur cette toile de fond que s’inscrit la récente polémique autour de la déclaration d’un sous-préfet de Gamboula, accusant la MINUSCA de collusion avec des forces armées. Cette affirmation, vite démentie par le gouvernement, soulève des interrogations profondes sur la véracité et la gestion de l’information par les autorités centrafricaines.

 

Quand on apprend à mentir, à ne pas dire la vérité, toute l’administration centrafricaine va certainement emboîter les pas.

 

Dans un échange lors de la conférence de presse hebdomadaire à Bangui, le Ministre de la Communication et des Médias, Maxime Balalou, a réfuté les allégations selon lesquelles la MINUSCA serait de connivence avec des hommes armés dans la région de Gamboula, dans la Mambéré-Kadéï. Ces accusations, originaires d’une autorité sous-préfectorale, ont été diffusées par une radio locale, provoquant des questions sur la véracité et la vérification des informations.

 

Le ministre Balalou a appelé les autorités locales à exercer une plus grande retenue dans leurs déclarations.

“Ce genre d’informations devrait être vérifiée avant toute diffusion”, a-t-il insisté, marquant une distance avec la source de la fausse nouvelle.

 

Pourtant, cette situation soulève un dilemme plus profond sur la crédibilité du gouvernement lui-même. Des cas précédents de désinformation, souvent propagés ou non corrigés par les autorités gouvernementales, ont déjà sapé la confiance publique. Le gouvernement éveille des doutes, non seulement par ses dénégations, mais aussi par son incapacité apparente à maintenir une ligne cohérente de communication.

 

Les implications de telles déclarations sont vastes, affectant non seulement la perception de la MINUSCA mais aussi la stabilité du pays. En se désengageant de la réaction du sous-préfet de Gomboula et en maintenant un discours de désinformation, le gouvernement perpétue un cycle de méfiance et de manipulation.

 

“Nous menons les investigations pour savoir exactement ce qui s’est passé et nous prendrons nos responsabilités comme on l’a toujours fait”, a conclu le ministre. Cependant, les citoyens restent sceptiques. Quand les fondations de la vérité sont si fragiles, peut-on vraiment espérer une administration transparente et responsable?

 

Par Prisca VICKOS

 

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