Centrafrique: Un vaste complot visant à déstabiliser le régime de TOUADERA raté fait 12 morts à Bangui.

Publié le 26 octobre 2016 , 7:00
Mis à jour le: 26 octobre 2016 8:15 am

Centrafrique: Un vaste complot visant à déstabiliser le régime de TOUADERA raté fait 12 morts à Bangui.

Sege BOKASSA

Bangui, le 26 octobre 2016. 12:42′.

F. BOBERANG, journaliste stagiaire.

Douze personnes tuées et plus une quarantaine d’autres blessées, tel est le bilan encore provisoire d’un vaste complot visant à destituer les nouvelles institutions du régime TOUADERA à travers un appel à une marche pacifique jusqu’au Palais de la Renaissance organisée par le récidiviste Gervais LAKOSSO et encadré par l’Evangéliste-Ministre de l’intérieur Jean Serge BOKASSA et Joseph BENDOUNGA qui a échoué.

Comme si les plus des 10.000 morts et plus de 500.000 déplacés durant cette guerre civile ne suffisaient pas, le récidiviste Gervais LAKOSSO et sa bande remettent volontairement le pays, à feu et à sang, afin de prendre le pouvoir de Faustin Archange TOUADERA qu’ils estiment à juste  titre qu’il est sans maître et par conséquent dans la rue que la rue peut leur le remettre.

Selon les renseignements CNC le chef de bande Gervais LAKOSSO, secondé par Jean Serge BOKASSA le concepteur et Joseph BENDOUNGA le metteur en scène conspiraient depuis plusieurs semaines leur plan de prise de pouvoir par la rue à moitié armée grâce à l’appui de renseignements fournis par la Direction de service de renseignements de la Police nationale. Le plan prévoit les barricades par les FACA anti-balaka des principales artères dans Bangui dès 3heure du matin. Ils doivent faire des tirs de sommation afin de dissuader les banguissois de sortir et de rassembler les jeunes pour la marche. A travers ces barricades et leur mot d’ordre le «départ de la MINUSCA», ils trouvent un moyen d’empêcher les forces onusiennes de circuler et un argument aux jeunes de les lapider afin de leur laisser les boulevards libres pour une marche qui sera encadrée par les éléments de Jean Serge BOKASSA coptés pour la circonstance jusqu’au Palais de la Renaissance.

Les gendarmes ainsi coptés et mis en route par l’Evangéliste-Ministre le concepteur principal Jean Serge BOKASSA pour « enlever les barricades » ne font qu’acclamer les manifestants tout en leurs demandant de se converger vers le centre-ville là où leurs leaders remettront un memo au Chef de l’Etat ou à son représentant. Ce même sale boulot d’envoyer des jeunes à la morgue, est également fait par Joseph BENDENGA. Devant une dizaine de jeunes, ce dernier déclare en substance « …le pouvoir appartient au peuple qui aujourd’hui décide de le reprendre »

L’utilisation des grenades et de kalachnikov tout au début de la manifestation sur les forces onusiennes et les ripostes de celles-ci ayant entrainé les morts d’hommes ont concourut à l’échec de ce coup de force. Cet échec a poussé, l’un des conspirateurs Jean Serge BOKASSA de retourner sa veste afin de passer lever certaines barrières. Le Chef de bande, Gervais LAKOSSO quant à lui, s’éclipse dans la nature et se fait protéger par ses parents des anti-balaka.

Plusieurs cadres et leaders des partis politiques proches de KnK et de son président fondateur François BOZIZE et qui n’ont pas encore été servi par leur ancien PM désormais au pouvoir et Désiré KOLINGBA ancien soutien de Georges Anicet DOLEGUELE ont aussi œuvré dans l’ombre pour le départ de Faustin Archange TOUADERA en plan A et en plan B perturber la table ronde de Bruxelles du 17 novembre prochain. Pour eux, cette communauté internationale des bailleurs n’est autre que celle réunie au sein de la MINUSCA en Centrafrique. « Mettez-vous à insulter copieusement votre oncle qui vous vienne en aide financièrement et le lendemain matin rendez-vous chez lui pour demander de l’argent. Que va-t-il se passer ?» a déclaré en demi-mot un de ces hommes politiques pour corroborer sa théorie de Plan B.

Si le pouvoir se met à accuser certains hommes politiques, il doit savoir que l’un des conspirateurs ou des conspirateurs se trouvent dans trouvent dans l’épine dorsale du gouvernement et dans celle des membres du cabinet du président de la République.

Installée en République Centrafricaine depuis plus de 2 ans, la Mission Multidimensionnelle Intégrées des Nations-Unies en Centrafrique (MINUSCA) avec ses 12.000 soldats ont été accusés régulièrement par les Centrafricains de passivité vis à vis des groupes armés qui ont pris les trois quart du territoire national. C’est ainsi que certaines leaders des organisation dites de la « société civile » en a profité pour installer un chao en demandant leur départ du territoire centrafricain et s’accaparer le pouvoir du président Faustin Archange TOUADERA acquis à travers des élections controversées et qui ne sait quoi faire avec.

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