Radio Centrafrique, machine à propagande en ruine : un outil de désinformation au service du pouvoir et de Wagner
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Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
La radio Centrafrique n’est plus un média d’information publique, mais un instrument de manipulation massive au service du régime de Faustin-Archange Touadéra et de ses alliés russes de Wagner. Chaque jour, ses antennes vomissent un flot ininterrompu de propagande, noyant la population sous des mensonges répétés en boucle. Présentée comme la voix officielle du pays, elle est en réalité la colonne vertébrale d’un système de désinformation, construit pour contrôler les esprits et écraser toute pensée critique.
Les Centrafricains des provinces échappent en partie à ce lavage de cerveau, non pas grâce à une liberté d’information, mais à cause de l’effondrement technique de la radio d’État. Dans plusieurs régions, le signal est inexistant depuis des années, un mal qui prive la population d’un accès direct à cette machine à mensonges. Paradoxalement, cette défaillance apparaît comme une bénédiction : « Si on captait cette radio ici, on serait tous sous hypnose », lâche un habitant de Bocaranga.
Un organe de propagande au service du régime et de Moscou
Loin d’être un simple problème technique, l’effondrement de la Radio Centrafrique est un symptôme du système mis en place par Touadéra et ses alliés russes. L’antenne nationale ne diffuse plus que des discours taillés sur mesure pour renforcer l’image du président et de ses partenaires, en occultant toute information dérangeante. « À écouter Radio Centrafrique, tout va bien dans le pays, il n’y a ni misère, ni guerre, ni corruption, seulement un gouvernement qui travaille et un peuple reconnaissant », ironise un journaliste indépendant.
Les attaques des groupes armés sont minimisées, les manifestations populaires passées sous silence, et les violations des droits humains commises par Wagner soigneusement effacées des ondes. À la place, la radio d’État diffuse en boucle des éloges du président et des reportages fabriqués pour légitimer la présence russe. Un véritable rouleau compresseur médiatique qui vise à façonner une réalité alternative, loin des souffrances quotidiennes des Centrafricains.
L’isolement des provinces : un mal… ou une chance ?
Dans les villes de province, où le signal de la Radio Centrafrique ne passe plus, la population est paradoxalement moins exposée à cette intoxication médiatique. « C’est un mal pour un bien », explique un habitant de Bossangoa. « Nous n’avons pas accès aux vraies informations, mais au moins, nous ne sommes pas abreuvés des mensonges du régime ».
Ce vide médiatique est pourtant dangereux, car il laisse le champ libre à d’autres formes de manipulation. Les chaînes étrangères, les réseaux sociaux et les médias financés par Wagner comblent le manque, avec leurs propres agendas politiques. Entre silence imposé et intoxication contrôlée, la population centrafricaine est piégée dans un cycle infernal de désinformation.
Une radio en ruine, un pays sous contrôle
Pendant que la radio nationale s’effondre, les autorités continuent d’injecter des milliards dans un système médiatique moribond. « Il n’y a plus d’information en Centrafrique, il n’y a que la propagande », résume un expert en communication. Pendant ce temps, l’accès aux médias indépendants est restreint, et toute voix dissidente risque la censure ou pire.
La radio Centrafrique est l’illustration parfaite d’un pays où la vérité n’a plus sa place. Une station qui devait informer et éduquer, transformée en outil de manipulation au service d’un pouvoir prêt à tout pour écraser la réalité et façonner l’opinion publique à son avantage.
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