Tensions Éruptives Secouent Obo : Préfet du Haut-Mbomou, Jude ngagnoko,  au Cœur du Chaos

Publié le 14 août 2023 , 7:15
Mis à jour le: 14 août 2023 12:25 pm

Tensions Éruptives Secouent Obo : Préfet du Haut-Mbomou, Jude ngagnoko,  au Cœur du Chaos

Le Préfet du Haut-Mbomou, monsieur Jude ngagnoko, un commandant de l'armée centrafricaine. Ici, en costume et chemise carrolet blanc rouge sur fond blanc
Le Préfet du Haut-Mbomou, monsieur Jude ngagnoko

 

 

 

Bangui, 15 août 2023 (CNC) –  Obo, cette paisible ville nichée à plus de 1200 kilomètres au sud-est de la République centrafricaine, s’est trouvée plongée dans un tumulte sans précédent au cours des dernières semaines. Un crescendo alarmant d’événements a ébranlé les fondations de cette communauté, atteignant son apogée lors de la nuit du dimanche au lundi 14 août. Les détonations assourdissantes d’armes automatiques ont secoué la quiétude nocturne, illuminant le ciel de lueurs infernales alors que des habitations et des boutiques étaient englouties par les flammes voraces. Et, comme si la nuit n’avait pas suffi à déverser son lot de frayeurs, l’aube du lundi a vu renaître les tirs, poussant les résidents à se cloîtrer dans leurs foyers jusqu’au calme précaire de 7 heures du matin. Tout ceci, d’après la rumeur, serait ourdi par une main bien connue des habitants, celle du préfet du Haut-Mbomou, monsieur Jude Ngagnoko, un officier de l’armée nationale.

 

Les allégations ne manquent pas et la rumeur enfle. Les murmures des rues pavées de méfiance convergent tous vers la même conclusion : monsieur Jude ngagnoko  serait le marionnettiste orchestrant ce désordre qui gangrène la région depuis des mois. Les habitants, habitués à la quiétude, ne peuvent plus l’ignorer, ils le martèlent : les doigts du préfet s’agitent dans les fils invisibles de la manipulation. L’armée nationale, dont la mission première est de protéger et d’assurer la sécurité des citoyens, semble avoir été prise dans les rets d’une manœuvre douteuse.

 

Parmi les noms lancinants, trois résonnent particulièrement : Abakar, Bouba et Fadoul, tous affiliés aux Forces Armées Centrafricaines (FACA). Les rues bruissent de leur implication présumée dans ces épisodes chaotiques qui ont secoué Obo sur les dernières 24 heures. Selon les résidents, ces soldats, naguère liés à l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), s’étaient réinsérés dans les rangs de l’armée nationale après leur désarmement. Ils sont devenus des pions dans une partie pernicieuse dirigée par le préfet Jude ngagnoko  .

 

L’accusation ne semble pas nouvelle. Les parlementaires de la région, porteurs de la voix du peuple, avaient déjà pointé du doigt le préfet Jude ngagnoko  . Ils avaient déclaré qu’il était le cerveau derrière une série d’événements malveillants dans le Haut-Mbomou. Une affirmation qui rejoint les conclusions de la milice AZANDE ANI KPI GBE, laquelle, dans un communiqué retentissant, exigeait la démission du préfet.

 

Alors que les rues d’Obo vibrent au rythme inquiétant des rumeurs et des déclarations, une chose reste claire : la confiance envers les autorités est ébranlée, la paix fragile se fissure, et l’ombre du préfet plane telle une nuée menaçante sur cette communauté jadis unie. Les jours à venir réservent peut-être plus de révélations, mais en l’état actuel des choses, Obo, emportée dans une tourmente orchestrée, espère toujours retrouver la sérénité qui lui était chère.

 

Par Alain Nzilo

Directeur de publications

 

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