Touadéra à genoux devant des charlatans pour échapper à la CPI : regardez comment le président prie contre la justice internationale au lieu d’arrêter les massacres de Wagner

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Touadéra à genoux devant des charlatans pour échapper à la CPI : quand le président prie contre la justice internationale au lieu d’arrêter les massacres de Wagner

 

Touadera reçoit les bénédictions des faux prophètes, des démons de division en Centrafrique
Touadera reçoit les bénédictions des faux prophètes, des démons de division en Centrafrique

 

Rédigé le 13 octobre 2025 .

Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC). 

L’image qui circule massivement sur les réseaux sociaux depuis ce week-end est d’une violence symbolique insoutenable. On y voit le président Faustin-Archange Touadéra alias Baba Kongoboro agenouillé, tête baissée, les mains jointes en prière, entouré d’hommes en costume qui tendent les bras vers lui dans un geste de “bénédiction”. Un vieil homme en veste turquoise se tient debout au centre, dominant le président prostré. D’autres “prophètes” autoproclamés l’entourent, certains tenant des micros, d’autres murmurant des prières, tous participant à ce rituel pathétique.

 

 

Selon les informations recueillies par la rédaction du CNC, cette cérémonie n’était pas une simple séance de prière de routine. Touadéra s’est agenouillé devant ces charlatans pour leur demander de le protéger contre la Cour Pénale Internationale (CPI). Le président centrafricain, qui fait l’objet de communications déposées devant la CPI pour sa complicité dans les crimes commis par les mercenaires russes de Wagner, demande maintenant à des “prophètes” bidons de le protéger contre un éventuel mandat d’arrêt international.

 

L’ironie de la situation est cruelle. Pendant des années, Touadéra a laissé Wagner massacrer des civils centrafricains. Il a fermé les yeux sur les viols, les pillages, les exécutions sommaires, les tortures. Il a protégé ces mercenaires russes contre toute poursuite judiciaire en Centrafrique. Il a fait exfiltrer Hassan Bouba, criminel de guerre recherché par la Cour Pénale Spéciale, pour le nommer ministre. Il a organisé l’impunité systématique pour tous ceux qui commettent des crimes en son nom.

 

Mais maintenant que la justice internationale le rattrape, maintenant que des communications ont été déposées devant la CPI contre lui personnellement pour complicité de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, Touadéra a peur. Il ne prie pas pour demander pardon à Dieu d’avoir laissé massacrer son peuple. Il ne prie pas pour implorer le pardon des victimes de Wagner. Il prie pour que Dieu le protège contre la CPI. Il demande à des charlatans de l’aider à échapper à la justice internationale.

 

Cette scène, captée dans ce qui semble être une salle officielle avec des chaises disposées en rangées comme pour une cérémonie, choque profondément. Un président de la République, censé incarner la dignité de l’État et l’autorité de la nation, s’agenouille devant des charlatans qui se prétendent investis de pouvoirs mystiques pour échapper à la justice.

 

Touadéra n’a jamais pensé à arrêter Wagner avant. Il n’a jamais pensé à protéger son peuple contre les massacres. Il n’a jamais pensé à sanctionner les mercenaires russes qui violent, pillent et tuent des Centrafricains. Tout cela ne le dérangeait pas. Les crimes commis par Wagner ne posaient aucun problème à sa conscience.

 

Mais maintenant qu’il risque personnellement d’être poursuivi par la CPI, maintenant qu’un mandat d’arrêt international pourrait être émis contre lui, maintenant que sa propre liberté est menacée, soudainement Touadéra se tourne vers Dieu. Il s’agenouille devant des “prophètes” pour leur demander de le protéger contre la justice internationale.

 

Cette attitude est révélatrice de la mentalité de Touadéra. Il ne se soucie pas des souffrances de son peuple. Il ne se préoccupe que de sa propre sécurité, de son propre pouvoir, de sa propre impunité. Quand Wagner massacre des civils, Touadéra ne prie pas. Quand les fonctionnaires ne sont pas payés, Touadéra ne prie pas. Quand les sinistrés de Ndjoukou dorment dehors, Touadéra ne prie pas. Mais quand la CPI le menace personnellement, là il s’agenouille et prie.

 

Les hommes présents autour du président sur cette photo ne sont pas identifiés. Aucun nom officiel n’a été communiqué, aucun communiqué présidentiel n’a évoqué cette cérémonie. Tout porte à croire qu’il s’agit de figures religieuses auto-instituées, de ces “prophètes” de pacotille qui se multiplient dans les Églises de réveil, qui promettent des miracles et des protections mystiques, qui exploitent la crédulité et la superstition pour s’enrichir.

 

Ces charlatans ont compris que le président a peur de la CPI. Ils exploitent cette peur. Ils lui promettent des protections mystiques contre le mandat d’arrêt international. Ils lui disent que Dieu va le protéger, que les forces spirituelles vont bloquer la CPI, que ses ennemis vont échouer. Et en échange de ces promesses vides, ils reçoivent de l’argent, des privilèges, de l’accès au pouvoir.

 

Sur la photo, on voit clairement la soumission du président. Sa tête est baissée. Ses mains sont jointes. Il est prostré devant le vieil homme en veste turquoise qui se tient au-dessus de lui. D’autres mains se tendent vers lui, comme pour le “bénir” ou le “protéger” contre la justice internationale. C’est une scène pathétique, digne d’un rituel de maraboutage, pas d’une cérémonie présidentielle.

 

Pendant que Touadéra s’agenouille devant ces imposteurs pour échapper à la CPI, les Centrafricains souffrent. Les fonctionnaires de certaines institutions du pays ne sont pas payés depuis des mois. Les agents de santé de Bria ont vu leur salaire coupé de 50% et font grève. Les sinistrés de Ndjoukou dorment dehors depuis les inondations du 2 octobre sans avoir reçu la moindre aide. Les hôpitaux manquent de médicaments. Les écoles ferment. Les routes sont impraticables. Wagner continue de massacrer des civils. La pauvreté s’aggrave chaque jour.

 

Et pendant ce temps, que fait le chef de l’État ? Il s’agenouille devant des “prophètes” bidons pour leur demander de le protéger contre la CPI. Au lieu de gouverner, au lieu d’arrêter Wagner, au lieu de mettre fin aux massacres, au lieu de payer les salaires et d’aider les sinistrés, Touadéra prie à genoux devant des charlatans pour échapper à la justice internationale.

 

L’ironie est cruelle : si Touadéra voulait vraiment échapper à la CPI, la solution est simple. Il suffirait d’arrêter les massacres. Il suffirait de mettre fin au contrat avec Wagner. Il suffirait de poursuivre les criminels qui commettent des atrocités en Centrafrique. Il suffirait de coopérer avec la justice internationale pour poursuivre les auteurs de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

 

Mais Touadéra ne fera jamais cela. Parce qu’arrêter Wagner signifierait perdre sa principale force de répression. Parce que poursuivre les criminels signifierait s’attaquer à ses propres alliés comme Hassan Bouba. Parce que coopérer avec la CPI signifierait reconnaître que des crimes ont été commis sous son autorité.

 

Alors au lieu de faire ce qui est juste, au lieu de protéger son peuple et de rendre justice aux victimes, Touadéra s’agenouille devant des charlatans pour leur demander des protections mystiques contre la CPI. Il préfère croire aux promesses vides de “prophètes” bidons plutôt que de changer sa politique criminelle.

 

Cette attitude montre que Touadéra sait parfaitement qu’il est coupable. Il sait qu’il est complice des crimes de Wagner. Il sait que la CPI a des preuves contre lui. Il sait qu’il risque d’être poursuivi. C’est pour cela qu’il a peur. C’est pour cela qu’il cherche des protections mystiques.

 

Un président innocent n’aurait pas peur de la CPI comme on a vu au Kenya. Un président qui n’a rien à se reprocher n’aurait pas besoin de s’agenouiller devant des “prophètes” pour demander des protections contre la justice internationale. Mais Touadéra sait qu’il est coupable. Et au lieu d’assumer sa responsabilité, au lieu de mettre fin aux crimes, il cherche à échapper à la justice par des moyens mystiques.

 

Dans les milieux politiques de Bangui, cette photo alimente déjà les commentaires. Tout le monde comprend maintenant pourquoi Touadéra s’est agenouillé devant ces charlatans. Ce n’était pas une simple cérémonie religieuse. C’était une tentative désespérée d’obtenir des protections mystiques contre un éventuel mandat d’arrêt de la CPI.

 

Cette démarche montre aussi le niveau de paranoïa du président. Il croit vraiment que des “prophètes” peuvent le protéger contre la justice internationale. Il croit vraiment que Dieu va bloquer la CPI pour le protéger. Il croit vraiment que des prières mystiques peuvent annuler les preuves de ses crimes.

 

Cette croyance est caractéristique de nombreux dirigeants africains qui ont commis des crimes et qui cherchent ensuite des protections mystiques plutôt que de rendre justice. Ils consultent des marabouts, ils s’entourent de “prophètes”, ils organisent des rituels, ils croient aux gris-gris et aux protections surnaturelles. Tout plutôt que d’assumer leurs responsabilités et de répondre de leurs actes devant la justice.

 

Mais la CPI ne se laisse pas impressionner par les “prophètes” et les marabouts. La justice internationale travaille avec des preuves, des témoignages, des enquêtes sérieuses. Les protections mystiques ne peuvent rien contre des procureurs déterminés et des juges intègres.

 

Charles Taylor, ancien président du Libéria, s’entourait aussi de “prophètes” et de marabouts qui lui promettaient des protections mystiques contre la justice internationale. Cela ne l’a pas empêché d’être arrêté, jugé et condamné à 50 ans de prison par le Tribunal Spécial pour la Sierra Leone. Omar el-Béchir, ancien président du Soudan, croyait aussi que Dieu le protégerait contre la CPI. Cela ne l’a pas empêché d’être renversé et mort dans une circonstance digne des malfaiteurs.

 

Touadéra suivra probablement le même chemin. Les “prophètes” devant lesquels il s’agenouille ne pourront rien faire quand la CPI émettra un mandat d’arrêt contre lui. Leurs prières mystiques ne pourront pas effacer les preuves des massacres commis par Wagner. Leurs bénédictions ne pourront pas protéger Touadéra contre la justice internationale.

 

Le président d’un pays ne devrait s’agenouiller devant personne, sauf peut-être devant son peuple en signe d’humilité et de service. Mais Touadéra ne s’agenouille jamais devant le peuple centrafricain. Il ne s’agenouille pas devant les victimes de Wagner pour leur demander pardon. Il ne s’agenouille pas devant les familles des massacrés pour reconnaître sa responsabilité. Il ne s’agenouille pas devant les fonctionnaires impayés, les sinistrés abandonnés, les malades sans soins.

 

Alain Nzilo

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