Session criminelle du 8 Juillet 2024 : La toiture de la salle d’audience coule en plein procès, la honte nationale.
Le 8 juillet 2024, en pleine session de présentation d’une soixantaine des détenus pour la deuxième session criminelle de cette année, la pluie battante dehors a fait son interruption dans la salle d’audience de la Cour d’appel où se tient cette audience, via sa toiture. De l’eau qui coule à grosse goutte entre les trois juges et l’accusé appelé à la barre pour se présenter à travers une toiture fissurée, plafond rouillé et ce, depuis plus de cinq années. Ce spectacle lamentable démontre l’incompétence flagrante du régime de Touadéra, symbolisant une honte nationale indéniable.
Bangui, 10 juillet 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Infrastructures en déliquescence.
Depuis plus de 8 ans, les infrastructures du pays se détériorent sous l’œil indifférent des autorités au pouvoir depuis toutes ces années. La toiture de la Cour d’appel de Bangui, laissée à l’abandon, a fini par laisser entrer de l’eau de pluie de ce lundi 8 juillet au grand dam du ministre d’État à la Justice, le chef rebelle Arnaud Djoubaye Abazène en poste depuis toutes ces années.
Le gouvernement de Touadéra, au lieu de consacrer les ressources nécessaires à la rénovation des bâtiments publics, a préféré investir dans des mercenaires du groupe Wagner et des projets sans réelle valeur pour le peuple.
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Session criminelle du 8 Juillet 2024.
Une scène surréaliste fait son apparition depuis le toit jusqu’au sol de la salle d’audience. En pleine présentation des accusés, les avocats, les juges, les détenus et leurs parents ont été témoin d’une scène surréaliste qui s’est produit dans la salle d’audience, et ce, devant un accusé et les trois juges : des grosses gouttes de pluie qui tombent du toit. Les premiers reflexes de plusieurs avocats et parents des détenus : tourner une vidéo, filmer la scène et les publier.
Les images de ce chaos ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux comme promis les tourneurs, provoquant l’indignation et la honte parmi les citoyens centrafricains et au-delà. Cette situation humiliante montre l’état lamentable de la gestion publique sous le régime de Touadéra.
Priorités Détournées.
Cette scène est venue montrer un quart des vrais problèmes du pays que Touadera les ignore depuis qu’il est au pouvoir. Ses gouvernements ont préféré de détourner des fonds pour financer des mercenaires russes et rwandais, au lieu de s’occuper des besoins fondamentaux du pays. Les écoles et les hôpitaux, tout comme les infrastructures judiciaires, sont laissés à l’abandon. Cette négligence flagrante des responsabilités publiques se manifeste aujourd’hui dans l’effondrement visible des bâtiments publics.
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Session Criminelle du 8 Juillet 2024 : Engagement de Maître Crépin Mboli-Goumba.
Face à cette catastrophe morale, Maître Crépin Mboli-Goumba, coordonnateur du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC) et président du PATRIE, n’a pas pris du temps pour réagir. Quelques minutes après ce drame, il a pris l’engagement de réparer la toiture de cette Cour à ses propres frais. Il l’a annoncé sur Twitter, soulignant ainsi l’incapacité totale de l’État à assurer ses fonctions les plus basiques. Ce geste désespéré est une réponse à la situation humiliante que traverse le pays.
Cette honte nationale et l’engagement de Maître Crépin Mboli-Goumba, ont provoqué une autre honte aux griots et défenseurs du régime, les poussant à dire que « Touadera avait déjà remis 20 millions de FCFA au directeur des ressources du ministère de la Justice pour la réhabilitation de toutes les toitures de tous les bâtiments administratifs du ministère mais s’étonne pourquoi ce directeur des ressources et le gestionnaire du ministère n’ont pas lancé une consultation restreinte ou un appel d’offre pour choisir une entreprise ? ». Encore un déshonneur sur cette honte.
Un Avenir Incertain.
L’incident du 8 juillet 2024 à la cour d’appel de Bangui est un sombre rappel de la nécessité d’un changement radical au sommet de l’Etat en République centrafricaine. Le régime de Touadéra doit être tenu pour responsable par omission et/ou par son incapacité intellectuelle à gouverner, de tous les états déplorables des infrastructures, ponts et chaussées du pays. Sans un investissement sérieux et un engagement à restaurer les bâtiments publics, la République centrafricaine continuera de sombrer dans le chaos et la honte nationale.
Ce tableau dégradant du tribunal de Bangui, avec l’eau coulant en plein procès, est un exemple tragique des échecs accumulés du régime en place depuis plus de 8 ans.
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