L’État-Major Centrafricain : Maître des Rumeurs, Esclave de l’Incompétence

Publié le 4 février 2024 , 5:12
Mis à jour le: 4 février 2024 10:41 am

L’État-Major Centrafricain : Maître des Rumeurs, Esclave de l’Incompétence

 

le général Zéphirin Mamadou, chef d'État-major de la République centrafricaine
le général Zéphirin Mamadou, chef d’État-major de la République centrafricaine

 

 

Bangui, 05 février 2024 (CNC) – Dans un communiqué de presse publié vendredi, , l’État-Major des Armées de la République Centrafricaine a une fois de plus échoué à fournir des informations précises et fiables concernant les opérations militaires et les groupes armés dans le pays.

 

Le communiqué du Général de Corps d’Armée, Chef d’État-Major des Armées, met en lumière les récents développements concernant le groupe armé Parti pour le Rassemblement de la Nation Centrafricaine (PRNC) dirigé par Mohamed Ali, également connu sous le nom de B13.

 

Mohamed Ali, loin d’être le chef du PRNC, est en réalité le chef d’état-major de ce groupe armé. Cette distinction est cruciale car elle remet en question la capacité de l’État-Major à identifier correctement les acteurs clés sur le terrain.

 

De plus, la prétendue mort de Mohamed Ali n’est basée que sur des rumeurs non vérifiées. Aucune preuve tangible n’a été fournie pour étayer cette affirmation, et l’absence de son corps soulève des doutes sur la véracité de cette information.

 

L’État-Major des Armées a également erré en affirmant que le PRNC faisait partie de la coalition des patriotes pour le changement (CPC). En réalité, le PRNC est un groupe armé distinct et ne fait pas partie intégrante de la CPC.

 

Ces erreurs flagrantes révèlent les lacunes dans la capacité de l’État-Major à fournir des informations précises et fiables à la population centrafricaine. En tant qu’institution militaire, il est impératif que l’État-Major maintienne un niveau élevé de transparence et de précision dans ses communications, surtout lorsqu’il s’agit de questions aussi sensibles que la sécurité nationale.

 

Lincapacité de l’État-Major à distinguer les faits des rumeurs et à fournir des informations exactes compromet non seulement sa propre crédibilité, mais également la confiance du public dans les institutions militaires chargées de protéger et de sécuriser le pays.

 

En réalité, il est impératif que les responsables militaires reconnaissent leurs erreurs et prennent des mesures pour améliorer la qualité et la précision de leurs communications. Les Centrafricains méritent des informations exactes et transparentes sur les questions de sécurité qui affectent leur vie quotidienne. L’État-Major des Armées doit passer de la propagation de rumeurs à la fourniture de renseignements vérifiés et précis, afin de restaurer la confiance du peuple centrafricain et d’assurer une gestion efficace des défis sécuritaires du pays.

 

Par Gisèle MOLOMA

 

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