Centrafrique : Abdou Karim Mékassoua prépare t-il un coup d’Etat ?

Publié le 12 juillet 2017 , 9:15
Mis à jour le: 12 juillet 2017 9:15 pm

Centrafrique : Abdou Karim Mékassoua prépare t-il un coup d’Etat ?

 

MECKASSOUA 3

 

 

Bangui, le 13 juillet 17

Par : Bertrand YEKOUA CNC,

 

A Bangui, les rumeurs finissent généralement par s’avérer vérité. Et l’on a l’habitude de dire qu’il n’y a pas de fumée sans feu.

Il y a à peine un à deux mois, le nom d’Anicet Georges Doleguélé était sur les scelettes parce que supposé vouloir orchestrer un coup d’Etat contre son challenger au second tour des élections présidentielles centrafricaine.

L’histoire n’a pas fait long feu car, craignant pour sa sécurité, ce valeureux fils du pays qui a reconnu sans autre forme de procès son échec et a appelé de suite son vainqueur pour le féliciter.

Les angoissantes rumeurs de coup d’Etat qui fusent chaque jour. Cette fois-ci, c’est la deuxième personnalité du pays, notamment Abdou Karim Mékassoua qui   monte au créneau.

Qui peut oser croire une telle et folle rumeur vu le poste que ce monsieur occupe à la tête d’un si importante institution de la république. C’est vrai que la personnalité et le poste ne peuvent cacher la funeste volonté de ceux-là qui ne voient que leurs propres intérêts que l’intérêt général et ne lésinent sur les moyens à mettre en œuvre pour les assouvir même si c’est au prix du sang de ceux qui les ont porté au perchoir.

En voulant prendre la gestion politique comme un domaine sacré, les dirigeants centrafricains ont fini par créer deux mondes, le leur et celui du peuple ou ils sont censés présider. A l’allure où vont les choses, le peuple perdra définitivement aux hommes politiques avides de pouvoir. Les rumeurs alimentent la ville de Bangui, ces rumeurs font état d’une attaque imminente des mercenaires Tchadiens pour déstabiliser le régime de TOUADERA. Et pour cause, des mercenaires Tchadiens appartenant aux groupes BOKO-HARAM sont appréhendés aux abords de la ville de Bangui. Leurs aveux sur interrogatoire des éléments de la Section de Recherche et d’Investigation de la gendarmerie nationale ont parmi de se faire une idée sur le visage de ceux-là qui continuent à sucer goulument le sang de pauvres victimes centrafricaines qui n’ont absolument rien à voir avec leur politique.

De sources dignes de foi, ils sont au moment où nous mettons ce pamphlet en ligne dans les locaux de la section de recherches et d’investigations (SRI). Ils sont au nombre de quatre (04) ne parle ni Français et Sango. Ils seraient à la solde du tout puissant stratège et bandit de la République, Abou Karim MECKASSOUA, président de l’Assemblée Nationale Centrafricaine. Ils ont déclaré de manière unanime qu’ils sont payés par MECKASSOUA pour un projet de soulèvement populaire. Cela veut dire en terme clair qu’ils vont commettre des tueries en masse pour inciter le peuple à se révolter contre le président TOUADERA et se soulever pour son départ. La deuxième phase du complot, selon leurs propres déclaration, nous a précisé notre source est l’élimination physique du président de la république, si celui exposé ci haut ne marche pas. Cela explique la psychose qui s’est emparée d’une partie de la population Banguissoise durant tout ce week-end.

A juste titre d’ailleurs, on s’interroger sur le silence du président de l’assemblée nation qui, pour tant informé de ce qui se trame en son nom, n’ose pas faire une conférence de presse ou une simple déclaration de démenti. Le Président de l’Assemblée Nationale s’abandonnant à ce stratagème pense-t-il échapper entre les mailles du filet de la CPS comme à ses habitudes.

A  noter également que ce n’est pas la première fois que le Président de l’Assemblée Nationale fait l’objet d’une telle accusation. Il est peut-être temps de tirer cette affaire sordide au clair. En déplacement en France, le PAN a rencontré un certain nombre d’autorités Françaises pour leur vendre son projet de déstabilisation de la RCA, et il aurait motivé ce projet du fait de l’excellence de ses protégés qui sont à l’origine de la recrudescence des violences en Centrafrique en général et dans l’arrière-pays en particulier.

La souffrance du peuple centrafricain ne dit rien aux hommes et femmes politiques de ce pays qui a longtemps souffert de l’égoïsme de ses dirigeants. En observant la nomenclature de la classe politique Centrafricaine, on se demande pourquoi on prend toujours les mêmes pour recommencer ? Mais Dieu étant grand, la CPS va devoir s’en occuper et c’est même la frousse de ce qui les attend désormais qui poussent ces félins à s’agiter dans tous les sens.

Affaire à suivre !

 

 

 

 

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