Centrafrique : mort suspecte d’une médecin à Bangui, le corps médical bouleversé.

Publié le 8 avril 2018 , 7:07
Mis à jour le: 8 avril 2018 7:07 pm

Centrafrique : mort suspecte  d’une médecin à Bangui, le corps médical bouleversé.

 

 

 

 

 

Bangui, le 9 mars 2018.

Par : Gisèle Moloma, CNC.

 

Retrouvé morte dans son bureau ce dimanche après avoir disparu quelques jours plutôt sans laisser des traces, le corps de la jeune médecin Prisca Fara a été transféré à la morgue de l’hôpital communautaire par la gendarmerie nationale. Surpris par les circonstances de la mort de leur fille, les parents de la défunte parlent d’une entité qui serait derrière  cette scène macabre. Qui est-il vraiment derrière cette mort tragique qui bouleverse toute une famille ?

 

D’après ce qu’on a pu recouper, madame Fara, née Mornandji Prisca, est connue depuis plus de cinq ans pour des problèmes psychiatriques après son divorce.

Entre temps, sa santé morale, stable ces dernières années, s’est manifestée à nouveau après avoir été visitée par son ex-mari la semaine dernière.

En état de dépression avancée, madame Fara tentait à plusieurs reprises de se suicider, sans succès jusqu’à ce week-end où elle a disparu sans laisser des traces.

Après une recherche par GPS pour localiser son téléphone intelligent, la famille de madame Fara a pu localiser son numéro derrière le laboratoire national, dans un local du ministère de la Santé dans lequel elle travaille. Malheureusement, c’est son corps sans vie qui a été retrouvé ce dimanche par la famille après avoir ouvert la porte de son bureau.

Appelés en urgence sur le lieu, les éléments de la gendarmerie ont retrouvé des couteaux qu’elle a utilisé pour se suicider avec.

D’après les premiers éléments d’enquêtes, les forces de l’ordre privilégient la thèse d’un suicide sans écarter d’autres pistes.

Pour la famille de la défunte, il ne fait aucun doute, il y’aurait un esprit maléfique, une entité derrière la maladie de leur fille.

Au ministère de la Santé publique, la disparition de madame Prisca Fara est un choc pour non seulement ses collègues, mais aussi pour tout le personnel du ministère d’autant plus qu’elle est encore jeune, selon les témoignages de certains.

En attendant les enquêtes de la section des recherches et d’investigation ((SRI)) qui traite le dossier, le corps de la défunte sera enterré cette semaine.

 

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