Coronavirus, la panique s’empare des pays africains, et le seul cas centrafricain en phase de guérison.

Publié le 19 mars 2020 , 2:29
Mis à jour le: 19 mars 2020 2:29 am
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Institut Pasteur de Bangui. Photo CNC / Fortuné Bobérang.

 

Bangui (République centrafricaine ) – Après les pays de l’Asie, de l’Europe et de l’Amérique, c’est le tour des pays africains de faire face à l’épidémie de coronavirus 2020. Plusieurs pays africains ont déjà confirmé au moins un cas sur leur territoire. L’OMS appelle l’Afrique à se réveiller et se préparer au pire, tandis que certains pays d’Afrique centrale ferment leur frontière par mesure de précaution. En République centrafricaine, le gouvernement se veut rassurant, en annonçant que le seul cas confirmé dans le pays serait en phase de guérison.

 

Si l’Italie a enregistré au moins 450 décès par jour  liés à l’épidémie de coronavirus, en Afrique, le nombre du décès lié à cette épidémie est très limité pour l’heure. Ce qui n’a pas empêché l’OMS (Organisation mondiale de la santé) d’appeler l’Afrique à la vigilance et se préparer au pire.

Plusieurs pays africains ont déjà pris des mesures de prévention. Le cas de Cameroun, mais aussi du Tchad qui ferment leurs frontières avec la République centrafricaine, pays le moins touché pour l’heure avec un seul cas confirmé officiellement.

Selon le ministre centrafricain de la Santé de la population, le seul patient atteint  de coronavirus 2020 serait en phase de la guérison, contrairement à ce que certains véhiculent dans les médias.

Cependant, dans les localités de Mbaïki, selon un tweet de la Minusca en date du mercredi 18 mars, de folles rumeurs circulent faisant état  du décès de la personne détectée positive au coronavirus. Ce qui est faux, annonce la Minusca qui indique qu’une visite lui avait été rendue, et il se porte à merveille.  Toutes les personnes étaient en contact avec lui ont été testé négatif, selon le Directeur de l’Institut Pasteur de Bangui.

Pendant ce temps, les populations de la Nana-Mambéré particulièrement de Bouar et de Baoro s’inquiètent sérieusement de la fermeture de frontières camerounaises avec la République centrafricaine. À Bouar, cette fermeture de frontière va probablement provoquer une forte inflation des prix des produits importés du Cameroun.

À Bangui, le gouvernement n’a pas encore annoncé des mesures suite à la fermeture des frontières camerounaises avec la Centrafrique depuis mercredi  6 heures du matin.

 

Gervais Lenga

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