L’obscure intersection : ministre de la Justice, groupes armés, et cérémonies mortuaires du chef rebelle Mohamed Ali alias B-13 à Bangui

Publié le 8 février 2024 , 5:07
Mis à jour le: 8 février 2024 1:13 pm

L’obscure intersection : ministre de la Justice, groupes armés, et cérémonies mortuaires du chef rebelle Mohamed Ali alias B-13 à Bangui

 

Le ministre d'État en charge de la justice Arnaud Djoubaye Abazene copyright CNC
Le ministre d’État en charge de la justice Arnaud Djoubaye Abazene. copyright CNC

 

Bangui, 09 février 2024 (CNC) – Au croisement délicat de la politique, de la criminalité et des liens familiaux en Centrafrique, penchons sur l’intrigue complexe des funérailles du feu Mohamed Ali alias B-13 organisées à Bangui par le ministre de la Justice, monsieur Arnaud Djoubaye Abazène. Alors que le chef d’état-major des armées, le général Zéphirin Mamadou se félicite de la mort du chef rebelle Mohamed Ali, alias B13, son oncle, le ministre de la Justice, Arnaud Djoubaye Abazène, prend une position délicate en finançant discrètement la place mortuaire de son neveu ainsi que celle d’un autre criminel, Monsieur Ya Ibrahim Hamza. Cette rencontre sombre entre cérémonies funéraires et alliances douteuses soulève des questions cruciales sur la transparence et la complicité au sein du gouvernement centrafricain. 

  

Les actes criminels de Mohamed Ali dit B13. 

  

Neveu du ministre de la Justice, Mohamed Ali, alias B13, était de son vivant, chef d’État-major du Parti pour le Rassemblement Centrafricain. Impliqué dans le kidnapping d’agents des Nations Unies en 2023 et des attaques meurtrières contre l’armée nationale dans la Vakaga, sa mort, lors d’une tentative d’attaque d’un poste avancé de l’armée nationale dans la localité de Gordile, soulève des interrogations sur la réaction divergente de certains membres du gouvernement et du chef d’Etat-major de l’armée nationale, le général Zéphirin Mamadou. 

  

Le contraste des réactions. 

  

Alors que le chef d’état-major, le général Zéphirin Mamadou se félicite de la mort de Mohamed Ali, le ministre de la Justice, lié par le sang au défunt, finance discrètement la place mortuaire de son neveu Mohamed Ali, ainsi que celle d’un autre grand criminel nommé Ibrahim Hamza, décédé suite de suite de sa longue maladie. Ces cérémonies funéraires se déroulent dans l’ombre au quartier Banzanga, dans le troisième arrondissement de Bangui, jetant un voile sur les liens complexes entre certains membres du gouvernement de Félix Moloua et les éléments criminels de la Vakaga. 

  

La complicité du ministre de la Justice. 

  

Les détails révélés soulignent le rôle potentiellement complice du ministre de la Justice dans des actes criminels de ses neveux bandits armés dans le nord, clairement justifié par le financement des cérémonies funéraires de deux individus notoirement violents et criminels. Ce lien étroit entre le ministre et les groupes armés révèle une complicité souvent passée sous silence dans ce pays. 

  

  

Cette révélation incroyable met en lumière une toile complexe de relations entre le ministre de la Justice, les groupes armés, et des éléments criminels notoires tels que Ya Ibrahim Hamza et Mohamed Ali. Les cérémonies funéraires, financées discrètement, révèlent une complicité qui suscite des questions sur l’intégrité de certains membres du gouvernement. La Centrafrique, plongée dans ces alliances sombres, se trouve face à un défi délicat de transparence et de responsabilité, où les liens familiaux semblent peser lourd dans l’ombre de la justice. 

 

Par Moïse Banafio

 

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