RCA : « Un renouvellement de la classe politique s’impose »

Publié le 26 juillet 2022 , 8:10
Mis à jour le: 26 juillet 2022 7:48 pm

 

Rédigé par Rodrigue zazou    (Un contributeur)

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le lundi 25 juillet 2022

 

 

Bangui (CNC) – Depuis son accession à l’indépendance, la République Centrafricaine souffre d’un manque cruel de leadership charismatique pouvant impulser une dynamique en faveur d’un changement véritable.

 

De crise en crise

 

La mort précoce et commandite par la métropole a comme ouvert les portes d’une malédiction congénitale sur une nation centrafricaine qui patauge et semble incapable de prendre en main sa destinée.

La mainmise de la France depuis plus de soixante ans sur la vie politique et économique de la RCA n’a fait que plonger ce pays dans un cycle infernal de crises socio-politique avec comme corolaires les coups-d ’Etat a répétition, la prolifération des groupes armés et une instabilité politique chronique.

La situation socioéconomique inhérente a cette situation reste à désirer.

Tous les régimes qui se sont succédés en passant par David Dacko, Bokassa, Kolingba, Patasse, Bozize, Samba-Panza et aujourd’hui Touadera n’ont pas pu impulser ce changement voulu par le peuple profond en faveur d’une démocratie véritable et l’émergence tant attendu d’un pays pourtant béni par la providence a s’en tenir a nos richesses insolentes du sol et du sous-sol.

 

La faute à qui, a-t-on envie de se demander.

 

Si la responsabilité première incombe sans conteste a cette France dont les régimes successifs se sont donnes comme objectifs de maintenir les pays sous leur giron dans une totale précarité et un sous-développement guides par la défense de leurs seuls intérêts, il faut tout de moins épingler la responsabilité de nos dirigeants successifs qui n’ont pas su se départir de l’infantilisme et le diktat impose par l’ancien colon double d’un chantage politique pouvant se résumer dans ce postulat « Tu me sers, je te maintiens en place ».

Les valeurs démocratiques pourtant cardinales dans leur pays semble être un luxe pour nous autres.

Oui la France est responsable mais il s’agit d’une responsabilité « IN SOLIDUM » avec nos dirigeants qui au-delà de compromis politiques ont simplement fait preuve de compromission.

Face au constat de carence d’une génération d’hommes politiques qui ont lamentablement échoué, face l’imposture des dirigeant qui n’ont fait qu’hypothéquer l’avenir des générations futures, il est plus qu’impérieux de remodeler le paysage politique centrafricain en impulsant un sang nouveau susceptible de privilégier l’intérêt général et l’avenir des générations futures sur les intérêts égoïstes et mesquins.

Il est en effet inadmissible de voir aujourd’hui sur l’arène politique national des figures qui ont traversé tous les régimes successifs depuis plus de soixante ans en usant de la politique du caméléon qui trouve toujours l’astuce nécessaire pour s’adapter à son nouvel environnement.

 

La jeunesse, la solution ?

 

La jeunesse qui compte plus de 70% de la population doit prendre ses responsabilités et imposer une nouvelle done politique afin de renverser l’ancien ordre établi par ceux-là qui nous ont dirige et nous dirigent aujourd’hui encore sans aucune perspective de changement et de renouveau tel que voulu par le peuple profond.

Le clanisme, le népotisme, la politique du tube digestif et le vagabondage politique érigés en mode de gouvernance doivent cesser pour bâtir les fondement d’un Etat moderne et émergent.

Gageons qu’une prise de conscience se fera pour enfin botter dans la fourmilière et favoriser l’émergence d’hommes politiques nationalistes et véritablement acquis aux valeurs de paix, d’unité nationale, de renouveau politique et du développement harmonieux et durable de notre cher et beau pays la RCA.

 

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