MECKASSOUA : Bertin Béa Fustige le Système Judiciaire Centrafricain

Publié le 17 janvier 2024 , 5:06
Mis à jour le: 17 janvier 2024 11:27 am

MECKASSOUA : Bertin Béa Fustige le Système Judiciaire Centrafricain

 

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Bertin Béa , Premier vice-Président du parti KNK

 

 

Bangui, 18 janvier 2024 (CNC) – Le communiqué de presse n°1-2024 du 16 janvier 2024, émis par Monsieur Bertin Béa, Premier Vice-Président du KNK, expose les réactions face à l’échéance de l’Ordonnance de contumace émise le 02 janvier 2024 à l’encontre de l’honorable Abdou Karim MECKASSOUA, leader du parti politique d’opposition « Le Chemin de l’Espérance ». Cette mesure, jugée exorbitante et politique, suscite une série d’accusations portant sur le manque de sérieux et l’incompétence juridique des institutions centrafricaines.

 

Bertin Béa dénonce la légèreté juridique entourant la procédure de contumace, pointant du doigt les erreurs dans l’orthographe des prénoms et noms, ainsi que les présumées représailles politiques. L’accusation d’Abdou Karim MECKASSOUA, ancien Président de l’Assemblée Nationale, se base sur des charges telles que “Atteinte à la sûreté intérieure de l’État” et “Association de malfaiteurs”. La critique vise également la date erronée du décret présidentiel, alimentant les spéculations sur des manœuvres visant à influencer les institutions.


 

 

Le communiqué met en lumière les arguments juridiques imparables présentés par Me Nicolas TIANGAYE, conseil d’Abdou Karim MECKASSOUA, dans son propre communiqué du 16 janvier 2024. Les recours suspensifs contre l’ordonnance de prise de corps et l’ordonnance de contumace soulignent des failles procédurales et justifient le report de l’audience de la Cour Criminelle.

 

En réalité, l’affaire Abdou Karim MECKASSOUA soulève des questions fondamentales sur la légitimité des procédures judiciaires en République centrafricaine. Les critiques de Bertin Béa dénoncent un climat de répression politique à l’égard de l’opposition démocratique. L’incompétence présumée des magistrats et les erreurs récurrentes dans les procédures juridiques mettent en péril la crédibilité du système judiciaire. Dans l’attente de l’issue des recours, l’affaire continue de polariser l’opinion et de mettre en lumière les enjeux cruciaux de la démocratie et de l’État de droit en Centrafrique.

 

Par la rédaction du CNC

 

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