Affaire CNOSCA, le clan présidentiel se divise, le Premier ministre Moloua sous le feu d’une violente attaque

Publié le 7 février 2023 , 7:00
Mis à jour le: 7 février 2023 2:18 pm

 

« Vers la yakomatisation de l’administration  centrafricaine. Chez le Premier ministre Félix Moloua c’est YAKOMA ou rien !!! ».  Les quelques phrases prononcées ce mardi par certains partisans du Président de la République à l’endroit du Premier ministre Félix Moloua et de son ministre chargé du secrétariat du gouvernement suite à la décision du Comité interministériel chargé de la vérification des conditions de fonctionnement du Comité national olympique et sportif centrafricain (CNOSCA) en faveur du BUREAU EXÉCUTIF DU CNOSCA DIRIGÉ PAR GILLES GILBERT GRESENGUET. Pour ces partisans du chef de l’État, Le PM Moloua et son frère ethnique Balalou mettent en place un comité de 24 heures pour sauver la tête de leur frère Grezengué.

Le premier ministre Félix Moloua
Le premier ministre Félix Moloua

 

Rédigé par Anselme Mbata

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mercredi 8 février 2023

 

Le clan présidentiel se divise, le Premier ministre Moloua sous le feu d’une violente attaque

 

Ce qu’on n’a pas entendu depuis plusieurs décennies reviennent en boucle depuis 24 heures sur les réseaux sociaux. Comme si les Centrafricains ne sont pas prêts à oublier leur vieille habitude tribaliste. Pourtant, le Premier ministre Félix Moloua est aussi issu du parti au pouvoir, certains partisans du régime préfèrent le vilipender publiquement. Et ce,  24 heures après la décision du Comité interministériel chargé de la vérification des conditions de fonctionnement du Comité national olympique et sportif centrafricain (CNOSCA) en faveur du BUREAU EXÉCUTIF DU CNOSCA DIRIGÉ PAR GILLES GILBERT GRESENGUET, un Centrafricain de même ethnie que le Premier ministre.

 Selon les propos de ces jeunes partisans du Président Touadera, « Les affaires tribales qui jadis ont conduit à la chute d’André KOLINGBA ne finissent jamais en Centrafrique, elles réapparaissent encore sous le régime du Président Touadera, avec les tribalistes Moloua et Balalou, tel que décrive leur cabinet à la primature et au Ministère du Secrétariat Général du Gouvernement », affirment-ils. D’après eux, après avoir ravagé les postes au détriment de leurs parents, c’est désormais le tour de reprendre le contrôle des organisations stratégiques, sportives et de jeunesse à des fins qui sont connues, soutenir la candidature de leur trio Henri Marie DONDRA aux élections présidentielles à venir.

« Moloua et Balalou mécontent de voir leur frère Grezengué déboutés démocratiquement à la tête du CNOSCA par les fédérations sportives, ont personnellement décidé de lui prêter main forte, en mettant en place un comité ministériel d’une durée de vie de 24 heures, pour produire un faux rapport et imposer au ministre des Sports à reconnaître l’élection de Gilles Gilbert Grezengué qui n’a pas rempli les normes et les procédures », ajoutent-ils.

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Le député Aurélien Simplice Zingas demande la démission du ministre des sports

 

Entre-temps, le député Aurélien Simplice Zingas,  considéré comme le cousin à monsieur Grezengué, appelle pour lui à la démission du ministre de la Jeunesse et des Sports Aristide Briand REBOAS. Pour lui, la faute est au ministre qui a  induit le Président de la République à l’erreur.

« Nettoyer d’abord devant votre porte. Le désordre vient de chez vous cher Compatriote. C’est votre ministre qui a induit le chef de l’État et le Gouvernement en erreur. Il a ainsi instauré la pagaille qui aujourd’hui déshonneur notre pays. En temps normal, votre ministre doit être viré du Gouvernement. C’est en tant qu’ancien ministre de ce département que je le dis humblement pour la République » », insiste le député Aurélien-Simplice ZINGAS.

Pour le chef milicien Héritier Doneng, le bilan  du Premier ministre Félix Moloua est médiocre.

« Le patriarche molowa, premier ministre avec un bilan médiocre continue d’empirer la situation du régime de Touadera, d’abord il fait partie de ceux qui se sont opposés à la modification de la constitution, lui voici imposer son parent Yakoma à la tête du CNOSCA, sans aucune procédure ».

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