BANGUI: « NOS REVENDICATIONS PORTENT SUR LA SINCERITE DU SCRUTIN » DIXIT LES CANDIDATS DE L’ AFDT

Publié le 15 janvier 2016 , 9:42
Mis à jour le: 15 janvier 2016 9:42 am

(Corbeau News Centrafrique)

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« NOS REVENDICATIONS PORTENT SUR LA SINCERITE DU SCRUTIN »

DIXIT LES CANDIDATS DE L’ AFDT

Bangui, (C.N.C), 15-01-2016

 

Les leaders de la plate-forme politique de l’Alliance des Forces Démocraties pour la Transition(AFDT) ont persistent toujours dans leurs revendications sur les opérations électorales en cours à la suite de publication des résultats provisoires du premier tour de la présidentielle du 30 décembre 20415, par l’Autorité Nationale des Elections (ANE). Dans une rencontre, le 12 janvier 2016 avec les Journalistes, les leaders de cette plateforme regroupant les partis politiques le MLPC, le RDC, le CRPS, ASD, MDS, et l’UDCA ont demandé le recomptage manuel des bulletins des candidats et ont décidé de saisir la Cour constitutionnelle de Transition.

«Où sont passées les 228.512 voix qui n’apparaissent pas dans la publication des résultats provisoires de l’ANE du 7 janvier 2016 ? » s’interroge l’AFDT lors de cette conférence de presse le mardi 12 janvier 2016, à la résidence de Me Nicolas Tiangaye. L’occasion pour les leaders de cette plateforme politique à savoir Martin Ziguelé du MLPC, Désiré Zanga Bilal Kolingba du RDC, et Me Nicolas Tiangaye de CRPS, d’analyser avec les professionnels des médias les données électorales fournies par l’ANE afin d’attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur, d’après eux, une éventuelle crise post-électorale dues aux nombreuses irrégularités constatées tout le long du processus électoral en cours. Car pour les leaders de l’AFDT, de l’examen des données chiffrées par l’ANE elle-même, le taux de participation de 79% est erroné. Pour eux, le vrai taux de participation est finalement de 77% au lieu de 79%, en tenant compte des 73.677 voix, 228.512 voix volatilisées et des votes blancs et nuls.

Les 228.512 voix se sont volatilisées selon l’analyse des leaders de l’AFDT qui posent la question de savoir pour quelle raison et à quel dessein la volatilisation de ces importantes voix non sorties dans la publication des résultats provisoires par l’ANE. Ils ont souligné l’injonction de la communauté internationale d’avoir refusé aux candidats de l’AFDT qui ont saisi l’ANE de test du système informatique afin de s’en assurer de la crédibilité au Centre du traitement des données au sein de l’institution chargée des élections. «Pourquoi ils ont refusé de publier les résultats bureau de vote par bureau de vote comme dit la loi », s’interroge Martin Ziguelé, candidat du MLPC.

Au regard de tous les constats faits sur les données de l’ANE, les leaders de l’AFDT émettent de sérieuses réserves sur la sincérité et la crédibilité des opérations électorales qui, d’après eux, ne reflètent nullement la volonté du peuple centrafricains de choisir librement ses dirigeants et ne respectent pas les standards universels admis d’une élection libre, transparente, démocratique et équitable. Ainsi, l’AFDT tiens pour responsable d’une éventuelle crise post-électorale, les commanditaires de cette mascarade électorale. Pour rétablir la vérité, les leaders de l’AFDT exige l’audit du système informatique de l’ANE, le décomptage manuel des résultats du scrutin. A cet effet, ils saisiront la Cour constitutionnelle de Transition, juge de la régularité des élections en vue de faire faire valoir leurs droits. Selon le président de l’AFDT, Christophe Mbrémaïdo, la plateforme politique entend tirer toutes les conséquences d’un hold-up électoral opéré contre la volonté du peuple centrafricain.

A cet effet, les leaders de l’AFDT demandent à la Cour constitutionnelle de transition de statuer en toute indépendance, sans pression extérieure et d’assumer ses responsabilités devant le peuple centrafricain et devant l’histoire. A la Communauté internationale, ils demandent d’être impartiale vis-à-vis de tous les candidats et d’éviter d’apporter sa caution à des manipulations électorales susceptibles de conduire à de nouvelles crises comme celles que le pays a déjà connues.

JOURNALISTES

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Bangui, Eric NGABA Pour CNC

 

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