Centrafrique : L’OFCA, le congrès de la vérité

Publié le 26 juillet 2017 , 7:05
Mis à jour le: 26 juillet 2017 7:05 pm

Centrafrique : L’OFCA,  le congrès de la vérité

 

 

La Ministre des affaires sociales Virginie Mbaïkoua. CopyrightCNC
La Ministre des affaires sociales Virginie Mbaïkoua. CopyrightCNC

 

Bangui, le 27 juillet 17

Par : Bienvenu ANDALLA CNC,

 

Le dernier congrès du 19 au 21 juillet 2017 est celle qui prétend unifier les femmes de Centrafrique qui se sont mortifiées en, on ne sait comment dire,
des ailes qu’on ne peut qualifier.

On ne saurait mieux dire, qui de Marie Anick et de Virginie Baïkoua, a finalement eu raison avec la qui ? La vérité a finalement éclaté. Mme Margueritte
RAMADANE prend le règnes de l’OFCA pour 4 ans et même plus s’il plait à Dieu.

Marie-Anick Service et Meckassoua, deux électrons dangereusement libres pour mettre à terre la République. Dieu est seul témoin de ce que vit le peuple
Centrafricain. C’est des femmes, des enfants, des personnes de troisième âge qui en pâtissent, alors que Meckasooua et Anick Service sont en Europe sans
soucis de ce qu’ils ont semé en Centrafrique avant de s’en aller. Gloire à Dieu qui n’oublie pas son peuple de Centrafrique.

La preuve tangible est que le congrès, le véritable congrès de l’OFCA vient de se terminer avec l’élection d’un nouveau bureau dont nous portons à votre
connaissance la liste qui suit :

ÉLECTION DEMOCRATIQUE DU BUREAU DE L’OFCA: UN PARI GAGNE POUR LA MINISTRE DES AFFAIRES SOCIALES ET COMITE D’ORGANISATION

Les travaux relatifs à l’élection des membres du bureau de l’organisation des femmes centrafricaine (OFCA) ont démarré le Jeudi 20 Juillet et se sont poursuivis
dans la matinée du vendredi 21 Juillet 2017. Les personnalités élues sont :
♣ Présidente : Madame RAMANDAN Marguerite
♣ 1ère Vice-Présidente : Mme OUANGO Annette
♣ 2ème Vice-Présidente : Mme YINDOUA Anne
♣ 3ème Vice-Présidente : Mme BEANAM Florence
♣ 4ème Vice-Présidente : Mme AMADJIDA née NDAYE KONGAYE Florence
♣ Secrétaire Générale : Mme REDEBALE Antoinette
♣ Secrétaire Générale Adjointe : Mme OUAKA DAMBOUROU Justine Victoire
♣ 2e Secrétaire Générale : Mme LEBOUANDJI Lucienne
♣ 3e Secrétaire Générale : Mme FEIKERE Rita
♣ 4e Secrétaire Générale : Mme NDONGA Yvette
♣ Trésorière Générale : Mme OUAYERE PAWAMA Léa
♣ Trésorière Générale Adjointe : Mme DJAMANI Benjamine
♣ Déléguée aux Affaires Sociales : Mme NGBOZOUA Marie Claude
♣ Déléguée aux Affaires Juridiques : KOYAMBOUNOU Jacqueline
♣ Déléguée aux affaires Culturelles : IMIDJI Jeannette
♣ Déléguée à la scolarisation des filles : MONANGA Yvette
♣ Déléguée à la cohésion sociale : SANZE Colette
♣ Déléguée à la communication : DAYO Nicole
♣ Déléguée au Protocole YOKOMO Louise

C’était une grande satisfaction pour la ministre des Affaires sociales et de la Réconciliation nationale, Virginie Baîkoua, qui s’est exprimée en ces termes
” C’est pour moi un réel plaisir et un soulagement de prendre la parole à l’occasion de la cérémonie de clôture des travaux du congrès de l’OFCA. Comme
je vous le disais à l’ouverture de ce congrès, celui-ci se tient après plusieurs années de troubles qui ont dénaturé cette institution, qui jadis faisait
la fierté des femmes centrafricaines et qui les représentait sur l’ensemble du territoire national et dans toutes les instances “.

La ministre Baîkoua a, par ailleurs ajouté que les nouveaux textes de bases qui régiront désormais de manière objective l’OFCA permettront aux femmes de
Centrafrique de ne plus avoir à faire aux dérives connues dans le passé et leurs permettront de démontrer que les femmes centrafricaines sont mûres et
responsables.

La réaction de la nouvelle présidente de l’OFCA Madame RAMANDAN Marguerite :

C’est un sentiment de joie pour l’honneur que mes sœurs m’ont faites en portant leur choix sur ma modeste personne. L’autre sentiment, c’est qu’Il y a
un défi qui est là et qu’il va falloir le relever. C’est pour dire que le plus dure reste à faire.

Maintenant que vous êtes élue, quelle sera la première action à faire pour la relance de l’OFCA ?

L’OFCA vient de retrouver toute sa légitimité et donc sa lettre de noblesse à travers ce congrès. Les femmes sont maintenant en ordre pour la marche vers
la reconstruction nationale. Il y avait une crise, mais ce congrès a mis fin à cela. Ceux à quoi nous devons nous atteler c’est de suivre notre feuille
de route, c’est-à-dire, mettre en œuvre toutes les actions que nous pouvons mener pour l’avancement de la femme centrafricaine.

Qu’allez-vous faire avec Marie Annick Service qui ne veut pas reconnaitre ce congrès à l’issue duquel vous venez d’être élue, présidente ?

Marie Annick Service, comme vous le savez, c’est une fille qui nous a beaucoup aidées en gardant la maison, OFCA. Elle n’a jamais été élue. C’est notre
fille. On lui jette des fleurs parce qu’elle a gardé la maison. Elle a beaucoup de courage.

Comment est- elle arrivée à l’OFCA ?

Pour une petite histoire, il y avait un congrès en 2008 qui a élu un bureau national. Malheureusement, il y a eu des démissions en cascades et Marie Annick
fait partie des femmes qui ont été coptées pour boucher les trous. Mais c’était au mépris des textes. Donc il n’y a jamais eu de légitimité par rapport
à ce bureau. C’est à partir de ce moment-là que les femmes se sont levées et ont fait une déclaration pour demander qu’on aille rapidement au congrès pour
légitimer notre organisation.

Malheureusement il y a eu beaucoup de perturbations qui ont entravé l’organisation du congrès, mais je crois que Marie Anick Service reviendra à la raison,
en comprenant qu’un congrès ne se passe pas de cette manière qu’elle est en train de faire.

En principe quand on organise un congrès, on fait son rapport moral, financier et quand ces deux rapports sont validés, on vous donne un quitus pour vous
permettre de vous présenter en tant que candidate. Ces règles n’ont pas été respectées et il y a une décision de justice qui pèse sur ce groupe-là. Cette
décision de justice les condamne depuis 2016 à ne plus poser des actes au nom de l’organisation des femmes centrafricaines. Donc à travers ce congrès,
on a légitimé notre organisation, mais nous allons faire une main tendue à elle et son groupe pour qu’elle nous rejoigne en revenant à la raison. On voudrait
bien la remercier de nous avoir gardé la maison mais malheureusement il y a eu beaucoup de dégâts là-bas, donc il va falloir réparer tout cela parce qu’il
y a une décision de la justice qui est là, et elle poursuit son travail.

L’Organisation des Femmes Centrafricaines est créée en 1960 par des femmes Pionnières de Centrafrique, dont la plupart ne sont plus de ce monde. Nous citerons
en exemple, Mme Marie-Josèphe FRANCK, initiatrice de l’Association, cette figure de proue qui a su avoir la confiance des autres mamans telles que Mesdames
Elisabeth DOMITIEN, Marie-Mathurine PAYAO, Antoinette DOUZIMA, Marthe MATONGO, Joséphine LOUEBA-MAÏDOU, Catherine LAMBAS, Cécile TETEYA, Gertrude DALLOT-BEFIO,
pour ne citer que celles-là sans oublié maman Marthe NGOMBE qui, selon la nouvelle présidente, a tenu à être présente à ces assises et qui a certainement
eu un contretemps.

 

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