RCA : Les ères des Indépendances des vieilles colonies africaines en éclat absolu

Défilé militaire du 01 mai 2019 sur l'avenue des martyrs à Bangui. Photo CNC / Anselme Mbata
Défilé militaire du 01 mai 2019 sur l’avenue des martyrs à Bangui. Photo CNC / Anselme Mbata

 

Par  Angèle Kanzoro

 

Bangui, République centrafricaine, jeudi 13 août 2020 ( Corbeaunews-Centrafrique ).

Le 13 et les dates d’avant et après cette date précitée, poussent les ressortissants de nombreux pays africains comme le Sénégal, le Mali, le Tchad et autres, à manifester la joie que d’aucuns prennent avec subtilité. Car une certaine Histoire laisse comprendre que ces nations peuvent voler de leurs ailes. A prendre comme chose véridique ou bluff de certains politiques de l’Europe ? Aujourd’hui, toute la République sautera de joie pour le 60ème anniversaire de l’indépendance en Centrafrique. Les femmes et les hommes comme les jeunes sont concernés. En réalité, ce n’est que normal que le peuple danse pour son train de vie qu’ils croient revenir à l’ordre. Mais en RCA, est-ce que ce sentiment peut s’exprimer comme cela se passe pour d’autres sociétés ?

 

Il sera difficile d’être catégorique tant il faut formuler que le danger guette à tout instant cette fondation de base.  Une Nation que le fondateur s’est acharné à construire peu à peu. Son sang à volé partout parce qu’il incarnait le diable en ces moments-là. Et s’il venait à disparaître, tous les idéaux qui étaient le sien seront engloutis. Jusque-là donc, ce qui a été dit évolue. Cependant, avec l’avènement du professeur d’université F.A.TOUADERA comme chef suprême en tout, le pays allait connaître un regain de quiétude. Mais en réalité, que constatons-nous en cette gouvernance ?

Le désespoir sans limite baigne les 623.000 km2. Les nuages qui abiment le ciel ne laissent aucun éclairci pour regarder à gauche et à droite. Les dons qui doivent bénir les charges de l’Etat, sont complètement assombries par les maux désagréablement morts qui n’appellent nullement à faire une certaine gaieté. Tout le mal démasqué par les précédents dirigeants est multipliés par 5. Il n’y a plus rien de bon. Parce que le pouvoir de ces jours-ci, ne fait que mettre les lanternes rouges au bout des chemins devant brouiller la vue. Et puisque le tableau n’est que rouge, l’horizon est caché aux yeux de ceux qui ont le regard perçant. Les décisions sont prises par un seul homme qui n’est autre que le chef de l’Etat lui-même, président à tout faire dans le sens zéro. Comme le pays va vers le choix de nouveaux hommes bientôt, que deviendra la République centrafricaine ? Vu que les données emmagasinées dès lors, demandent  à celui qui fabrique les choses, de revoir ses copies. Sinon, le drame plus que la géhenne ne pourra aucunement sauver les femmes et les hommes de ce pays qui manque de conducteurs capables.

Rien ne va avec les colonisations françaises qui blessent la peau noire. Dieu merci, notre allure est implacable. Cela veut autant dire que l’homme qui mettra la belle lumière dans le pays se profilera. Et les fils et filles de Centrafrique gardent courage puisque tant que la nuit dure, le soleil finira par briller. Un des ces quatre matins.

 

Par Angèle Kanzoro

Copyright2020CNC