Révélation choquante : l’adjudant-chef Béïna avoue avoir assassiné l’homme d’affaires Issa Manou sur l’ordre de Faustin Archange Touadera
Bangui, 28 septembre 2023 (CNC) – Depuis les dernières 24 heures, la République centrafricaine est en émoi suite à des révélations explosives sur les réseaux sociaux. L’adjudant-chef Béïna, autrefois le fidèle garde rapproché de Faustin Archange Touadera, a fait une déclaration qui a secoué le pays. Il a publiquement avoué avoir assassiné l’homme d’affaires Issa Manou, disparu mystérieusement il y a deux ans et demi au siège du parti au pouvoir, le MCU, situé dans le cinquième arrondissement de Bangui.
En janvier 2021, Issa Manou, un homme d’affaires respecté du Km5, a été enlevé à Bangui, dans le siège du parti au pouvoir le MCU, alors qu’il attendait une audience avec Simplice Mathieu Sarandji, l’ancien Premier ministre et premier secrétaire de ce parti MCU. À son arrivée au siège du MCU, Manou transportait une somme importante ainsi que de l’or dans son sac. C’est à ce moment précis que des membres de la garde présidentielle, dont l’adjudant Béïna faisait partie, l’ont enlevé. À cette époque, des informations révèlent que l’adjudant-chef Béïna aurait porté le coup fatal à Issa Manou, qui était venu plaider pour la libération de ses frères détenus à la brigade criminelle.
L’enlèvement d’Issa Manou s’est déroulé dans la salle d’attente du parti MCU. Il aurait été emmené vers une destination inconnue à bord d’une voiture Toyota Corolla bleue, conduite par un civil et escortée par deux hommes en uniforme. Cette version des événements a été confirmée par Monsieur Bello, le chauffeur d’Issa Manou. Depuis lors, Issa Manou n’a jamais réapparu ni pris contact avec sa famille, laissant derrière lui deux ans et demi de mystère et de douleur.
Cependant, l’histoire prend un tournant inattendu avec les récentes déclarations de l’adjudant-chef Béïna sur les réseaux sociaux. Il a non seulement reconnu sa participation à l’enlèvement et au meurtre d’Issa Manou, mais a également avoué sa participation à plusieurs autres meurtres dans le pays. Il affirme avoir agi sous les ordres directs de Faustin Archange Touadera en personne, le Président putschiste de la République centrafricaine, qui lui aurait donné des instructions pour enlever et éliminer certaines personnes spécifiques.
L’adjudant-chef Béïna n’a pas hésité à nommer un complice, le Colonel Wananga, le garde du corps du putschiste Faustin Archange Touadera, comme étant l’un des co-auteurs de ces crimes odieux. Les révélations vont encore plus loin, car Simplice Mathieu Sarandji, Secrétaire exécutif du parti présidentiel, est également accusé d’avoir participé à ces actes répréhensibles. Ces allégations ont ébranlé profondément la nation, laissant la population choquée et demandant justice.
Désormais, la justice internationale, la CPI ou la justice hybride installée dans le pays, la CPS, doit intervenir pour enquêter sur ces crimes et traduire en justice tous ceux qui en sont responsables. Les crimes commis par Béïna qui la regrette maintenant représentent une violation flagrante des droits de l’homme et de la justice. La communauté internationale doit agir avec fermeté pour assurer que la vérité éclate et que les coupables soient tenus pour responsables.
De plus, l’adjudant-chef Béïna a affirmé avoir récupéré une somme de 178 millions de francs CFA sur la victime, Issa Manou, lors de l’enlèvement. Le partage de cet argent semble être à l’origine d’un différend majeur. Béïna, qui prétend n’avoir reçu aucune part de cette somme, est maintenant en fuite pour sauver sa vie. Il a dû abandonner sa famille et se réfugier à l’étranger. Ses déclarations, bien que choquantes, semblent corroborer les témoignages et les événements entourant la disparition tragique d’Issa Manou.
L’affaire est encore en développement, mais une chose est certaine : la République centrafricaine est confrontée à un moment crucial de vérité et de justice. Les révélations de l’adjudant-chef Béïna ont mis en lumière des actes impardonnables qui ne doivent pas rester impunis. La quête de la justice pour Issa Manou et les autres victimes de ces crimes abominables doit être poursuivie avec détermination. La nation centrafricaine doit se tourner vers un avenir où la transparence, la responsabilité et la paix prévalent sur l’impunité et la violence.
Par Alain Nzilo
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