Centrafrique : Un âne sème la terreur à Birao, un enfant de 10 ans grièvement blessé

Publié le 30 juin 2023 , 7:00
Mis à jour le: 30 juin 2023 4:40 pm

Un âne sème la terreur à Birao, un enfant de 10 ans grièvement blessé

 

Pancarte de l'hôpitalde Birao le 17 septembre 2019
Enseigne de l’hôpital de Birao, dans la préfecture de la Vakaga, au nord-est de la République centrafricaine le 18 septembre 2019. Crédit photo : Moise Banafio pour CNC. Copyright2019CNC

 

 

Bangui, 01 juillet 2023 (CNC) – Dans la préfecture de la Vakaga, à Birao, un incident tragique s’est produit mardi dernier, lorsqu’un enfant de 10 ans a été violemment attaqué par un âne. Les témoins ont rapporté que le mammifère domestique a mordu l’enfant alors qu’il tentait de le détacher. Bien que les forces de l’ordre aient abattu l’animal, les médecins craignent maintenant que l’enfant ait été infecté par la rage. Le Dr François Xavier Bassapa, médecin-chef de l’hôpital de Birao, prend en charge le cas de l’enfant et soulève la possibilité d’une transmission de la maladie par des chiens enragés présents dans la région.

 

Le drame de Birao :

 

Le 27 juin 2023 restera une date sombre dans l’histoire de Birao, alors qu’un jeune garçon de 10 ans est devenu la victime d’une attaque brutale perpétrée par un âne. Le Dr François Xavier Bassapa, qui a été impliqué dans l’affaire, relate les événements avec émotion. “C’était une journée comme les autres, mais tout a basculé lorsque cet âne a mordu l’enfant. Des coups de bâton ont été donnés pour tenter de libérer l’enfant, mais l’animal a persisté et a finalement causé des blessures sur l’enfant », explique-t-il, la voix empreinte de tristesse. Heureusement, les soldats des Forces armées centrafricaines (FACA) sont intervenus et ont dû utiliser leurs armes à feu pour neutraliser l’âne agressif.

 

La possible infection de rage :

 

Alors que l’enfant est actuellement en observation à l’hôpital de Birao, les médecins sont préoccupés par une hypothèse qui plane : la rage. Le Dr Bassapa évoque cette possibilité inquiétante en soulignant que les ânes ne sont pas connus pour attaquer délibérément les humains. “Une âne normale ne peut quand même mordre quelqu’un”, affirme-t-il. Il explique également que la présence de chiens enragés dans la région soulève la crainte d’une transmission de la maladie aux ânes. Les blessures causées par les dents de l’âne ont été traitées comme des plaies sceptiques, étant donné que l’hygiène buccale de l’animal est loin d’être idéale.

 

L’urgence de la situation :

 

La possibilité que l’enfant ait été infecté par la rage soulève des inquiétudes quant à sa santé et à la nécessité de prendre des mesures préventives. Si la rage est confirmée, un traitement approprié doit être administré rapidement pour augmenter les chances de survie de l’enfant. De plus, les autorités locales et les professionnels de la santé de Birao doivent s’assurer que les mesures de prévention contre la rage sont renforcées. Des campagnes de sensibilisation et de vaccination pourraient être envisagées afin de protéger la population contre cette maladie potentiellement mortelle.

 

Par Moïse Banafio

 

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