Centrafrique : Le mouvement rebelle MECA se réorganise

Publié le 23 octobre 2023 , 7:45
Mis à jour le: 23 octobre 2023 12:35 pm

Le mouvement rebelle MECA se réorganise

 

Nouradine Ramat ACHGAR, le chef du mouvement MECA
Nouradine Ramat ACHGAR, le chef du mouvement MECA

 

 

Bangui, 24 octobre 2023 (CNC) – Le mouvement pour l’émergence de la Centrafrique (MECA) est de retour sous les feux de l’actualité, avec une récente assemblée générale qui a vu l’adoption de plusieurs textes organiques et la mise en place d’un nouvel État-major. Dirigé par Nouradine Ramat ACHGAR, ce groupe rebelle se prépare activement pour atteindre son objectif ultime : prendre la capitale, Bangui, au moment opportun.

 

Alors que le président putschiste Faustin Archange Touadera s’était engagé en 2021 à éradiquer les groupes armés en moins de trois mois, grâce à l’appui du groupe paramilitaire russe Wagner, la situation sur le terrain semble indiquer le contraire. Depuis l’arrivée de Wagner en République centrafricaine, le nombre de groupes armés a continué à augmenter, passant de 14 à 19. L’un des groupes les plus récents à faire son apparition est le MECA, dirigé par le chef rebelle Nouradine Ramat ACHGAR.

 

Selon des informations recueillies, ce groupe multiplie ses contacts, à l’intérieur et à l’extérieur du pays, dans le but de renforcer sa position. Entre-temps, ses membres, principalement basés dans les régions de la Vakaga et du Bamingui-Bangoran, poursuivent leurs actions sur le terrain.

 

Le MECA, tout en affirmant sa détermination à avancer vers le Haut-Mbomou pour y instaurer l’ordre, s’efforce de solidifier son mouvement. Monsieur Nouradine Ramat ACHGAR, chef du MECA, a déclaré lors d’une entrevue téléphonique que de nouvelles équipes seraient déployées dans le Haut-Mbomou. Cependant, cette région n’est pas la seule à être le théâtre d’activités rebelles. Le mouvement Siriri, composé d’anciens combattants de l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC), a également une présence sur le terrain.

 

La situation en République centrafricaine demeure complexe et instable, malgré les efforts déployés par le gouvernement pour contenir la prolifération des groupes armés. L’arrivée de Wagner, censée apporter une solution rapide à la crise sécuritaire, semble plutôt avoir exacerbé le problème. Les conséquences de cette situation se font ressentir à travers tout le pays, affectant la sécurité des citoyens ordinaires et entravant le processus de paix.

 

La récente réorganisation du MECA démontre que ce groupe rebelle est loin d’être inactif, et il constitue un exemple de la complexité de la situation sur le terrain en République centrafricaine. Il est impératif que des efforts concertés soient déployés pour trouver des solutions durables à cette crise, qui a déjà fait trop de victimes et continue de menacer la stabilité de la région. Les conséquences de l’instabilité en République centrafricaine se font ressentir au-delà de ses frontières, et une résolution pacifique est dans l’intérêt de tous les acteurs impliqués.

 

Par Moïse Banafio

Corbeaunews Centrafrique

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