Un soutien à la Centrafrique

Publié le 28 juillet 2014 , 9:33
Mis à jour le: 28 juillet 2014 9:36 am

Le noyau dur des bénévoles de Béafrika n’a jamais baissé les bras depuis le début de la crise en République Centrafricaine, pays pour lequel a été créée l’association et dont est originaire le président, Mélaine Poda. Ils n’ont pas attendu l’accord de cessation des hostilités signé ce 23 juillet pour garder espoir.

 Pas de répit pour les bénévoles de Béafrika
Pas de répit pour les bénévoles de Béafrika. © Photo
Photo M.-J. E.

Sans cesse remobilisés par Martine Boué, ils continuent à collecter des livres et du matériel informatique à destination des lycéens de la capitale Bangui, grâce aux nombreux partenaires dont de nombreux établissements scolaires.

Don d’ordinateurs

Le 19 juillet dernier, ce sont plusieurs dizaines d’ordinateurs qui ont été entreposés dans un local que le maire de Billère, Jean-Yves Lalanne, a mis à disposition. Offerts par la caserne de pompiers d’Artix, ils seront rénovés par Franck Sauvé, bénévole de la première heure, lui-même responsable réseau au Sdis 64.

Ces 29 et 30 juillet, ils animeront un stand au festival d’Emmaüs et le 3 août, ils tiendront la buvette de la guinguette au bord du gave, où le bal musette sera animé par l’orchestre Paris Guinguette (entrée libre et gratuite). L’association souhaite, dans la mesure du possible, rendre à Billère la confiance que la Ville a placé en elle. Ces liens étroits sont d’autant plus forts que Billère s’est engagée dans un projet de coopération décentralisée avec la ville de M’Baïki (située à 150 km de Bangui).

La crise paralyse les actions

Jacques Cabanes, conseiller municipal en charge du comité de pilotage du projet, a signé une tribune ouverte avec Mélaine Poda pour rappeler que si la crise qui secouait la Centrafrique paralysait leurs actions, ils travaillaient déjà un plan de développement post-crise. « Depuis toujours, les 80 % de chrétiens vivaient paisiblement avec les 15 % de musulmans. Il n’y a pas d’antagonisme historique religieux en Centrafrique, il n’y a que des manipulateurs cyniques dans ce pays confronté à l’absence dramatique d’élite et de structure d’État après la décolonisation. » D’où l’espoir pour eux et pour ceux qui travaillent autour de Béafrika de voir l’armée française réussir sa mission et la France s’engager à aider la Centrafrique à se structurer, en faisant émerger une élite compétente et non corrompue.

Marie-Joëlle Encinas

 

http://www.sudouest.fr

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