Centrafrique : L’impasse des discussions entre les enseignants et le gouvernement

Publié le 3 juin 2023 , 7:10
Mis à jour le: 3 juin 2023 8:19 pm

L’impasse des discussions entre les enseignants et le gouvernement

 

Mouvement de grève des Enseignants aux abords de la SRI à Bangui le 9 mars 2023
Mouvement de grève des Enseignants aux abords de la SRI à Bangui le 9 mars 2023

 

 

Bangui, 04 juin 2023 (CNC) — Le syndicat des enseignants du fondamental 1, 2 et technique exprime leur mécontentement face à l’absence de progrès dans les négociations avec le gouvernement. Lors d’un point de presse tenu à Bangui le vendredi dernier, les syndicats de l’enseignement ont fait part de leur frustration quant au manque de respect des engagements pris par le président de la République, Faustin Archange Touadera.

 

Monsieur Innocent Kéréguelé, coordonnateur de la plateforme des fédérations des syndicats des enseignants, a déclaré : “Cela fait maintenant deux mois que nous avons repris le travail, et rien n’avance dans le processus de négociation. Nous dénonçons ce blocage et cette mauvaise volonté du gouvernement de négocier avec la plateforme des enseignants.”

 

Le président Touadera avait exprimé sa préoccupation et sa prise de conscience de la situation difficile des enseignants. Il leur avait promis une solution rapide et leur avait demandé de laisser passer le mois d’avril, en leur assurant qu’il répondrait à leurs revendications à partir du mois de mai. De plus, il avait donné des instructions au gouvernement pour poursuivre les négociations avec les enseignants.

 

Cependant, les enseignants constatent que rien n’avance dans les discussions. Ils demandent donc la poursuite des négociations et expriment leur volonté d’agir collectivement si aucune mesure n’est prise pour répondre à leurs revendications.

 

Il y’a lieu de rappeler que cette année les enseignants ont observé plusieurs périodes de grève, alternant entre trois jours, huit jours et même 21 jours, pour demander des indemnités de craie, des allocations de transport, des allocations de recherche et la valorisation de leur profession.

 

Cette situation témoigne des difficultés auxquelles sont confrontés les enseignants du fondamental 1, 2 et technique en République centrafricaine. Leur détermination à faire valoir leurs droits légitimes est compréhensible, car ils jouent un rôle essentiel dans la formation des générations futures.

 

Par Prisca VICKOS

 

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